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Je raconte my life II - Le retour


Mobius

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Oui. Après trois ans à avoir tenté de les convaincre, avec des hauts ténus et des bas vertigineux, j'ai fini par lâchement abandonner. J'ai failli me fâcher pour de bon avec elles à cause de mon opinion sur les grèves de la Sorbonne. Finalement, je me suis dit qu'il me fallait garder mes idées pour moi pour conserver un semblant d'amitié avec elles.

Le plus important est que les idées de votre ami ne vous contaminent pas (pour cela je crois qu'il n'y a aucun risque) et de profiter de ses qualités humaines en bannissant toute allusion à vos opinions politiques.

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Skeggjöld, tu m'a redonné envie de lire des romans.

Je ne connaissais pas Léon Bloy, mais les multiples références à son adresse dont tu émailles tes messages, par ailleurs brillants, m'ont intrigué, et la curiosité m'a incité à en savoir plus. Je cherchais à peu près désespérément un écrivain qui fût capable construire un roman tout en maintenant un haut degré de verve, de considérations sous forme de disgressions, de jugements pertinent sans se noyer dans des délayages sans fin. Il semblerait que Bloy s'inscrive dans cette veine.

J'ai d'abord cherché "Le désespéré" sur Amazon : introuvable. Enervé, j'ai pris mes jambes et, hier, à la pause de midi pendant mon stage, je suis allé à Virgin et à la FNAC : niet, que dalle. Réédition en cours, sortie prévue en Octobre m'a dit une vendeuse.

Ensuite, j'ai naïvement imaginé que les bouquinistes du Cours Julien (quartier prétenduement artistique de Marseille, où les musiciens côtoient les écrivains) feraient mon bonheur. Ô rage, je tombe sur un ahuri aux allures de pacha qui me dévisage bêtement lorsque je lui épèle le nom de l'auteur puis son oeuvre, concluant sentencieusement sur son ignorance.

En désespoir de cause, j'ai commandé "Exégèse des lieux communs" en attendant de mettre la main, un jour, le plus tôt possible je l'espère, sur ce livre…

Au cas où vous passeriez à Paris : je me souviens d'avoir vu Le Désespéré exposé en multiples exemplaires, il y a quelques semaines de cela, dans une librairie située à côté de Saint Nicolas du Chardonnet.

Pour la petite histoire, il y avait aussi beaucoup d'ouvrages royalistes et anarchistes dans cette boutique.

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Skeggjöld, tu m'a redonné envie de lire des romans.

Je ne connaissais pas Léon Bloy, mais les multiples références à son adresse dont tu émailles tes messages, par ailleurs brillants, m'ont intrigué, et la curiosité m'a incité à en savoir plus. Je cherchais à peu près désespérément un écrivain qui fût capable construire un roman tout en maintenant un haut degré de verve, de considérations sous forme de disgressions, de jugements pertinent sans se noyer dans des délayages sans fin. Il semblerait que Bloy s'inscrive dans cette veine.

J'ai d'abord cherché "Le désespéré" sur Amazon : introuvable. Enervé, j'ai pris mes jambes et, hier, à la pause de midi pendant mon stage, je suis allé à Virgin et à la FNAC : niet, que dalle. Réédition en cours, sortie prévue en Octobre m'a dit une vendeuse.

Ensuite, j'ai naïvement imaginé que les bouquinistes du Cours Julien (quartier prétenduement artistique de Marseille, où les musiciens côtoient les écrivains) feraient mon bonheur. Ô rage, je tombe sur un ahuri aux allures de pacha qui me dévisage bêtement lorsque je lui épèle le nom de l'auteur puis son oeuvre, concluant sentencieusement sur son ignorance.

En désespoir de cause, j'ai commandé "Exégèse des lieux communs" en attendant de mettre la main, un jour, le plus tôt possible je l'espère, sur ce livre…

Cher Vincent,

Je suis ravie de vous avoir donné envie de lire du Léon Bloy, j'espère que vous n'en serez pas déçu. Lire Léon Bloy est une tâche ardue, du fait de la rareté de ses ouvrages, mais vous n'en ressortirez que plus enrichi. Vous me rappelez le jour où j'ai ouvert le Désespéré pour la première fois : j'en avais été profondément changée, dès les premières lignes.

Si je puis vous donner quelques conseils :

Vous ne trouverez pas grand chose, ni sur amazon, ni chez les bouquinistes. Il existait une version du Livre de poche du Désespéré, mais elle est presque introuvable. Il existe une édition récente de chez Underbahn, mais sa couverture est assez laide :

http://underbahn.gorillaguerilla.com/0977422402.html

Vous pouvez aussi écrire à la maison d'édition La Part commune, ils doivent certainement avoir un exemplaire en stock. Ils éditent également un autre roman de Bloy, La Femme pauvre (qui existe aussi en Folio, mais d'occasion, car je crois qu'il n'est plus édité non plus) :

http://www.lapartcommune.com/pages/bloy.htm

Sinon, furetez dans les sites d'occasions, abebooks ou priceminister. Il y a parfois des raretés inestimables.

