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Je raconte my life II - Le retour


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Par hasard, je suis tombé sur "C'est ma terre" à la Une. Je ne sais pas trop pourquoi ( la voix ? le message de propagande ? le truc complètement vide, …), mais j'ai immédiatement eu en tête le rappel des pubs de StarShip Troopers, que j'ai vu il y a des années:

[dailymotion]x3d6kb_star-ship-troopers-publicite-01_fun[/dailymotion]

[dailymotion]x3d6m0_star-ship-troopers-publicite-02_fun[/dailymotion]

Je deviens grave :icon_up:

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Le couscous qui m'a fait tant envie au supermarché est…bizarre. Ils disaient "Citrus Kick", ça avait l'air d'un gentil truc avec des touches de citron (sachant que leur machin super hot était en fait légèrement épicé la dernière fois). Et là surprise, ça sent littéralement l'anti-moustique et franchement ça en a tout à fait le goût. Remarquez mon haleine repoussera les moustiques cette nuit.

OK, vous arrêtez avec les allusions, je le sais maintenant que les couscous se trouvent en Australie.

Le Citrus Kick, c'est curieux, ça m'évoque une épice vietnamienne…

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:doigt:

Après avoir passé trois jours en ascète à rédiger un exercice de classification stylistique et grammaticale des pronoms et déterminants indéfinis dans les Fables de La Fontaine, je m'attaque à un travail abscons de lexicologie française. Le tout en n'ayant, bien entendu, eu encore aucun cours en la matière de tout le semestre. A la fin des vacances il ne restera de moi plus qu'une bouillie informe.

Quelle formation ? (Notez bien, il est rare que je me laisse attendrir un instant, concernant le sort des littéraires) :icon_up:

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Par hasard, je suis tombé sur "C'est ma terre" à la Une. Je ne sais pas trop pourquoi ( la voix ? le message de propagande ? le truc complètement vide, …), mais j'ai immédiatement eu en tête le rappel des pubs de StarShip Troopers, que j'ai vu vers il y a des années:

[dailymotion]x3d6kb_star-ship-troopers-publicite-01_fun[/dailymotion]

[dailymotion]x3d6m0_star-ship-troopers-publicite-02_fun[/dailymotion]

Ca fait plusieurs mois que j'ai remarqué cette ressemblance pour le moins troublante. En français, c'est surtout avec la seconde, d'ailleurs, qu'il y a une vraie ressemblance ; mais la première, en VO, ne donne pas "Je suis prêt à me battre", mais "I do my part", qui ressemble davantage à la propagande écolâtre. Je viens d'ailleurs de retrouver celle des vidéos qui ressemble le plus à nos clips télévisés : c'est vers 1:12 (remarquez la tête hystérique de la maîtresse d'école)…

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Mouaif, Sydney at night est assez proche de ça. Et à Marseille c'est dégueulasse et des gens pissent dans la rue, mais rassurez-vous c'est day & night.

Ce qui me tue dans tout ça c'est que les mecs sont chauds pour ressortir deux jours après avoir dormi dans leur mélange urine/vomi et s'être tapé un boudin qu'ils n'oseraient pas toucher en temps normal. That's the party…

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Quelle formation ? (Notez bien, il est rare que je me laisse attendrir un instant, concernant le sort des littéraires) :icon_up:

Je suis en Lettres Modernes, troisième année. Autorisez-vous quelque attendrissement cette fois-ci, mes professeurs sont en grève, la plupart n'ont donné encore aucun cours, il y en a d'autres dont je n'ai toujours pas vu le visage. Ils nous donnent des conseils bibliographiques qui sont un moyen insidieux de nous dire : "Faites vos cours à notre place, débrouillez-vous pour cravacher comme des diables et acquérir des livres parfois rares et très onéreux pour les travailler jusqu'à une heure avancée de la nuit. De toute façon, nous faisons grève pour vous, donc vous n'avez rien à y redire". Cela dure depuis la rentrée du semestre, en février, et je dois bien être la seule à y passer des journées entières, avec sérieux et application. La plupart des étudiants se disent (sans doute à raison) qu'on leur donnera leur semestre, et se permettent de ne strictement rien faire de leurs journées. Les rares cours que j'ai eu se sont déroulés dans des cafés ou des escaliers de l'université (le personnel, ayant également déclaré qu'il était en grève, a décidé de fermer toutes les salles du bâtiment). Je vous invite à aller lire le sujet consacré aux grèves dans les universités, vous pourrez y lire davantage.

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La plupart des étudiants se disent (sans doute à raison) qu'on leur donnera leur semestre, et se permettent de ne strictement rien faire de leurs journées.

Toujours est-il qu'on commence à parler d'annuler l'année pour tous dans certaines parties de la Sorbonne. Si ça se fait (peu probable), il serait intéressant de voir si cela a un effet dissuasif sur les "mouvements" futurs

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Skeggjöld, tu sais que tu me plais, toi. Tu es libre le week-end du 17 et 18 octobre ?

:icon_up: Pardon ?

Toujours est-il qu'on commence à parler d'annuler l'année pour tous dans certaines parties de la Sorbonne. Si ça se fait (peu probable), il serait intéressant de voir si cela a un effet dissuasif sur les "mouvements" futurs

Annuler l'année est impossible (nous avons tous eu un premier semestre normal avec des cours et des examens normaux). Ce qu'ils peuvent faire, c'est annuler le semestre. Je m'en moque un peu, personnellement, même avec zéro à ce semestre, je valide aisément ma licence. Il leur est impossible de faire redoubler un semestre à tout le monde ; les effectifs l'année prochaine s'envoleraient, il n'y aurait jamais d'amphithéâtre suffisamment spacieux pour accueillir les étudiants issus des écoles préparatoires, ceux qui ont suivi un cursus en université, les redoublants habituels avec en plus la foule de redoublants du fait des grèves.

