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Je raconte my life II - Le retour


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L'émancipapeuthe est là pour faire comprendre aux gens (psys y compris) que certaines contraintes internes qu'on s'impose n'ont pas lieu d'être et qu'il serait bon de s'en débarrasser.

Il serait bon de s'en débarrasser ? Bon pour qui ? Bon dans quel but ? Il y a tant de présupposés dans ce que tu écris…

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Ce discours sur ce que Métazét appelle les "contraintes internes" n'est vraiment pas nouveau, c'est le même laïus que dans les années 60/70. C'est par ailleurs le discours que tiennent tous les maris du monde à leur femme depuis la nuit des temps quand ils veulent s'affranchir des contraintes maritales et ouvrir en grand ce champs des possibles décidément trop étriqué et bourgeois pour assouvir leur soif inextinguible d'exploration.

Pour ne prendre donc que le cas (auquel, finalement, se réduit cette question) de la contrainte interne qu'est l'interdiction morale du sexe extraconjugal : ce n'est pas une norme qui tombe du ciel puisqu'elle est nécessaire au sentiment de responsabilité familiale, et in fine à toute vie de famille, ainsi bien sûr qu'au sentiment de sécurité et de prévisibilité dont les enfants ont besoin. Accessoirement c'est aussi une façon de permettre d'investir son énergie dans des choses plus intéressantes et constructives que la quête absurde, comme l'est Sisyphe et son rocher, du prochain partenaire. C'est une norme donc qui n'est pas dénuée de bienfaits à l'échelle de la société.

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Ce discours sur ce que Métazét appelle les "contraintes internes" n'est vraiment pas nouveau, c'est le même laïus que dans les années 60/70. C'est par ailleurs le discours que tiennent tous les maris du monde à leur femme depuis la nuit des temps quand ils veulent s'affranchir des contraintes maritales et ouvrir en grand ce champs des possibles décidément trop étriqué et bourgeois pour assouvir leur soif inextinguible d'exploration.

Pour ne prendre donc que le cas (auquel, finalement, se réduit cette question) de la contrainte interne qu'est l'interdiction morale du sexe extraconjugal : ce n'est pas une norme qui tombe du ciel puisqu'elle est nécessaire au sentiment de responsabilité familiale, et in fine à toute vie de famille, ainsi bien sûr qu'au sentiment de sécurité et de prévisibilité dont les enfants ont besoin. Accessoirement c'est aussi une façon de permettre d'investir son énergie dans des choses plus intéressantes et constructives que la quête absurde, comme l'est Sisyphe et son rocher, du prochain partenaire. C'est une norme donc qui n'est pas dénuée de bienfaits à l'échelle de la société.

Bon il y a des aspects biologiques qu'on ne peut pas balayer de la main. Ou bien si on peut mais ils reviennent inlassablement : c'est plutôt là que se loge le mythe de Sisyphe, chercher à dépasser sa condition biologique qui revient tout le temps (disons à chaque printemps)…

Incidemment c'est à cause des femmes volages (la poule ou l'oeuf ?) que nous avons de grosses testicules : http://www.bigsiteofamazingfacts.com/why-do-male-chimpanzees-have-bigger-testicles-compared-to-humans-and-gorillas-also-have-tiny-ones

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Bon il y a des aspects biologiques qu'on ne peut pas balayer de la main. Ou bien si on peut mais ils reviennent inlassablement.

Je ne suis pas sur de bien comprendre de quoi tu parle, mais j'ai bien plus d'envie de meurtres que d'envie de baiser quelque'un d'autre que ma femme, et je suis quasi-sur que c'est biologique et vachement lié a la quantité de sommeil que j'ai eu la nuit d'avant.

Dans les deux cas, je ne passe pas a l'acte, c'est fou hein, l'homme civilisé est tout a fait capable de ne pas obéir a ses pulsions primales (a ne pas confondre avec l'homme domestiqué dont les passions ont été castrées par conditionnement).

Quand au parallèle entre l'amour et l'amitié, c'est totalement hors sujet, on peut tout a fait être amoureux de trois femmes, ou douze, ou cent, et respecter un serment, parce que ce serment est bien plus important, je ne vois pas ou est l'incompréhension.