Je pense que vous serez ravi avec l'Exégèse des lieux communs. Si vous vous découvrez une passion pour Léon Bloy, vous pouvez investir dans son Journal :

N'hésitez pas à me faire part de votre avis, je serais ravie de le recueillir :icon_up:

Au cas où vous passeriez à Paris : je me souviens d'avoir vu Le Désespéré exposé en multiples exemplaires, il y a quelques semaines de cela, dans une librairie située à côté de Saint Nicolas du Chardonnet.

Pour la petite histoire, il y avait aussi beaucoup d'ouvrages royalistes et anarchistes dans cette boutique.

Connaissez-vous l'adresse et la station de métro la plus proche ?

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Connaissez-vous l'adresse et la station de métro la plus proche ?

L'église est entre Maubert-Mutualité et Cardinal-Lemoine. Après, on peut toujours fureter autour, pour chercher cette librairie.

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Connaissez-vous l'adresse et la station de métro la plus proche ?

Rincevent vous a répondu pour les stations de métro ; sinon je suis tombé sur cette librairie de façon fortuite alors que je trainais mes guêtres dans le coin, et je n'ai pas prêté attention à son adresse.

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On peut tout à fait débattre avec son entourage et même placer quelques vérités bien senties, y compris parfois même si on s'avère en désaccord. Le tout est d'accepter que bien souvent tout ce que les autres vous racontent n'est pas forcément erroné (le level of respect cité plus haut). Certains n'ont que des théories toutes faites à vous raconter mais 80% du temps les gens avec qui vous parlez argumentent en fonction de ce qu'ils ont vu, connu ou entendu par quelqu'un d'autre. A partir de là il faut répondre sur le même plan autrement vous serez directement catalogués en fanatique et ils auront quelque part bien raison.

Eh puis surtout il faut savoir s'extirper des hors sujets et autres abimes de lieux communs. Pas plus tard que ce matin, une connaissance m'expliquait que si rien ne change en 2012, ça serait le retour de Mai 68 et qu'on allait voler et piller les puissants (et que c'était bien fait). Je laisse tomber le côté immoral, ça ne paye jamais. Je lui ai alors répondu que c'était fort improbable vu ce qu'il restait de fibre révolutionnaire en France et sur ce il m'expliquait que si on ne peut plus nourrir sa famille - comme c'est de plus en plus le cas - cela sera inévitable. Je lui répond que les français n'en sont pas arrivés à ce point là, ce qui l'offusqua et lui prit de me faire la leçon et d'aller voir à Paris tous les pauvres qu'on y trouve (il existe une visite guidée ?). Des pauvres autrement plus réalistes j'en ai vu bien plus en Colombie mais lui aussi en a vu en Hongrie. Bref, rien à tirer de ce côté. Nouvel angle : je lui démontre qu'une révolution est aujourd'hui structurellement impossible car la majorité des emplois d'aujourd'hui et à venir sont du côté de l'état alors que le privé se casse la gueule. Et que ça en fait une majorité qui n'a aucun intérêt à attaquer son casse-croûte quotidien. Et là il est d'accord avec moi, en ajoutant même que c'est de toute façon pas avec les jeunes de maintenant collés devant leurs consoles et ordinateurs que cela va arriver (c'est contradictoire avec la situation alarmiste qu'il me dépeint au début mais inutile de le relever). Nous tombons d'accord mais c'est comme bien souvent éphémère en fait. Je sais pertinemment qu'il ressortira ce même discours une autre fois. Mais plus avec moi. Et surtout on ne s'est pas engueulés.

Alors même si il est sain d'éviter les discussions politiques, il n'y a vraiment pas de quoi avoir peur. Faites attention à ne pas finir en asociaux.

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L'église est entre Maubert-Mutualité et Cardinal-Lemoine. Après, on peut toujours fureter autour, pour chercher cette librairie.

J'habite à 2 min. à pied de l'église et il y a pas mal de librairies dans le coin (l'Harmattant + tout un tas d'indép.)

N'hésitez pas à me passer un sms si vous êtes dans le coin par aller boire une bière (une, pas 15 :icon_up: )

Je file mon n° en PV si ça vous dis…

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J'ai d'abord cherché "Le désespéré" sur Amazon : introuvable. Enervé, j'ai pris mes jambes et, hier, à la pause de midi pendant mon stage, je suis allé à Virgin et à la FNAC : niet, que dalle. Réédition en cours, sortie prévue en Octobre m'a dit une vendeuse.

On le trouve sur livre-rare-book (très bon site mais il faut se faire préciser les frais de livraison si ce n'est pas indiqué).

entre 4 et 600€ :icon_up:

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Je déteste Colissimo. Avec l'adresse exacte, les postiers sont infoutus de trouver l'endroit où livrer et mon colis est reparti vers le site marchand. Quels boulets…

Je connais un homosexuel qui ne veut pas avoir d'enfants, mais voudrait se marier avec une jeune fille, tout en continuant librement son libertinage homo.

