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Je raconte my life II - Le retour


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Il faut demander au vendeur de ne pas déclarer plus de 30$

Je ne sais pas si c'est valable pour tous les pays et si cela peut influer, mais quand je commande aux Etats-Unis ou en Chine et au Japon, les vendeurs mettent systématiquement "gift" sur la déclaration de douane sans que je ne leur demande quoi que ce soit. Je n'ai jamais eu de problème d'ouverture de paquet ou de taxe de douane.

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Ce n'est pas légal et je doute que la modération tolère ces propos, pour éviter les sanctions. (à moins qu'il y ait des agoristes chez les modos !)

La responsabilité incombe à l'expéditeur je crois.

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les douanes ont des listes d'expediteurs 'a risque', generalement en Asie.

Elles ont aussi des listes de clients 'a risque' en fonction des saisies deja effectuees.

Les colis provenant d'Asie et de distributeurs commerciaux sont infiniment plus controles que les colis provenants d'adresses privees.

Les colis stoppes en douane ne sont pas necessairement saisis, ils sont juste ouvert et checkes.

Les revendeurs asiatiques s'adaptent generalement aux lois des pays clients en feintant ici (declarer comme 'gift' ) ou la (declarer seulement un e petite partie de la valeur), quand ils sont surs de ne pas etre poursuivis.

Par exemple un revendeur de Hong-Kong est penard a moins de passer du plutonium en solde, alors qu'un revendeur US qui declare 'gift' un envoi au Canada prend un serieux risque meme pour une broutille.

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je viens de me repeindre integralement avec mon cafe; il y en a par terre, sur mon bureau, sur mon t-shirt, dans mon pantalon, dans ma chaise, et dans mes chaussures.

et j'ai toujours pas bu de cafe.

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je viens de me repeindre integralement avec mon cafe; il y en a par terre, sur mon bureau, sur mon t-shirt, dans mon pantalon, dans ma chaise, et dans mes chaussures.

et j'ai toujours pas bu de cafe.

Mmmh… En fait, tu prends du café parce que sans, tu n'es pas réveillé et que ça te rend maladroit, c'est ça ?

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Mmmh… En fait, tu prends du café parce que sans, tu n'es pas réveillé et que ça te rend maladroit, c'est ça ?

:mrgreen:

Skeggjöld, je vous rejoins entièrement sur la pédagogie et même sur les dates historiques et les tables de multiplication. Livrer une date historique sans expliquer en quoi elle importe et pourquoi celle-là est choisie aujourd'hui à l'exclusion d'autres évènements à retenir, de même que refiler des calculs assommants comme une évidence, ne présente aucune dimension stimulante (hormis la mémoire, sauf que nous déplorerons vous comme moi une approche rébarbative de ces fables délicieuses).

C'est lorsque mes propres parents m'ont expliqué qu'ils se servaient tous les jours du calcul que j'apprenais que j'en ai saisi l'intérêt. Il n'y avait pourtant pas à chercher très loin pour me motiver à travailler davantage, sans grand succès hélas malgré ma bonne volonté. :icon_up:

Mais les vénérables serviteurs de notre glorieuse mère patrie auréolée de radiance ne font guère l'objet d'une sélection sur leurs qualités didactiques à ma connaissance : ils connaissent leur sujet, savent-ils éveiller l'appétit envers leur spécialité ? Les élèves débitent divers apprentissage sans pouvoir répondre à cette question pourtant capitale : à quoi me sert ou me servira de savoir telle chose ? Quelles portes ouvrir par cette information ?

Je crains hélas que rien de neuf ne se présente devant cette question éminemment inconfortable pour maints parents et pédagogues. :doigt:

D'ailleurs je trouve assez idiote, sur le fond, cette manie de scinder les matières. Comme si l'art n'avait jamais été bouleversé par la technique, comme si la géographie n'avait jamais pesé sur l'architecture, comme si les découvertes chimiques n'avaient jamais reçu d'écho dans la peinture, comme si l'anatomie de l'oreille humaine ne présentait aucun rapport avec la musique ou l'espace, comme si l'agriculture (dont le climat, les graines, les engrais et les diverses connaissances chimiques ou botanique ou autres) n'avait jamais pesé dans des révoltes aux répercussions durables sur une société…

Enfin…

Je retourne à mes rêves et mes chimères. Je viens d'achever le premier tome de l'assassin royal, le deuxième m'attend. Entre deux chapitres, je replonge avec hilarité dans ces chefs-d'oeuvre :

9782070368730.jpg

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à quoi me sert ou me servira de savoir telle chose ? Quelles portes ouvrir par cette information ?

