Aller au contenu

Messages recommandés

Sans indiscrétions, comment tu fais ?

Y'a des boulots que j'arrive pas à imaginer.

 

Tu veux dire :

 

-pour gagner ma vie ? (tip)

-pour faire ce métier là en particulier

Lien vers le commentaire

Tu veux dire :

-pour gagner ma vie ? (tip)

-pour faire ce métier là en particulier

C'est dans un institut indépendant de toute aide étatique ? Parce que bon, après c'est pas trop trop différent du banquier ou du fonctionnaire :D

C'est à peu près ce que je m'imaginais, même si je me demande toujours qui paie pour ces études.

Lien vers le commentaire

C'est rien de le dire...

:(

 

Je compatis.

En plus, ils ne sont pas doués vos expatriés provenant de la France d'en bas, je me suis déjà fait traiter de Belge   :(

Lien vers le commentaire

C'est dans un institut indépendant de toute aide étatique ? Parce que bon, après c'est pas trop trop différent du banquier ou du fonctionnaire :D

C'est à peu près ce que je m'imaginais, même si je me demande toujours qui paie pour ces études.

 

Non mais si on peut plus troller, ou va-t-on ? :D

 

Plus sérieusement, la recherche fondamentale (vraiment libre, c'est à dire, sans appel d'offre ou de contrat) sans lien avec l’État, sans aller jusqu'à dire que ça n'existe pas, c'est très rare. J'ai pas d'exemple qui me vient comme ça en tête

J'ai un contrat avec un fond privé dans une université privée. Certes subventionnés a près de 80% (la plus grosse partie vient de la loterie national, pas des impots :) ), mais si j'étais français, je serai fonctionnaire et je suis bien content que ça ne soit pas le cas. La dernière fois (2014 de mémoire) que le ministre de l'enseignement supérieur à plus ou moins suggérer ce qu'il faudrait faire avec la recherche, il s'est pris une volée de bois vert du FNRS qui lui a rappelé que c'était pas ses oignons et que le FNRS et ses chercheurs étaient libres de faire ce qu'ils voulaient. C'est pas libéral mais c'est un bon compromis dans la société dans laquelle on vit aujourd'hui.

Lien vers le commentaire

http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/21/a-la-nuit-debout-les-reunions-non-mixtes-des-feministes-font-debat_4905848_3224.html

 

 

« Non, messieurs s’il vous plaît, cette réunion-là est non mixte. Pour la réunion féministe mixte, vous pouvez revenir à 20 heures, vous serez les bienvenus », s’époumone à plusieurs reprises Matt, 23 ans, l’une des participantes de la commission « Féminismes » du mouvement Nuit debout, place de la République à Paris. L’étudiante désigne la grande pancarte qui préside le cercle : « Réunion non mixte : meufs et minorités de genre ». Rien à faire : malgré les écriteaux pédagogiques expliquant ce choix, malgré les cordes tendues entre les arbres pour délimiter l’espace du cercle de discussion, des hommes campent autour pour écouter.

« Vous vous comportez comme des oppresseurs en ne respectant pas notre choix ! », s’énerve une participante en s’adressant à un quinquagénaire décidé à rester. Lui s’emporte : « Je n’accepte pas, sur une place publique, d’être dépossédé du débat et d’être choisi comme cible ! Si vous rentrez dans une logique d’exclusion et de séparation, c’est plus Nuit debout mais Mort debout ! »

Depuis sa mise en place il y a une dizaine de jours, la tenue d’une réunion quotidienne « non mixte » divise, posant la question de sa légitimité au sein d’un mouvement citoyen dont les débats se veulent ouverts à tous. « Pour l’instant, on passe plus de temps à faire de la pédagogie pour expliquer et justifier l’importance sociale de la non-mixité choisie qu’à réellement avancer sur nos sujets », soupire Matt, fatiguée.

La veille, la réunion a difficilement pu se tenir. Face à quelques hommes véhéments, le groupe a dû se déplacer quelques mètres plus loin sur la place. Et puis il y a eu cet article du Figaro intitulé « Nuit Debout : quand les hommes “blancs” et “cisgenres” se font exclure », qui a choqué au sein de la commission.

