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Mais tu peux croire au grand complot féministe si ça t'amuse...

 

Pas vraiment. Mais à la surinterprétation féministe qui conduit à l'hystérisation du débat, oui.

 

Là, Lancelot cause du risque d'élargir la notion de viol, on peut raisonnablement penser qu'il évoque le débat sur la verbalisation explicite du consentement qu'on a eu il y a quelques mois, et toi tu nous sors le viol conjugal. 'Tain mais va te faire violer par ton homme de paille Phil..

 

La culture du viol (quand j'écris ces mots, je pense aux propos de poney et d'Anton_K sur la sociologie contemporaine pondant un nouveau concept scientifiquement bancal tous les quatre matins), la culture du viol dis-je, ce n'est pas seulement cette minorité qui pense que les victimes méritent leur sort ou sont responsables (pour dernier ce cas, imo ce sont surtout des gens qui maîtrisent mal les définitions juridiques) ; pour les féministes c'est aussi :

 

- les conseils de prudence

- les blagues sur le viol

- les femmes à poil 

- dire qu'une femme habillée comme une pute s'habille comme une pute (ooh mon Dieu, oppression ! putophobie ! slutshamming ! on est pas libres !)

- etc.

 

Comment veux-tu qu'on prenne au sérieux des expressions dégueulassées de part en part dans du gloubiboulga marxiste ?

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C'est exactement ce que l'on a reproché à ceux qui défendaient l'idée que le viol conjugal existe : un détournement injustifié de la définition de viol !

Avant tout, ce que j'ai dit n'a rien à voir avec ça.

Ensuite on repart dans des scénarios où on présuppose qu'il y a eu viol pour mieux ridiculiser ceux qui expriment des doutes parce que du coup ils se trompent obligatoirement. Trop facile.

Enfin, j'ai lu l'article linké et si on fait abstraction des effets de manches et autres clins d'oeil à un électorat peu reluisant (merci au passage pour le sous entendu), voici le coeur de l'argumentation que je vous laisse juger :

Cette législation imbécile (une de plus) sera naturellement l’occasion de toutes les procédures abusives. Un éminent magistrat pénaliste de mes amis me disait que déjà certaines femmes, à l’occasion d’un divorce conflictuel, par vengeance, ou pour priver le père de la garde ou de la visite de ses enfants, ne craignaient pas d’accuser abusivement leur ex-mari de pratiques pédophiles ou incestueuses. Désormais, l’épouse vindicative détiendra l’arme absolue pour envoyer en prison le mari dont elle veut se venger : « tel jour, il m’a violée ».

Epoux volages, pingres, désagréables ou trop entreprenants, prenez garde à vous ! Une simple dénonciation peut vous transformer en vulgaires Strauss-Kahn, vous conduire à la ruine, à la dégradation civique, et à de nombreuses années dans les geôles de la République…

Comme par hypothèse, et sauf exceptions, l’intimité conjugale se déroule normalement sans témoins, inutile de dire qu’il n’y a pas de limite à la dénonciation calomnieuse : c’est parole contre parole ; on peut donc dire tout et n’importe quoi.

Mais tu peux croire au grand complot féministe si ça t'amuse...

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Lorsqu'on ne sait pas ce qui s'est passé, on adopte une position raisonnable et on attend le développement de l'enquête. Aujourd'hui ce n'est pas le cas : les victimes de viol qui essayent de faire valoir leurs droits en justice sont systématiquement exposés à ces remarques et à ces pressions.

Ben voyons.
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On fait tout le temps de petits arbitrages entre liberté et sécurité. On peut se dire à chaque fois qu'on adopte un comportement préventif, que c'est la menace qu'on veut éviter qui a gagné, mais tant que ça reste des comportements émergents, je vois ça comme le feedback normal entre les contraintes de la réalité et notre idéal dans l'absolu. Après on n'est pas obligé non plus de rouler à 0km/h avec sa voiture pour éviter les accidents : on tâtonne collectivement pour trouver le moment où se croisent la courbe du risque qu'on prend et celle du sacrifice qu'on consent pour l'éviter (et l'imprudence commence à parti d'un certain écart favorable au risque par rapport au consensus social).

