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CÉSAR 2012 : MATHIEU KASSOVITZ PERSISTE ET SIGNE

Après avoir fait des Émules sur Twitter et après avoir crÉÉ la surprise en dÉbarquant en pleine cÉrÉmonie pour remettre en prix, voilà que Mathieu Kassovitz revient à la charge contre les CÉsar et enfonce un peu plus le clou.

Sur le site "Newsring", dÉdiÉ aux dÉbats, l'acteur/rÉalisateur a, une nouvelle fois, montrÉ qu'il n'avait pas sa langue dans sa poche. Et comme d'habitude, pour rÉpondre à la question : "CÉsar et Oscar sont-ils là pour rÉcompenser les chefs d'oeuvre ?", Mathieu Kassovitz n'y est pas allÉ de main morte.

Celui qui est actuellement à l'affiche de "La vie d'une autre" aux côtÉs de Juliette Binoche, s'en est encore prix à la cÉrÉmonie qui cette annÉe l'a boudÉ en ne nommant pas son film "L'ordre et la morale".

"Ce n'est pas à moi de dire qui est un bon rÉalisateur ou pas, par contre ce qui me casse les couilles c'est le manque d'ouverture des CÉsar. C'est pour ça que j'ai poussÉ ma gueulante, si c'Était pas mon film j'aurais poussÉ ma gueulante de la même façon", Écrit-il sur Newsring.

"Je dÉfends un cinÉma qui n'est pas reprÉsentÉ par les CÉsar et je trouve ça pas seulement dommage mais scandaleux. Ca rÉduit le cinÉma français à quelque chose qui n'est pas très glorieux. Les films nommÉs, si tu les regardes avec un oeil de cinÉaste, c'est des tÉlÉfilms. Et les films qu'ils mettent de côtÉ sont malheureusement des films qu'ils devraient mettre plus en avant parce qu'ils ne se contentent pas d'essayer de faire rigoler les gens ou de leur tirer des larmes", poursuit-il.

Et le rÉalisateur de conclure : "De toute façon les CÉsar c'est mortuaire, tout le monde est habillÉ en croque-mort et on y va pour enterrer les films. En espÉrant qu'on pourra leur donner un dernier choc d'adrÉnaline pour faire encore un petit peu de blÉ en salles avant de les enterrer sous forme de plastique en DVD. C'est pas très excitant. "

http://www.closermag.fr/content/64641/cesar-2012-mathieu-kassovitz-persiste-et-signe

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Je n'aime pas trop Mathieu Kassovitz mais force est de constater que sur les césars il a pleinement raison, certains films vraiment pipeau sont récompensés, c'est la même chose tous les ans, on se décerne des prix entre amis. De manière générale c'est la même chose pour tous ces genres de cérémonies, il faudrait que les spectateurs les boudent mais je crois que ce sont les médias qui en parlent le plus finalement, ce petit monde se regarde.

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Je n'aime pas trop Mathieu Kassovitz mais force est de constater que sur les césars il a pleinement raison, certains films vraiment pipeau sont récompensés, c'est la même chose tous les ans, on se décerne des prix entre amis. De manière générale c'est la même chose pour tous ces genres de cérémonies, il faudrait que les spectateurs les boudent mais je crois que ce sont les médias qui en parlent le plus finalement, ce petit monde se regarde.

Le pire étant à mon gout L'esquive. Le summum de l'intellectualisme prétentieux parisien pour un film vraiment daubesque

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Le pire étant à mon gout L'esquive. Le summum de l'intellectualisme prétentieux parisien pour un film vraiment daubesque

Je me souviens d'être allé le voir avec des amis au moment de sa sortie. La salle (parisienne) était partagée entre ceux qui riaient de voir des types qui parlaient avec 500 mots de vocabulaire, et ceux qui ne comprenaient rien aux dialogues. J'ai du d'ailleurs m'improviser traducteur pour la fille un rien snob qui m'avait invité.

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Kassovitz, l'homme d'un seul film, la Haine.

Exactement. C'est d'ailleurs son grand drame. Depuis, il pense être un grand cinéaste, alors qu'il n'a accumulé que des bouses depuis son premier succès. Il chouine parce que personne n'a aimé la dernière en date, mais je suis sûr qu'il n'aurait pas tari d'éloges sur le cinéma français si on lui avait remis une statuette, un mars et la couverture de cinélive.