« Prendre conscience des pratiques d’oppression »

« La non-mixité choisie, ce n’est pas pour se retrouver entre femmes mais entre personnes socialement dominées et opprimées, réexplique Matt tous les jours à ceux qui ne comprennent pas ou s’y opposent. Il faut des espaces pour que les dominés puissent prendre conscience ensemble des pratiques d’oppression et s’exprimer, sans la présence des dominants. »

Un « outil d’émancipation politique » utilisé et théorisé depuis quarante ans, rappellent les participantes de la commission, qui invitent les uns et les autres à lire ce qu’en a écrit Christine Delphy, sociologue et féministe historique. Elle cite l’exemple du mouvement américain pour les droits civiques qui, après deux ans de lutte mixte, avait décidé de créer des groupes noirs, fermés aux blancs, « condition pour que leur expérience de discrimination et d’humiliation puisse se dire, sans crainte de faire de la peine aux bons Blancs », écrit Christine Delphy.

Ces réunions non mixtes visent à « renforcer » et « enrichir » les réunions mixtes qui « restent absolument nécessaires », insiste Matt. Ceci dans une logique « d’empowerment », d’émancipation, et non d’exclusion. « La non-mixité n’est pas une fin en soi mais une étape. Le but c’est bien qu’un jour on n’en ait plus besoin. » Elle fait ainsi valoir son utilité sociale dans ce que certains participants de la Nuit debout qualifient de convergence des luttes.

image: http://s1.lemde.fr/image/2016/04/21/534x0/4905845_6_df04_2016-04-20-dc7c90b-979-1inggj3_4ae18d78b01a49babdd5e8034ac847ed.jpg

4905845_6_df04_2016-04-20-dc7c90b-979-1i« On observe souvent que dans un mouvement d’émancipation d’un groupe dominé, lorsque les dominants s’en mêlent, ils monopolisent la parole et le pouvoir de décision. La non-mixité est une solution pour ne pas reproduire ce schéma. Cela permet aussi de parler de façon plus libre de certains sujets. » Camille Bordenet / Le Monde.fr Se réapproprier l’espace public

Outre la nécessité d’avoir un endroit pour libérer la parole des femmes et des minorités de genre sur des sujets difficiles, le groupe non mixte entend aussi se réapproprier l’espace public de la place de la République, « largement dominé par les hommes », qu’il s’agisse de la prise de parole lors des commissions ou des assemblées générales – qui demeurent masculines à 70 %-80 %, selon le décompte qu’en a fait la commission – ou du sexisme ordinaire « très présent aussi place de la République », témoignent plusieurs femmes, qui font état de « propos lourds » et de « mains aux fesses ».

Claire, étudiante de 21 ans en khâgne (classe préparatoire littéraire), entend ces arguments. Elle exprime toutefois ses doutes : « On a défini la place de la République comme un espace public qui appartient à tous, tout le temps. Donc, si certains sont exclus à des moments, il faut comprendre que cela suscite des réactions négatives. »

Plus loin, un jeune homme métissé questionne : « Est-ce qu’on accepterait un groupe de non-mixité racisée ou religieuse par exemple ? » Une femme explique se sentir « exclue » par ce groupe non mixte parce qu’il lui donne l’impression d’être définie « seulement par rapport à [son] sexe. Ça revient à réinstaller ce sexisme et ce séparatisme contre lesquels on lutte ».

Mais qu’on soit pour ou contre, « cette réunion a au moins le mérite de nous faire tous réfléchir au sujet, estime un père de famille. Et si ça gêne autant c’est que ça soulève un problème, ça nous permet aussi à nous, hommes, d’expérimenter le sentiment d’exclusion ». Ce que voudrait pourtant pouvoir éviter la commission des féministes. « Il ne faut pas vous dire que c’est contre vous mais pour elles. Si vous êtes nos alliés, ne vous sentez pas exclus mais respectez ce moment et cette revendication », demande une participante.

image: http://s2.lemde.fr/image/2016/04/21/534x0/4905847_6_65e1_le-signe-anti-sexiste-adopte-par-la-commission_23e907386cf22bd128461d3b19c4a4f5.jpg

4905847_6_65e1_le-signe-anti-sexiste-adoLe signe anti-sexiste adopté par la commission "féminismes". Libérer la parole

Un moment « pour elles » et « de pause » loin des univers très masculins de la société, c’est aussi comme ça que semblent le voir les quelque 70 femmes et personnes trans réunies, ce mardi 19 avril. Et la parole, en effet, se libère. Elles sont lycéennes, étudiantes, informaticiennes, psychanalystes, profs, retraitées ou sans-domicile-fixe. Elles montrent leur nombril pour certaines, cachent leurs cheveux d’un voile pour d’autres. Mais toutes partagent ce besoin d’échanger sur leurs difficultés et leurs batailles, qu’elles soient salariales, sexuelles ou économiques.