Pour le viol, le problème est ailleurs je crois. Personne n'imagine que la victime d'un cambriolage est consentante, tandis que le viol, sa nature sexuelle fait que c'est un crime symbolique centré sur la question de consentement. Pour reprendre sa vie, la victime semble avoir besoin d'un sentiment absolu d'"innocence" et la simple évocation d'une imprudence fissure le mur très fragilisé de sa propre valeur, de son honneur. On marche sur des œufs, bref, on peut vite être très blessant. Avec ma fille, je pense que j'essaierai d'avoir une approche comportementale plus générale que spécifiquement centrée sur la question du viol.

+1

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Tu peux lire beaucoup de choses sur internet à ce sujet. Sinon, plusieurs manifestations de la culture du viol on déjà été évoqué ici :

 

Au contraire, je crois que l'on a déjà exposé ici plusieurs éléments qui trahissent assez bien cette perception du viol, que ce soit les mythes qui la construise, le traitement réservé aux victimes, les conseils donnés aux femmes pour ne pas attirer les violeurs, etc... De plus, comment peut on expliquer le retentissement du "procès du viol" de 1974 (puisqu'on en a parlé), les réactions et les discours des défenseurs des violeurs, ou le silence qui existait alors autour du viol ? Vu l'ampleur du phénomène est-ce que là aussi la culture du viol n'est qu'une supposition ? Pourtant, il y a tout : refus de considérer leur viol comme un véritable crime, accusation contre les victimes, stigmatisation de leur comportement... et il ne s'agissait évidemment pas d'un cas exceptionnel mais d'une mécanique récurrente.

Alors excuse moi mais ce terme culture du viol est peut-être le terme le plus débile et le plus mal employé du monde.

 

Le fait que des gens aient des idées préconçues sur les causes du viol n'implique pas une culture du viol, c'est uniquement de l'ignorance, qui nuit certainement à une bonne prévention, mais ce n'est que de l'ignorance. Ensuite mais le terme culture du viol du moins tel que je le comprends implique le fait que de façon on excuse ou justifie le viol plutôt que de le condamner.

Ou alors cette culture du viol existe au même titre que la culture du cambriolage existe mais elle sera juste remplacée par une autre culture du viol une fois la vérité portée par ses défenseurs.

Dans le cas de la culture du cambriolage, on dit généralement que ce sont les gitans ou les géorgiens les cambrioleurs. Même si c'est faux, ça ne change pas le fait que s'armer et se défendre peut-être une bonne idée.

 

Ensuite prendre les réactions de Finkelkraut comme une preuve de cette culture du viol est absolument idiot. Finkelkraut est quelqu'un qui voit de l'antisémitisme partout il a pris bêtement la défense de Polanski dans un énième réflexe c'est tout. Il est prêt à dire beaucoup de bêtise pourvu que ça puisse démonter une attaque qu'il jugerait antisémite contre un juif.

 

En ce qui concerne le fait de décourager les prises de plaintes ou de ne pas prendre assez au sérieux les plaintes:

Si une femme n'a que sa parole comme début de preuve de ce qui lui est arrivé, c'est normal qu'un policier ne pousse pas l'affaire plus loin.

Tout d'abord parce que le simple soupçon de viol peut entacher à jamais la vie d'un homme même s'il est innocenté à la suite d'un procès.

Ensuite parce que le procès lui-même s'il n'aboutit pas à la conclusion souhaitée par la victime pourrait être dévastateur. En plus de la cicatrice, elle devrait supporter le titre d'affabulatrice voir même payer une compensation pour ça.

 

Sur les conseils donnés aux femmes, comment peut-on reprocher aux gens de dire aux femmes de faire attention à la façon dont elles d'habillent ou à leurs comportements ?

Dans la jungle, lorsqu'une lionne chasse elle va s'attaquer à l'animal qu'elle perçoit comme le plus faible ou le plus isolé du groupe. Lorsqu'un prédateur sexuel rôde dans les parages, que faut-il dire aux femmes ? Si vous vous faites remarquez par un prédateur parce que vous apparaissez sans défense, il ne devrait rien vous arriver ?

On recommande bien aux enfants d'essayer de se regrouper lorsqu'ils vont à l'école à pied.

Ensuite le fait que 80% des viols se font dans le cercle des connaissances n'a aucune importance d'un point de vue préventif, on ne peut par définition pas faire grand chose dans ces cas là. Les gens ne laisserait jamais approcher une personne qu'ils soupçonnent d'être pédophile de leurs enfants. Si la personne a pu s'approcher d'un enfant seule c'est qu'elle bénéficie de la confiance de tout l'entourage.

