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Je raconte my life II - Le retour


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9mm should be enough for anybody.

Ouais. Si ça résiste à du 9 mm, il faut fuir plutôt que de continuer à se faire mal aux bras.

En revanche, le .22, c'est ridicule (à part peut-être pour arroser via un pistolet mitrailleur muni d'un très gros chargeur.). Le .22, c'est même tellement ridicule que j'ai à peine eu à réajuster le tir quand j'ai essayé (et c'était le tout premier calibre que j'ai essayé).

Autre résultat qui m'a frappé : les enfants comprennent parfaitement les notions de poids et de volume, mais absolument pas celle de vitesse, de concentration (au sens de concentration de sucre dans l'eau par exemple) ni de température.

Problème de grandeurs extensives / intensives ?

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Problème de grandeurs extensives / intensives ?

Oui alors je n'ai pas précisé cela pour deux raisons, d'abord parce que je sais que je suis sur un forum d'incultes et qu'il faut que je m'exprime avec des mots simples, mais aussi et surtout parce que les textes que j'ai lu ne mentionnent pas cette précision. Je ne sais donc pas si c'est parce que les auteurs que j'ai lu n'ont pas percuté sur ce rapprochement qu'ils ne le mentionnent pas ou bien si c'est parce que celui-ci n'est pas pertinent.

Mais au fond j'ai la même intuition que toi.

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Si tu as le bouquin dont je parles sous la main, dans l'un des premiers articles, il y a un schéma que je trouve assez bien fait qui résume l'écart entre le fonctionnement (biologique, chimique, etc) du cerveau et les représentations qui sont utilisées ordinairement pour décrire (ou prescrire) la vie de l'esprit.

Quel bouquin ? Dans toutes ces références je m'y perds un peu.

Mais a priori dans ce schéma il manque des étapes : effectivement entre le fonctionnement d'un neurone et la pensée humaine il y a un grand écart, mais le principe des neurones c'est qu'ils s'organisent en réseaux qui s'organisent en structures qui s'organisent en systèmes fonctionnels etc. et j'en passe. Opposer frontalement le neurone et la pensée, c'est comme dire "il n'y a aucun lien possible entre un être humain et la mondialisation".

Est-ce qu'il y a un fondement biologique ou neuromachin à la volonté par exemple ? Ou est-ce seulement une convention linguistique qui flotte un peu dans les airs (et dans les écrits philosophiques) ?

Tout dépend de comment on définit "volonté". Par exemple on commence à comprendre un peu les bases cérébrales de la motivation (avec le "système de récompense" et ce qui s'ensuit), le fonctionnement des émotions, les mécanismes attentionnels… Tout ça participe à la volonté.

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Techniquement, si, c'est un argument, mais un toupourry.

Ceci dit, ça ne m'étonnerait pas que tu soies un inconditionnel du Monde d'Hier, de Zweig. Comme Etienne, qui m'a refilé le virus. ;)

Si tu veux :) Ce n'est pas vraiment un argument, parce que la réponse qu'il fait est conditionnée à une affirmation émotiviste sur le statut de l'éthique. Cette affirmation découle directement de sa position en faveur de la philosophie analytique, et de la distance mise entre jugement de faits (reposant ici sur des relations logiques) et jugements de valeur (qui se réduisent à des émotions sans statut épistémologique particulier).

Cela revient donc à faire une erreur de catégorie et une démonstration d'aveuglement volontaire : là où on lui demande de présenter de la méta-éthique en gros, il répond par des exemples d'éthiques particulières, tout simplement parce que sa sensibilité philosophique l'a rendu incapable d'envisager la possibilité d'un discours rationnel touchant à l'éthique. En termes moins choisis, ça l'a rendu complètement con sur certains sujets. C'est aussi comme ça que je m'explique les accès d'irrationalisme des Russell, Wittgenstein et consorts (Putnam, etc.).

Zweig : bingo !

Quel bouquin ?

Opposer frontalement le neurone et la pensée, c'est comme dire "il n'y a aucun lien possible entre un être humain et la mondialisation".

Tout dépend de comment on définit "volonté". Par exemple on commence à comprendre un peu les bases cérébrales de la motivation (avec le "système de récompense" et ce qui s'ensuit), le fonctionnement des émotions, les mécanismes attentionnels… Tout ça participe à la volonté.

