Aller au contenu

Une FIV suivit d'un avortement


Messages recommandés

Je ne comprends pas trop le donc. Mais disons que sans cerveau, pas d'activité cérébrale

Hmmmh. L'expérience sur ce forum ainsi que l'observation attentive de certaines amibes dans le monde politique m'obligent cependant à prendre des précautions concernant cette affirmation péremptoire…

Lien vers le commentaire
Ou qu'elle s'est fait violer, …

Ou encore que le contraceptif utilisé a failli.

Ou encore qu'après avoir annoncé à son tendre qu'elle était enceinte celui-ci l'ai plaquée et qu'elle ne puisse pas élever un enfant seule ? Ou encore, comme le disait un jour jenesaisplusqui, des parents qui te menacent de te foutre dehors, un petit ami qui menace de te casser la figure…

Il existe des milliers de "ou encore".

Lien vers le commentaire
Ou encore que le contraceptif utilisé a failli.

Ou encore qu'après avoir annoncé à son tendre qu'elle était enceinte celui-ci l'ai plaquée et qu'elle ne puisse pas élever un enfant seule ? Ou encore, comme le disait un jour jenesaisplusqui, des parents qui te menacent de te foutre dehors, un petit ami qui menace de te casser la figure…

Il existe des milliers de "ou encore".

… Qui ne justifient pas qu'une vie humaine, de surcroît à peine créée, soit anéantie.

Lien vers le commentaire
… Qui ne justifient pas qu'une vie humaine, de surcroît à peine créée, soit anéantie.

+1. Est-ce que ces "ou encore" justifient le suicide ? Dans ces discussions sur l'avortement toutes les stratégies consistent à nier l'être humain qui va naître. Tricoter scientifiquement autour du "quand" n'est pas pertinent.

Sans parler de meurtre (non pas que je réfute la dénomination mais simplement ce n'est pas l'argument que je veux avancer) les cas où il devrait être permis sont minimes et je défie quiconque respecte la vie de m'en donner.

Lien vers le commentaire

Si tu ne considere pas ca comme un meurtre, ta position se tiens… mais n'oublie pas que ce n'est pas le cas de tout le monde !

Et moi si on me dis que une vie "anéentie" justifie le meurtre, je tique un peu.

(Et voila ! je suis catalogué réac et ennemi de l'humanité, comme quoi il faut pas grand chose :icon_up: )

Lien vers le commentaire
Un être humain ne peut vivre de façon autonome avant l'âge adulte. Est-ce à dire qu'il n'est pas humain avant. Ridicule. Et quid des personnes qui nécessitent une assistance médicale pour survivre. Ce ne sont plus des humains ? Ridicule.

:icon_up::doigt::mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Non, ici autonome signifie simplement pouvoir biologiquement survivre à la séparation de la mère. C'est, il me semble, une étape clé, puisqu'elle définit réellement le début de la vie.

Lien vers le commentaire

Je suis parfaitement rassuré: même si ce débat qui revenait tous les quatre mois revient désormais tous les quatre jours, les arguments développés de part et autre sont toujours les mêmes que ceux des non-libéraux. Quelquefois, les libéraux sont des gens comme les autres.

Lien vers le commentaire
Et si on mettait le crime dans la volonté d'interrompre le processus de la vie?

Le problème n'est pas celui du processus de la vie, mais de la reconnaissance de ce processus comme celui de la vie. J'explique la nuance: comment définir ce qu'est la vie? Ne la définit-on pas sur notre propre expérience de ce qui nous apparait vivant ou mort? Par exemple, en opérant une tumeur, ne fait-on pas un "crime de vouloir interrompre un processus de vie", celui des cellules malignes?

Quand on bébé nait, on le reconnait comme un être humain, parce qu'on devine son développement futur. Pourtant, un nouveau-né n'a pas encore de conscience "humaine".

Le problème est de définir la limite de la vie entre le moment de la procréation et celui de la naissance. Peut-on reconnaitre dans un foetus un être humain?