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Sur les conseils donnés aux femmes, comment peut-on reprocher aux gens de dire aux femmes de faire attention à la façon dont elles d'habillent ou à leurs comportements ?

Parce que c'est très ignorant et que les faits observés démontrent la totale inefficacité et le périplaquisme de cette recommendation. Philiber a fait l'effort de citer les études sur le sujet, je suggère de les lire ;)

Complètement d'accord avec le reste en revanche.

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Tu veux des noms en particuliers ? Je te renvoie sur l'article à propos des mythes sur le viol où l'on trouve des citations de personnalités plus ou moins connues. Sinon, tu peux jeter un coup d’œil à la presse, aux articles qui traitent de viols et aux commentaires des lecteurs / internautes (ça marche aussi avec les médias plus classiques : télé, radio, journal papier...). Enfin tu peux regarder le reportage sur le "procès du viol" de 1974 et écouter les défenseurs des violeurs. Et si tu es bien attentif tu remarqueras que ces "on" ne sont pas des cas isolés mais constitue bien un phénomène d'ensemble et récurrent, d'où le concept de culture du viol.

Avant, c'est-à-dire il y a plus de 40 ans le viol avait une autre perception dans la population, et effectivement on minimisait les faits parce que c'était vécu comme une honte dans certaines familles.

Aujourd'hui ça a complètement changé, tu es à côté de la plaque. Heureusement ces questions sont prises avec plus de sérieux, mais je dirais que le balancier est parti trop dans l'autre sens. Le présumé violeur est marginalisé d'entrée alors même qu'il n'y a pas eu d'enquête ni de procès; ou une fille passive sur le moment, qui n'a pas exprimé qu'elle n'était pas consentante est d'emblée vue comme une victime et le mec comme un salaud.  Et cela les associations s'en fichent éperdument, elles cherchent souvent à faire du buzz médiatique pour se faire de la publicité.

 

Aujourd'hui, les policiers ne sont clairement pas neutres. Il y a encore de nombreux témoignages de victimes qui ont été confrontés à des réactions anormales et injustes lorsqu'elles ont été (ou simplement essayé de) déposer leur plainte. C'est d'autant plus remarquable pour les cas de viol conjugal où lorsque les victimes sont des hommes :

Il faut voir au cas par cas, tu sors une généralité à partir de quelques témoignages. Tu ne connais pas les raisons qui font que ces policiers ont eu une réaction que toi tu ne juges pas normale. Là encore c'est un peu facile de faire un procès sans comprendre ce qu'il s'est passé, les associations de défense adoptent parfois des comportements accusatoires très malsains.
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 Le présumé violeur est marginalisé d'entrée alors même qu'il n'y a pas eu d'enquête ni de procès; ou une fille passive sur le moment, qui n'a pas exprimé qu'elle n'était pas consentante est d'emblée vue comme une victime et le mec comme un salaud.  Et cela les associations s'en fichent éperdument, elles cherchent souvent à faire du buzz médiatique pour se faire de la publicité.

 

Mouais.

Cela est à relativiser totalement quand même en fonction de la communauté:

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/04/13/01016-20100413ARTFIG00715-menacee-la-famille-d-une-ado-violee-obligee-de-demenager-.php

 

 

Et même dans les milieux plus policés, a part chez les féministes hystériques, on écoute la défense du violeur présumé.

J'ai pas l'impression, par exemple, qu'Assange soit vu comme un grand criminel (en tout cas pour ses histories suèdoise).

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Alors excuse moi mais ce terme culture du viol est peut-être le terme le plus débile et le plus mal employé du monde.

 

Le fait que des gens aient des idées préconçues sur les causes du viol n'implique pas une culture du viol, c'est uniquement de l'ignorance, qui nuit certainement à une bonne prévention, mais ce n'est que de l'ignorance. Ensuite mais le terme culture du viol du moins tel que je le comprends implique le fait que de façon on excuse ou justifie le viol plutôt que de le condamner.