Aurore, 24 ans, raconte l’agression sexuelle dont elle a été victime dans une gare sans que personne ne réagisse. Et le traumatisme, plus important encore, lié à la façon dont les policiers et les médecins l’ont reçue, ou plutôt « non reçue ». Une autre jeune femme fait part de sa colère que les médecins aient mis autant d’années à diagnostiquer que le mal dont elle souffrait avait un nom, l’endométriose, maladie gynécologique fréquente mais mal connue et encore taboue. Axelle, 18 ans, militante au MJS, témoigne pour sa part du sexisme dans les milieux politiques et associatifs.

Léo, 22 ans, qui se définit comme trans, explique qu’elle ne serait jamais venue à la Nuit debout s’il n’y avait pas eu ce groupe non mixte. Et Matt assure qu’en présence d’hommes, certains témoignages ne seraient jamais sortis. « Rien que pour ça », elle défendra la non-mixité « jusqu’au bout ». A 66 ans, Marisa fait l’expérience « très tard » de cette non-mixité revendiquée « comme étape indispensable de la reconstitution de nos énergies et de notre société ». Elle n’a pas lu Christine Delphy et n’est pas militante féministe, mais dit « apprendre beaucoup » de ses jeunes collègues.

Vingt heures déjà, l’heure de la réunion mixte. Florian, participant depuis le début, propose de créer un groupe de travail qui réfléchisse à la façon dont les hommes peuvent être féministes. Un homme d’origine maghrébine, la quarantaine, acquiesce : « Moi, j’ai été élevé dans une famille patriarcale et aujourd’hui, grâce au féminisme, je me déconditionne. »

Signe antisexiste et parité des prises de parole

Pour veiller à la parité des prises de parole lors des assemblées générales (AG) de la Nuit debout sur la place de la République, à Paris, la commission « Féminismes » a proposé de mettre en place une prise de parole « en fermeture éclair », soit une alternance « une femme-un homme ». Mais la proposition a été refusée au motif qu’il n’y aurait « pas assez de femmes qui souhaitent s’exprimer ». A défaut, la commission a décidé de chronométrer les temps de parole.

Elle a aussi adopté un signe à brandir en cas de propos sexiste ou homophobe, ou pour signaler toute situation de détresse : un triangle des index et des pouces, signe utilisé par Act Up. Un signe toutefois encore loin d’être intégré par l’ensemble de la place. La commission a aussi mis en place un « infokiosque féministe » composé de brochures pédagogiques, un groupe d’action « antipubs sexistes » et elle travaille sur la pérennisation d’ateliers sur la sexualité.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/21/a-la-nuit-debout-les-reunions-non-mixtes-des-feministes-font-debat_4905848_3224.html#mJ7rQYbsQ5toyiFD.99

 

Lien vers le commentaire

Le "signe anti sexiste" ??? il doit y avoir de la bonne beuh, à Republique...

Srsly meme en supposant que tout leur globiboulga "trans-feministo-marxiste" ou chaipakoi ait le moindre sens, même en imaginant que leurs histoires de domination sociale soient fondées, je sais pas moi...

Si vous faites partie d'une minorité opprimée, est-ce que votre premier reflexe est d'inventer un espèce de signe de ralliement pour signaler les comportements "suspects" ? Ca va changer quoi sur le fond ? cette génération est vraiment déconnectée des réalités : ils en sont a inventer des hashtags IRL et appellent ça de "l'action politique"...

Au moins, les gauchistes radicaux des 70 et 80's ils etaient ancrés dans le reel. Et ils faisaient pas rire (pas du tout même...).

Lien vers le commentaire

Les groupes non-mixte je comprend tout a fait par contre, ca me parait normal de parfois vouloir se retrouver entre personne de même sexe.

La elles disent que c'est pour libérer leur paroles, qu'en présence d'homme elles diraient pas les même choses, et bien j'observe la même chose dans des groupes d'hommes et c'est compréhensible.

Bon je passe sur le délire dominant/domine, c'est débile mais accessoire ici.

Lien vers le commentaire

le truc c'est que se retrouver dans un groupe de gens définit par une caractéristique physique pour sociabiliser -> cool

pour faire de la politique -> nul

D'une manière générale, sociabiliser -> cool et faire de la politique -> nul.

En tout cas je comprend que certaines choses ne puissent être dites que si aucun homme n'est présent, surtout si c'est pour partager des expériences personnelles.