Et apprendre pour le plaisir d'apprendre ? Jamais ? Personne ?

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Et apprendre pour le plaisir d'apprendre ? Jamais ? Personne ?

Bien sûr. Parlons plaisir, à la bonne heure ! :icon_up:

Encore faut-il soulever le plaisir que représente le dit apprentissage, qui n'est pas toujours évident ; il le devient encore moins avec des menaces de réprimandes. Le goût du plaisir ne mérite-il pas une initiation patiente et ludique ?

Le plaisir par ailleurs ne se révèle pas uniquement dans sa spontanéité immédiate. Le plaisir émerge aussi dans la connaissance d'une technique de haut vol, d'une inventivité originale, d'une pensée inédite, d'une trouvaille scientifique… Comment contempler des pensées délicatement articulées et formulées avec beauté et justesse, sans d'abord ânonner des syllabes et tracer des bâtons ?

Différer son plaisir par un apprentissage rébarbatif mais indispensable pour atteindre un objectif alléchant ne participe-t-il pas de cette approche du plaisir ?

Or, ceux qui encadrent les mioches cultivent-ils ce sens du plaisir ?

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Apprendre, c'est comme tout, au début c'est long et pénible et après, si on a ce qu'il faut, on y prend goût. Distraire les élèves en essayant de les amuser ne leur rend pas service sur le long terme.

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Je penche de plus en plus vers le oui, surtout quand je constate à quel point le porno supplante l'érotisme, pour citer l'exemple le plus frappant qui me vienne.

Si tu as besoin d'une expertise dans ce domaine, tu peux consulter Rincevent, spécialiste en Milfs tout terrain, cougars en cuir, lolitas en sucre, actes de reproduction festifs & citoyens. :icon_up:

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Apprendre, c'est comme tout, au début c'est long et pénible et après, si on a ce qu'il faut, on y prend goût. Distraire les élèves en essayant de les amuser ne leur rend pas service sur le long terme.

Je m'interroge sur la juste mesure entre l'amusement quitte à fausser la réalité de l'apprentissage et le caractère rébarbatif au-delà du nécessaire.

Apprendre par coeur la grammaire italienne (et Dieu sait combien de temps j'y ai passé) ne m'a procuré aucune satisfaction immédiate. Un stupide exercice consistant à aligner la bonne terminaison ne m'appâtait guère, pas plus que les textes insipides d'initiation dont les propos me laissaient consternée. Si cette phase est indispensable, je m'interroge aujourd'hui sur les méthodes.

En revanche, lire les auteurs en VO sans peiner excessivement, d'où un effleurement sur le plaisir réel du style propre à chacun, leurs nuances, leurs tournures : un délice qui me paie largement les efforts déployés. Au passage, j'améliore mes compétences linguistiques par une approche non seulement indolore mais encore aimable. N'existe-il donc aucun moyen de transposer autrement et ailleurs cette joie de la découverte puis de l'apprentissage, soit sous son angle immédiat, soit dans une conception d'agrément différé ?

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Je m'interroge sur la juste mesure entre l'amusement quitte à fausser la réalité de l'apprentissage et le caractère rébarbatif au-delà du nécessaire.

Apprendre par coeur la grammaire italienne (et Dieu sait combien de temps j'y ai passé) ne m'a procuré aucune satisfaction immédiate. Un stupide exercice consistant à aligner la bonne terminaison ne m'appâtait guère, pas plus que les textes insipides d'initiation dont les propos me laissaient consternée. Si cette phase est indispensable, je m'interroge aujourd'hui sur les méthodes.

En revanche, lire les auteurs en VO sans peiner excessivement, d'où un effleurement sur le plaisir réel du style propre à chacun, leurs nuances, leurs tournures : un délice qui me paie largement les efforts déployés. Au passage, j'améliore mes compétences linguistiques par une approche non seulement indolore mais encore aimable. N'existe-il donc aucun moyen de transposer autrement et ailleurs cette joie de la découverte puis de l'apprentissage, soit sous son angle immédiat, soit dans une conception d'agrément différé ?