Je suppose que metazet tu veux libérer les prêtres aussi, et les hétéros (quelle contrainte interne horrible, se fermer a la moitié de la population !), et les homos hein, pas de jaloux, lesbiennes opprimées parce qu'elles ne sont pas bi !

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Je ne suis pas sur de bien comprendre de quoi tu parle, mais j'ai bien plus d'envie de meurtres que d'envie de baiser quelque'un d'autre que ma femme, et je suis quasi-sur que c'est biologique et vachement lié a la quantité de sommeil que j'ai eu la nuit d'avant.

Y aurait il un lien entre les deux également ? Parlez moi de votre enfance…. :dents:

Sérieusement sans faire de la psychanalyse de prisunic c'est clair que la frustration est un élément constitutif de l'être humain. Donc on peut le prendre de manière ultra progressiste et dire qu'il faut céder à toutes ses pulsions, et de l'autre côté du spectre nier jusqu'à leur existence. Je suis Bayrouiste sur le sujet (on le remarquera c'est également notre classement parmi les hominidés), mais je pense qu'il faut reconnaître que fondamentalement nous sommes des animaux. On peut survaloriser la fonction du cortex frontal (qui est principalement celle qui a changé pour donner l'homme) mais le reste de notre être existe également, et pour reprendre l'expression d'asthenik : ça ne tombe pas du ciel mais ça descend de l'arbre.

C'est pour ça que l'image d'asthenik de Sysiphe doit à mon avis être lue à l'envers : c'est la vie monogame qui ressemble au travail inlassable de Sysiphe pour contrer les inclinations biologiques, pas de courir après chaque partenaire qui au contraire est on ne peut plus naturel…

Enfin je reviens sur cette idée répandue que " tous les maris du monde à leur femme depuis la nuit des temps quand ils veulent s'affranchir des contraintes maritales et ouvrir en grand ce champs des possibles décidément trop étriqué et bourgeois pour assouvir leur soif inextinguible d'exploration" Le célèbre théorème du bal de fin d'année montre qu'il n'en est rien et que les torts sont partagés à 50/50 :) :

M. Gale utilise une métaphore que tout le monde est supposé comprendre, même les nuls en maths - ce qui tombe bien. Il appelle ça le "théorème du bal de fin d'année scolaire". De quoi s'agit-il ? "Supposons, dit-il, que le lendemain du bal nous demandions à chaque participante de nous dire le nombre de cavaliers avec lesquels elle a dansé. Faisons l'addition des résultats et nous obtenons un nombre F. Livrons-nous à la même opération avec les garçons et nous obtenons un nombre G. Résultat : F = G, et sont forcément égal à C, le nombre de couples qui ont dansé au bal", triomphe David Gale. Le raisonnement étant applicable à toute autre forme d'ébats (est-ce que tout le monde a bien suivi ?).
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C'est pour ça que l'image d'asthenik de Sysiphe doit à mon avis être lue à l'envers : c'est la vie monogame qui ressemble au travail inlassable de Sysiphe pour contrer les inclinations biologiques, pas de courir après chaque partenaire qui au contraire est on ne peut plus naturel…

La rationnalité de l'homme, l'égo, l'honneur, la loyauté, ne sont pas moins 'naturels', l'envie de domination et de mort aussi (l'homme est quand meme le prédateur supreme sur la planete, les gens ont tendence a l'oublier), lutter contre ses instincts fait partie de la nature de l'homme au meme titre que le reste de la liste, et y arriver n'est pas du tout une torture, au contraire.

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La rationnalité de l'homme, l'égo, l'honneur, la loyauté, ne sont pas moins 'naturels', l'envie de domination et de mort aussi (l'homme est quand meme le prédateur supreme sur la planete, les gens ont tendence a l'oublier), lutter contre ses instincts fait partie de la nature de l'homme au meme titre que le reste de la liste, et y arriver n'est pas du tout une torture, au contraire.

