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Saisi par Les Chiennes de Garde et Osez le féminisme, le Jury de Déontologie Publicitaire a demandé à la SNCF de retirer son nouveau site dédié aux moins de 28 ans.

 

 

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un pote m'avait linké le lien de la pub de la sncf style youporn. Je m'étais dit "tiens, ça va faire gueuler. je sens bien la plainte/manifs/x y z de la part de féministes..."

C'était tellement prévisible que c'en est même pas drôle.

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On ne va pas se voiler la face, les femmes qui accusent de viol par vengeance ou calcul (dans un divorce houleux par exemple), ça existe. C'est parfaitement dégueulasse parce que ce sont des accusations qui laissent des traces indélébiles, mais ça existe.

Sans déconner ?

Rien que dans mon expérience: une nana vaguement smackee en boite m'a accusé une fois d attouchements (sans aller jusqu'à la police heureusement).

J'ai au moins 2 potes qui se sont retrouvés en garde à vue suite à des plaintes totalement affabulatoires. (Les flics ont admis le incohérences de la "victime" à chaque fois : "on sait bien qu'elle ment. On a juste besoin d'éléments pour le prouver... "

Et ca sur une période d'environ 10 ans dans un bassin de population assez réduit.

Ce qui me permet d'avancer que les "faux viols" affabulatoires, c'est pas que "ca arrive", c'est que quasiment tous les hommes vont se retrouver confrontés à cette fausse accusation ignoble un jour ou l'autre statistiquement.

(C'est d'ailleurs tellement courant que les flics ont une formation spéciale pour les affabulatrices)

Mais on vit dans une société patriarcale ou la femme est considérée comme un objet, c'est clair.

Objet qui n'hésite pas à faire jeter ses ex partenaires en taule lorsqu'elle en a marre de faire joujou.

Qui sst l'objet sexuel ? Qui est socialement dominé ?

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La lecture la plus intéressante que j'ai trouvé sur le sujet des fausses accusations de viol et d'agression sexuelle.

Bilan:

6% sont des affabulations immédiatement détectées,

45% sont abandonnées faute d'éléments

35% mènent à une condamnation

les 14% restant n'ont pas pu être analysés.

Donc sur les 41% des cas qui aboutissent à une conclusion, ~15% sont des affabulations et 25% ont innocenté la personne incriminée au départ. Et sur le total (excluant les indéterminés), on a 7% d'affabulations grossières + 10% qui sont fondées mais ciblent la mauvaise personne. Une autre étude dit que le taux de fausse accusation d'aggression sexuelle est de 8% soit le quadruple de ce qui est observé sur les autres crimes.

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Ah ouais, sur le sujet des fausses accusations d'agressions sexuelles, un pote à moi s'est retrouvé avec une ex, mère de son gamin, qui l'accuse d'attouchements sur le gosse, histoire de récuperer la garde.

 

Bon, le dossier est merdique, sans preuves, et il va probablement gagner le procés, (et la garde du môme). Mais en attendant, pas le droit de voir le gamin.

 

En cas de conflit, les mecs accusent les mères de violences sur les gosses, les nanas accusent les péres d'attouchements.

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Ah ouais, sur le sujet des fausses accusations d'agressions sexuelles, un pote à moi s'est retrouvé avec une ex, mère de son gamin, qui l'accuse d'attouchements sur le gosse, histoire de récuperer la garde.

 

Bon, le dossier est merdique, sans preuves, et il va probablement gagner le procés, (et la garde du môme). Mais en attendant, pas le droit de voir le gamin.

 

En cas de conflit, les mecs accusent les mères de violences sur les gosses, les nanas accusent les péres d'attouchements.

