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Une FIV suivit d'un avortement


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Responsabiliser, et condamner le cas échéant, diminuera très probablement le nombre d'avortements. C'est le sens de toute interdiction.

Je ne parle pas d'une position intellectuelle, je parle du monde dans lequel on vit. Si tu penses que tu es entouré de criminels et d'individus qui ne condamnent pas le crime, et que tu ne fais rien, tu es complice.

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Je ne parle pas d'une position intellectuelle, je parle du monde dans lequel on vit. Si tu penses que tu es entouré de criminels et d'individus qui ne condamnent pas le crime, et que tu ne fais rien, tu es complice.

Les raisonnements basés sur la responsabilité collective sont par essence collectivistes. Je trouve moralement assez douteux d'accuser ses contradicteurs d'hypocrisie parce qu'ils n'usent pas de violence pour défendre leurs idées.

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Je ne parle pas d'une position intellectuelle, je parle du monde dans lequel on vit. Si tu penses que tu es entouré de criminels et d'individus qui ne condamnent pas le crime, et que tu ne fais rien, tu es complice.

Absurde. Ca revient à dire que les radicaux évangélistes US qui font exploser les cliniques ou tues des médecins sont dans leur plus strict droit.

Par ailleurs si j'arrive à vivre avec cet état de fait c'est que, comme toi, tous ces enfants tués je ne les voient pas et on ne me parle de génocide à la TV. Ensuite je fais ce que je peux dans la mesure de mes moyens. J'essaye parfois de convaincre des personnes de mon entourage et je soutiens de temps en temps financièrement, ou matériellement, l'Eglise catholique qui est une institution avec un bien plus grand horizon d'influence que moi.

Et toi POE, que fais-tu contre tous ses percepteurs d'impôts qui spolient systématiquement les gens ? Une opération commando ça te tente ?

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Les raisonnements basés sur la responsabilité collective sont par essence collectivistes. Je trouve moralement assez douteux d'accuser ses contradicteurs d'hypocrisie parce qu'ils n'usent pas de violence pour défendre leurs idées.

C'est toi qui parle de violence. Il y a sans doute de nombreuses façons de faire évoluer les mentalités, de faire changer d'avis un certain nombre de femmes, d'apporter un soutien aux femmes qui seraient tentés d'avorter à cause d'une situation difficile.

Je ne parle pas de défendre des idées parce qu'on pense qu'elles sont vraies, ce qui n'est qu'une forme de fondamentalisme aveugle, je parle de défendre la vie par la vie et non par la mort.

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Comme tu es charitable.

Plaît-il?

Lucilio a rappelé, à juste titre, qu'on n'efface pas les conséquences tragiques d'un crime (le viol) par un autre crime encore plus grave (l'avortement).

Et puis, tu ne surlignes qu'une partie de mon message: j'ai aussi déclaré que, vu qu'elle n'a pas librement consenti à avoir des relations sexuelles avec le violeur, il était normal qu'un tribunal réduise sa peine (à quel point, je n'en sais rien).

Ca ressemble peu ou prou à une vidéo d'appendicectomie.

Tu plaisantes, j'espère?

Chaque individu peut quand même attribuer la valeur qu'il souhaite à *sa* vie quand même. Il y a bien des gens tellement malheureux qu'ils s'en suicident.

Les femmes qui avortent ont-elles interrogé le foetus avant de passer au crime à l'acte?

Désolé mais tu viens de te tirer une belle balle dans le pied pour le coup?

On trouve l'exemple contraire aussi.

Et oui, il y a de fortes chances pour qu'un type qui n'a pas connu son père en soit perturbé à vie (tout en pouvant vivre heureux, malgré tout). Et alors? Sa vie ne méritait donc pas d'être vécue?

J'ai l'impression, à lire certains commentaires - et si je tire aussi les conclusions des divers fils sur l'euthanasie - que certains ici ne voient d'intérêt à la vie que si on atteint le bonheur suprême, sans souffrances, sans tracas, sans bobos.

Je caricature à peine mais j'avoue que votre vision m'effraie quelque peu (même si elle est loin d'être minoritaire dans nos sociétés).