Ben oui c'est ce que je dis :) Mais c'est justement ça qui est Sysiphien chez l'homme justement pas de courir et recommencer avec un nouveau partenaire comme le disait asthenik.

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En fait, c'est le fait de considérer la ˋfrustration' comme mauvaise en soi qui me choque, sans frustration, sans contraintes 'internes' on n'est pas un homme, on est un espèce de bout de viande incapable même de tenir debout et voue à la mort rapide et certaine.

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Ah ouais, ça serait bon de changer pour devenir un type que je mépriserai, ok, j'en prends bonne note.

Ça te regarde. Moi je ne méprise pas les conservateurs. J'ai plein d'amis qui y sont, mais certes, ils ne sont pas mes amis à raison de leur conservatisme, mais malgré lui.

(je précise que je parle uniquement du conservatisme de mœurs, mais le conservatisme ne se réduit pas à cela, bien entendu, et sur d'autres aspects, il peut me parler, par exemple en ce qui concerne la notion de subsidiarité)

Il serait bon de s'en débarrasser ? Bon pour qui ? Bon dans quel but ? Il y a tant de présupposés dans ce que tu écris…

Je vais être très honnête avec toi : ça serait en premier lieu bon pour les personnes qui vivent avec ces gens là, si les personnes en question sont émancipées dans leur tête, car ainsi elles pourront aussi être émancipées en acte, sans devoir casser leur couple. Mais je pense que ça serait bon aussi pour les personnes non-émancipées d'être émancipées, car je trouve dommage que certaines personnes passent à côté de certains pans de l'existence, certaines expériences enrichissantes, uniquement parce qu'elles se sont convaincues que c'était mal et immoral. Si quelqu'un est persuadé que la Terre est plate, n'auras-tu pas envie d'essayer de lui faire comprendre qu'elle est ronde, même si cette erreur ne lui cause aucun préjudice apparent ? La vérité n'est-elle pas une valeur en soi, un but louable à atteindre pour lui-même ?

Ce discours sur ce que Métazét appelle les "contraintes internes" n'est vraiment pas nouveau, c'est le même laïus que dans les années 60/70. C'est par ailleurs le discours que tiennent tous les maris du monde à leur femme depuis la nuit des temps quand ils veulent s'affranchir des contraintes maritales et ouvrir en grand ce champs des possibles décidément trop étriqué et bourgeois pour assouvir leur soif inextinguible d'exploration.

Ben oui ! C'est étriqué et bourgeois ! (dans le mauvais sens du terme "bourgeois", car je n'ai rien contre le capitalisme bien entendu)

Pour ne prendre donc que le cas (auquel, finalement, se réduit cette question) de la contrainte interne qu'est l'interdiction morale du sexe extraconjugal : ce n'est pas une norme qui tombe du ciel puisqu'elle est nécessaire au sentiment de responsabilité familiale, et in fine à toute vie de famille, ainsi bien sûr qu'au sentiment de sécurité et de prévisibilité dont les enfants ont besoin. Accessoirement c'est aussi une façon de permettre d'investir son énergie dans des choses plus intéressantes et constructives que la quête absurde, comme l'est Sisyphe et son rocher, du prochain partenaire. C'est une norme donc qui n'est pas dénuée de bienfaits à l'échelle de la société.

Beaucoup d'affirmations gratuites dans ce que tu dis. Ce qui est affirmé sans preuve peut être réfuté sans preuve. Le sentiment de responsabilité familial dépend surtout, il me semble, de l'amour qu'on a envers sa famille, donc son conjoint et ses enfants, ainsi que du sens du devoir dont on est pourvu. Je ne vois pas en quoi le sentiment de sécurité et de prévisibilité des enfants pourrait être affecté par le pluriamour, c'est du grand n'importe quoi, démenti par les faits (témoignages d'enfants de pluriamoureux qui sont tout à fait épanouis). Les enfants n'ont pas de préjugés. S'ils sont habitués dès tout petits, à ce que leurs parents aient plusieurs amoureux, ça leur semblera tout à fait normal. Maintenant, c'est sûr que certains se lancent dans le pluriamour sans être suffisamment émancipés préalablement, et se cassent les dents sur ce vilain sentiment de jalousie qu'ils croyaient avoir réussi à éradiquer. Comme pour le sport, il faut y aller doucement, progressivement, pour ne pas risquer un claquage musculaire.