C'est un peu l'arme nucléaire des divorces, ce genre d'accusations. Sauf que plein de salopards et de salopes l'utilisent allégrement. Je voudrais bien les voir eux-mêmes victimes de telles accusations. Ce n'est des claques dans la gueule que de telles raclures méritent : c'est de se faire foutre la boîte crânienne en purée.
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C'est précisément le but. La fausse accusation est quelque chose de monstrueux, et dans ce domaine on n'est pas loin de toucher le plus monstrueux du monstrueux.

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C'est précisément le but. La fausse accusation est quelque chose de monstrueux, et dans ce domaine on n'est pas loin de toucher le plus monstrueux du monstrueux.

Toutafé. Accuser le père de ses filles de l'avoir violée pour les avoir, et devant elles, ça laisse des traces. Ça n'est pas parce que c'est un divorce, que tout le monde s'envoit des trucs à la gueule et qu'on est "sous pression" que ça n'est pas monstrueux.
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Au fait quelqu'un peut m'expliquer rapidement un truc sur le genre s'il vous plaît ?

Tous les gays de ma connaissance sont bien des hommes et non des femmes à l'intérieur d'un homme.

Ils sont donc bien "cysgenre" si j'ai bien compris.

Est-ce que ces questions de transgenre c'est véritablement plus qu'un epsilon de la sous population homosexuelle ?

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Toutafé. Accuser le père de ses filles de l'avoir violée pour les avoir, et devant elles, ça laisse des traces. Ça n'est pas parce que c'est un divorce, que tout le monde s'envoit des trucs à la gueule et qu'on est "sous pression" que ça n'est pas monstrueux.

Deuxième effet Kiss Cool : avec un peu de motivation c'est tellement facile de créer des faux souvenirs.

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Toutafé. Accuser le père de ses filles de l'avoir violée pour les avoir, et devant elles, ça laisse des traces. Ça n'est pas parce que c'est un divorce, que tout le monde s'envoit des trucs à la gueule et qu'on est "sous pression" que ça n'est pas monstrueux.

+1000. Sans compter que c'est un bon indicateur de la considération qu'éprouvent ces gens pour leur progéniture. "Je me bats pour mes enfants parce que je les aime", mon cul, je m'en sert comme d'un vulgaire objet contondant sans penser une seconde à l'impact psychologique de ce genre d'épreuve sur un gosse.

Heureusement je ne suis pas concerné, mais je peux comprendre que ces enfants, une fois arrivés en âge de le faire, fassent payer le prix fort à ces parents "mon-gosse-cest-ma-barbie-mon-gi-joe"

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Au fait quelqu'un peut m'expliquer rapidement un truc sur le genre s'il vous plaît ?

Tous les gays de ma connaissance sont bien des hommes et non des femmes à l'intérieur d'un homme.

Ils sont donc bien "cysgenre" si j'ai bien compris.

Est-ce que ces questions de transgenre c'est véritablement plus qu'un epsilon de la sous population homosexuelle ?

Alors.

On va dire que pour décrire totalement l'identité de quelqu'un, il faut plusieurs éléments.

Donc on va sortir la classification jabial.

D'abord, le sexe génétique : X, XX, XY, XXY, XYY.

Ensuite, le phénotype naturel : Mâle, Femelle, Androgyne, Hermaphrodite, Indifférencié.

Ensuite, l'identité sexuelle : Mâle, Femelle, Intersexuel, Neutre.

Ensuite, l'apparence physique : Mâle, Femelle, Androgyne, Hermaphrodite, Indifférencié.

Ensuite, l'attirance romantique : Mâles, Femelles, Tous, Aucun, Paraphilies (préciser).

Ensuite, le désir sexuel : Mâles, Femmes, Tous, Aucun, Paraphilies (préciser).

Un homme cis hétéro classique, par exemple un jabial, c'est (XY, Mâle, Mâle, Mâle, Femelles, Femelles).

Un homosexuel c'est quelqu'un dont l'attirance sexuelle est égale à son identité sexuelle.