C'est un très bon exemple : le meilleur moyen de progresser dans une langue est de la pratiquer, ce qui peut être tout à fait ludique ; mais cela n'empêche pas qu'on doive avant d'en arriver là en apprendre les bases sous peine de ne pas la maîtriser vraiment et d'accumuler les erreurs grossières. Or, le seul moyen pour ce faire est la méthode scolaire de rabâchage jusqu'à ce que ce soit rentré, ce qui pour le coup n'a rien d'agréable.

Je ne suis pas un grand adepte de ce genre de choses (ayant déjà fort à faire avec le français j'ai toujours été impressionné par la facilité avec laquelle certaines personnes arrivent à parler des tas d'étrangers différents) mais voici le résultat de ma faible expérience : un beau jour, à force de faire des tas et des tas d'exercices barbants, j'ai eu un déclic et j'ai compris la logique de l'anglais. C'est seulement à partir de ce moment que j'ai pu envisager de suivre un texte ou une conversation dans cette langue (nonobstant les difficultés de vocabulaire).

A ce stade, bien entendu, les exercices barbants ne sont plus du tout de rigueur.

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Je penche de plus en plus vers le oui, surtout quand je constate à quel point le porno supplante l'érotisme, pour citer l'exemple le plus frappant qui me vienne.

bof, ca fait longtemps que c'est fait.

Et on trouve encore plein de production artistiques erotiques partout quand on s'y interesse pour de vrai :mrgreen:

Donc moi je dis que non :icon_up:

Je m'interroge sur la juste mesure entre l'amusement quitte à fausser la réalité de l'apprentissage et le caractère rébarbatif au-delà du nécessaire.

perso je place le debut du rebarbatif au niveau de la baffe en stereo dans l'oreille par derriere avec aller retour et 'tuvasmefairefacher' scandé rythmiquement par une bonne soeur.

Si tu as besoin d'une expertise dans ce domaine, tu peux consulter Rincevent, spécialiste en Milfs tout terrain, cougars en cuir, lolitas en sucre, actes de reproduction festifs & citoyens. happy.gif

? je croyais que c'etait Jabial :doigt:

edit: et RH lol

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perso je place le debut du rebarbatif au niveau de la baffe en stereo dans l'oreille par derriere avec aller retour et 'tuvasmefairefacher' scandé rythmiquement par une bonne soeur.

On sent le vécu.

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Mais les vénérables serviteurs de notre glorieuse mère patrie auréolée de radiance ne font guère l'objet d'une sélection sur leurs qualités didactiques à ma connaissance : ils connaissent leur sujet, savent-ils éveiller l'appétit envers leur spécialité ? Les élèves débitent divers apprentissage sans pouvoir répondre à cette question pourtant capitale : à quoi me sert ou me servira de savoir telle chose ? Quelles portes ouvrir par cette information ?

Je crains hélas que rien de neuf ne se présente devant cette question éminemment inconfortable pour maints parents et pédagogues. :icon_up:

D'ailleurs je trouve assez idiote, sur le fond, cette manie de scinder les matières. Comme si l'art n'avait jamais été bouleversé par la technique, comme si la géographie n'avait jamais pesé sur l'architecture, comme si les découvertes chimiques n'avaient jamais reçu d'écho dans la peinture, comme si l'anatomie de l'oreille humaine ne présentait aucun rapport avec la musique ou l'espace, comme si l'agriculture (dont le climat, les graines, les engrais et les diverses connaissances chimiques ou botanique ou autres) n'avait jamais pesé dans des révoltes aux répercussions durables sur une société…

Enfin…

J'ai eu de nombreux professeurs qui ne semblaient pas très passionnés par ce qu'ils faisaient. Je vous laisse imaginer l'effet sur des élèves qui arrivent en cours le matin après avoir déjà regardé la télévision pendant une heure ; ils ne pensent qu'à quitter cette salle infâme où un adulte ânonne des inepties sans saveur et sans grande conviction. J'ai l'intime conviction qu'un savoir ne peut être transmis sans ferveur. La pédagogie ne s'apprend pas (et c'est l'une des grandes erreurs de notre époque que de croire que cela s'apprend), elle se révèle avec la passion que l'on porte pour sa matière. Pour avoir très souvent été plus intéressée que mes professeurs dans toutes les matières littéraires, je dois avouer que voir un professeur avachi mollement à son bureau et psalmodiant sans chaleur un cours qui l'ennuie n'est pas la meilleure façon d'enseigner. Cela m'a toujours infiniment attristée.