Je ne suis pas sur de bien comprendre de quoi tu parle, mais j'ai bien plus d'envie de meurtres que d'envie de baiser quelque'un d'autre que ma femme, et je suis quasi-sur que c'est biologique et vachement lié a la quantité de sommeil que j'ai eu la nuit d'avant.

Dans les deux cas, je ne passe pas a l'acte, c'est fou hein, l'homme civilisé est tout a fait capable de ne pas obéir a ses pulsions primales (a ne pas confondre avec l'homme domestiqué dont les passions ont été castrées par conditionnement).

L'homme monogame exclusif tu veux sans doute dire ? :)

Quand au parallèle entre l'amour et l'amitié, c'est totalement hors sujet, on peut tout a fait être amoureux de trois femmes, ou douze, ou cent, et respecter un serment, parce que ce serment est bien plus important, je ne vois pas ou est l'incompréhension.

Oui, mais en amont, on peut aussi ne pas vouloir faire ce serment, parce que précisément, on peut tout à fait être amoureux de trois femmes, ou douze, ou cent, de même qu'on peut être ami avec trois, douze ou cent personnes (et en amitié, tu remarqueras que très rares sont ceux qui prêtent serment à un ami qu'il sera son seul ami). Mon parallèle n'était pas en lien avec l'histoire du serment, mais avec l'histoire des pluriamoureux qui selon toi sont des dégénérés. Pour l'histoire du serment, j'avais fait le parallèle avec le jeu de cartes dans lequel on triche.

Je suppose que metazet tu veux libérer les prêtres aussi, et les hétéros (quelle contrainte interne horrible, se fermer a la moitié de la population !), et les homos hein, pas de jaloux, lesbiennes opprimées parce qu'elles ne sont pas bi !

Oui, ça serait pas mal, mais le plus urgent c'est de libérer les gens du sentiment de possessivité sur autrui, car ainsi, cela permettra au moins aux gens qui sont libérés dans leur tête, de pouvoir l'être aussi en acte sans être rejetés.

La rationnalité de l'homme, l'égo, l'honneur, la loyauté, ne sont pas moins 'naturels', l'envie de domination et de mort aussi (l'homme est quand meme le prédateur supreme sur la planete, les gens ont tendence a l'oublier), lutter contre ses instincts fait partie de la nature de l'homme au meme titre que le reste de la liste, et y arriver n'est pas du tout une torture, au contraire.

C'est facile pour toi, tu dis que tu n'as pas envie de coucher avec quelqu'un d'autre que ta femme, mais comprend que ce n'est pas nécessairement le cas de tout le monde. Il y a tant de femmes belles, charmantes, intelligentes, cultivées et aimables. Si tu y es insensible, c'est dommage, mais c'est ton choix. D'autres personnes n'ont pas nécessairement envie de fermer abusivement leur univers relationnel.

En fait, c'est le fait de considérer la ˋfrustration' comme mauvaise en soi qui me choque, sans frustration, sans contraintes 'internes' on n'est pas un homme, on est un espèce de bout de viande incapable même de tenir debout et voue à la mort rapide et certaine.

Certaines frustrations sont bonnes. Ainsi, s'émanciper implique de frustrer son sentiment de jalousie, de possessivité, etc. La frustration et les contraintes internes, ce n'est pas exactement la même chose. Un exemple de contrainte interne c'est l'ignorance. Je ne crois pas que lutter contre l'ignorance soit vouloir se débarasser d'une frustration, et cela peut d'ailleurs être frustrant comme processus.

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On appelle ça la discipline, et ça me semble préférable à toutes les émancipations.

Crois-moi, il faut beaucoup de discipline pour dompter la jalousie et le sentiment de possessivité sur le corps de l'autre. J'avoue que je suis privilégié à cet égard, car je n'ai naturellement pas énormément de jalousie ou de possessivité, voire pas du tout. Mais je sais que ça peut être plus dur pour d'autres, et tu comprendras que j'ai envie de partager cette fantastique libération intérieure qu'est l'absence de jalousie et de possessivité.