J'estime qu'un embryon n'est pas un être humain, n'a pas de droit à.. la vie, je suis contre la pénalisation de crimes sans victime.

Peut-être mais j'espère que tu te rends compte que ta position est alter-scientifique au moins…

:icon_up:

Et?

Entre une perte de la vue et une vie humaine, la question ne se pose pas.

Je sais mais, pour le coup, je suis contre la criminalisation de l'avortement dans ce cas.

C'est une question difficile, j'en conviens, mais bon…

C'est quoi ce forum libcon au fait ? Faut faire une demande pour l'accès, c'est ça ?

Oui, envoie-moi un MP en ce sens, je t'expliquerai.

Et pour les peines ce sera le bûcher, bien évidemment !

Mmmh, la prison suffit…

j'aimerais maintenant savoir ce qu'ils font concrètement aujourd'hui pour éviter que se produisent chaque année environ 220 00 IVG en France.

Rien. Je n'ai aucun pouvoir et je n'ai pas envie de passer ma vie en prison pour jouer aux casse-cous, sachant que mes actions "kamikazes" n'auront aucun effet sur l'avenir de l'avortement.

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C'est toi qui parle de violence. Il y a sans doute de nombreuses façons de faire évoluer les mentalités, de faire changer d'avis un certain nombre de femmes, d'apporter un soutien aux femmes qui seraient tentés d'avorter à cause d'une situation difficile.

Je ne parle pas de défendre des idées parce qu'on pense qu'elles sont vraies, ce qui n'est qu'une forme de fondamentalisme aveugle, je parle de défendre la vie par la vie et non par la mort.

Où veux-tu en venir ? Oh éclaire le fondamentaliste que je suis !

Je sais mais, pour le coup, je suis contre la criminalisation de l'avortement dans ce cas.

C'est une question difficile, j'en conviens, mais bon…

C'est comme être opposé à la peine de mort quand on se retrouve soit-même dans le camps des victimes.

Il faut que justice se fasse en dépits de tout. Maintenant, tout comme les cas d'euthanasie, les peines seront très modérés selon les circonstances. Je ne vois pas de dérives importante de ce côté là. De l'autre, oui. On partira de l'argument de la cécité pour en trouver d'autres analogues et ainsi de suite…

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Où veux-tu en venir ? Oh éclaire le fondamentaliste que je suis !

Nulle part. Je constate par vos réponses à ma question très pragmatique que vous ne faites que défendre une position intellectuelle comme une autre, elle n'a donc pas de plus de valeur pour vous qu'elle peut en avoir pour quelqun qui défend une position différente.

Si personne ne donne plus de valeur à cette position, il n'y a aucune raison que la société évolue dans ce sens.

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Nulle part. Je constate par vos réponses à ma question très pragmatique que vous ne faites que défendre une position intellectuelle comme une autre, elle n'a donc pas de plus de valeur pour vous qu'elle peut en avoir pour quelqun qui défend une position différente.

Si personne ne donne plus de valeur à cette position, il n'y a aucune raison que la société évolue dans ce sens.

Sartre est mort, je le signale à tout hasard.

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Un point à ne pas oublier est que la légalisation de l'avortement n'a pas augmenté le nombre des avortements. Elle a en revanche permis un bien meilleur encadrement médical. Il faut savoir oublier la théorie et se montrer pragmatique!

Ensuite, dans toutes les civilisations, le début de la vie est associé à la naissance, pas à la fécondation ou une quelconque étape intermédiaire. On célèbre nos anniversaires à partir du jour de notre naissance, c'est un symbole fort. Avant la naissance, un foetus, même à 8 mois n'existe juridiquement pas en tant que personne.

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Pour ma part je rappellerai que le problème principal qu'il y a à accorder un statut de personne à un jeune embryon (pour justifier l'emploi du terme de meurtre), c'est qu'on lui accorde non un mais deux droits.

Un droit à ne pas être agressé - qu'on ne peut extraire à nul être humain.

Un droit à la gestation - qui implique simultanément: un droit à disposer du corps d'autrui, un droit au "logement", une obligation d'entretien de l'enfant, etc… Autant de choses qui s'avèrent rapidement incompatibles avec le droit naturel.