Pourquoi est ce que ce serait simplement le fruit de l'ignorance ? Pourquoi ne serait-ce pas une mécanique culturelle ? En l’occurrence, lorsqu'on se penche sur les faits que j'ai déjà présentés, on remarque qu'il ne s'agit pas d'éléments isolés et sans aucun rapport entre eux mais qu'au contraire ils font parti d'un ensemble plus "cohérent". C'est pour cela qu'on parle d'une "culture" car il reflète véritablement un environnement social, avec ses représentations (l'inconnu dans la ruelle sombre, la victime aguicheuse ou allumeuse, etc...) et ses pratiques (critiquer la victime, remettre systématiquement sa parole en doute, excuser l'agresseur ou le crime, etc...). Effectivement, si on décide de raisonner simplement au cas par cas, on n'observera que des réactions d'ignorants ou d'imbéciles mais on s'empêchera alors de voir les similitudes qui existent entre ces différentes histoires et par conséquent les facteurs en amont qui motivent ces réactions.

D'autre part, je trouve que l'exemple des mythes sur le viol est pertinent pour identifier cette culture du viol, car il ne s'agit pas juste d'une ignorance collective mais d'idées fausses qui arrivent à perdurer et à se transmettre. Les conseils de la police hongroise y participe, sachant qu'on a eu le droit à la même chose en France pendant un temps sur le site du ministère de l'intérieur, mais également par les médias. De la même manière, la lubie des journalistes a été la "tournante" (ça participe évidemment à d'autres réflexions). Le scénario de l'agression dans la ruelle a aussi un échos notable dans le cinéma, la littérature, etc... alors que d'autres formes de viol sont parfois totalement invisibles. Or des études ont montré que la diffusion de ces histoires et plus généralement l'adhésion à ces mythes, ont un impact sur la manière dont les gens appréhendent un véritable viol, perçoivent la situation de la victime et de l'agresseur et jugent personnellement ce crime. Voici les références de trois études sur ce point, pour ceux que ça intéresse :

  • James K. “You Can Feel Them Looking at You”: The Experiences of Adolescent Girls at Swimming Pools. Journal of Leisure Research. 2000;32(2):262–80.
  • Milburn MA, Mather R, Conrad SD. The Effects of Viewing R-rated Movie Scenes That Objectify Women on Perceptions of Date Rape. Sex Roles. 2000;43(9):645–664. doi:10.1023/A:1007152507914
  • Bleecker ET, Murnen SK. Fraternity Membership, the Display of Degrading Sexual Images of Women, and Rape Myth Acceptance. Sex Roles. 2005;53(7-8):487–493. doi:10.1007/s11199-005-7136-6.

Ou alors cette culture du viol existe au même titre que la culture du cambriolage existe mais elle sera juste remplacée par une autre culture du viol une fois la vérité portée par ses défenseurs.

Dans le cas de la culture du cambriolage, on dit généralement que ce sont les gitans ou les géorgiens les cambrioleurs. Même si c'est faux, ça ne change pas le fait que s'armer et se défendre peut-être une bonne idée.

Tu peux parler de "culture du cambriolage" si tu veux, mais il faudra certainement étoffer ta théorie si tu veux convaincre quelqu'un... Par contre, tu peux simplement parler des stéréotypes racistes (ou xénophobes, sans vouloir refaire le débat) qui touchent certaines populations. De la même manière que tous les arabes ne sont pas des voleurs ou des terroristes, on constate assez facilement que cette image n'est pas innocente, ni un phénomène isolé.

 

Ensuite prendre les réactions de Finkelkraut comme une preuve de cette culture du viol est absolument idiot. Finkelkraut est quelqu'un qui voit de l'antisémitisme partout il a pris bêtement la défense de Polanski dans un énième réflexe c'est tout. Il est prêt à dire beaucoup de bêtise pourvu que ça puisse démonter une attaque qu'il jugerait antisémite contre un juif.

Très honnêtement, je ne connais pas le personnage et de ce que j'en ai entendu, je veux bien te croire. Sauf qu'il reste tout de même beaucoup d'autres réactions à justifier...

 

En ce qui concerne le fait de décourager les prises de plaintes ou de ne pas prendre assez au sérieux les plaintes:

Si une femme n'a que sa parole comme début de preuve de ce qui lui est arrivé, c'est normal qu'un policier ne pousse pas l'affaire plus loin.

Tout d'abord parce que le simple soupçon de viol peut entacher à jamais la vie d'un homme même s'il est innocenté à la suite d'un procès.

Ensuite parce que le procès lui-même s'il n'aboutit pas à la conclusion souhaitée par la victime pourrait être dévastateur. En plus de la cicatrice, elle devrait supporter le titre d'affabulatrice voir même payer une compensation pour ça.