-> Non si pour une quelconque raison la grossesse n'a pu aller au terme et le foetus n'a pu survivre. On ne peut reconnaitre un futur être humain dans une forme de vie déjà morte, qu'on a jamais pu reconnaitre vivant puisque jamais né…

-> Oui si une femme enceinte perd son foetus suite à un accident. On reconnaissait dans un futur "bébé voulu" un futur être humain qui a été victime de l'accident et y a perdu la vie…

Ce sont des jugements personnels, mais je tiens à montrer par là que l'important n'est pas tant la vie, que ce qu'on reconnait comme la vie.

Les interprétations sont personnelles, forcément.

Lien vers le commentaire

J'ai bien compris les arguments de ceux qui défendent la vie de l'embryon, ce que je souhaiterais savoir c'est s'ils considèrent que ces arguments sont fondés sur le droit naturel, ou sur un quelconque droit qui permettrait d'interdire l'avortement ou de condamner celui qui s'en rend complice.

Lien vers le commentaire
Sans aller jusqu'à l'interdiction de l'avortement, il me semble tout à fait honteux de se faire avorter juste parce qu'"on ne se sent pas prête". Si une fille me dit qu'elle a fait ça, franchement, ça me fera peur.

C'est majoritairement le prétexte le plus employé.

Je pense que l'objection rothbardienne n'est pas totalement à jeter à la poubelle non plus. Droits ou pas droits, qu'est-ce qui permet d'obliger une femme à garder une autre personne dans son ventre, subissant ainsi des conséquences non négligeables sur sa propre santé, si elle ne le désire pas? J'ai lu beaucoup de réponses à cette question, mais aucune qui me semble libérale.

Comment répondre si tu écartes de facto le Droit ?

Quoi qu'il en soit, sauf cas de viols, on est toujours responsable de sa propre grossesse. A partir de là on assume.

en quoi le comportement du père modifie-t-il les droits du foetus ?

En rien. C'est bien pourquoi l'avortement doit être interdit dans tous les cas de figure.

Lien vers le commentaire
Invité Arn0
En rien. C'est bien pourquoi l'avortement doit être interdit dans tous les cas de figure.

Même en cas de risque avéré sur la vie de la mère lié à la grossesse ?

Lien vers le commentaire
Même en cas de risque avéré sur la vie de la mère lié à la grossesse ?

En effet, c'est le seul cas à part. On ne peut obliger une personne à sacrifier sa vie pour autrui.

Pour répondre à POE, on peut sans problème se baser sur le "droit naturel".

Lien vers le commentaire

Je crois que je comprends : imaginons une femme qui ne désire pas de grossesse, elle tombe enceinte, elle est naturellement forcé de conduire la grossesse à son terme, puis à la naissance de l'enfant, elle peut vendre le droit de garde et se dédommager ainsi du désagrement. J'ai bon ?

Lien vers le commentaire
Je suis parfaitement rassuré: même si ce débat qui revenait tous les quatre mois revient désormais tous les quatre jours, les arguments développés de part et autre sont toujours les mêmes que ceux des non-libéraux. Quelquefois, les libéraux sont des gens comme les autres.

1/ Tu sais, des gens refusent de payer des impôts mais le prétexte n'est pas libéral.

2/Parfois des étatistes souahtient privatiser une entreprise, ca n'en fait pas des libéraux pour autant et un libéral spitenant cette privatisation ne devient pas un étatiste comme les autres

Lien vers le commentaire

Plus sérieusement, si l'interdiction de l'avortement est fondée sur l'obligation d'assistance de la mère vis à vis d'une vie qu'elle a contribué à créer, jusqu'à quel moment cette obligation court ? Quelle est la position du père ?

Lien vers le commentaire
Plus sérieusement, si l'interdiction de l'avortement est fondée sur l'obligation d'assistance de la mère vis à vis d'une vie qu'elle a contribué à créer, jusqu'à quel moment cette obligation court ? Quelle est la position du père ?