Bref: la question va engendrer deux réactions au titre du droit naturel.

Soit on considère que l'avortement est un avis d'expulsion du propriétaire des lieux, la mère étant dans son droit pour refuser d'accueillir quiconque en elle.

Soit on considère que l'avortement est une exécution - et que cette réponse est disproportionnée par rapport au délit initial.

Ce problème est sans solution.

La seule réponse qui me paraît satisfaisante légalise l'avortement, et elle sera lapidaire. La gestation étant ce qu'elle est, c'est-à-dire la mise à disposition de son corps par la mère à un embryon humain, il existe un stade de développement chez l'individu, au moins quelques semaines après la conception, où personne d'autre que la mère ne peut prendre en charge cet embryon.

A ce stade, l'embryon ne peut avoir d'autre ayant-droit que sa mère [sinon peut-être le père]. De fait, il est inutile de se demander quelle sanction prendre vis-à-vis d'une femme qui avorte puisque personne n'a la légimité pour porter plainte contre elle (sinon elle-même) au nom de son embryon.

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Invité Arn0
Bref: la question va engendrer deux réactions au titre du droit naturel.

Soit on considère que l'avortement est un avis d'expulsion du propriétaire des lieux, la mère étant dans son droit pour refuser d'accueillir quiconque en elle.

Soit on considère que l'avortement est une exécution - et que cette réponse est disproportionnée par rapport au délit initial.

Ce problème est sans solution.

La seule réponse qui me paraît satisfaisante légalise l'avortement, et elle sera lapidaire. La gestation étant ce qu'elle est, c'est-à-dire la mise à disposition de son corps par la mère à un embryon humain, il existe un stade de développement chez l'individu, au moins quelques semaines après la conception, où personne d'autre que la mère ne peut prendre en charge cet embryon.

A ce stade, l'embryon ne peut avoir d'autre ayant-droit que sa mère [sinon peut-être le père]. De fait, il est inutile de se demander quelle sanction prendre vis-à-vis d'une femme qui avorte puisque personne n'a la légimité pour porter plainte contre elle (sinon elle-même) au nom de son embryon.

Pour le coup je ne suis pas du tout d'accord : le fait que la victime n'ait pas "d'ayant-droits" ne peut en aucun cas justifier l'impunité.

(Sur le plan pénal on peut même se demander si cette notion à le moindre sens dans la mesure où on ne punit pas au nom des intérêts de la victime.)

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Pour le coup je ne suis pas du tout d'accord. Le fait de n'avoir pas d'ayant-droit ne peut en aucun cas justifié l'impunité.

(Sur le plan pénal on peut même se demander si notion d'ayant-droit à le moindre sens, on ne punit pas au nom des intérêts la victime)

J'attire ton attention sur le sens que je donne à "ayant droit".

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Bon, si ce n'est pas clair, c'est que j'ai mal expliqué ou employé un terme inapproprié.

Pour se déclarer ayant-droit d'une personne, la moindre des choses c'est de déclarer "capable de prendre soin de".

Je porte plainte dans le cas d'une mort par balle - j'aurais été dans la mesure de ne pas tirer.

Je porte plainte dans le cas d'une mort par accident - j'aurais été en mesure d'empêcher cette accident.

Un enfant va se perdre dans une caverne et meurt de faim. Pour porter plainte contre quelqu'un, il faut prouver qu'au moins une personne aurait été en mesure d'empêcher l'accident ET que soi-même on aurait été capable d'empêcher cet accident en d'autres circonstances.

Une personne meurt de maladie: il est possible de porter plainte pour défaut d'assistance médicale à condition d'apporter la preuve qu'il était possible de sauver le malade.

Dans le cas d'un avortement: comment se déclarer partie civile alors qu'on n'est absolument pas en mesure d'assurer par ses propres moyens un quelconque moyen de subsistence à un embryon?

L'avortement est quand même un cas bien particulier: on accuse des femmes de meurtre, mais la seule chose qu'on puisse faire pour empêcher cet assassinat, ce n'est surtout pas prendre en charge soi-même la victime - parce qu'elle mourrait - c'est de la laisser à la seule disposition de son bourreau. Bien curieux meurtre que voilà.