Un policier est tenu de prendre une plainte et ne peut la refuser même s'il ne dispose pas d'autres preuves que la parole de la victime ! Or ceci est loin d'être respecté en France, même en dehors des accusations de viol d'ailleurs (voir les articles des Défenseurs des Droits). Il existe ensuite d'importantes lacunes dans le fonctionnement des enquêtes, que ce soit à propos des preuves physiques ou psychologiques, des témoignages, etc, ainsi que dans la procédure judiciaire. Ces procès seraient très certainement une épreuve moindre pour la victime ou l'accusé à tort s'il n'existait pas tous ces problèmes. Je continue de croire qu'une justice efficace et appliquée dissuade les fausses accusations et prévient plus surement les crimes.

 

Sur les conseils donnés aux femmes, comment peut-on reprocher aux gens de dire aux femmes de faire attention à la façon dont elles d'habillent ou à leurs comportements ?

Dans la jungle, lorsqu'une lionne chasse elle va s'attaquer à l'animal qu'elle perçoit comme le plus faible ou le plus isolé du groupe. Lorsqu'un prédateur sexuel rôde dans les parages, que faut-il dire aux femmes ? Si vous vous faites remarquez par un prédateur parce que vous apparaissez sans défense, il ne devrait rien vous arriver ?

On recommande bien aux enfants d'essayer de se regrouper lorsqu'ils vont à l'école à pied.

Ensuite le fait que 80% des viols se font dans le cercle des connaissances n'a aucune importance d'un point de vue préventif, on ne peut par définition pas faire grand chose dans ces cas là. Les gens ne laisserait jamais approcher une personne qu'ils soupçonnent d'être pédophile de leurs enfants. Si la personne a pu s'approcher d'un enfant seule c'est qu'elle bénéficie de la confiance de tout l'entourage.

 

Comme l'a dit Jesrad, ces conseils ne sont pas pertinents. Par ailleurs, un pédophile est encore aujourd'hui considéré comme un malade, un violeur pas nécessairement (dans la majorité des cas il ne l'est pas).

 

Avant, c'est-à-dire il y a plus de 40 ans le viol avait une autre perception dans la population, et effectivement on minimisait les faits parce que c'était vécu comme une honte dans certaines familles.

Aujourd'hui ça a complètement changé, tu es à côté de la plaque. Heureusement ces questions sont prises avec plus de sérieux, mais je dirais que le balancier est parti trop dans l'autre sens. Le présumé violeur est marginalisé d'entrée alors même qu'il n'y a pas eu d'enquête ni de procès; ou une fille passive sur le moment, qui n'a pas exprimé qu'elle n'était pas consentante est d'emblée vue comme une victime et le mec comme un salaud.  Et cela les associations s'en fichent éperdument, elles cherchent souvent à faire du buzz médiatique pour se faire de la publicité.

Effectivement la situation s'est améliorée, les femmes sont sorties du silence (toujours aussi inquiétant du côté des hommes par contre)... mais c'est encore loin d'être suffisant ! Il suffit de regarder les enquêtes de victimation pour s'en convaincre. Car c'est facile de m'accuser d'être à côté de la plaque, mais j'essaye justement d'apporter des arguments et des faits pour étayer mes dires : si l'on conteste mon point de vue, quid de ces enquêtes et de ces études ?

Par ailleurs, les associations d'aide aux victimes suivent une règle assez stricte quant à l'exposition des personnes qu'elles soutiennent. Elles ne cherchent certainement pas à faire du "buzz" sur ce genre d'affaire, surtout quand on connait la réaction des gens qui peut être très douloureuse pour les victimes. Les médias par contre ont l'air d'ignorer totalement ce genre d'attention ou de retenu...

 

Il faut voir au cas par cas, tu sors une généralité à partir de quelques témoignages. Tu ne connais pas les raisons qui font que ces policiers ont eu une réaction que toi tu ne juges pas normale. Là encore c'est un peu facile de faire un procès sans comprendre ce qu'il s'est passé, les associations de défense adoptent parfois des comportements accusatoires très malsains.

Encore une fois, il ne s'agit pas de quelques témoignages piochés astucieusement par endroit, mais de recensement sérieux et méthodiques (cf ce que je disais plus haut, notamment avec le Défenseur des Droits ou bien précédemment avec les études réalisées sur les policiers aux USA). De plus, les "comportements accusatoires" des associations sont tout à fait justifiés et légitimes puisqu'ils s'appuient sur la loi et les obligations qui sont faites aux policiers et aux gendarmes sur l'accueil des plaignants. En quoi est-ce malsain que de rappeler à l'ordre ces derniers ?