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Je ne comprends pas bien suite au post de Metazet de 11h24 le principe de l'émancipation.

En gros ça dit qu'il ne faut pas exercer de pression sociale c'est ça?

Malheureusement, il y aura toujours des choix et des modes de vie que je désapprouverai et pour moi et pour les autres. On peut juste espérer que cette désapprobation ne s'exprime pas en violant des droits, les chaînes qui sont miennes et que j'ai plus ou moins choisies ne sont pas les tiennes.

J'imagine aussi que ce n'est pas qu'une histoire de cul non ? Je veux bien qu'à l'ère des tests de paternité la monogamie soit moins sociobiologiquement importante, mais bon, on peut continuer quand même, non ?

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Oui, ça serait pas mal, mais le plus urgent c'est de libérer les gens du sentiment de possessivité sur autrui, car ainsi, cela permettra au moins aux gens qui sont libérés dans leur tête, de pouvoir l'être aussi en acte sans être rejetés.

Mais tu ne comprends pas que j'ai envie que les gens "libérés" comme tu dit soient rejetés, ça me ferait un plaisir fou de les voir rejetés par la société civilisée (sans violence hein :P)

Quand au sentiment de possessivité, tu te focalise le dessus, comme si tout était basé sur la jalousie et que la notion de pureté et de sacrifice n'avait rien à y voir.

Crois-moi, il faut beaucoup de discipline pour dompter la jalousie et le sentiment de possessivité sur le corps de l'autre. J'avoue que je suis privilégié à cet égard, car je n'ai naturellement pas énormément de jalousie ou de possessivité, voire pas du tout.

Donc tu dit qu'il est super difficile de faire un truc que tu ne connais pas en fait…

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Je vais être très honnête avec toi : ça serait en premier lieu bon pour les personnes qui vivent avec ces gens là, si les personnes en question sont émancipées dans leur tête, car ainsi elles pourront aussi être émancipées en acte, sans devoir casser leur couple. Mais je pense que ça serait bon aussi pour les personnes non-émancipées d'être émancipées, car je trouve dommage que certaines personnes passent à côté de certains pans de l'existence, certaines expériences enrichissantes, uniquement parce qu'elles se sont convaincues que c'était mal et immoral. Si quelqu'un est persuadé que la Terre est plate, n'auras-tu pas envie d'essayer de lui faire comprendre qu'elle est ronde, même si cette erreur ne lui cause aucun préjudice apparent ? La vérité n'est-elle pas une valeur en soi, un but louable à atteindre pour lui-même ?

Ton amalgame rapide en dit long : ces "expériences" enrichissantes seraient donc semblables à la vérité ?

D'une part tu mélanges deux choses qui n'ont rien à voir, des évaluations ("expériences enrichissantes") avec des connaissances intellectuelles, et d'autre part surtout tu ne te rends pas compte des énormes présupposés qui composent ta pensée ici : en quoi être émancipé à ta sauce serait "plus enrichissant". Et plus encore, en quoi s'enrichir est bon en soi ? Quels sont les risques, en valent-ils la peine ?

Et la vie au sein de contraintes, les mêmes dont tu parles, n'est-elle pas après tout "enrichissante" à sa manière ? N'apprends-t-on pas des choses dans une telle vie ? N'est-ce pas dommage pour toi aussi que tu passes à côté de ces expériences-ci ?

Mais bref, il est louable que tu ne cherches pas à "émanciper" les gens autoritairement et que tu te contentes de la persuasion. Cependant le mot de Bastiat te convient tout autant: "Eh réformateurs, réformez-vous vous-mêmes, cette tâche vous suffit".

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Crois-moi, il faut beaucoup de discipline pour dompter la jalousie et le sentiment de possessivité sur le corps de l'autre. J'avoue que je suis privilégié à cet égard, car je n'ai naturellement pas énormément de jalousie ou de possessivité, voire pas du tout. Mais je sais que ça peut être plus dur pour d'autres, et tu comprendras que j'ai envie de partager cette fantastique libération intérieure qu'est l'absence de jalousie et de possessivité.