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Invité Arn0
Bon, si ce n'est pas clair, c'est que j'ai mal expliqué ou employé un terme inapproprié.

Pour se déclarer ayant-droit d'une personne, la moindre des choses c'est de déclarer "capable de prendre soin de".

Je porte plainte dans le cas d'une mort par balle - j'aurais été dans la mesure de ne pas tirer.

Je porte plainte dans le cas d'une mort par accident - j'aurais été en mesure d'empêcher cette accident.

Un enfant va se perdre dans une caverne et meurt de faim. Pour porter plainte contre quelqu'un, il faut prouver qu'au moins une personne aurait été en mesure d'empêcher l'accident ET que soi-même on aurait été capable d'empêcher cet accident en d'autres circonstances.

Une personne meurt de maladie: il est possible de porter plainte pour défaut d'assistance médicale à condition d'apporter la preuve qu'il était possible de sauver le malade.

Dans le cas d'un avortement: comment se déclarer partie civile alors qu'on n'est absolument pas en mesure d'assurer par ses propres moyens un quelconque moyen de subsistence à un embryon?

L'avortement est quand même un cas bien particulier: on accuse des femmes de meurtre, mais la seule chose qu'on puisse faire pour empêcher cet assassinat, ce n'est surtout pas prendre en charge soi-même la victime - parce qu'elle mourrait - c'est de la laisser à la seule disposition de son bourreau. Bien curieux meurtre que voilà.

Je n'avais donc effectivement pas compris ton antépénultième message. :icon_up:
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Plaît-il?

Lucilio a rappelé, à juste titre, qu'on n'efface pas les conséquences tragiques d'un crime (le viol) par un autre crime encore plus grave (l'avortement).

Et puis, tu ne surlignes qu'une partie de mon message: j'ai aussi déclaré que, vu qu'elle n'a pas librement consenti à avoir des relations sexuelles avec le violeur, il était normal qu'un tribunal réduise sa peine (à quel point, je n'en sais rien).

J'ai pris ce post car cest le dernier sur la question. Ceci dis, et en depit de mon avis perso qui est plutot pro-life et en accord general avec ce qu a enonce Lucilio, sur le cas des viols (qui est completement minoritaire dans les cas d'avortement) je dois avouer que je ne suis aboslument pas d'accord. Votre opinion est "intellectualisee" et absolumemt pas realiste, la plupart d'entre vous sont des hommes et ne peuvent meme pas imaginer ce qu'est un viol et les ravages que cela provoque chez la personne qui le subit. Alors proposer en plus de cela que la "mere" (a supposer que le terme soit adequat dans ce genre de cas, ce que je ne crois pas) garde l'enfant et l'eleve, cela equivaut a une torture morale (voire pire): commment supporter DANS SON VENTRE pendant neuf mois le fruit de la denriere violence??????? Cela equivaut a une sentence de mort a mon sens, je pense que la plupart des femmes dans ce cas de figure, en dehors meme d'une peine penale, prefereraient la mort avant terme que cela.

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Un point à ne pas oublier est que la légalisation de l'avortement n'a pas augmenté le nombre des avortements. Elle a en revanche permis un bien meilleur encadrement médical. Il faut savoir oublier la théorie et se montrer pragmatique!

Faux, le nombre d'avortements a explosé. Même l'INED a reconnu avoir surestimé les chiffres pour faire passer l'avortement. Aujourd'hui, pour 1974, l'INED, qui sont prochoice, parle de 60 000 avortements clandestins (et on peut penser que cela demeure un chiffre surestimé, notamment, en essayant de recouper avec le nombre de femmes blessées par l'IVG clandestine) à comparer avec 200 000 avortements légaux par an depuis une vingtaine d'années.

A noter que le planning a utilisé la même rhétorique au Portugal en évoquant un nombre hyper-elevé d'avortements clandestins. On a vu le résultat dès que l'avortement a été autorisé, le chiffre est beaucoup moins important. Mais nul doute que le planning aura raison, d'ici une dizaine d'années, la réalité aura certainement le bon gout de rejoindre les chiffres d'avortements clandestins qu'ils avaient arbitrairement posés.