Pour répondre à ces questions capitales, "à quoi me sert ou me servira de savoir telle chose ? Quelles portes ouvrir par cette information ? ", je dirais que c'est aussi à l'élève de parvenir lui-même à répondre à ces questions. L'ennui avec notre système d'éducation est le manque d'autonomie des élèves ; l'on leur impose un carcan strict pour les cours et, une fois chez lui, l'élève retourne s'adonner à ses jeux vidéos ou sa télévision. Il n'y a pas de continuité qui fait que l'élève ressente l'utilité de ce qu'il apprend en cours pour le quotidien. De fait, la faute revient aux professeurs qui donnent de moins en moins de devoirs et sont de moins en moins stricts et exigeants au niveau de l'apprentissage à la maison, mais aussi à l'élève et à ses parents ; avoir le réflexe d'éteindre la télévision et de prendre un livre, par exemple, est un acte rare mais salutaire. Il faut montrer à l'enfant que l'école ne fait pas tout et que c'est à lui de façonner son parcours intellectuel. Étant donné l'inefficacité du système scolaire français, je ne suis pas étonnée que l'école ne produit que des ânes ; les jeunes ne sont pas même capables de façonner leur intelligence en dehors des cours parce qu'ils pensent que ce qu'on leur inculque en cours suffit, alors que les cours ne sont qu'un début dans la démarche intellectuelle.

Et je suis d'accord en ce qui concerne les matières. D'un certain côté, le Triuium et le Quadriuium me semblent plus pertinents que cette façon qu'ont les modernes de séparer chaque matière.

Encore faut-il soulever le plaisir que représente le dit apprentissage, qui n'est pas toujours évident ; il le devient encore moins avec des menaces de réprimandes. Le goût du plaisir ne mérite-il pas une initiation patiente et ludique ?

Or, ceux qui encadrent les mioches cultivent-ils ce sens du plaisir ?

Je ne crois pas du tout au ludique et je considère qu'insérer des éléments "ludiques" dans l'apprentissage a été la première cause de la baisse du niveau intellectuel. Je me souviens avoir été profondément choquée au collège quand mon professeur de français nous forçait à souligner de différentes couleurs les éléments de la phrase (vert pour le verbe, rouge pour le sujet, etc.) sous prétexte que c'était ludique. Je n'ai personnellement jamais réussi à apprendre quoi que ce soit de cette façon. Je préfère les gros livres rêches, austères et sans fioritures qui sont des œuvres de maîtres plutôt que de devoir supporter des manuels infâmes avec des dessins immondes et des couleurs criardes (les manuels de langue étaient les plus chargés d'immondices de ce genre, ce qui pourrait peut être expliquer mon inintérêt profond pour les langues quand j'étais petite). Le but est de montrer aux jeunes que l'enseignement est sérieux et qu'il faut s'y investir. Le ludique infantilise le jeune, lui fait prendre l'apprentissage de telle matière comme un jeu sans importance auquel il se livre par amusement au début, mais dont il finit assez rapidement par se lasser, surtout à notre époque où d'autres types de jeux sophistiqués surpassent largement l'apprentissage des nombres avec des dessins de pommes. L'austérité, le sérieux, le perfectionnisme, l'application sont des valeurs plus importantes que l'amusement qui demeure passager et superficiel.

Apprendre par coeur la grammaire italienne (et Dieu sait combien de temps j'y ai passé) ne m'a procuré aucune satisfaction immédiate. Un stupide exercice consistant à aligner la bonne terminaison ne m'appâtait guère, pas plus que les textes insipides d'initiation dont les propos me laissaient consternée. Si cette phase est indispensable, je m'interroge aujourd'hui sur les méthodes.