Sans déconner, je comprends le souhait d'évangeliser, mais sur un sujet aussi ridiculement hédoniste et vide de sens, c'est franchement bizarre, c'est un peu comme un heroinomane qui passerai son temps a dire aux gens qu'ils ratent leur vie parce qu'ils ne partagent pas son plaisir.

Et je te garentie que l'heroine, c'est carrément de la balle a coté d'une "absence de possessivité".

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Mais tu ne comprends pas que j'ai envie que les gens "libérés" comme tu dit soient rejetés, ça me ferait un plaisir fou de les voir rejetés par la société civilisée (sans violence hein :P)

T'inquiètes, j'ai bien compris que tu étais quelqu'un de haineux envers la différence et bourré de préjugés négatifs. Heureusement que tu es "libéral" car sinon tu te proposerais pour les chasser à coup de fusil. Mais je te le dis : je pense que cette attitude n'est pas bien du tout. Mais c'est ton choix, tu as le droit de détester tout ce qui n'est pas conforme à ton petit esprit étriqué :P

Quand au sentiment de possessivité, tu te focalise le dessus, comme si tout était basé sur la jalousie et que la notion de pureté et de sacrifice n'avait rien à y voir.

Oh que non puisque je pense que surmonter sa possessivité et sa jalousie peut être un sacrifice, et qu'il faut se purifier de ces sentiments malsains.

Donc tu dit qu'il est super difficile de faire un truc que tu ne connais pas en fait…

Je le constate amplement chez les autres, ou quand je lis les faits divers : "mari jaloux tue sa femme qui la trompait, l'amant, les enfants et se suicide" ou des trucs du genre.

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Je le constate amplement chez les autres, ou quand je lis les faits divers : "mari jaloux tue sa femme qui la trompait, l'amant, les enfants et se suicide" ou des trucs du genre.

Tu réalise que sa femme l'a trompé, que c'était pas un couple polyamoureux consensuel, et qu'il y a un aspect trahison que tu fait mine d'ignorer ?

T'inquiètes, j'ai bien compris que tu étais quelqu'un de haineux envers la différence et bourré de préjugés négatifs.

La différence, c'est que je ne cherche pas a empecher les gens comme toi de vivre, juste de vivre dans mon quartier, toi tu veux convertir la planete.

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Ton amalgame rapide en dit long : ces "expériences" enrichissantes seraient donc semblables à la vérité ?

Oui, en effet. L'ignorance fait obstacle à une partie de la Vérité. La jalousie fait obstacle a une partie de l'Amour.

D'une part tu mélanges deux choses qui n'ont rien à voir, des évaluations ("expériences enrichissantes") avec des connaissances intellectuelles, et d'autre part surtout tu ne te rends pas compte des énormes présupposés qui composent ta pensée ici : en quoi être émancipé à ta sauce serait "plus enrichissant".

Ça me semble couler de source. En quoi rencontrer différentes personnes et sympathiser avec elles, est plus enrichissant que de ne parler qu'aux éternelles mêmes personnes au fond de son village au fond des bois ?

Et plus encore, en quoi s'enrichir est bon en soi ?

En quoi connaître la vérité est bon en soi ? En quoi aimer est bon en soi ?

Quels sont les risques, en valent-ils la peine ?

Les risques c'est d'échouer à libérer les gens de la possessivité et de la jalousie, mais sans essayer, c'est sûr qu'on n'y parviendra pas.

Et la vie au sein de contraintes, les mêmes dont tu parles, n'est-elle pas après tout "enrichissante" à sa manière ? N'apprends-t-on pas des choses dans une telle vie ? N'est-ce pas dommage pour toi aussi que tu passes à côté de ces expériences-ci ?

