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Je raconte my life II - Le retour


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Avez-vous jamais eu d'oiseaux ? Si la réponse est non alors ceci va vous sembler, peut-être exagéré. Les gens ont cette impression que les oiseaux sont de petites créatures froides, sans âme, à la différence des chiens et des chats. Ma blanchisseuse me disait habituellement chaque Lundi quand elle se demandait pourquoi je ne garderais donc pas "un brave fox-terrier", "Un canari, Mademoiselle, n'apporte nul réconfort." Faux. Effroyablement faux. Je me souviens d'une nuit. J'avais fait un épouvantable rêve - les rêves peuvent être effroyablement cruels - même après mon réveil je ne pouvais le chasser de mon esprit. Alors je passais ma robe de chambre et descendais à la cuisine pour prendre un verre d'eau. C'était une nuit d'hiver et il pleuvait fort. Je suppose que j'étais encore assoupie, mais par la fenêtre de la cuisine, dépourvue de volet, il me semblait alors que l'obscurité observait, espionnait. Et à cet instant il me parut insoutenable de n'avoir personne à qui confier "J'ai fait un rêve terrifiant", ou - ou encore "Sauve-moi de l'obscurité." Je me cachais même le visage une bonne minute. Et voilà que vint un petit "Cui ! Cui!" Sa cage reposait sur la table, et le drap en avait glissé si bien qu'un rai de lumière y entrait. "Cui ! Cui" répéta l'adorable petit compagnon, doucement, comme pour dire, "Je suis là, maîtresse, je suis là !" C'était si merveilleusement réconfortant que j'en pleurais presque.

Je me suis dit que traduire Sweet Sweet par Ris, ris était un peu excessif… bah, au moins j'aurais essayé.

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Avez-vous jamais eu des oiseaux ? Si la réponse est non alors ceci va […] peut-être vous sembler exagéré. Les gens ont cette impression que les oiseaux sont des petites créatures froides, sans âme, à la différence des chiens et des chats. Ma blanchisseuse me disait […] chaque Lundi quand elle se demandait pourquoi je ne garderais donc pas "un brave fox-terrier", "Un canari, Mademoiselle, n'apporte nul réconfort." Faux. Effroyablement faux. Je me souviens d'une nuit. J'avais fait un rêve épouvantable - les rêves peuvent être effroyablement cruels - même après mon réveil je ne pouvais le chasser de mon esprit. Alors j'ai passé ma robe de chambre et suis descendue à la cuisine pour prendre un verre d'eau. C'était une nuit d'hiver et il pleuvait fort. Je suppose que j'étais encore assoupie, mais par la fenêtre de la cuisine, dépourvue de volet, il m'a semblé alors que l'obscurité observait, espionnait. Et à cet instant il me parut insoutenable de n'avoir personne à qui confier "J'ai fait un rêve terrifiant", ou - ou encore "Sauve-moi de l'obscurité." Je me suis même cachée le visage une bonne minute. Et voilà que vint un petit "Cui ! Cui!" Ca cage reposait sur la table, et le drap en avait glissé si bien qu'un rai de lumière y entrait. "Cui ! Cui" répéta l'adorable petit compagnon, doucement, comme pour dire, "Je suis là, maîtresse, je suis là !" C'était si merveilleusement réconfortant que j'en pleurais presque.

Travail collaboratif. J'ai essayé de relire le texte de Jesrad en apportant des modifications à chaque fois que la formulation me semblait lourde ou peu naturelle en français, sans regarder le texte anglais. C'est généralement à ce moment là que j'ai du mal, dans les traductions : j'ai vite tendance à la paraphrase. J'ai d'ailleurs envie de chambouler le passage sur la blanchisseuse qui me semble nécessiter une réecriture totale pour passer correctement dans la langue de Molière.

En italique les passages où je rends les armes.

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Je me suis dit que traduire Sweet Sweet par Ris, ris était un peu excessif… bah, au moins j'aurais essayé.

Je l'avais traduit par "Petit, petit", comme si l'oiseau répétait comme un perroquet, mais c'est nul. Je me suis également planté sur "washwoman", que j'ai traduit par "femme de ménage", faute de connaître l'expression exacte.

Je devrais récupérer ma copie jeudi, on verra bien.

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Oui, je débuterais par là pour gagner en fluidité. Le français s'accommode mal des adverbes en -ment dont raffolent les anglophones.

Quant à l'adjectif, je n'y tiens pas spécialement (mais dans mon souvenir, les universitaires apprécient la fidélité… :icon_up: ). Et puis les variantes de ponctuation existent : "Erreur, terrible erreur" ou "Quelle tragique erreur !". A voir selon le mouvement d'ensemble du texte…

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Dans un autre genre:

How to write good:

Always avoid alliteration.