Avant la naissance, un foetus, même à 8 mois n'existe juridiquement pas en tant que personne.

Ça a probablement changé depuiss trois jours, cf décision de la Cour de Cassation.

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Invité Arn0
Ça a probablement changé depuiss trois jours, cf décision de la Cour de Cassation.
Je suis pas juriste mais il me semble que la portée de la décision de la cour de cassation est assez restreinte. Il n'y a pas de reconnaissance de personnalité juridique pour le fœtus mais plutôt la reconnaissance d'un droit des parents.
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Cela equivaut a une sentence de mort a mon sens, je pense que la plupart des femmes dans ce cas de figure, en dehors meme d'une peine penale, prefereraient la mort avant terme que cela.

Vue qu'une deuxième vie est en jeu si on considère malgré tout l'embryon comme une personne dont quiconque peut se déclarer ayant-droit, ne peut-on justifier également la possibilité de recourir à un degré de force supplémentaire envers la femme enceinte pour l'empêcher de se faire du mal?

Si une femme violée qui tombe enceinte commence à montrer une tendance suicidaire, interdire l'avortement n'aura plus aucune valeur dissuasive; pour assurer la survie de l'enfant à naître, on peut encore tenter l'internement jusqu'à l'accouchement. L'internement préventif est moins grave que le meurtre, donc je pense que les pro-life le justifieraient.

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Je suis pas juriste mais il me semble que la portée de la décision de la cour de cassation est assez restreinte. Il n'y a pas de reconnaissance de personnalité juridique pour le fœtus mais plutôt la reconnaissance d'un droit des parents.

Moi non plus, je ne suis pas juriste. Donc si je reprends, il n'existe pas juridiquement, mais il est tout de même reconnu comme un enfant, et notamment, par l'état-civil ? Il n'y a pas comme un problème ?

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J'ai pris ce post car cest le dernier sur la question. Ceci dis, et en depit de mon avis perso qui est plutot pro-life et en accord general avec ce qu a enonce Lucilio, sur le cas des viols (qui est completement minoritaire dans les cas d'avortement) je dois avouer que je ne suis aboslument pas d'accord. Votre opinion est "intellectualisee" et absolumemt pas realiste, la plupart d'entre vous sont des hommes et ne peuvent meme pas imaginer ce qu'est un viol et les ravages que cela provoque chez la personne qui le subit. Alors proposer en plus de cela que la "mere" (a supposer que le terme soit adequat dans ce genre de cas, ce que je ne crois pas) garde l'enfant et l'eleve, cela equivaut a une torture morale (voire pire): commment supporter DANS SON VENTRE pendant neuf mois le fruit de la denriere violence??????? Cela equivaut a une sentence de mort a mon sens, je pense que la plupart des femmes dans ce cas de figure, en dehors meme d'une peine penale, prefereraient la mort avant terme que cela.

Tu fantasmes un peu trop chose. Des témoignages allant dans le sens que tu dis ?

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Un point à ne pas oublier est que la légalisation de l'avortement n'a pas augmenté le nombre des avortements. Elle a en revanche permis un bien meilleur encadrement médical. Il faut savoir oublier la théorie et se montrer pragmatique!

Faux.

Ensuite, dans toutes les civilisations, le début de la vie est associé à la naissance, pas à la fécondation ou une quelconque étape intermédiaire. On célèbre nos anniversaires à partir du jour de notre naissance, c'est un symbole fort. Avant la naissance, un foetus, même à 8 mois n'existe juridiquement pas en tant que personne.

Re-faux.

