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Je raconte my life II - Le retour


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Oui, si on est utilitariste.

Non l'utilitarisme ce n'est pas cela. L'utilitarisme est la doctrine qui préconise l'ordonnancement rationnel de la société de façon à maximiser le bonheur. Rien à voir donc.

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Non l'utilitarisme ce n'est pas cela. L'utilitarisme est la doctrine qui préconise l'ordonnancement rationnel de la société de façon à maximiser le bonheur. Rien à voir donc.

L'utilitarisme n'implique pas l'ordonnancement rationnel. C'est avant tout un vision conséquentialiste qui juge une décision d'après son impact sur le bien-être collectif, ou utilité collective.

Dire comme tu le fais, que le but de l'entreprise est de faire du profit parce que celà conduit à une meilleure allocation des ressources et à un meilleur service du "bien commun" relève a minima d'un conséquentialisme

que je relevais parce qu'on peut très bien défendre la liberté d'entreprendre d'un point de vue jusnaturaliste, ce qui est mon cas.

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L'utilitarisme n'implique pas l'ordonnancement rationnel. C'est avant tout un vision conséquentialiste qui juge une décision d'après son impact sur le bien-être collectif, ou utilité collective.

Dire comme tu le fais, que le but de l'entreprise est de faire du profit parce que celà conduit à une meilleure allocation des ressources et à un meilleur service du "bien commun" relève a minima d'un conséquentialisme

que je relevais parce qu'on peut très bien défendre la liberté d'entreprendre d'un point de vue jusnaturaliste, ce qui est mon cas.

C'est très bien d'être conséquent, et fort heureusement être conséquent ne se réduit pas à l'utilitarisme. Contrairement à ce que tu sembles croire l'utilitarisme est un effort tendant à construire une société où le bonheur est maximalisé, si besoin par le malheur de quelques-uns.

D'une part souhaiter le bien commun, ce n'est pas désirer construire une société ni maximaliser le bonheur. C'est une aspiration naturelle de l'homme.

D'autre part, il est absurde de vouloir séparer hermétiquement les grands principes de leur finalité. Les grands principes ne sont pas des obligations hors-sol sorties du chapeau, ils trouvent leur fondement dans la nature humaine qui est d'être un animal social. Ils favorisent donc cette vie en société et donc le bien commun. J'ajoute qu'il n'y a rien de sage à se conformer à des principes par pur dogmatisme. Heureusement pour nous, l'alternative n'est pas entre l'utilitarisme et ce fameux jusnaturalisme corrompu en dogmatisme, le Charybde d'un hybris rationalisateur total et le Scylla de l'obéissance servile et indiscutable à une doctrine, deux formes d'un même fanatisme.

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Mais, je ne comprend pas pourquoi Mittal ne veut pas vendre son usine, si elle n'est pas rentable pour lui, elle ne le sera pour personne, il ne risque rien et au passage il empoche les millions de la revente. Et si elle est rentable, pourquoi il la ferme ? Pourquoi il fout dans la merde des centaines de familles ?

Il se peut qu'elle soit rentable mais pas suffisament. Période de crise : pour augmenter la rentabilité du groupe on sacrifie les activités qui n'atteignent pas une rentabilité suffisante, on coupe les branches qui ne produisent pas suffisament de fruits. S'il vend, c'est pour la concurrence donc aucun intérêt.

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C'est très bien d'être conséquent, et fort heureusement être conséquent ne se réduit pas à l'utilitarisme. Contrairement à ce que tu sembles croire l'utilitarisme est un effort tendant à construire une société où le bonheur est maximalisé, si besoin par le malheur de quelques-uns.

D'une part souhaiter le bien commun, ce n'est pas désirer construire une société ni maximaliser le bonheur. C'est une aspiration naturelle de l'homme.

D'autre part, il est absurde de vouloir séparer hermétiquement les grands principes de leur finalité. Les grands principes ne sont pas des obligations hors-sol sorties du chapeau, ils trouvent leur fondement dans la nature humaine qui est d'être un animal social. Ils favorisent donc cette vie en société et donc le bien commun. J'ajoute qu'il n'y a rien de sage à se conformer à des principes par pur dogmatisme. Heureusement pour nous, l'alternative n'est pas entre l'utilitarisme et ce fameux jusnaturalisme corrompu en dogmatisme, le Charybde d'un hybris rationalisateur total et le Scylla de l'obéissance servile et indiscutable à une doctrine, deux formes d'un même fanatisme.

Et j'ai oublié le plus beau : qui est que la volonté de soumettre l'action humaine aux grands principes en tant que tels par rejet de l'utilitarisme est la continuation de la mentalité de l'utilitarisme.

En effet l'affirmation fondamentale de l'utilitarisme c'est que les principes et l'utilité sont dissociés et qu'il faut préférer l'utilité. Mais choisir la voie contraire des principes contre l'utilité participe de la même erreur. En d'autres termes aussi bien l'utilitarisme qui préconise la valeur suprême de l'utilité contre les principes que le soi-disant jusnaturalisme qui préconise l'obéissance aux principes contre l'utilité sont l'envers et l'endroit d'une même erreur. J'ai dit.

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Et j'ai oublié le plus beau : qui est que la volonté de soumettre l'action humaine aux grands principes en tant que tels par rejet de l'utilitarisme est la continuation de la mentalité de l'utilitarisme.

En effet l'affirmation fondamentale de l'utilitarisme c'est que les principes et l'utilité sont dissociés et qu'il faut préférer l'utilité. Mais choisir la voie contraire des principes contre l'utilité participe de la même erreur. En d'autres termes aussi bien l'utilitarisme qui préconise la valeur suprême de l'utilité contre les principes que le soi-disant jusnaturalisme qui préconise l'obéissance aux principes contre l'utilité sont l'envers et l'endroit d'une même erreur. J'ai dit.