Je parlais de l'intro aux sciences cognitives.

Je suis d'accord sur la seconde affirmation.

Sur la question de la volonté, on revient au problème soulevé : la relation entre ce qu'on appelle volonté et sa traduction "cérébrale"( pas sûr que la volonté puisse par ex se ramener aux mécanismes de récompense et de motivation, mais c'est un vaste débat là).

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Je ne pensais pas vraiment lire ça : l'auteur de "tractatus" dans les bons papiers d'un grand libéral liborgien :)

:)

Il y a plein de types curieux qui appartiennent à mon panthéon personnel, et qui ne sont pas nécessairement libérales ou même en odeur de sainteté chez ceux qui s'intéressent à la philosophie. Je pense en particulier à Castoriadis (dans le genre freudomarxiste) ou même Hegel (dont les travaux les plus compréhensibles ne sont pas dénués d'intérêt, après inventaire) et Rorty (qui a eu l'immense mérite de me réveiller de mon long sommeil dogmatique, comme dirait l'autre).

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Sur la question de la volonté, on revient au problème soulevé : la relation entre ce qu'on appelle volonté et sa traduction "cérébrale" (pas sûr que la volonté puisse par ex se ramener aux mécanismes de récompense et de motivation, mais c'est un vaste débat là).

La pathologie peut aider à ce stade.

Prenons par exemple un patient atteint de perte d'auto-activation psychique. Il reste toute la journée à la même place (assis ou couché, comme on l'a laissé), sans bouger ni parler. Par contre, dès lors qu'on l'incite à faire quelque-chose, ses facultés semblent préservées (il peut se lever, effectuer des actions complexes, répondre aux questions, apprendre des choses…).

Si on lui demande, il dit que sans stimulation son esprit est comme en stand-by : aucune pensée, aucune projection dans le futur. Ses émotions sont émoussées, il est indifférent à la fois à son environnement (y compris humain) et à sa propre situation (bien qu'il soit capable intellectuellement de comprendre ce qui ne va pas). Du coup, il n'est pas du tout triste, déprimé ou angoissé, il "broie du vide" mais pas du noir.

Maintenant, si je dis que cet état a toujours été constaté chez des personnes atteintes de lésions cérébrales dans une zone bien précise… Disons que ça donne quelques indices.

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D'ailleurs j'ai déjà mon autor pour ma 10/22, j'attends juste d'avoir la thune. Les Glock, je trouve ça moche (et puis la course de détente est un peu longue)

Que le glock soit moche, je veux bien l'admettre, mais c'est un pistolet de combat, pas une robe de bal.

J'ai aussi un luger P08, la quintessence des lignes harmonieuses pour un semi-auto, mais clairement, pour la défense, je préfère mon glock.

Pour la course de détente, ça s'arrange avec la détente "sport", qui est en fait la détente originale, changée parce-que les politiques aiment bien les grosses détente bien dure style double action.

La 10/22 est la reine des semi auto 22lr, customisable à l'infini, sûre, à un prix correct (mais bon, ça reste du 22Lr). Avec les chargeurs de 25 coups, c’est très fun en IPSC.

Vu que j'ai aussi une autor pour une 1ère en percu centrale, je vais aussi me prendre une semi-auto en 5.56 ou en 7.62*39 donc j'espère que tes craintes sont infondées.

Je te conseille un VZ-58 (en 7,62*39), le meilleur rapport qualité-prix que l'on puisse trouver sur le marché. J'ai eu le mien pour 350€ avec 4 chargeurs.

Tout ce qui est M4/M16, je suis vacciné contre depuis que j'en ai vu une tomber en morceaux au milieu du champs de tir. Si je devais prendre un .223, ce serait un Sig 550 ou ses dérivés.

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Sinon vous êtes vraiment équipés de fusil d'assault, dafuq vous craignez quoi ?

Je ne crains rien, puisque j'ai un fusil d'assaut :D.

Non, plus sérieusement, les armes ont toujours été une passion, et depuis ma première carabine à air comprimée, je n'arrête pas.Étant donné que les législations sont de plus en plus liberticides, j'en profite tant que je peux. Comme ça fait râler tous les socialistes de droite ou de gauche, c'est toujours ça de pris.