D'un point de vue libéral: aucune responsabilité du père car ne pas s'occuper de la mère ne nuit aucunement à l'évolution du bébé dans le ventre de la mère.

Bien entendu ensuite, chacun a sa moral personelle

Lien vers le commentaire
Parce que celle de la jeune femme, elle, peut tout à fait être anéantie.

Désolé, mais c'est une réponse rhétorique. Un enfant qui est broyé par les avorteurs cesse - par définition - d'exister. La mère traumatisée par les expériences douloureuses que tu as énumérées est encore vivante, elle, et peut donc encore améliorer par différentes voies son existence.

:icon_up::doigt::mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Non, ici autonome signifie simplement pouvoir biologiquement survivre à la séparation de la mère. C'est, il me semble, une étape clé, puisqu'elle définit réellement le début de la vie.

Toi non plus, tu ne peux pas vivre biologiquement et socialement séparé d'autrui. Personne ne peut vivre radicalement de manière autonome. Il est bizarre de le rappeler sur un forum libéral, où la notion de "marché" est si justement mise en exergue.

Lien vers le commentaire
Plus sérieusement, si l'interdiction de l'avortement est fondée sur l'obligation d'assistance de la mère vis à vis d'une vie qu'elle a contribué à créer, jusqu'à quel moment cette obligation court ?

Elle doit mener la grossesse à son terme. Ca te semble à ce point anormal pour poser une question pareille ?

Lien vers le commentaire
Quid de Mordicus qui, sortant de sa poubelle, décrète que M. Toccata n'a aucune raison de vivre ? C'est aussi une interprétation personnelle ?

On tourne autour du pot. Dépassé la naissance, la question ne se pose plus. Désolé Mordicus.

J'insiste sur le fait que l'embryon n'est pas encore une nouvelle vie. Un embryon reste une forme de vie indissociable de la mère. Si la mère meurt, l'embryon meurt, inévitablement. Il n'y a pas de vie nouvelle, pas encore!

Donc quand on parle d'homicide pour un avortement lors des premières semaines, on va beaucoup trop loin. On imagine trop loin dans le temps ce que va devenir l'embryon. Ou alors on ne reconnait la vie que comme un patrimoine génétique?!…

Cela dit, le fait même que certains pensent que, dès l'embryon, l'avortement est un homicide démontre bien que ce n'est pas la vie elle-même qui compte, mais sa reconnaissance.

Lien vers le commentaire
Un être humain ne peut vivre de façon autonome avant l'âge adulte. Est-ce à dire qu'il n'est pas humain avant. Ridicule. Et quid des personnes qui nécessitent une assistance médicale pour survivre. Ce ne sont plus des humains ? Ridicule.

Bla bla bla, dire qu'un embryon et un enfant de 8 ans c'est exactement la même chose c'est pas ridicule ?

Argumentation discutable eut égard au contre-exemple du stérilet qui empèche l'oeuf de s'accrocher sur la paroie vaginale (en plus de ses actions anti-spermatozoïdes) : faut il classer le stérilet comme un avortement ou comme une contraception ?

Trés bonne question

Je propose comme définition d'être humain vivant (et donc que l'on à a priori pas le droit de tuer) "tout représentant de l'espèce Homo sapiens doté d'une activité cérébrale non nulle". Ce qui disqualifie effectivement les "amas de cellules" en division et Danielle Mitterrand.

Ah ah ah :icon_up:

Ou encore que le contraceptif utilisé a failli.

Ou encore qu'après avoir annoncé à son tendre qu'elle était enceinte celui-ci l'ai plaquée et qu'elle ne puisse pas élever un enfant seule ? Ou encore, comme le disait un jour jenesaisplusqui, des parents qui te menacent de te foutre dehors, un petit ami qui menace de te casser la figure…

Il existe des milliers de "ou encore".