Prepositions are not words to end sentences with.

Avoid cliches like the plague—they're old hat.

Employ the vernacular.

Eschew ampersands & abbreviations, etc.

Parenthetical remarks (however relevant) are unnecessary.

Parenthetical words however must be enclosed in commas.

It is wrong to ever split an infinitive.

Contractions aren't necessary.

Do not use a foreign word when there is an adequate English quid pro quo.

One should never generalize.

Eliminate quotations. As Ralph Waldo Emerson once said: "I hate quotations. Tell me what you know."

Comparisons are as bad as cliches.

Don't be redundant; don't use more words than necessary; it's highly superfluous.

It behooves you to avoid archaic expressions.

Avoid archaeic spellings too.

Understatement is always best.

Exaggeration is a billion times worse than understatement.

One-word sentences? Eliminate. Always!

Analogies in writing are like feathers on a snake.

The passive voice should not be used.

Go around the barn at high noon to avoid colloquialisms.

Don't repeat yourself, or say again what you have said before.

Who needs rhetorical questions?

Don't use commas, that, are not, necessary.

Do not use hyperbole; not one in a million can do it effectively.

Never use a big word when a diminutive alternative would suffice.

Subject and verb always has to agree.

Be more or less specific.

Placing a comma between subject and predicate, is not correct.

Use youre spell chekker to avoid mispeling and to catch typograhpical errers.

Don't repeat yourself, or say again what you have said before.

Don't be redundant.

Use the apostrophe in it's proper place and omit it when its not needed.

Don't never use no double negatives.

Poofread carefully to see if you any words out.

Hopefully, you will use words correctly, irregardless of how others use them.

Eschew obfuscation.

No sentence fragments.

Don't indulge in sesquipedalian lexicological constructions.

A writer must not shift your point of view.

Don't overuse exclamation marks!!

Place pronouns as close as possible, especially in long sentences, as of 10 or more words, to their antecedents.

Writing carefully, dangling participles must be avoided.

If any word is improper at the end of a sentence, a linking verb is.

Avoid trendy locutions that sound flaky.

Everyone should be careful to use a singular pronoun with singular nouns in their writing.

Always pick on the correct idiom.

The adverb always follows the verb.

Take the bull by the hand and avoid mixing metaphors.

If you reread your work, you can find on rereading a great deal of repetition can be by rereading and editing.

And always be sure to finish what

Pour le second texte je n'ai que la dernière phrase à proposer:

Sa voix était chargée d'une tristesse hors du commun. D'une pureté intégrale, dénuée de toute passion, livrée à elle-même, seule, abandonnée, comme naufragée en pleine tempête - du moins à l'entendre.
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Dans un autre genre:

Un excellent livre pour tout ce qui concerne le style en anglais :

En ce qui concerne la voix passive, je suis partagé. Stephen King, s'appuyant sur ce même ouvrage (que j'ai pourtant lu et adoré), la déconseille fortement (de même que les adverbes en -ment, "-ly" en anglais). Or, mes profs de version et de thème la recommandent, au contraire, précisant que l'anglais va aussi bien avec la forme passive que le français avec la forme active.

Edit :

Despite the brevity of his style manual, William Strunk found room to discuss his own dislikes in matters of grammar and usage. He hated the phrase “student body,” for instance, insisting that “studentry” was both clearer and without the ghoulish connotations he saw in the former term. He thought “personalize” a pretentious word. (Strunk suggests “Get up a letterhead” to replace “Personalize your stationery.”) He hated phrases such as “the fact that” and “along these lines.”

I have my own dislikes—I believe that anyone using the phrase “That’s so cool” should have to stand in the corner and that those using the far more odious phrases “at this point in time” and “at the end of the day” should be sent to bed without supper (or writing-paper, for that matter). Two of my other pet peeves have to do with this most basic level of writing, and I want to get them off my chest before we move along.

Verbs come in two types, active and passive. With an active verb, the subject of the sentence is doing something. With a passive verb, something is being done to the subject of the sentence. The subject is just letting it happen. You should avoid the passive tense. I’m not the only one who says so; you can find the same advice in The Elements of Style.

Messrs. Strunk and White don’t speculate as to why so many writers are attracted to passive verbs, but I’m willing to; I think timid writers like them for the same reason timid lovers like passive partners. The passive voice is safe. There is no troublesome action to contend with; the subject just has to close its eyes and think of England, to paraphrase Queen Victoria. I think unsure writers also feel the passive voice somehow lends their work authority, perhaps even a quality of majesty. If you find instruction manuals and lawyers’ torts majestic, I guess it does.