Maintenant, oui, je ne suis pas certain que l'avenir soit rose, alors cela peut servir. Mais avant qu'on en soit là, y a quand même de la marge (et heureusement). Pour le home défense, un simple 9mm ou un 12 suffit amplement, pas besoin d'un fusil d'assaut. Si un jour j'ai vraiment "besoin" d'un fusil d'assaut, il sera surtout temps de se barrer (si ce n'est déjà fait).

Les armes Suisse ont une excellente réputation, mais comme j'ai en partie été formé là-bas, c'est aussi affectif ^^ (le Mousqueton 31 est mon arme préférée).

Et puis n'est-ce pas en Suisse qu'on dit que la différence entre un citoyen et un contribuable, c'est un fusil ? :)

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:)

Il y a plein de types curieux qui appartiennent à mon panthéon personnel, et qui ne sont pas nécessairement libérales ou même en odeur de sainteté chez ceux qui s'intéressent à la philosophie. Je pense en particulier à Castoriadis (dans le genre freudomarxiste) ou même Hegel (dont les travaux les plus compréhensibles ne sont pas dénués d'intérêt, après inventaire) et Rorty (qui a eu l'immense mérite de me réveiller de mon long sommeil dogmatique, comme dirait l'autre).

Y a bien Bourdieu dans mon panthéon, pour des raisons que j'ai déjà expliqué à plusieurs reprises, d'ailleurs sensiblement les même que les tiennes (son épistémologie et sa praxeologie).

Tractatus, je l'ai acheté à force de le voir cité un peu partout et souvent de manière très intéressante. Je n'ai pas encore osé m'en approcher. Je tourne autour, je l'ouvre, je le feuillette, mais je ne l'ai pas encore lu.

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(…)

Tractatus, je l'ai acheté à force de le voir cité un peu partout et souvent de manière très intéressante. Je n'ai pas encore osé m'en approcher. Je tourne autour, je l'ouvre, je le feuillette, mais je ne l'ai pas encore lu.

J'ai eu la chance d'avoir un bon professeur qui a fait sa thèse sur Wittgenstein, ce qui m'a poussé à le ruminer pendant longtemps (et je ne prétends pas le posséder totalement, loin de là).

http://www.institutvilley.com/Philippe-de-Lara

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Suite à une discussion sur Twitter avec Morgane "Merteuil", y a-t-il des trans sur liborg ?

Je demande ça parce que pour poursuivre cette discussion j'ai besoin de comprendre ce qui se passe dans leur tête et j'avoue que c'est un peu comme imaginer une figure géométrique en plus de 3 dimensions : mon cerveau n'est juste pas calibré pour ça.

Moi je pense comprendre, mais j'aimerais bien qu'il y en ait sur liborg aussi pour leur demander des conseils

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[…] ; l'armée n'avait rien contre non plus dans un contexte où les nations européennes se faisaient toutes la course à l'Empire ; […]

Pour ce qui est de l'armée, c'est plus complexe.

Elle était divisée en deux entités. L'une strictement métropolitaine concentrée sur l'ennemi allemand. L'autre coloniale strictement qui était mût par un tout autre esprit. Plus aventurier, pragmatique, intelligent…

Ces deux armées ne s'aimaient pas et l'aventure coloniale était mal vu. Elle privait la métropole de troupe pour réagir à toute agression allemande. Il fait être prudent sur l'adhésion des armées au colonialisme. C'est très minoritaire.

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Pour ce qui est de l'armée, c'est plus complexe.

Elle était divisée en deux entités. L'une strictement métropolitaine concentrée sur l'ennemi allemand. L'autre coloniale strictement qui était mût par un tout autre esprit. Plus aventurier, pragmatique, intelligent…

Ces deux armées ne s'aimaient pas et l'aventure coloniale était mal vu. Elle privait la métropole de troupe pour réagir à toute agression allemande. Il fait être prudent sur l'adhésion des armées au colonialisme. C'est très minoritaire.