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Kassovitz, l'homme d'un seul film, la Haine.

En tant que réal, oui bien que je n'aime pas du tout ce film mais en tant qu'acteur, je l'ai trouvé très bon dans Amen et Un héros très discret

@F.mas: j'espère au moins que tu as conclu parce que pour supporter cette daube en salle…

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Exactement. C'est d'ailleurs son grand drame. Depuis, il pense être un grand cinéaste, alors qu'il n'a accumulé que des bouses depuis son premier succès. Il chouine parce que personne n'a aimé la dernière en date, mais je suis sûr qu'il n'aurait pas tari d'éloges sur le cinéma français si on lui avait remis une statuette, un mars et la couverture de cinélive.

La Haine, film pour lequel il a ramassé 3 césars, c'est marrant qu'il ait déjà oublié non?

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L'idée même de récompenser des oeuvres d'art par des prix me paraît foireuse. Il y aura toujours de grands oubliés et des choix ridicules.

C'est très américain. Surtout quand on remet des prix à tous les aspects d'un film (même le générique peut être primé!).

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Dans les récompense il y a des choses avec lesquelles j'ai assez de mal. Du style le "meilleur film". A quoi ça rime puisqu'il y a plusieurs genre de films…?? C'est un peu comme au foot où chaque année est élu le "meilleur joueur". Que je sache aucun joueur ne fait tout les postes.

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Dans les récompense il y a des choses avec lesquelles j'ai assez de mal. Du style le "meilleur film". A quoi ça rime puisqu'il y a plusieurs genre de films…?? C'est un peu comme au foot où chaque année est élu le "meilleur joueur". Que je sache aucun joueur ne fait tout les postes.

En effet. D'ailleurs, les défenseurs obtiennent rarement ces récompenses et les gardiens encore moins. Mais pour les défenseurs, on me rétorquera que ce sont des attaquants ratés :D

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Angelia Jolie en fantôme cadavérique, et Cameron Diaz en nageuse est-allemande. Bigre. De toute façon, le peu d'admiration que j'avais pour la plastique de la petite Diaz a disparu à la vision de Bad Teacher (ai-je déjà mentionné qu'il fallait aller voir ce film ?), où la scène de lavage de voitures, supposée déborder d'érotisme, m'a fait comprendre les ravages que l'entrainement des abdominaux sans le gainage peut faire à une silhouette.

Je ne supporte plus la vision d'un bide fait de muscles poussés en bas et en avant par les organes internes à force d'abdos.

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Angelia Jolie en fantôme cadavérique, et Cameron Diaz en nageuse est-allemande. Bigre. De toute façon, le peu d'admiration que j'avais pour la plastique de la petite Diaz a disparu à la vision de Bad Teacher (ai-je déjà mentionné qu'il fallait aller voir ce film ?), où la scène de lavage de voitures, supposée déborder d'érotisme, m'a fait comprendre les ravages que l'entrainement des abdominaux sans le gainage peut faire à une silhouette.

Je ne supporte plus la vision d'un bide fait de muscles poussés en bas et en avant par les organes internes à force d'abdos.

+1

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Angelia Jolie en fantôme cadavérique, et Cameron Diaz en nageuse est-allemande. Bigre. De toute façon, le peu d'admiration que j'avais pour la plastique de la petite Diaz a disparu à la vision de Bad Teacher (ai-je déjà mentionné qu'il fallait aller voir ce film ?), où la scène de lavage de voitures, supposée déborder d'érotisme, m'a fait comprendre les ravages que l'entrainement des abdominaux sans le gainage peut faire à une silhouette.

Je ne supporte plus la vision d'un bide fait de muscles poussés en bas et en avant par les organes internes à force d'abdos.

+10, par contre j'ai vu bad teacher sur ton conseil et moi qui m'attendais à me rincer l'oeil sur Diaz, ben j'en étais vraiment pour mes frais, salaud t'aurais pu prévenir !

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C'est souvent triste, mais ça peut aussi à la fois respecter l'original tout en étant encore mieux (comme la série The Office).

True Lies est le remake du film francais La Totale !.