The timid fellow writes The meeting will be held at seven o’clock because that somehow says to him, “Put it this way and people will believe you really know.” Purge this quisling thought! Don’t be a muggle! Throw back your shoulders, stick out your chin, and put that meeting in charge! Write The meeting’s at seven. There, by God! Don’t you feel better?

I won’t say there’s no place for the passive tense. Suppose, for instance, a fellow dies in the kitchen but ends up somewhere else. The body was carried from the kitchen and placed on the parlor sofa is a fair way to put this, although “was carried” and “was placed” still irk the shit out of me. I accept them but I don’t embrace them. What I would embrace is Freddy and Myra carried the body out of the kitchen and laid it on the parlor sofa. Why does the body have to be the subject of the sentence, anyway? It’s dead, for Christ’s sake! Fuhgeddaboudit!

Two pages of the passive voice—just about any business document ever written, in other words, not to mention reams of bad fiction—make me want to scream. It’s weak, it’s circuitous, and it’s frequently tortuous, as well. How about this: My first kiss will always be recalled by me as how my romance with Shayna was begun. Oh, man—who farted, right? A simpler way to express this idea—sweeter and more forceful, as well—might be this: My romance with Shayna began with our first kiss. I’ll never forget it. I’m not in love with this because it uses with twice in four words, but at least we’re out of that awful passive voice.

You might also notice how much simpler the thought is to understand when it’s broken up into two thoughts. This makes matters easier for the reader, and the reader must always be your main concern; without Constant Reader, you are just a voice quacking in the void. And it’s no walk in the park being the guy on the receiving end. “[Will Strunk] felt the reader was in serious trouble most of the time,” E. B. White writes in his introduction to The Elements of Style, “a man floundering in a swamp, and that it was the duty of anyone trying to write English to drain this swamp quickly and get his man up on dry ground, or at least throw him a rope.” And remember: The writer threw the rope, not The rope was thrown by the writer. Please oh please.

The other piece of advice I want to give you before moving on to the next level of the toolbox is this: The adverb is not your friend.

Adverbs, you will remember from your own version of Business English, are words that modify verbs, adjectives, or other adverbs. They’re the ones that usually end in -ly. Adverbs, like the passive voice, seem to have been created with the timid writer in mind. With the passive voice, the writer usually expresses fear of not being taken seriously; it is the voice of little boys wearing shoepolish mustaches and little girls clumping around in Mommy’s high heels. With adverbs, the writer usually tells us he or she is afraid he/she isn’t expressing himself/herself clearly, that he or she is not getting the point or the picture across.

Consider the sentence He closed the door firmly. It’s by no means a terrible sentence (at least it’s got an active verb going for it), but ask yourself if firmly really has to be there. You can argue that it expresses a degree of difference between He closed the door and He slammed the door, and you’ll get no argument from me . . . but what about context? What about all the enlightening (not to say emotionally moving) prose which came before He closed the door firmly? Shouldn’t this tell us how he closed the door? And if the foregoing prose does tell us, isn’t firmly an extra word? Isn’t it redundant?

Someone out there is now accusing me of being tiresome and anal-retentive. I deny it. I believe the road to hell is paved with adverbs, and I will shout it from the rooftops. To put it another way, they’re like dandelions. If you have one on your lawn, it looks pretty and unique. If you fail to root it out, however, you find five the next day . . . fifty the day after that . . . and then, my brothers and sisters, your lawn is totally, completely, and profligately covered with dandelions. By then you see them for the weeds they really are, but by then it’s—GASP!!—too late.

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Comment définiriez-vous les mots gauche et droite (les directions, pas les camps politiques) à quelqu'un qui n'aurait aucune idée de ce que c'est ?

Je dirais que ce sont les deux parties séparées par une ligne verticale imaginaire. C'est peut-être à ça que tu fais référence mais un article de la Christmas Issue de The Economist évoquait le cas de langue sans ces concepts.

Whorfianism has been criticised for years, but it has been making a comeback. Lera Boroditsky of Stanford University, for example, points to the Kuuk Thaayorre, aboriginals of northern Australia who have no words for “left” or “right”, using instead absolute directions such as “north” and “south-east” (as in “You have an ant on your south-west leg”). Ms Boroditsky says that any Kuuk Thaayorre child knows which way is south-east at any given time, whereas a roomful of Stanford professors, if asked to point south-east quickly, do little better than chance. The standard Kuuk Thayoorre greeting is “where are you going?”, with an answer being something like “north-north-east, in the middle distance.” Not knowing which direction is which, Ms Boroditsky notes, a Westerner could not get past “hello”. Universalists retort that such neo-Whorfians are finding trivial surface features of language: the claim that language truly constricts thinking is still not proven.