Il me semble que les régiments coloniaux étaient sous l'autorité du ministère de la Marine avant bien plus tard d'être rattachés directement au ministère de la Guerre, mais bon ce n'est pas l'essentiel : oui le revanchisme de Déroulède ou du Duc de Broglie bénéficiait probablement plus du soutien des militaires métropolitains que des coloniaux… À vrai dire, je n'ai aucune idée du rapport de force des uns et des autres au sein de l'armée sur cette question. Il y a eu tant de variations dans l'opinion publique au grès des succès et défaites militaires, avec ceci-dit une indifférence constante et prégnante pendant longtemps, que je ne sais pas trop à quoi m'en tenir… Le fait que tous mes trisaïeux paternels furent dans les régiments coloniaux m'incline nécessairement à croire que l'armée était plus colonialiste qu'elle ne le fut réellement. Mon sentiment en tout cas est qu'il y avait plus de personnes hautement motivées pour la colonisation que de personnes prêtes à effectivement engager leur énergie à la combattre. À droite comme à gauche.

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C'est le langage qui de mon point de vue concilie le mieux élégance/simplicité/puissance.

Dit autrement : le meilleur langage.

Le plus puissant ? On peut coder n'importe quelle machine de Turing avec, comme pour tous les autres langages quoi. Rien d'exceptionel.

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Presque n'importe quel langage peut être bon, maintenant, il faut également regarder l'environnement de développement, la "plateforme", et la communauté a la fois en terme de taille, et de qualité. (C# par exemple est un excellent langage avec une bonne plateforme et une communauté… comment dire… LOL).

PERL et la communauté qui va autour n'incitent pas à faire du code maintenable ou à avoir une vision à long terme, les idiosyncrasies du langage s'en ressentent, mais c'est des signes extérieurs, des symptômes, c'est les humains derrière qui comptent, et les humains derrière ne m'inspirent pas confiance.

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En fait et c'est marrant car je ne suis pas un pro de l'objet c'est Eiffel qui m'a le plus impressionné. Une année je devais faire un cours d'objet avec et j'ai implanté un projet pour les étudiants assez gros (core war) : c'est le plus gros programme que j'ai réalisé bug free du premier coup merde ! des années après je n'en reviens toujours pas. Ca ne m'est jamais arrivé depuis ni avant : ça a marché du premier coup. Le langage paraît chiant et lourd mais finalement il oblige à bien faire les choses (les figures imposées ça marche finalement) ou peut être que j'étais en état de grâce quand j'ai pondu ça je ne sais pas.

Toujours est il que ce n'est pas le stylo qui détermine si ce qu'on écrit est signifiant ou non…

Enfin je suis à la recherche de sujets de programmation : on fait un challenge pour les étudiants (une liste de programmes à faire avec un prix de 1K€ pour les gagnants) qui peuvent programmer en ce qu'ils veulent pourvu que ça marche (on limite à C/java/Ocaml/Ada pour pouvoir faire les corrections automatiquements). Si vous avez des trucs tricky je suis intéressé (par MP).

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Presque n'importe quel langage peut être bon, maintenant, il faut également regarder l'environnement de développement, la "plateforme", et la communauté a la fois en terme de taille, et de qualité. (C# par exemple est un excellent langage avec une bonne plateforme et une communauté… comment dire… LOL).

PERL et la communauté qui va autour n'incitent pas à faire du code maintenable ou à avoir une vision à long terme, les idiosyncrasies du langage s'en ressentent, mais c'est des signes extérieurs, des symptômes, c'est les humains derrière qui comptent, et les humains derrière ne m'inspirent pas confiance.

tout à fait, d'ailleurs :

Java = drones corporate ennuyants qui ont peur de tout

PHP = nihilistes

Ruby = hipsters qui réinventent la roue

Node.JS = Ruby²

Python = gens biens et normaux

C = grincheux barbus

C++ = masochistes

OCaml = universitaires

Ada = pas assez d'utilisateurs pour faire une généralité

En toute objectivité bien sûr.