+1

Lien vers le commentaire
Ou encore qu'après avoir annoncé à son tendre qu'elle était enceinte celui-ci l'ai plaquée et qu'elle ne puisse pas élever un enfant seule ?

Ne peut-elle pas le faire adopter?

Quelquefois, les libéraux sont des gens comme les autres.

Tant mieux.

Et je ne suis pas vraiment sûr que les arguments des "pro-choice" rothbardiens ressemblent véritablement à ceux des "pro-choice" socialistes par exemple.

Peut-on reconnaitre dans un foetus un être humain?

Oui, pour les raisons expliquées par Lucilio.

-> Oui si une femme enceinte perd son foetus suite à un accident. On reconnaissait dans un futur "bébé voulu" un futur être humain qui a été victime de l'accident et y a perdu la vie…

Tout dépend des circonstances de l'accident. Si un chauffard percute une femme enceinte, le chauffard sera poursuivi pour homicide involontaire.

Que tu as raison car au final je ne suis rien d'autre qu'un amas de cellule qui a besoin de manger, dormir et boire pour vivre comme quasi 100% des être vivant de cette planete.

Et quelle est la différence entre l'amas de cellules subséquent à la fécondation et toi? Du moins, plus clairement, cette différence justifie-t-elle un traitement juridique différencié?

C'est bien pourquoi l'avortement doit être interdit dans tous les cas de figure.

Sauf si la mère voit son intégrité physique menacée.

Je serai d'ailleurs plus nuancé que certains de mes camarades "pro-life", estimant que, par exemple, si un accouchement risque de faire perdre la vue à une femme, elle est en droit d'avorter.

Je crois que je comprends : imaginons une femme qui ne désire pas de grossesse, elle tombe enceinte, elle est naturellement forcé de conduire la grossesse à son terme, puis à la naissance de l'enfant, elle peut vendre le droit de garde et se dédommager ainsi du désagrement.

Je n'aime pas trop cette notion de "marché de l'adoption". Ca risque d'inciter nombre de femmes à tomber enceinte uniquement pour un profit matériel élevé. Donc non, tout au plus, aura-t-elle le droit de confier (gratuitement) la garde à un autre couple.

Plus sérieusement, si l'interdiction de l'avortement est fondée sur l'obligation d'assistance de la mère vis à vis d'une vie qu'elle a contribué à créer, jusqu'à quel moment cette obligation court ?

Plutôt la non-violation du droit à la vie de son enfant.

J'insiste sur le fait que l'embryon n'est pas encore une nouvelle vie.

Désolé mais il faudra amener des arguments plus solides que celui-ci dans ce cas…

Un embryon reste une forme de vie indissociable de la mère.

L'embryon, avant l'accouchement, vit dans le corps de la mère car c'est son milieu naturel. So what?

Bla bla bla, dire qu'un embryon et un enfant de 8 ans c'est exactement la même chose c'est pas ridicule ?

Non. Ce n'est clairement pas la même chose mais l'enfant de 8 ans et l'embryon doivent disposer des mêmes droits.

+1

Noodles: de temps en temps, il faudrait proposer autre chose que des "+ 1".

Lien vers le commentaire
Désolé, mais c'est une réponse rhétorique. Un enfant qui est broyé par les avorteurs cesse - par définition - d'exister. La mère traumatisée par les expériences douloureuses que tu as énumérées est encore vivante, elle, et peut donc encore améliorer par différentes voies son existence.

Bon argument

Toi non plus, tu ne peux pas vivre biologiquement et socialement séparé d'autrui. Personne ne peut vivre radicalement de manière autonome. Il est bizarre de le rappeler sur un forum libéral, où la notion de "marché" est si justement mise en exergue.

Qu'entends-tu précisément par autonome ? Le type sur une ïle caillouteuse, dépourvue de végétation et de faune terrestre ou marine ? Cela dit l'argument me semble tenir la route.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...