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Je lis l'article d'où tu puises tes sources.

 

Il a également été montré que quand des participants avaient vu des publicités représentant des femmes sexuellement objectivées, leur adhésion aux mythes sur le viol augmentait82,83. 

 
De plus, une étude84 a indiqué que quand des hommes, même égalitaristes et progressistes, visualisaient des scènes de films où des femmes étaient objectivées (en l’occurrence, dans l’étude, des scènes de 9 semaines ½ et Showgirls), leur perception du viol s’en trouvait modifiée12 : en effet, ces hommes avaient plus tendance à considérer qu’une victime de viol avait du plaisir et qu’elle avait eu ce qu’elle voulait, par rapport à ceux qui avaient regardé un dessin-animé. 
 
Une autre étude a montré que plus un étudiant possédait d’images sexuelles dégradantes de femmes dans sa chambre, plus celui-ci adhérerait à ces mythes sur le viol, et justifierait ce crime85. Notons par ailleurs que les hommes qui adhèrent aux mythes sur le viol ont plus forte propension au viol (voir cet article).
 
Enfin, une étude86 a également montré que quand on exposait des hommes à des images de personnages de jeux vidéo stéréotypés (dont, pour la moitié, des personnages féminins hypersexualisés), leur tolérance au harcèlement sexuel augmentait. A l’inverse, de telles images réduisait la tolérance des femmes au harcèlement, peut-être parce que face à de telles représentations, elles se sont senties particulièrement révoltées contre le traitement qui leur est réservé dans notre société.
 
82. Lanis K, Covell K. Images of women in advertisements: Effects on attitudes related to sexual aggression. Sex Roles. 1995;32(9-10):639–649. doi:10.1007/BF01544216.
83. Mackay J. N, Covell K. The Impact of Women in Advertisements on Attitudes Toward Women. Sex Roles. 1997;36(9-10):573–583.
84. Milburn MA, Mather R, Conrad SD. The Effects of Viewing R-rated Movie Scenes That Objectify Women on Perceptions of Date Rape. Sex Roles. 2000;43(9):645–664. doi:10.1023/A:1007152507914.
85. Bleecker ET, Murnen SK. Fraternity Membership, the Display of Degrading Sexual Images of Women, and Rape Myth Acceptance. Sex Roles. 2005;53(7-8):487–493. doi:10.1007/s11199-005-7136-6.
86. Dill KE, Brown BP, Collins MA. Effects of exposure to sex-stereotyped video game characters on tolerance of sexual harassment. Journal of Experimental Social Psychology. 2008;44(5):1402–1408. doi:10.1016/j.jesp.2008.06.002.

 

Mais qui sont ces gens testés ?  :blink:

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Enfin, une étude86 a également montré que quand on exposait des hommes à des images de personnages de jeux vidéo stéréotypés (dont, pour la moitié, des personnages féminins hypersexualisés), leur tolérance au harcèlement sexuel augmentait. A l’inverse, de telles images réduisait la tolérance des femmes au harcèlement, peut-être parce que face à de telles représentations, elles se sont senties particulièrement révoltées contre le traitement qui leur est réservé dans notre société.

 

 

 

 

 

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toute la phrase est de la bouillie pour pseudo-penseur.La presence d'armes a feu augmente ma tolerance au meurtre.N'importe quoi.

 

" elles se sont senties particulièrement révoltées contre le traitement qui leur est réservé dans notre société."

 

C'est scientifique on vous dit.

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toute la phrase est de la bouillie pour pseudo-penseur.La presence d'armes a feu augmente ma tolerance au meurtre.N'importe quoi.

 

" elles se sont senties particulièrement révoltées contre le traitement qui leur est réservé dans notre société."

C'est scientifique on vous dit.