Il y a quand même pas mal de passages "politiques". C'est vrai que le film est assez centré sur sa phase Alzheimer, mais les flashbacks occupent bien les deux-tiers du film, je dirais. Le message de son père (qui s'était distingué pendant la marche de Jarrow) est magnifique, à part la petite touche nationaliste, c'est du libéralisme pur et dur. Avant d'y aller, j'avais lu certaines critiques, mais il n'y a finalement pas vraiment de jugement de valeurs sur les idées de Lady T. Par ailleurs, beaucoup ont vu le film comme "féministe" du fait de passages comme la demande en mariage par Denis Thatcher avec la réplique de Margaret Roberts : "je ne ferai pas la cuisine, je ne mourai pas en nettoyant une tasse de thé", etc. Je trouve que c'est assez injuste et que ce type de passages montrait plutôt bien la force morale et l'esprit farouchement individualiste du personnage. Après, c'est toujours l'obsession des journaleux de trouver la petite bête. De manière générale, le film est bien tourné, Merryl Streep incarne Margaret Thatcher à la perfection (le timbre de voix est particulièrement convaincant). Evidemment, on passe assez rapidement sur la période des Malouines jusqu'à la révolte sur la poll tax (d'ailleurs un peu caricaturée), mais c'est assez bien ficelé. L'objectif n'était de toute façon pas de faire un énième documentaire sur Margaret Thatcher.

+1

J'ai vu et aime le film et suis d'accord avec Blueglasnost.

Le film fait salle comble a Bruxelles et le public tient Thatcher en grande estime apres visionnage. Bueno.

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Je ne sais pas trop ce que l'on peut reprocher aux Oscars (Si ce n'est de ne pas toujours avoir bon gout). C'est une récompense prestigieuse remise, non pas par un état mais par une Association privée dont les membres sont co-optés dans l'industrie du cinéma. Un Oscar, c'est juste ce que les membres de cette académie ont apprécié, pas autre chose… En tout cas c'est un domaine où l'état n'intervient pas. Le fait que cela soit reconnu est juste le résultat d'années de publicité intensive sur cette récompense.

Aux Etats Unis, il y a chaque année des dizaines de prix cinématographiques plus ou moins importants remis (chaque grande ville a son cercle de critiques ou de cinéphiles décernant un prix) et cela ne choque personne là bas.

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Invité rogermila

Hier dans l'émission "C dans l'Air" consacré à " The Artist ", ils ont donné des chiffres économiques ahurissants concernant le cinéma français actuel.

Il y aurait plus de 250 films fabriqués par an, mais sur ce nombre environ 60 à 80 ne sortiraient jamais.

Environ, 80 à 100 bénéficieraient de ce qu'ils appellent pudiquement une sortie technique en salle.

C'est une simple formalité quasi administrative du CNC qui octroie au film d'être diffusé obligatoirement par Canal + .

Pour cela il suffit que le film soit programmé dans au moins une salle (Paris ou régions peu importe) pendant une courte période (1 ou 2 jours), sans aucune obligation de faire un minimum d'entrées payantes.

Enfin, sur ce nombre de 250 films annuels, moins de 20 films réussissent à atteindre le seuil de rentabilité.

Ne trouvez-vous pas que la plaisanterie des subventions a assez duré ?

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Ne trouvez-vous pas que la plaisanterie des subventions a assez duré ?

Fallait pas voter socialiste depuis 40 ans.

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Ta remarque la plus aboutie depuis longtemps.

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J'aimerai savoir ce que monsieur Mila entend par seuil de rentabilité…

On peut difficilement dire qu'un film sorti dans l'année T est rentable ou non. L'industrie du cinéma est plus complexe que cela de nos jours… Avec la VOD, les DVD, les droits télévisuels, un film peut rapporter encore des années après sa diffusion en salle. Les chiffres ne sont pas toujours faciles à obtenir de façon fiable (même Box Office Mojo se contente de donner des estimations) mais c'est un secteur qui a largement de quoi vivre sans subventions (de toute façon, autant je suis une adepte du mécénat privé, autant les subventions publiques n'ont pas lieu d'être)… Je ne connais pas beaucoup d'investissements qui peuvent rapporter autant que le cinéma.

Sortir un film dans un minimum de salles (ca s'appelle Limited Release) est un processus courant aux USA visant juste à obtenir le bouche à oreille nécessaire pour le vendre sur d'autres supports. Tout est une question d'accord entre les producteurs et les distributeurs.