Dites-le à ces gens choqués, ils reviendront de ce côté du miroir.

Il dit qu'il voit pas le rapport avec les allocs. Mais qu'il a un ami pareil :icon_up:

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Je déteste Colissimo. Avec l'adresse exacte, les postiers sont infoutus de trouver l'endroit où livrer et mon colis est reparti vers le site marchand. Quels boulets…

La poste canadienne est aussi composée de trisomiques. Je dis "aussi" parce qu'en France, c'est une vaste plaisanterie. Que Besancecon soit facteur n'est pas surprenant.

Je chie sur les facteurs, la poste française et canadienne.

Et encore, je suis poli, comme vous me voyez, là.

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moi aussi je chie dessus, moi aussi moi aussi!

mais moi je chie AUSSI sur les journalistes car je suis vraiment un ouf, desole pour tous nos amis liberaux qui sont journalistes, je sais c'est dur maiskevoulezvou il fallait 'choisir' un autre metier :icon_up:

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Marre de perdre des amis parce qu'ils sont marxistes et déconnectés du monde réel.

Quand on me dit qu'avec 400€ par mois, dans cette société de consommation, on a juste de quoi se louer un garage, je dois répondre quoi? Si je le laisse dire ça; il va s'enfoncer dans son marxisme et en être fier car convaincu de sa raison. Si je le contredis; il va s'enfoncer dans son marxisme et me reprocher le fait qu'il a tort après avoir essayé de me déstabiliser pendant une heure.

Un libertarien ayant un ami marxiste, ça existe?

Oui bien sûr, en plus c'est cool ils se démarxisent tout seuls, avec le temps et l'observation.

D'ailleurs c'est marrant, une amie marxiste m'a un jour spontanément fait une remarque opposée à celle de ton ami : "plus ça va, plus je me rencontre que j'ai pas besoin de tant d'argent que ça pour vivre. Franchement le SMIC est bien assez haut, ils en rajoutent avec la précarité."

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Ca vaut pas Londres à Noël !

Peut-être mais je n'espère pas de Noël le vide !

Cela dépend. Quand je prends les transports aux heures de pointe il y a énormément de monde en raison de la réduction des trains qui circulent pendant l'été. Je me retrouve souvent à faire le trajet debout, à ne pas savoir où me mettre parce que l'on me pousse de partout. Pendant l'année, je trouve pratiquement toujours une place assise.

Je prends les métro et bus et le trafic est à peine diminué, et comme ça va plus vite ça ne pose pas problème.

C'mon anniv' !

:icon_up:

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Ne jamais parler de politique en famille, si l'envie devient irrésistible, féliciter la maîtresse de maison pour son gigot.
Attention que ça ne soit pas mal pris :icon_up:

Oh que oui, la dernière fois que j'étais invité à un barbecue dans le jardin, j'ai eu le malheur de dire à la maîtresse de maison que j'aimais beaucoup son gazon.

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Je cherchais à peu près désespérément un écrivain qui fût capable construire un roman tout en maintenant un haut degré de verve, de considérations sous forme de disgressions, de jugements pertinent sans se noyer dans des délayages sans fin. Il semblerait que Bloy s'inscrive dans cette veine.

Ben, Céline ?

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Cher Vincent,

Je suis ravie de vous avoir donné envie de lire du Léon Bloy, j'espère que vous n'en serez pas déçu. Lire Léon Bloy est une tâche ardue, du fait de la rareté de ses ouvrages, mais vous n'en ressortirez que plus enrichi. Vous me rappelez le jour où j'ai ouvert le Désespéré pour la première fois : j'en avais été profondément changée, dès les premières lignes.

Si je puis vous donner quelques conseils :

Vous ne trouverez pas grand chose, ni sur amazon, ni chez les bouquinistes. Il existait une version du Livre de poche du Désespéré, mais elle est presque introuvable. Il existe une édition récente de chez Underbahn, mais sa couverture est assez laide :

http://underbahn.gorillaguerilla.com/0977422402.html

Vous pouvez aussi écrire à la maison d'édition La Part commune, ils doivent certainement avoir un exemplaire en stock. Ils éditent également un autre roman de Bloy, La Femme pauvre (qui existe aussi en Folio, mais d'occasion, car je crois qu'il n'est plus édité non plus) :

http://www.lapartcommune.com/pages/bloy.htm

Sinon, furetez dans les sites d'occasions, abebooks ou priceminister. Il y a parfois des raretés inestimables.

Je pense que vous serez ravi avec l'Exégèse des lieux communs. Si vous vous découvrez une passion pour Léon Bloy, vous pouvez investir dans son Journal :

N'hésitez pas à me faire part de votre avis, je serais ravie de le recueillir :icon_up:

Connaissez-vous l'adresse et la station de métro la plus proche ?

Je te remercie pour tes conseils ! Je vais jetter un œil à ces adresses.

Une lecture qui change et fait évoluer, voila bien ce que je cherche. Je pense bien qu'il s'agit de la marque de toute bonne littérature…

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