 

:D

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Pourquoi est ce que ce serait simplement le fruit de l'ignorance ? Pourquoi ne serait-ce pas une mécanique culturelle ? En l’occurrence, lorsqu'on se penche sur les faits que j'ai déjà présentés, on remarque qu'il ne s'agit pas d'éléments isolés et sans aucun rapport entre eux mais qu'au contraire ils font parti d'un ensemble plus "cohérent". C'est pour cela qu'on parle d'une "culture" car il reflète véritablement un environnement social, avec ses représentations (l'inconnu dans la ruelle sombre, la victime aguicheuse ou allumeuse, etc...) et ses pratiques (critiquer la victime, remettre systématiquement sa parole en doute, excuser l'agresseur ou le crime, etc...). Effectivement, si on décide de raisonner simplement au cas par cas, on n'observera que des réactions d'ignorants ou d'imbéciles mais on s'empêchera alors de voir les similitudes qui existent entre ces différentes histoires et par conséquent les facteurs en amont qui motivent ces réactions.

D'autre part, je trouve que l'exemple des mythes sur le viol est pertinent pour identifier cette culture du viol, car il ne s'agit pas juste d'une ignorance collective mais d'idées fausses qui arrivent à perdurer et à se transmettre. Les conseils de la police hongroise y participe, sachant qu'on a eu le droit à la même chose en France pendant un temps sur le site du ministère de l'intérieur, mais également par les médias. De la même manière, la lubie des journalistes a été la "tournante" (ça participe évidemment à d'autres réflexions). Le scénario de l'agression dans la ruelle a aussi un échos notable dans le cinéma, la littérature, etc... alors que d'autres formes de viol sont parfois totalement invisibles. Or des études ont montré que la diffusion de ces histoires et plus généralement l'adhésion à ces mythes, ont un impact sur la manière dont les gens appréhendent un véritable viol, perçoivent la situation de la victime et de l'agresseur et jugent personnellement ce crime. Voici les références de trois études sur ce point, pour ceux que ça intéresse :

Ok donc on peut parler de mauvaise conceptions, mais certainement pas d'une culture. Par exemple tu es de culture française, tu lis en français tu écris en français et si tu étais un artiste tu produirais de la culture française. Prétendre qu'un viol dans un film est un élément diffusant cette culture du viol est absurde, il faudrait pour cela indiquer pourquoi dans ce scénario ce viol n'a pas l'effet dramatique que l'auteur cherche à apporter, pourquoi la scène est bête et absolument incohérente avec la volonté de l'auteur de produire du drame.

 

Tu peux parler de "culture du cambriolage" si tu veux, mais il faudra certainement étoffer ta théorie si tu veux convaincre quelqu'un... Par contre, tu peux simplement parler des stéréotypes racistes (ou xénophobes, sans vouloir refaire le débat) qui touchent certaines populations. De la même manière que tous les arabes ne sont pas des voleurs ou des terroristes, on constate assez facilement que cette image n'est pas innocente, ni un phénomène isolé.

Je ne peux pas parler de culture du cambriolage car ça n'a aucun sens, de la même façon qu'il n'y a pas de culture du viol. Personne ne se lève le matin pour faire la promotion du viol ou défendre tous les criminels accusés de façon systématique.

Très honnêtement, je ne connais pas le personnage et de ce que j'en ai entendu, je veux bien te croire. Sauf qu'il reste tout de même beaucoup d'autres réactions à justifier...

Un autre exemple dans l'affaire DSK, la gauche était vachement plus prudente que la droite pour condamner ce vieux porc. Culture du viol ou simple conflit d'intérêt ?

Ce qui fait peur avec ce genre de théorie, c'est de penser que les humains seraient des êtres sans sentiments ni aucun attachement pour les gens qui commettent des crimes.

Si les criminels ne laissaient aucun doute à personne sur leur crime, on aurait pas besoin de système judiciaire du tout.

Combien de mères éplorées nous jurent leur grands dieux que tel crime ne peux pas avoir été commis par leur chérubin. "Il était si gentil", culture du viol ou détresse ?

 

Un policier est tenu de prendre une plainte et ne peut la refuser même s'il ne dispose pas d'autres preuves que la parole de la victime ! Or ceci est loin d'être respecté en France, même en dehors des accusations de viol d'ailleurs (voir les articles des Défenseurs des Droits). Il existe ensuite d'importantes lacunes dans le fonctionnement des enquêtes, que ce soit à propos des preuves physiques ou psychologiques, des témoignages, etc, ainsi que dans la procédure judiciaire. Ces procès seraient très certainement une épreuve moindre pour la victime ou l'accusé à tort s'il n'existait pas tous ces problèmes. Je continue de croire qu'une justice efficace et appliquée dissuade les fausses accusations et prévient plus surement les crimes.

Comment peut-on faire confiance à 100% à un test psychologique ?