Tu es en train d'essayer de me persuader que l'absence d'expérience est une expérience… Mouais, admettons. Alors je te répondrai : Et la vie enfermée pendant plusieurs semaines au fond d'une mine suite à un effondrement, n'est-elle pas après tout "enrichissante" à sa manière ? N'apprends-t-on pas des choses dans une telle vie ? N'est-ce pas dommage pour toi aussi que tu passes à côté de ces expériences-ci ? Et la vie en social-démocratie (mouais, mauvais exemple, vu qu'on est en social-démocratie) ? Et la vie sous le régime nazi ? Et la vie avec un cancer du poumon ? Et la vie marié à une femme dépensière ? Etc. Sache en tout cas que la monogamie exclusive étant la norme actuelle, il est difficile de passer à côté. Ceux qui sont actuellement pluriamoureux ont souvent vécu en monogame pendant un certain temps, et la monogamie a même pu leur apporter tout ce qu'elle peut apporter à un monogame. L'inverse n'est pas vrai (ou très très rarement). Une fois qu'on est sorti de la Caverne et qu'on a pu apprécier la beauté de toutes les créatures qu'éclairent le Soleil, on n'a plus envie de redescendre se contenter d'observer leurs ombres.

Mais bref, il est louable que tu ne cherches pas à "émanciper" les gens autoritairement et que tu te contentes de la persuasion. Cependant le mot de Bastiat te convient tout autant: "Eh réformateurs, réformez-vous vous-mêmes, cette tâche vous suffit".

Pourtant, les libéraux ne sont-ils pas des réformateurs à leur manière ?

Tu réalise que sa femme l'a trompé, que c'était pas un couple polyamoureux consensuel, et qu'il y a un aspect trahison que tu fait mine d'ignorer ?

Je ne l'ignore pas, mais je trouve que il y a disproportion entre la cause et l'effet… C'est comme si en jouant aux cartes avec quelqu'un, tu réalisais qu'il a triché, et que tu sortais ton flingue pour l'assassiner, lui et sa famille…

Sans déconner, je comprends le souhait d'évangeliser, mais sur un sujet aussi ridiculement hédoniste et vide de sens, c'est franchement bizarre, c'est un peu comme un heroinomane qui passerai son temps a dire aux gens qu'ils ratent leur vie parce qu'ils ne partagent pas son plaisir.

Et je te garentie que l'heroine, c'est carrément de la balle a coté d'une "absence de possessivité".

C'est toi qui juge le sujet ridiculement hédoniste et vide de sens. Autant dire que la joie d'avoir plusieurs amis est ridiculement hédoniste et vide de sens. L'héroïne te laisse seul avec des sensations factices qui t'enchaînent, et elle est dangereuse pour la santé, en plus. Au contraire, avec le pluriamour, il s'agit là de relationnel avec des vrais gens, et ce sont ces gens que l'on aime, et pas simplement les sensations procurées par l'amour que l'on partage avec eux.

La différence, c'est que je ne cherche pas a empecher les gens comme toi de vivre, juste de vivre dans mon quartier, toi tu veux convertir la planete.

Mais je ne veux empêcher personne de vivre, y compris dans mon quartier (je n'ai pas peur de la vérité). Je ne vois pas en quoi les gens comme moi te gène au fait. Je ne suis pas le genre de voisin qui va faire la fête toute la nuit et tous les jours de la semaine et troubler ton sommeil. Je suis plutôt le genre de voisin qui n'hésitera pas à rendre service, qui dit bonjour avec un grand sourire, qui n'ira pas piquer le moindre centime qui ne m'appartient pas, etc.

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Bon il y a des aspects biologiques qu'on ne peut pas balayer de la main. Ou bien si on peut mais ils reviennent inlassablement : c'est plutôt là que se loge le mythe de Sisyphe, chercher à dépasser sa condition biologique qui revient tout le temps (disons à chaque printemps)…

Ce qu'il y a de bien avec les mythes, c'est qu'on peut les évoquer à toutes les sauces. Le mythe de Sisyphe pour moi s'adapte bien au cas dans lequel je l'ai utilisé parce que la quête sexuelle est une action vouée à se répéter inlassablement puisqu'on y trouve une satisfaction (sexuelle étroitement, mais aussi la nouveauté, la conquête, étouffement d'un certain sentiment d'insécurité..) à laquelle on devient dépendant. Alors je sais bien qu'il faut imaginer Sisyphe heureux, mais je prétends qu'il n'y a pas d'épanouissement dans ce genre d'addiction.