Oh tu feras attention, Apollon, tu en as laissé un peu sur ta jambe gauche de pantalon.

T'inquiète. On dira que c'est du yahourt.

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Je regarde les conférences de presse qui ont eu lieu ce matin entre deux et quatre heures du matin, après des heures de négo, dans l'union européenne, Merkel et Sarkoko ont l'air démontés. Fatigués, harassés. Trop vieux. Si les boss de ces pays avait 35 ou 40 balais, ils pourraient négocier, sortir en after, passer une nuit blanche, et ensuite revenir à la table des négociations. L'âge de ces gens pose problème, concrètement.

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Je regarde les conférences de presse qui ont eu lieu ce matin entre deux et quatre heures du matin, après des heures de négo, dans l'union européenne, Merkel et Sarkoko ont l'air démontés. Fatigués, harassés. Trop vieux. Si les boss de ces pays avait 35 ou 40 balais, ils pourraient négocier, sortir en after, passer une nuit blanche, et ensuite revenir à la table des négociations. L'âge de ces gens pose problème, concrètement.

Surtout qu'en plus, ils n'ont pas une idée bien claire de ce qu'ils négocient, ni avec l'argent de qui ils font ça.

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Surtout qu'en plus, ils n'ont pas une idée bien claire de ce qu'ils négocient, ni avec l'argent de qui ils font ça.

Ce sont en effet des circonstances aggravantes. Esprit embrumé par la fatigue, qui raisonne à partir d'infos pourries, et sur la base d'un socle intellectuel vermoulu, quelle surprise, les décisions sont nazes.

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Il est 23h40 et je viens de terminer un texte de quatre pages présentant les onze business units d'une multinationale, alors même qu'une fille m'a téléphoné à 18h pour m'inviter à une soirée. Demain je devrai me réveiller à 7h pour terminer deux autres boulots à remettre avant 11h. Il est 23h42 et je me demande à quel moment précis de ma vie je suis devenu un workaholic - et ce alors que je n'ai jamais cherché à réussir professionnellement et que j'ai toujours eu du mépris pour les gens dans ma situation.

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Il est 23h40 et je viens de terminer un texte de quatre pages présentant les onze business units d'une multinationale, alors même qu'une fille m'a téléphoné à 18h pour m'inviter à une soirée. Demain je devrai me réveiller à 7h pour terminer deux autres boulots à remettre avant 11h. Il est 23h42 et je me demande à quel moment précis de ma vie je suis devenu un workaholic - et ce alors que je n'ai jamais cherché à réussir professionnellement et que j'ai toujours eu du mépris pour les gens dans ma situation.

Il t'a donc fallu au moins 1mn et 1s pour écrire la première phrase. Tu faiblis. Prends des facances fieu.

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Je rêve depuis quelque temps aux trois semaines que je passerai en Italie à la fin de l'année. Je prends un plaisir coupable à suivre du doigt sur une carte jaune Michelin les petites routes reliant entre eux les villages toscans. J'en suis arrivé là. :)

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surtout dans une région avec 20% de chomage

Mais les syndicats et socialistes sont en partie responsabes du chômage en règlementant le marché du travail(salaire minimum, délai de préavis imposé,ect,…)ça conduit à une pénuerie de damande de travail, les entreprises engagent moins et on s'étonne du chômage.

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La responsabilité de l'employeur envers les employés existe mais :

1. Elle est morale et non juridique.

2. Elle n'est pas à sens unique.

Moi ça ne me viendrait pas à l'idée de fermer une usine rentable parce que c'est encore plus rentable ailleurs*. Dans ce cas j'ouvrirais une autre ailleurs en plus.

Maintenant, le patron a le droit le plus absolu de le faire mais c'est crétin au possible.

* sauf si les employés se conduisent d'une façon qui montrent clairement qu'ils me haïssent. Là le contrat moral est rompu. La gestion paternaliste ça peut marcher mais pas avec des ingrats. Quand on commence à avoir des gens qui se croient dans Germinal alors qu'ils sont payés +20% par rapport au marché c'est probablement le moment de discuter avec eux pour savoir pourquoi tant de haine, le monde étant déjà si cruel. Si ça marche pas il faut divorcer.

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* sauf si les employés se conduisent d'une façon qui montrent clairement qu'ils me haïssent. Là le contrat moral est rompu. La gestion paternaliste ça peut marcher mais pas avec des ingrats. Quand on commence à avoir des gens qui se croient dans Germinal alors qu'ils sont payés +20% par rapport au marché c'est probablement le moment de discuter avec eux pour savoir pourquoi tant de haine, le monde étant déjà si cruel. Si ça marche pas il faut divorcer.

Le mal que nous faisons ne nous attire pas tant de persécution et de haine que nos bonnes qualités. (La Rochefoucauld)

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Je prends un plaisir coupable à suivre du doigt sur une carte jaune Michelin les petites routes reliant entre eux les villages toscans.

Putain, ça a l'air de rien de le dire, mais c'est beau.

Bon. Au lion d'or.

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Je rêve depuis quelque temps aux trois semaines que je passerai en Italie à la fin de l'année. Je prends un plaisir coupable à suivre du doigt sur une carte jaune Michelin les petites routes reliant entre eux les villages toscans. J'en suis arrivé là. :)

La Toscane en hiver. Etrange.

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Ce sont en effet des circonstances aggravantes. Esprit embrumé par la fatigue, qui raisonne à partir d'infos pourries, et sur la base d'un socle intellectuel vermoulu, quelle surprise, les décisions sont nazes.

:mrgreen:

Bien résumé, ça me rappelle des choses.

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