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J'ai pris ce post car cest le dernier sur la question. Ceci dis, et en depit de mon avis perso qui est plutot pro-life et en accord general avec ce qu a enonce Lucilio, sur le cas des viols (qui est completement minoritaire dans les cas d'avortement) je dois avouer que je ne suis aboslument pas d'accord. Votre opinion est "intellectualisee" et absolumemt pas realiste, la plupart d'entre vous sont des hommes et ne peuvent meme pas imaginer ce qu'est un viol et les ravages que cela provoque chez la personne qui le subit. Alors proposer en plus de cela que la "mere" (a supposer que le terme soit adequat dans ce genre de cas, ce que je ne crois pas) garde l'enfant et l'eleve, cela equivaut a une torture morale (voire pire): commment supporter DANS SON VENTRE pendant neuf mois le fruit de la denriere violence??????? Cela equivaut a une sentence de mort a mon sens, je pense que la plupart des femmes dans ce cas de figure, en dehors meme d'une peine penale, prefereraient la mort avant terme que cela.

+100

Il est infiniment préférable de donner en exemple les femmes exceptionnelles qui décident de garder l'enfant d'un viol que persécuter celles qui ont déjà suffisamment souffert. C'est ainsi que l'on évitera probablement le plus d'avortement.

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J'ai cité les messages de ce fil, seul Lucilio a rappelé ce que certains (dont toi et moi) avaient rappelé sur l'autre fil.

Relis bien ce fil, c'est "la femme", "les femmes" etc.. et y'en a même un qui parle de non responsabilité!

En prenant bien soin d'ailleurs de ne pas lire la précision apportée plus loin lorsque Lucilio me rappelai justement la responsabilité du père. Le père n' a aucun rôle a jouer dans l'avortement sauf si il ne fait rien pour dissuader la femme de ne pas le faire

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En prenant bien soin d'ailleurs de ne pas lire la précision apportée plus loin lorsque Lucilio me rappelai justement la responsabilité du père. Le père n' a aucun rôle a jouer dans l'avortement sauf si il ne fait rien pour dissuader la femme de ne pas le faire

Et puis, comme je l'ai rappelé hier, si quelqu'un répète continuellement : "c'est un droit des femmes que d'avorter", il est logique d'attirer en particulier l'attention sur la propre responsabilité de la mère dans cette décision. Il est un peu facile de faire revenir subitement l'homme dans l'histoire, aux fins de la dédouaner.

L'avortement est quand même un cas bien particulier: on accuse des femmes de meurtre, mais la seule chose qu'on puisse faire pour empêcher cet assassinat, ce n'est surtout pas prendre en charge soi-même la victime - parce qu'elle mourrait - c'est de la laisser à la seule disposition de son bourreau. Bien curieux meurtre que voilà.

Tu ne sais donc pas ce qu'est un avortement ou alors tu refuses la réalité, comme en témoigne ton ironie particulièrement déplacée en fin de message.

Surtout, tu raisonnes dans tes messages comme si la pénalisation de l'avortement n'avait jamais existé et jamais été mise à exécution. C'est évidemment faux.

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Vue qu'une deuxième vie est en jeu si on considère malgré tout l'embryon comme une personne dont quiconque peut se déclarer ayant-droit, ne peut-on justifier également la possibilité de recourir à un degré de force supplémentaire envers la femme enceinte pour l'empêcher de se faire du mal?

Si une femme violée qui tombe enceinte commence à montrer une tendance suicidaire, interdire l'avortement n'aura plus aucune valeur dissuasive; pour assurer la survie de l'enfant à naître, on peut encore tenter l'internement jusqu'à l'accouchement. L'internement préventif est moins grave que le meurtre, donc je pense que les pro-life le justifieraient.

Dans ce cas ce serait appliquer le principe de la double peine, qui plus est non au coupable mais a la victime! C est absolument injustifiable (a mon avis du moins)

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Tu ne sais donc pas ce qu'est un avortement ou alors tu refuses la réalité, comme en témoigne ton ironie particulièrement déplacée en fin de message.

Je le sais d'autant plus qu'on a déjà évoqué la question; mais l'avortement il faut le regarder en premier lieu comme une expulsion puisque c'est le but de la manoeuvre.

A titre personnel j'ai déjà proclamé que si la façon dont on sort l'embryon a vraiment une importance alors oui, il faudra veiller à le sortir en bon état. Mais je ne suis pas convaincu que quiconque soit réellement intéressé à prendre en charge un sujet avorté de six semaines [je sais, dit comme cela ça a l'air ignoble, mais on en revient toujours au même point].

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