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Oui, en effet. L'ignorance fait obstacle à une partie de la Vérité. La jalousie fait obstacle a une partie de l'Amour.

En quoi connaître la vérité est bon en soi ? En quoi aimer est bon en soi ?

Au delà du fait que ça fait très trip new-age, tu cumules sans arrêt les non sequitur. Et à nouveau, toute ce que tu me dis est fondé sur des présupposés rien moins qu'évidents, et dans ce cas absolument illégitimes à être transmis aux autres. Tu as peut-être raison en disant que la "jalousie fait obstacle à une partie de l'amour". Reste que des centaines d'auteurs plus intelligents avant toi ont défini l'Amour le plus dur par la fidélité sans faille à un seul objet aimé. Qui croire ?

Tu es en train d'essayer de me persuader que l'absence d'expérience est une expérience…

En fait c'est ta notion même "d'expérience" qui est chargé en significations parasites. Il n'y a pas là "absence d'expérience", puisque l'expérience c'est ce qui se vit, et dans la mesure où on vit ainsi il y en a au moins une.

Et encore une fois le non sequitur: tu conseille de multiplier les expériences, c'est à dire varier leur quantité, et tu conclus tout de suite au surplus de qualité que cela procurerait, or celui-ci est tout sauf certain.

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Ce qu'il y a de bien avec les mythes, c'est qu'on peut les évoquer à toutes les sauces. Le mythe de Sisyphe pour moi s'adapte bien au cas dans lequel je l'ai utilisé parce que la quête sexuelle est une action vouée à se répéter inlassablement puisqu'on y trouve une satisfaction

Mais … avoir des enfants on appelle bien ça la reproduction non ?

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J'aime mes enfants sans condition, j'aime mes amis sans condition, ils ne m'appartiennent pas et l'attachement que je ressens pour eux peut se multiplier à l'infini, et je conçois de partager cet amour avec d'autres que moi

Qu'est ce qui fait la différence avec mon mari ? Pourquoi ne suis je pas disposée à partager ? Ce qu'il pourrait donner ailleurs diminuerait ce qu'il me donne ?

C'est la relation sexuelle ailleurs qui n'est pas envisageable, ou aimer quelqu'un d'autre ou les deux ? Il y a une espèce de droit de propriété et d'usage, de monopole, c'est un fait.

Intellectuellement, je peux comprendre ce qu'exprime Metazet mais je n'ai pas envie de tenter ce genre d'aventure

A la tévé, il y avait un reportage sur un petite société matriarcale, en asie, où se pratique le "nomadisme amoureux", les hommes demeurant chez leur mère, et visitant leur amoureuse à la nuit tombée, les histoires prenant fin sans heurt, pas de jalousie, pas d'appartenance, ça m'a laissée rêveuse

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Oui, ça serait pas mal, mais le plus urgent c'est de libérer les gens du sentiment de possessivité sur autrui, car ainsi, cela permettra au moins aux gens qui sont libérés dans leur tête, de pouvoir l'être aussi en acte sans être rejetés.

Je ne vois pas précisément l'urgence ici, enfin, disons que chacun fixe ses priorités.

Ensuite, je n'ai rien contre la libération du sentiment de possessivité mais pourquoi faudrait il qu'il passe par des relations sexuelles débridées, cela ressemble plutôt à une impasse qui date de 1968.

C'est facile pour toi, tu dis que tu n'as pas envie de coucher avec quelqu'un d'autre que ta femme, mais comprend que ce n'est pas nécessairement le cas de tout le monde. Il y a tant de femmes belles, charmantes, intelligentes, cultivées et aimables. Si tu y es insensible, c'est dommage, mais c'est ton choix. D'autres personnes n'ont pas nécessairement envie de fermer abusivement leur univers relationnel.

Ah, je comprends, en fait, ton problème ce sont les nanas qui te disent non parce qu'elle ont déjà un mec qui ne partage pas ta vision des choses !

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