En revanche, lire les auteurs en VO sans peiner excessivement, d'où un effleurement sur le plaisir réel du style propre à chacun, leurs nuances, leurs tournures : un délice qui me paie largement les efforts déployés. Au passage, j'améliore mes compétences linguistiques par une approche non seulement indolore mais encore aimable. N'existe-il donc aucun moyen de transposer autrement et ailleurs cette joie de la découverte puis de l'apprentissage, soit sous son angle immédiat, soit dans une conception d'agrément différé ?

La grammaire est indispensable pour connaître une langue, de même que l'apprentissage d'un certain vocabulaire de base. Il faut donc passer par une étape très rébarbative de mémorisation. Les professeurs tentent de rendre cette étape agréable mais commettent une erreur ; ils sont moins exigeants, n'interrogent pas des élèves en plein cours pour éviter de les humilier devant leurs camarades en cas d'oubli, et préfèrent passer des cassettes de dialogues ineptes qui ne servent strictement à rien dans l'apprentissage d'une langue sinon à faire passer plus vite le calvaire. Car en dépit de tous les efforts des professeurs pour rendre ces cours attreyants, l'apprentissage d'une langue est un calvaire, parce que le jeune considère qu'apprendre une déclinaison est une fin en soi et ne sait pas que ce savoir lui servira plus tard à maîtriser une langue. Je pense que l'on devrait apprendre les langues vivantes comme l'on apprend le latin ; grammaire, vocabulaire sans écoutes de petites cassettes ineptes ni pseudo séances de civilisation où l'on apprend aux jeunes que les bus en Angleterre sont rouges et que les anglais aiment manger des fish & chips. Cet enseignement austère serait bien plus efficace et durerait moins longtemps (quand je pense au nombre d'années que les jeunes français passent à apprendre l'anglais et qui, au final, ne sont même pas capables d'écrire la moindre phrase correcte, cela m'horripile). Après la phase difficile, viendrait la phase de plaisir, celle où le jeune comprend que tous ces efforts mènent à quelque chose. Quand l'élève pourra lire sans difficultés son ouvrage favori en langue anglaise ou voir un film en anglais et le comprendre, il verra que son apprentissage certes rude a porté ses fruits.

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Pour répondre à ces questions capitales, "à quoi me sert ou me servira de savoir telle chose ? Quelles portes ouvrir par cette information ? ", je dirais que c'est aussi à l'élève de parvenir lui-même à répondre à ces questions.

C'est surtout à la seule prise en compte de l'aspect instrumental de la connaissance qu'il faut s'attaquer.

La beauté n'est pas utile.

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C'est surtout à la seule prise en compte de l'aspect instrumental de la connaissance qu'il faut s'attaquer.

La beauté n'est pas utile.

Je ne crois pas que la connaissance soit vue de manière très instrumentale par l'EdNat.

Vous connaissez le discours "l'important c'est de former des citoyens ouverts, etc"

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Je ne crois pas que la connaissance soit vue de manière très instrumentale par l'EdNat.

Vous connaissez le discours "l'important c'est de former des citoyens ouverts, etc"

C'est juste, je me suis très mal exprimé. Je voulais dire que le vrai problème n'est pas de faire en sorte que les connaissances apparaissent utiles aux élèves.

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C'est juste, je me suis très mal exprimé. Je voulais dire que le vrai problème n'est pas de faire en sorte que les connaissances apparaissent utiles aux élèves.

C'est aussi mon avis, d'autant que l'utilité qu'on pense tirer de ses connaissances est quelque chose de terriblement subjectif. Il faut savoir se motiver par ses propres moyens, même si ça peut prendre beaucoup de temps.

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C'est aussi mon avis, d'autant que l'utilité qu'on pense tirer de ses connaissances est quelque chose de terriblement subjectif. Il faut savoir se motiver par ses propres moyens, même si ça peut prendre beaucoup de temps.

Étymologiquement intelligence est "liaison entre les choses" (inter ligere). Donc si on veut être intelligent il faut pouvoir relier des choses. Pour cela il faut savoir des choses. Dans le domaine de l'esprit rien n'est jamais gratuit. C'est au contraire l'usage qu'on fait, ou pas, de ce qu'on sait qui le rend utile ou inutile.