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tout à fait, d'ailleurs :

Java = drones corporate ennuyants qui ont peur de tout

PHP = nihilistes

Ruby = hipsters qui réinventent la roue

Node.JS = Ruby²

Python = gens biens et normaux

C = grincheux barbus

C++ = masochistes

OCaml = universitaires

Ada = pas assez d'utilisateurs pour faire une généralité

Y'a pas mal de vrai,

  • Je couperai les pythonistes en gens bien et orientés solution et hipsters qui ont loupé un passage de mode (ça reste des hipsters, ils sont juste des hipsters has-been).
  • Je couperai les javaistes en corporates drones d’un coté et la communauté open source java de l’autre, sachant que cette communauté open sources est vibrante en majorité parce que remplie de gens biens qui passent leurs journées a être des corporates drones a l’ainsu de leur plain gré, et qui se vengent le WE (comme le C à la grande époque quand il était mainstream).
  • Et les PHPistes en deux groupes également, les putain de nihilistes et les newbs qu’on pardonne parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.

Pour le C++, tu a oublié d'ajouter mythomanes a masochistes.

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tout à fait, d'ailleurs :

Java = drones corporate ennuyants qui ont peur de tout

PHP = nihilistes

Ruby = hipsters qui réinventent la roue

Node.JS = Ruby²

Python = gens biens et normaux

C = grincheux barbus

C++ = masochistes

OCaml = universitaires

Ada = pas assez d'utilisateurs pour faire une généralité

En toute objectivité bien sûr.

On est les meilleurs programmeurs (en toute objectivité bien sûr)

http://caml.inria.fr/pub/old_caml_site/contests-eng.html

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Aux membres du forums intéressés par le fonctionnement du cerveau, au niveau neuronal, Jeff Hawkins (créateur de la société Palm, entre autres, mais dont la seconde activité, c'est la neurobiologie), a écrit un bouquin en 2004, qui résume bien ce qu'on sait de la neurobiologie, de manière vulgarisante (en tout cas jusqu'à cette date) : http://en.wikipedia.org/wiki/On_Intelligence

Je n'ai pas trouvé de trucs écrit depuis qui ai cet axe là (de la vulgarisation scientifique écrite par quelqu'un qui n'est pas uniquement bio ou neurobio).

Il y a notamment le détail de la structuration du neo-cortex en "couches" de colonnes (6 ou 7 couches, je ne sais plus). Chaque colonne étant un assemblage de neurone. Plus on monte dans les couches, plus on abstrait les informations provenant des couches basses, qui sont reliées au cerveau reptiliens, au nerfs des membres, etc.

Il a ensuite créé une boite qui exploite en informatique ce modèle (notamment car à peu près à l'époque, on a vu que les différentes zones du cerveau - vision, gout, toucher, odorat, proprioception, etc… - utilisent globalement le même "algorithme" pour fonctionner).

Dans la même veine, c'est à cette époque qu'en Intelligence Artificielle (Hinton et al.) apparaissent le Deep Network Belief/Boltzmann machine un peu puissantes (les grosses structures de réseaux de neurones associatifs, qui peuvent boucler sur eux-memes, et qui disposent d'un nombre de couches suffisamment intéressant pour faire quelque chose de puissant. Au même moment, les machines "grand public" commençaient à disposer de la puissance nécessaire pour travailler avec ce genre de réseau) : http://en.wikipedia.org/wiki/Restricted_Boltzmann_machine#Restricted_Boltzmann_machine

C'est ce genre de structure qui a été utilisé par Andrew Ng (qui gagne le prix du Nom de Famille le Plus Improbable) chez Google avec l'expérience récente de reconnaissance de chats sur vidéos Youtube non-labelisées.

Donc ce qui se passe actuellement en sciences cognitives m'a l'air de s'orienter massivement vers des méthodes n’utilisant pas spécialement d'imagerie cérébrale. S'intéresser aux bases neuronales de la cognition n'est pas majoritaire me semble-t-il.

On n'a pas encore les machines suffisamment précises et pas chères pour regarder ce qui se passe au niveau d'un neurone ou d'une colonne de neurone pour un grand nombre d'expériences.

D'ici 15 ans, ça va venir.

@Chitah @F.mas :

je pense que les publications de Vilayanur Subramanian Ramachandran devraient vous intéresser (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vilayanur_S._Ramachandran - oui, il a un nom de sous-marin). C'est un chercheur en neuro-science, assez coonu pour ses expériences qui s'attachent à comprendre le fonctionnement d'un élément du cerveau en particulier. Ses travaux sur la synesthésie et les membres fantomes ont apporté pas mal d'infos sur le fonctionnement du cerveau. Il est passé plusieurs fois à la BBC et il a un certain succès car sa personnalité est assez bonhomme et didactique (série "Secrets of The Mind", notamment).