Un transsexuel c'est quelqu'un dont l'identité sexuelle est différente de son phénotype naturel. Et quand il a "fait sa transition", son apparence physique n'est plus égale à son phénotype naturel mais à son identité sexuelle. Enfin, autant que la science le permet.

Le paradoxe est donc qu'un transsexuel né homme qui se considère comme femme mais mais est attiré par les femmes fait partie des lesbiennes.

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C'est même plus compliqué que ça.

Il y a deux formes normales de cerveau: masculin et féminin. Il y a des éléments différents entre les deux, visibles par imagerie médicale et à l'autopsie (par exemple la densité du corps calleux - l'interconnexion entre les hémisphères - ou bien la taille de la strie terminale ou de l'hippocampe, etc.). Ces différences apparaissent sous l'influence des mêmes hormones qui contrôlent la différenciation sexuelle pendant la gestation, on peut même les détecter dans le cerveau d'un fetus dès la 26ème semaine de grossesse. Cela arrive après l'essentiel de la différenciation du reste du corps, donc il y a pas mal de "ratés", d'intensité et de détails différents.

Même s'il y a encore peu d'élements de recherche qui permettent de l'affirmer, plusieurs hypothèses sont prometteuses pour "expliquer l'homosexualité": certaines mutations bénéfiques pour les parents (en particulier la mère) pourraient entraîner une différenciation inverse d'une zone du cerveau des enfants qui pourrait s'avérer contrôler l'attirance sexuelle. Dans le cas des transgenres ce serait soit une hypothétique partie du cerveau qui contrôle l'identité de genre (et aussi d'autres dont celle de l'orientation sexuelle, mais pas forcément) qui serait inversée, ou bien ce serait une conséquence diffuse d'une inversion de plusieurs zones qui entraînerait cette conviction profonde chez le malade. Et depuis les expériences extrêmement peu éthiques faites pendant la période WW2-2000, on sait qu'il est impossible de "corriger" le problème avec la psychiatrie et les drogues. Dans le cas des transgenres le mieux qu'on arrive à faire aujourd'hui, c'est soit les modifier chirurgicalement et les traiter à vie avec des hormones de substitution (très lourd et coûteux avec stérilisation incluse) pour aligner cerveau et reste du corps, soit leur apprendre à vivre avec sans qu'ils fassent une dépression profonde et se suicident avant 30 ans (ce qui est moins lourd, certes, mais ne fait que corriger certains des symptômes psychiatriques de la maladie sans régler le reste).

Bref, on ne sait pas exactement le comment en détail, mais l'homosexualité et la dysphorie de genre sont de véritables "désordres" fondés dans la biologie du patient, et pas je ne sais quel effet secondaire de "vous êtes de mauvais parents" ou "la société/la culture d'aujourd'hui pervertit les jeunes", interprétations aussi fantaisistes que nuisibles.

C'est à peu près certain aujourd'hui que le développement gestatif du cerveau détermine pour le reste de la vie l'orientation sexuelle et si on se prend pour un mâle ou une femelle, ou si on est incapable de se décider entre les deux. La seule influence de la culture et de la petite enfance, déterminée par les études comparatives des comportements sexués des très jeunes enfants et nourrissons V.S. ados et adultes, c'est uniquement la forme que prend l'expression des différences. Autrement dit, la culture et la façon d'éduquer les enfants ne détermine pas si hommes et femmes se comportent ou s'habillent différemment, mais simplement la partie arbitraire du comment ils s'habillent et (un peu) se comportent respectivement. Par exemple, chez les Wodaabe du Niger, ce sont les hommes et pas les femmes qui se maquillent et paradent dans un concours de beauté annuel pour séduire une compagne. Et tu peux être sûr qu'une femme qui a une identité cérébrale mâle, née et élevée dans ce contexte, esaierait par tous les moyens de participer à ce concours.