Après, oui le cinéma francais est archi-subventionné de façon ouverte ou déguisée (j'ai beaucoup ri en entendant la charge de Langman sur le fait que The Artist n'ai pas eu de subventions. Il oublie que France 3 a été un de ses producteurs principaux… C'est cela que j'appelle une subvention déguisée), mais même sans tu aurais presque le même nombre de films à sortir chaque année.

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Hier dans l'émission "C dans l'Air" consacré à " The Artist ", ils ont donné des chiffres économiques ahurissants concernant le cinéma français actuel.

Il y aurait plus de 250 films fabriqués par an, mais sur ce nombre environ 60 à 80 ne sortiraient jamais.

Environ, 80 à 100 bénéficieraient de ce qu'ils appellent pudiquement une sortie technique en salle.

C'est une simple formalité quasi administrative du CNC qui octroie au film d'être diffusé obligatoirement par Canal + .

Pour cela il suffit que le film soit programmé dans au moins une salle (Paris ou régions peu importe) pendant une courte période (1 ou 2 jours), sans aucune obligation de faire un minimum d'entrées payantes.

Enfin, sur ce nombre de 250 films annuels, moins de 20 films réussissent à atteindre le seuil de rentabilité.

J'avais vu qu'en 2010, seuls 3 films français avaient été rentables.

Ne trouvez-vous pas que la plaisanterie des subventions a assez duré ?

Oui

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Il faut bien différencier deux choses dans un film. La rentabilité à court terme ne tient compte que des entrées cinéma en France et si on ne tient compte que d'elles, rares sont les films à être effectivement rentables. Mais ce n'est pas le cas à moyen ou long terme. Lorsque l'on élargit le champ, on se rend compte qu'entre la vente des DVD, la VOD, les diffusions télévisées, un film rentre rapidement dans ses frais. Les producteurs ne se trompent pas là dessus… Les subventions sont bien souvent juste un moyen de s'en mettre encore plus dans la poche.

Oui, les subventions doivent s'arrêter. Mais ce n'est pas cela qui diminuera drastiquement le nombre de films à sortir. Un producteur vise souvent la quantité. Sur trois films produits et distribués, ce que lui rapporte un succès suffit à combler largement le déficit des deux autres (déficit qui tend à disparaitre avec le temps).

La non rentabilité du cinéma est une légende destinée à justifier l'afflux de subventions. Crois moi, je travaille en relation avec ce secteur, ce n'est pas le plus à plaindre (même si les réalisateurs et producteurs aiment à faire croire le contraire). Il n'a jamais autant rapporté…

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Il faut bien différencier deux choses dans un film. La rentabilité à court terme ne tient compte que des entrées cinéma en France et si on ne tient compte que d'elles, rares sont les films à être effectivement rentables. Mais ce n'est pas le cas à moyen ou long terme. Lorsque l'on élargit le champ, on se rend compte qu'entre la vente des DVD, la VOD, les diffusions télévisées, un film rentre rapidement dans ses frais. Les producteurs ne se trompent pas là dessus… Les subventions sont bien souvent juste un moyen de s'en mettre encore plus dans la poche.

Oui, les subventions doivent s'arrêter. Mais ce n'est pas cela qui diminuera drastiquement le nombre de films à sortir. Un producteur vise souvent la quantité. Sur trois films produits et distribués, ce que lui rapporte un succès suffit à combler largement le déficit des deux autres (déficit qui tend à disparaitre avec le temps).

La non rentabilité du cinéma est une légende destinée à justifier l'afflux de subventions. Crois moi, je travaille en relation avec ce secteur, ce n'est pas le plus à plaindre (même si les réalisateurs et producteurs aiment à faire croire le contraire). Il n'a jamais autant rapporté…

J'acquiesce à tout, en mettant un bémol sur la partie en gras : selon moi, un producteur mise sur la quantité ET la qualité. Un producteur suffisamment gros, j'imagine, essaiera d'avoir un portefeuille diversifié (une comédie romantique, un film d'action, un film d'auteur, etc.) avec quelques valeurs de fond de portefeuille, des trucs plus ou moins sûrs, mais aussi avec quelques prises de risque (ce qui semble avoir été le cas de La Vérité Si Je Mens par exemple) qui peuvent se révéler être de très gros succès commerciaux.

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