Autre résultat qui m'a frappé : les enfants comprennent parfaitement les notions de poids et de volume, mais absolument pas celle de vitesse, de concentration (au sens de concentration de sucre dans l'eau par exemple) ni de température.

[…]

En fait, le cerveau a plusieurs modes de représentations des informations, suivant qu'il travaille en 2D ou en 3D, sur des choses qui sont internes au corps, et sur des choses externes. La structuration de ces modes se fait progressivement, chacun apparait après l'autre suivant l'age.

Ainsi, un truc marrant : si je te fais dessiner une ligne droite sur une grande feuille A3, sur une table, et que je te distrait en parlant en meme temps, ton cerveau va calculer le déplacement de la main en faisant bouger le membre effecteur final (la main), et toutes les articulations, muscles et tendon derrière vont suivre pour que le geste soit possible. C'est un système de contrainte connu, par exemple, des roboticiens (c'est aussi utilisé dans les jeux vidéos, quand tu veux faire bouger les membres d'un perso : tout les algos de Inverse Kinematics) - représentation extrinsèque.

Par contre, si je te fais tracer une ligne droite dans l'espace alors que tu es debout, et que je te parle aussi, l'extrémité de ta main va décrire un arc de cercle dans l'espace. Ton cerveau va plannifier le déplacement comme une combinaison d'angles et de moments de torsion entre tes articulations - représentation intrinsèque.

Maintenant, si je te demande, toujours debout et dans l'espace, d'imaginer que tu dessines sur une feuille dressée devant toi, ton geste redevient un geste rectiligne, avec un mode de représentation extrinsèque !

C'est assez génial d'observer des enfants qui grandissent, et de voir les rouages qui se mettent en place dans le cerveau.

Si tu as le bouquin dont je parles sous la main, dans l'un des premiers articles, il y a un schéma que je trouve assez bien fait qui résume l'écart entre le fonctionnement (biologique, chimique, etc) du cerveau et les représentations qui sont utilisées ordinairement pour décrire (ou prescrire) la vie de l'esprit. Est-ce qu'il y a un fondement biologique ou neuromachin à la volonté par exemple ? Ou est-ce seulement une convention linguistique qui flotte un peu dans les airs (et dans les écrits philosophiques) ?

Je n'ai pas la réponse complète à ta question, mais on a déjà quelques infos. Par exemple, avec un EEG on voit que le pic d'action électrique lorsque ton cerveau décide de faire une action a lieu plusieurs centaines de millisecondes avant que la décision ne te devienne consciente.

Par contre, si je te demande de choisir une lettre de l'alphabet, et que je fais ensuite défiler les lettres devant tes yeux, il va se produire un pic d'activité électrique dans ton cerveau 300 millisecondes après que tu ai "vu" la lettre (dit P300 : http://fr.wikipedia.org/wiki/P300). Ça permet d'équipper certains tétraplégiques avec des interfaces cerveau-machine, pour leur permettre d'utiliser un ordinateur, par exemple.

Lorsque j'allais en clinique, pendant mon temps au labo, je pouvais suivre des héminégligents, des anosognosiques, des prosopagnosique, des synesthètes, etc… C'est terrible à vivre pour eux, mais pour les chercheurs ça permet de voir fonctionner un cerveau avec une "variable" désactivée (comme pour un système info), et donc d'en déduire comment fonctionne cette fonction là dans le cerveau.

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Mouais le code des universitaires c'est pas toujours très sympa à lire / maintenir.

Un peu comme celui des cryptographes qui est souvent cryptique.

C'est peut-être fait exprès. Ca équivaut un peu à ajouter des douves marécageuses à une forteresse. :D

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Le plus puissant ? On peut coder n'importe quelle machine de Turing avec, comme pour tous les autres langages quoi. Rien d'exceptionel.

Voui, de plus 'élégant' n'est pas vraiment le qualificatif qui me vient à l'esprit quand je pense à perl.

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