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Bref, on ne sait pas exactement le comment en détail, mais l'homosexualité et la dysphorie de genre sont de véritables "désordres" fondés dans la biologie du patient, et pas je ne sais quel effet secondaire de "vous êtes de mauvais parents" ou "la société/la culture d'aujourd'hui pervertit les jeunes", interprétations aussi fantaisistes que nuisibles.

C'est super intéressant ce que tu écrit Jesrad, (tu bosse en milieu médical, non?)

Mais par contre il y'a juste un truc que je suis pas entièrement sur de comprendre dans ce paragraphe, l'homosexualité est considérée comme un "désordre" biologique par la médecine? C'est pas un peu réducteur? (En plus d'être susceptible d'être ultra mal interprété, au hasard cette athlète russe qui disait qu'en Russie il n'y a pas d'homos, que des gens "normaux").

Quid des bi?

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C'est même plus compliqué que ça.

[bla]

Toi, t'es prêt pour faire un bel article pour Contrepoints. Si, si, ne me remercie pas de t'avoir donné l'idée. On l'attend avant la fin de la semaine. ;)
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C'est super intéressant ce que tu écrit Jesrad, (tu bosse en milieu médical, non?)

Ahah non, pas exactement, j'ai une maladie très rare particulièrement difficile à diagnostiquer. Je m'y connais parce que sinon j'aurais déjà crevé.

Mais par contre il y'a juste un truc que je suis pas entièrement sur de comprendre dans ce paragraphe, l'homosexualité est considérée comme un "désordre" biologique par la médecine?

Pas tout à fait, disons que c'est une "condition", avec ses spécificités médicales - par exemple tu ne peux pas donner ton sang, dans pas mal de pays, si tu es gay.
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Pas tout à fait, disons que c'est une "condition", avec ses spécificités médicales - par exemple tu ne peux pas donner ton sang, dans pas mal de pays, si tu es gay.

 

Je pensais que les homosexuels étaient exclus des dons de sang à cause du Sida (population plus touchée, risque sanitaire, etc...) ?

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C'est même plus compliqué que ça.

Il y a deux formes normales de cerveau: masculin et féminin. Il y a des éléments différents entre les deux, visibles par imagerie médicale et à l'autopsie (par exemple la densité du corps calleux - l'interconnexion entre les hémisphères - ou bien la taille de la strie terminale ou de l'hippocampe, etc.). Ces différences apparaissent sous l'influence des mêmes hormones qui contrôlent la différenciation sexuelle pendant la gestation, on peut même les détecter dans le cerveau d'un fetus dès la 26ème semaine de grossesse. Cela arrive après l'essentiel de la différenciation du reste du corps, donc il y a pas mal de "ratés", d'intensité et de détails différents.

 

Un bon article à ce sujet :

A meta-analysis of sex differences in human brain structure

Plus toute la biblio sur les maladies qui affectent plus un sexe que l'autre.

Mais j'avais cru comprendre que toutes ces différences ne caractérisaient pas nécessairement de manière significative le sexe de l'individu (variabilité inter-individuelle, stade de développement, etc...). Par exemple :

http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2014/02/22/connectome-stereotypes-genre/

 

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la caracteristique la plus importante de tous ceux qui ne sont pas des males-heteros-XY purs est qu'ils comportent une partie feminine intense, et donc sont obligatoirement atteints de confusion mentale severe :mrgreen:

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Non, je ne bossais pas sur les différences homme/femme. J'ai un article qui s'y rapporte dans ma biblio ( http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381191001058X ) et il n'est pas du tout assez fin pour conclure quoi que ce soit (les comparaisons entre hémisphères ça va deux minutes).

Si on reste dans la connectivité fonctionnelle, on peut justement avoir des résultats plus précis au niveau spatial en faisant de la modularité et une analyse voxel par voxel (ce qui évite aussi au passage la critique "vous avez choisi des aires arbitrairement"). Bref comme je le disais c'est un domaine très jeune mais des solutions émergent.

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