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J'avais posé la question suivante dans un autre contexte : "peut-on être raciste et libéral ?" Je pense que la réponse est exactement la même pour "peut-on être féministe et libéral ?" Théoriquement oui mais ce sont des poissons volants.
 

 

>> En réalité c'est pas du tout la même chose. On peut évidemment être raciste et libéral tandis qu'être féministe et libéral est impossible, puisque ce sont deux doctrines politiques contradictoires sur 90 % des thèmes. Le racisme lui n'est pas une opinion politique de base, elle peut le devenir que si elle se fond dans un autre discours politique, national-socialiste ou autre.

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Voilà, en gros c'est une secte.

 

Précaution oratoire louable mais il faut bien comprendre que les féministes "libérales" au sens qu'elles ne feraient jamais appel à l'état sont pour ainsi dire inexistantes.

J'avais posé la question suivante dans un autre contexte : "peut-on être raciste et libéral ?" Je pense que la réponse est exactement la même pour "peut-on être féministe et libéral ?" Théoriquement oui mais ce sont des poissons volants.

 

Mais justement le mode d'action des SJW est souvent 'libéral-compatible', à base de boycott, pression sociale, propagande, associations, 'ré-éducation' etc...

Bien sur s'ils peuvent faire rentrer l'Etat dans le jeu, ils ne s'en privent pas.

Mais il font beaucoup sans l'Etat. Beaucoup.

 

Les libéraux ici négligent souvent la pression sociale, mais l'évolution sociale vient autant de celle-ci que des actions de l'Etat.

Dans le cas du féminisme par exemple, il est évident que si par exemple demain l'Etat d'Afghanistan proclame l'égalité homme-femme, l'égalité dans les faits sera très loin.

On a le droit d'essayer d'influencer l'évolution spontanée des sociétés, le 'devoir' même si on est un libéral militant convaincu.

 

 

En réalité c'est pas du tout la même chose. On peut évidemment être raciste et libéral tandis qu'être féministe et libéral est impossible, puisque ce sont deux doctrines politiques contradictoires sur 90 % des thèmes.

 

Nimp

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Pas convaincu par ce que tu dis Marlenus sur la légitimité historique du terme sur le combat de l'égalité en droits. Encore une fois le libéralisme a défendu ça bien avant. Et pourtant c'est évident que tous ceux qui soutenaient l'égalité en droits étaient pas tous libéraux, loin de là. Bah voilà tu appliques le même principe avec le féminisme. Soutenir une mesure qui est principale dans une doctrine =/= soutenir la doctrine dans son entier

 

C'est vraiment ennuyeux de nous ressortir à chaque fois la rhétorique anti-préjugé : "être féministe c'est pas haïr les hommes ou forcément ne pas se raser les aisselles, tu es pour le droit de vote des femmes ? Bah t'es féministe ! C'est aussi simple que ça tu vois on mord pas"

 

En faisant fi de tout ce qu'il y a à côté.

 

On est à la limite du foutage de gueule. Moi je veux même faire preuve de bonne foi en voulant ignorer ce qu'est devenu le mouvement historiquement,  pour en revenir à la définition comme le souhaitent ET les féministes ( qui prétendent juste défendre la première vague et certains trucs de la deuxième) ET les féminazies qui disent de retourner à la définition qui serait pas critiquable.

 

Or encore une fois comme l'a dit extremo la définition est claire : elle vise l'égalité totale. Avant je disais que c'était inutile de se préciser féministe si l'on est déjà libéral, maintenant j'avance même que c'est complètement incompatible.* Tout comme on peut pas se prétendre libéral si on veut juste la liberté économique, on peut pas se prétendre féministe si on veut juste l'égalité en droits en ignorant ce qui nous déplaît.

 

*Sur le plan politique en tout cas, on peut être libéral et se revendiquer féministe parce qu'on est dans une association qui milite pour je sais quelle cause qui fait partie des fameuses égalité sociale/ familial sans que le moyen soit coercitif. Oui là pas d'incompatibilité sauf que le féminisme est bien depuis le début une doctrine politique...

Je ne dis pas qu'il y a une légitimité historique dans le sens où ce serait légitime ce mot.

 

Je dis que c'est l'histoire qui a amalgammé les deux.

 

 

Si on veut faire un parrallèle, c'est ridicule de dire antisémite pour antijuif.

Pourtant, l'histoire a fait que quand on parle d'un antisémite, on parle de quelqu'un qui n'aime pas les juifs.

tu peux essayer d'imposer un nouveau mot, je doute que tu y arrives.

 

 

Sinon, je l'ai déjà dit, mais je pense que l'un des problèmes du féminisme, c'est qu'il regroupe tellement de chose que c'est devenu un fourre tout indigeste.

Une féministe comme Badinter peut difficilement être comparé à une Dworkin.

 

 

 

Maintenant, l'un des problèmes au final que je sens, c'est que beaucoup pensent qu'une fois l'égalité des droits atteints, il y a une non légitimité à continuer. Et que tout serait résolu comme par magie et que ceux qui continuerait à penser que tout n'est pas réglé sont des nazis.

Perso, je pense que cela résoud les problèmes du côtés de l'état. Qu'il n'y a pas besoin de plus de lois.

Mais que ce n'est pas parce que les hommes ne sont plus discriminé devant la loi pour les divorces par exemple, que cela rend illégitimes les associations qui vont conseiller les pères dans leur droits. Voire qui vont faire pression pour que les juges appliquent bien le droit.

 

C'est pareil pour les féministes, les antiracistes, etc.