(dans un article sur les langues les plus difficiles)

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Je dirais que ce sont les deux parties séparées par une ligne verticale imaginaire. C'est peut-être à ça que tu fais référence mais un article de la Christmas Issue de The Economist évoquait le cas de langue sans ces concepts.

(dans un article sur les langues les plus difficiles)

Je n'en avais pas connaissance.

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Suite à l'aimable information d'un liborgien anonyme, je viens d'adresser ma candidature à l'organisme public s'occupant des assistants d'éducation, section : auxiliaire pour enseignants et élèves handicapés. :mrgreen: Merci à lui, c'est une piste qu'elle vaut que je tente.

Une dame m'a appelée pour me proposer un job de 9 heures ( :mrgreen: ) en tant que pionne ( :icon_up: sauve qui peut!). J'explique le malentendu, il paraît que le site du rectorat répertoriant les candidatures n'indique pas mes sélections de poste.

Ca commence bien. :doigt:

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Une dame m'a appelée pour me proposer un job de 9 heures ( :mrgreen: ) en tant que pionne ( :icon_up: sauve qui peut!). J'explique le malentendu, il paraît que le site du rectorat répertoriant les candidatures n'indique pas mes sélections de poste.

Ca commence bien. :doigt:

Accepte, ça peut être marrant

(mais pas pour toi)

:mrgreen:

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Je me suis dit que traduire Sweet Sweet par Ris, ris était un peu excessif… bah, au moins j'aurais essayé.

Je viens juste de lire ce fil, et comme j'ai plein d'oiseaux parce que mon fils ainé les aime , j'ai bien envie d'en parler. J'aime les animaux dans leur milieu naturel, sauf les chiens, mais pour lui faire plaisir, j'ai des canaris, des chardonnerets, on a eu aussi des perruches, et des mandarins. :icon_up:

Le tremblement de terre de 2001 à Boumerdes a eu lieu en fin de journée.

Ce jour-là, j'avais enseigné la matinée et je suis arrivée chez moi vers 14heures, alors je me suis dirigée vers les oiseaux pour les sortir sur le balcon.(Je les laisse à l'intérieur quand il fait froid , quand il pleut ou que je pars de très bonne heure)

D'habitude, ils ne réagissent pas, ils sont calmes, et même silencieux, ils se mettent à chanter dès que la maison s'anime. Ce jour-là, ils étaient extrêmement agités, j'ai regardé dans leurs cages pour voir ce qui pouvait expliquer leur comportement inhabituel… Et le soir on eu ce fameux tremblement de terre. En fait ils étaient terrorisés, ils ont eu les mêmes réactions quasiment avant chaque réplique.

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Les tremblements de terre sont précédés d'ondes qui provoquent des infra-sons notamment, sons que certains animaux captent assez bien (chiens, oiseaux).

Je vais avouer aussi autre chose :icon_up:

Ce jour-là et les jours qui ont suivi :doigt: les araignées que j'avais chez moi sont sorties et se sont mises à déambuler!!!

Je reconnais que je ne fais pas la poussière régulièrement ,mais pas au point de laisser des araignées, elles étaient cachées, et elles sont sorties.

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Raaaaah, je balise à mort ; j'ai un entretien dimanche pour être reçu à la bourse du Rotary de Sendai. En japonais.

Bon, comment on dit humanisme et valeurs libérales en japonais déjà ?

Tiens, une chose qui m'intrigue depuis un moment : quel est, a peu pres, ton niveau en japonais et suis-tu tous tes cours en japonais ?

Envie d'abandonner mes études de Lettres… crying.gif

Si proche du but, ça serait dommage.

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Si proche du but, ça serait dommage.

Je suis déçue par mon Master, j'ai l'impression de régresser, je n'ai quasiment aucun contact avec mon directeur de recherches, aucune effusion intellectuelle, aucune émulation :icon_up: j'espère que cela va changer au semestre prochain, mais cela s'annonce déjà mal…

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Je suis déçue par mon Master, j'ai l'impression de régresser, je n'ai quasiment aucun contact avec mon directeur de recherches, aucune effusion intellectuelle, aucune émulation :icon_up: j'espère que cela va changer au semestre prochain, mais cela s'annonce déjà mal…

Et avec les autres profs ? Je suppose qu'il est impossible de changer de directeur de recherches ?

Tu as au moins l'occasion de lire des auteurs intéressants ? Sinon, il est aussi vrai qu'il n'est pas trop tard pour changer de filiere.

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