Ils parlent de donner dix à tout le monde (ce qui compromet quelque peu ma mention bien) ou bien de faire la moyenne de tous les semestres précédents pour faire, en quelque sorte, un semestre blanc. Mais là encore, la situation est dramatique ; les étudiants qui veulent postuler à des masters rares et prisés, ceux qui désirent poursuivre leurs études à l'étranger, risquent de se faire refuser car ils n'auront, pour ce semestre, pas de véritable bulletin de note.

La solution ultime consisterait à organiser, comme pour ceux qui préparaient la licence l'année dernière (il y avait eu également des grèves et des blocages), des examens de dernière minute avec des épreuves qui se dérouleraient toutes en même temps et des copies qui se perdraient dans l'effusion.

Pour vous apporter un élément de réponse ; une étudiante de mes vagues connaissances a redoublé toutes ses années ; elle est à présent toujours en troisième année. On lui a donné quelques zéros parce que certaines copies se sont perdues et parce qu'elle ne pouvait se rendre à toutes ses épreuves en même temps. Elle a donc, évidemment, redoublé en partie à cause de la situation rocambolesque causée par les grèves… Et elle est encore l'une des premières à manifester et à défendre les mouvements actuels :doigt:

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Ca commence à m'énerver Bastiat c'est trop long. Là je vais commencer la première lettre, celle que Bastiat reçoit de Chevé. Je me demande s'il faut que je finisse Bastiat avant de commencer à lire une autre oeuvre, comme capitalisme et liberté. Ou si je peux en lire plusieurs en même temps.

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(même si ça n'a pas l'air, de loin, c'est en réalité une demande tout à fait honnête - à laquelle je souscris aussi)

A deux!? Et aucun des deux qui pourrait se libérer pour Skeggjöld avant six mois? Prévoyez des fleurs quand même.

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A deux!?

Quoi, tu viens plus ?

Et aucun des deux qui pourrait se libérer pour Skeggjöld avant six mois?

C'est une question différente qui pourra être débattue plus tard. Mais pour le 17/18, la question est ouverte.

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(même si ça n'a pas l'air, de loin, c'est en réalité une demande tout à fait honnête - à laquelle je souscris aussi)

Harlad m'a prévenu du sérieux et de l'honnêteté de cette invitation :mrgreen:

J'y réfléchis, je serais très curieuse de savoir à quoi vous ressemblez tous ! Il faudrait également que Monsieur Free Jazz soit là (si possible avec sa chemise Kenzo et son foulard :doigt: ) pour que nous puissions parler Léon Bloy à n'en plus finir !

Y a-t-il une échéance stricte pour fournir sa réponse ?

J'apporterai le Documentos del siglo XX chileno qui te fait envie. (Moi, chuis plus fort que l'evopsy !)

:icon_up:

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Je suis en Lettres Modernes, troisième année. Autorisez-vous quelque attendrissement cette fois-ci, mes professeurs sont en grève, la plupart n'ont donné encore aucun cours, il y en a d'autres dont je n'ai toujours pas vu le visage. Ils nous donnent des conseils bibliographiques qui sont un moyen insidieux de nous dire : "Faites vos cours à notre place, débrouillez-vous pour cravacher comme des diables et acquérir des livres parfois rares et très onéreux pour les travailler jusqu'à une heure avancée de la nuit. De toute façon, nous faisons grève pour vous, donc vous n'avez rien à y redire". Cela dure depuis la rentrée du semestre, en février, et je dois bien être la seule à y passer des journées entières, avec sérieux et application. La plupart des étudiants se disent (sans doute à raison) qu'on leur donnera leur semestre, et se permettent de ne strictement rien faire de leurs journées. Les rares cours que j'ai eu se sont déroulés dans des cafés ou des escaliers de l'université (le personnel, ayant également déclaré qu'il était en grève, a décidé de fermer toutes les salles du bâtiment). Je vous invite à aller lire le sujet consacré aux grèves dans les universités, vous pourrez y lire davantage.

Je compatis. J'ai presque oublié l'effet que ça fait : ici, il n'y a (pour le moment) probablement aucune chance que ça se produise. Cependant, j'admire votre sérieux, moi, éternel procrastinateur devant mes cours d'algèbre linéaire et d'analyse…

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Je compatis grandement à la situation de Skeggjold, je n'ai pas à la vivre cette année fort heureusement pour mes nerfs et pourtant avec la situation se dégradant, mon cœur se brise.

Songez à être plus sympathique avec les gens de Lettres, ils le méritent bien.

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Je compatis. J'ai presque oublié l'effet que ça fait : ici, il n'y a (pour le moment) probablement aucune chance que ça se produise. Cependant, j'admire votre sérieux, moi, éternel procrastinateur devant mes cours d'algèbre linéaire et d'analyse…
Je compatis grandement à la situation de Skeggjold, je n'ai pas à la vivre cette année fort heureusement pour mes nerfs et pourtant avec la situation se dégradant, mon cœur se brise.

Songez à être plus sympathique avec les gens de Lettres, ils le méritent bien.

Merci :icon_up:

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