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@Skeggjöld :

Les profs afaik sont sélectionnés d'après leurs connaissances pures plus que pour leurs aptitudes didactiques.

Je me souviens encore, après la prépa, m'être interrogée sur la filière à suivre : LLCE avec sa littérature mais une langue unique (ou presque) ou LEA avec ses aspects techniques et économiques, tout en conservant les deux langues ? En y regardant de plus près, j'ai constaté que le principal débouché en LLCE menait à… l'EdNat. Quoique je prise fort les langues, je sais depuis des temps immémoriaux que je n'ai aucune fibre didactique (pour tout dire, je suis allergique aux mômes) ; aussi ai-je anticipé et bifurqué vers LEA.

Je m'interroge sur les autres étudiants dans le même cas : sont-ils devenus instit' ou profs par je ne sais quel amour de transmettre leur savoir malgré les conditions que nous savons, ou bien sont-ce tout simplement des gens ayant suivi une pente puis constaté la carence de débouchés dans le secteur privé ?

Quant au manque d'autonomie, je vous rejoins, ce qui n'empêche pas de stimuler les élèves. Apprendre une information, nourrir sa culture, aiguiser son esprit, sont autant de vecteurs d'autonomie. Un plombier possède des connaissances que je n'ai pas. Un fin gastronome détient un savoir qui le rend plus autonome que moi pour choisir, apprécier, concocter.

C'est bien ce que j'entends par l'aspect ludique. Ce terme dans ma bouche ne renvoie au gloubiboulga citoyen faussement amusant. Apprendre la grammaire ne recèle aucun agrément pour moi, quelle que soit la présentation. Et il n'y a pas de méthode miracle non plus chez les "moyen" de mon espèce : la mémoire ne s'activera qu'avec des sollicitations ennuyeuses et répétées, tout au plus puis-je espérer choisir les moments les plus favorables pour cette corvée afin de l'expédier le plus rapidement possible, explorer puis exercer mes propres méthodes mnémotechniques.

Toutefois, aujourd'hui je me dis qu'au lieu de servir les niaiseries qu'on trouve dans les bouquins d'apprentissage, d'autres vecteurs eussent pu me motiver davantage. Savoir, non pas en idée mais par des présentations bien fichues, qu'au bout du calvaire m'attendent des régals en langue italienne, par le style et par les idées, au lieu des anecdotes insipides de la petite Carla dans son collège de Naples. Quand j'y pense, à l'époque où je subissais ces textes insipides en guise d'initiation, mon esprit voguait vers Buzzati ou Primo Levi en traduction française. Apprendre l'italien me rend plus autonome ; je ne suis plus tributaire des traducteurs et des choix des éditeurs (à savoir les sous qu'ils acceptent de dépenser pour diffuser des contenus à destination du public français). Est-il difficile de faire miroiter aux apprenants les avantages à espérer, y compris le plaisir, pour les appâter au-delà de l'assimilation des phases assommantes ?

Toutefois, l'instruction académique, par quelque bout qu'on l'appréhende, vise à former les élèves à un métier (en théorie du moins). Or, s'élancer vers les chatoyances sans aucune technique ni instruction (le solfège en musique par exemple, l'expérience de ce que peut ou ne peut pas faire un musicien avec son instrument, les gammes, les héritages des génies…) : une impasse sur ces matières me laisse souriante en imaginant les résultats professionnels. :icon_up:

Alors en effet je m'interroge, surtout que contrairement à un utilitarisme bêta, je considère qu'ouvrir une porte vers la beauté ne recèle rien pour déplaire. Apprendre le français constitue une clé pour s'ouvrir à tellement de savoirs et de splendeurs…

un beau jour, à force de faire des tas et des tas d'exercices barbants, j'ai eu un déclic et j'ai compris la logique de l'anglais.

Mes compliments : je n'y suis jamais parvenue ! :doigt:

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Une petite requete

Il me faut tres rapidement les contacts de 2 personnes

- 1 qui en a un paquet a raconter sur les defaillances de la SS (et qui parle tres bien anglais, idealement) (Claude Reichman ? Patrice Plante ? Laure Allibert ?)

- 1 fasant partie d'une organisation francaise qui milite contre le monopole de la Poste

Merci bcp d'avance pour votre aide.

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