Et bien sûr que la justice est souvent inefficace, la question est de savoir si elle est particulièrement défaillante pour les cas de viol.

Du reste il serait bon de connaître l'avis des policiers à ce sujet, car évidemment si on écoute que les victimes on ne peut pas avoir une vision objective.

Au moment où les victimes ont besoin de soutien, on vient leur poser des questions, on essaie de vérifier et de déterminer ce qui est vrai de ce qui pourrait être faux. Quand on est victime d'un truc violent, ça peut être une épreuve difficile et donner à l'impression à la victime que l'on ne soucie pas d'elle. Ce qui est faux, mais ça ne peut pas en être autrement.

Comme l'a dit Jesrad, ces conseils ne sont pas pertinents. Par ailleurs, un pédophile est encore aujourd'hui considéré comme un malade, un violeur pas nécessairement (dans la majorité des cas il ne l'est pas).

Ça ne fait rien, même si c'est à côté de la plaque, il s'agit de recommander aux femmes de simplement faire attention, que dehors il peut y avoir quelqu'un qui les attend.

Même si ça ne correspond qu'à 10% des cas, le reste simple fait de prévenir les femmes des dangers potentiels doit suffire, à elle ensuite d'être aussi intelligentes et de se renseigner sur les bonnes méthodes. Du reste j'aimerais bien savoir où est la faille dans la recommandation de ne pas rentrer toute seule si elle doit faire de long chemin à pied pour rentrer chez elle tard le soir.

Que ce soit peu efficace n'est pas une faille, il faut encore que ça empire la situation.

Pourquoi recommander aux filles de ne pas se saouler au point de ne plus se souvenir de ce qu'il s'est passé la nuit d'avant, de ne pas laisser son verre sans surveillance en soirée, etc etc serait à côté de la plaque ? Qui nous dit en plus qu'il n'y a pas en Hongrie une mode chez certains mecs de profiter de ces situations ? Qu'il n'y a pas eu une augmentation des cas de viols en soirée ?

 

Ce sont des études merdiques, sur le même modèle que les "preuves scientifiques" qui associaient jeux vidéo et violence criminelle.

+1 à supposer que cet effet existe la question est de savoir si 1 ça reste ancré sur la durée et 2 si en plus une autre info bénigne tel qu'une bête pub pour de la lessive ne vient pas annuler cet effet.

A titre personnel j'ai plus l'impression que s'il y a une culture du viol diffuse autour de moi, il s'agit du consensus qui consiste à couper les attributs des violeurs.

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Ça ne fait rien, même si c'est à côté de la plaque, il s'agit de recommander aux femmes de simplement faire attention, que dehors il peut y avoir quelqu'un qui les attend.

Même si ça ne correspond qu'à 10% des cas, le reste simple fait de prévenir les femmes des dangers potentiels doit suffire, à elle ensuite d'être aussi intelligentes et de se renseigner sur les bonnes méthodes. Du reste j'aimerais bien savoir où est la faille dans la recommandation de ne pas rentrer toute seule si elle doit faire de long chemin à pied pour rentrer chez elle tard le soir.

Que ce soit peu efficace n'est pas une faille, il faut encore que ça empire la situation.

Pourquoi recommander aux filles de ne pas se saouler au point de ne plus se souvenir de ce qu'il s'est passé la nuit d'avant, de ne pas laisser son verre sans surveillance en soirée, etc etc serait à côté de la plaque ? Qui nous dit en plus qu'il n'y a pas en Hongrie une mode chez certains mecs de profiter de ces situations ? Qu'il n'y a pas eu une augmentation des cas de viols en soirée ?

 

 

mdr c'est l'argument initial d'atika, qui a fait un disclaimer et paf! explosion en vol de philiberte.

 

Philiberte c'est le mec il aime le velo, si tu lui dis que ce matin tu as failli te faire renverser par un velo, il te parle cyclimse pendant toute la semaine et le samedi il t'invite a une sortie  moule-burnes.

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à supposer que cet effet existe la question est de savoir si 1 ça reste ancré sur la durée et 2 si en plus une autre info bénigne tel qu'une bête pub pour de la lessive ne vient pas annuler cet effet.

Ça disparaît en une heure, si je me souviens bien. En fait c'est juste une histoire d'excitabilité et de peur, et pas du tout d'influence culturelle. Ça rend les gens irritables, c'est tout ce qui est mesuré au final.
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