Lien vers le commentaire

Encore une timbrée.

 

Avec sa barre là qui dit que le viol  et le consentement c'est une question compliquée et qu'on est tous dans le gris. Non mais soit il y a viol soit il n'y a pas viol.

 

Et mégalol sur " Je sais pas si vous avez déjà entendu un homme reconnaître avoir violé ? Moi pas. "

 

Or il y a des hommes qui ont violé.

 

Et là on peut deviner sa conclusion : donc ça prouve qu'ils ont quelque chose à cacher et que leur définition du viol est fausse et que donc la mienne est bonne

 

 

magique n'est-ce pas

Lien vers le commentaire

Encore une timbrée.

Avec sa barre là qui dit que le viol et le consentement c'est une question compliquée et qu'on est tous dans le gris. Non mais soit il y a viol soit il n'y a pas viol.

Et mégalol sur " Je sais pas si vous avez déjà entendu un homme reconnaître avoir violé ? Moi pas. "

Or il y a des hommes qui ont violé.

Et là on peut deviner sa conclusion : donc ça prouve qu'ils ont quelque chose à cacher et que leur définition du viol est fausse et que donc la mienne est bonne

magique n'est-ce pas

Non mais tout leur discours se fonde sur la peur de l'autre sexe, de l'altérité et de l'hétérosexualité. Avec sans doute une bonne part de frustration et d'aigreur personnelles. Y a pas à chercher plus loin.
Lien vers le commentaire

le truc c'est que se retrouver dans un groupe de gens définit par une caractéristique physique pour sociabiliser -> cool

pour faire de la politique -> nul

Assez d'accord.

Je rajouterais que ces féministes seraient les premières à dénoncer l'existence de clubs uniquement masculins ou blancs. Paie ta cohérence....

Lien vers le commentaire

D'une manière générale, sociabiliser -> cool et faire de la politique -> nul.

En tout cas je comprend que certaines choses ne puissent être dites que si aucun homme n'est présent, surtout si c'est pour partager des expériences personnelles.

c'est vrai, mais c'est plus général

 

je veux dire, un groupe de femmes se rassemble et demande à rester sans hommes parce qu'elles veulent discuter des hommes -> ça s'appelle des réunions tupperwares, ok c'est cool, tant mieux

un groupe de d'hommes veulent se rassembler et demande à rester sans femmes parce qu'ils peuvent causer librement des femmes -> ça s'appelle une amicale de chasseur, ok c'est cool, tant mieux

 

maintenant un groupe de femmes se rassemble et demande à rester sans hommes parce qu'elles veulent discuter de pourquoi on devrait se débarrasser des hommes parce que la société les privilégie trop et qu'il faut que ça change -> pas cool

maintenant un groupe de d'hommes se rassemble et demande à rester sans femmes parce qu'ils veulent discuter de pourquoi on devrait se débarrasser des femmes parce que la société les privilégie trop et qu'il faut que ça change -> pas cool

 

remplace hommes / femmes par noir, juif, arabe ou ce que tu veux, tu vas voir si ça ressemble pas à une émeute raciale.

 

Assez d'accord.

Je rajouterais que ces féministes sont les premières à dénoncer l'existence de clubs uniquement masculins ou blancs. Paie ta cohérence....

fixd

Lien vers le commentaire

Bon je passe sur le délire dominant/domine, c'est débile mais accessoire ici.

Pas d'accord, ce n'est pas accessoire. C'est le manifeste principe de ces rassemblements, le leitmotiv même pour certain(e)s.

Se cacher derrière un système de dominants/dominés ça n'apporte que de la haine à long terme.

Un peu comme les AA. C'est très bien de se libérer de sa dépendance à l'alcool, c'est très bien de partager ses expériences et de former des comités pour.

Mais utiliser ces comités pour vendre le petit Jésus et profiter de personnes affaiblies pour faire croire que leur problème, tangible et réel, vient d'un Mal Supérieur et que la seule façon de lutter c'est de s'offrir au Sauveur, c'est extrêmement préjudiciable.

Lien vers le commentaire

Les réunions non mixtes entre femmes pour parler des violences sexuelles subies, ça existe depuis un bout de temps dans les associations de femmes battues, c'est compréhensible et légitime.

 

Les réunions non mixtes entre femmes pour parler des affreux hommes qui nous oppriment et comment les rééduquer ces fascistes du genre, c'est une invention des gauchistes des 70s, c'est tordu et malfaisant.

 

(après on doit trouver des recoupements entre les deux, c'est sûr)

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...