 

L'obtention de l'égalité des droits ne rend pas inutile les militants.

 

Par contre ce qui est dangereux, et pour moi la définition des féminazis (mais pareils pour tous les SJW en général), ce sont ceux qui continuent à réclamer de nouvelles lois alors que l'égalité en droit est là (comme les égalités en nombre dans les CA des entreprises et autres trucs du style).

Qui continuent à réclamer des interventions étatiques.

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J'ai pas dû être clair, je conteste pas la légitimité du mot mais le monopole exclusif de certains combats par le mot ( si t'es pour le droit de vote t'es féministe). Je vois l'argument dont tu parles utilisé partout et même sur ce topic mais qu'est-ce qu'on s'en fout que le préfixe ce soit fem, soit disant que ça montrerait que dès le début c'est un mouvement biaisé et inégalitaire alors qu'évidemment là pour le coup c'est historique : les femmes avaient moins de droits. Après c'est quand même marrant vu l'hypocrisie du mouvement actuel pour le coup mais c'est un débat sémantique à la noix, vaut mieux s'attarder sur le fond.

 

Le parallèle avec le mot antisémite est bon mais puisque je parlais pas de ça :mrgreen:  Juste vite fait oui le mot a évolué puisque les juifs ne sont pas les seuls sémites ( voire certains juifs sont moins sémites que certains arabes, bref). Là encore c'est un pas un débat de fond donc à part des pro-palestine qui vont chialer là dessus... Aussi ridicule que les politiques qui précisent systématiquement antisémitisme après chaque " le combat contre le racisme " qui ne fait qu'accroître le sentiment d'injustice. Bref parenthèse fermée.

 

J'ai bien comprit que les féministes libéraux en théorie de demanderaient pas plus de lois mais comme je disais on passe du plan politique à celui de la société et des associations. Quand les libéraux disent que " le problème est réglé " ils parlent évidemment en termes politiques. Rien n'empêche les associations à guider les gens pour qu'ils puissent faire valoir ces droits. Maintenant quant à la nécessite de " rester vigilants " car la loi pourrait faire un retour en arrière il faut être un minimum réaliste et moins parano. ( pas forcément ce que tu dis mais j'entends beaucoup ce discours dans les milieux féministes)

 

J'ai du mal à comprendre ce que tu entends par " l'utilité des militants " mais le libéralisme n'a rien à dire dessus en tout cas.

 

Personne a dit que ça rend les associations illégitimes mais j'ai dû mal à voir pourquoi on devrait les qualifier de féministe ? Parce qu'ils défendent quelque chose que les féministes défendent aussi ? Là encore la question du monopole. Et encore la question d'alterner entre la définition " égalité " et la définition " droits " comme bon nous semble. Blacklivesmatter défendent les droits des noirs, en quoi ça nécessite de soutenir l'égalité pour tout le monde que de se concentrer sur une seule communauté. Non pas que c'est incompatible mais c'est loin d'être nécessaire. Voire même ils peuvent être qualifiés de racistes, c'est pour dire.

 

Ce que j'essaie de dire en fait tu l'as dit : le mot féminisme est un fourre tout incroyable et dès que vous avez le facteur " c'est positif pour les femmes " alors c'est forcément en lien avec le féminisme. Un médecin qui conseille une jeune patiente d'avorter ou que sais-je c'est féministe car le féminisme a combattu pour ce droit. Et on applique ça pour tout. Pas étonnant vu la tendance totalisante du mouvement.

 

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Personne a dit que ça rend les associations illégitimes mais j'ai dû mal à voir pourquoi on devrait les qualifier de féministe ?

Peut-être parce qu'elles se définissent elles même comme féministe et qu'il n'y a pas de raisons particulières de leur enlever cette dénomination?

 

Pourquoi elle-même se définissent comme féministe, c'est un autre débat.

 

Or, quand tu dis que personne ne dit qu'elles sont illégitimes, ben ce n'est pas ce que je ressens ici.

 

Quand je lis qu'il n'y a pas de féministes en occidentalie mais que des féminazie, pour moi cela fait que ces associations qui se revendiquent féministes sont illégitime ou nuisible ou tout ce que tu voudras.

 

Que l'on a forcément, dès que la personne se dit féministe une personne féminazi.

Je n'en ai pas cette vision.

 

C'est comme les associations d'aide aux noirs aux USA.

Tu en as qui ont dérivé vers du racisme pur et dur et il faut les combattre (en tout cas à mon sens, et combattre au niveau des idées, pas au niveau légal).

Tu en as d'autres qui essayent de faire en sorte qu'ils trouvent leur place dans la société, qui financent des écoles dans les quartiers pauvres, etc. Tout cela sans haine du blanc et pour moi c'est tout à fait bon.

 

 

 

Maintenant quant à la nécessite de " rester vigilants " car la loi pourrait faire un retour en arrière il faut être un minimum réaliste et moins parano. ( pas forcément ce que tu dis mais j'entends beaucoup ce discours dans les milieux féministes)

 

Autant sur certains droits, je suis d'accord avec toi (on ne reviendra pas sur le droit de vote aux femmes avant longtemps).

Autant sur d'autres, c'est plus juste.

 

Le droit à l'avortement (on peut tout à fait être contre, ce n'est pas le débat, juste que c'est un des droits que défendent les féministes) est clairement un droit sur lequel il est possible d'avoir un retour en arrière.

Le FN au pouvoir, cela peut clairement signifier un changement sur cette position.

En 2013 en espagne, ils ont faillit bien le restreindre.

 

Alors, comme je l'ai dit, on peut penser que c'est bien ou que c'est mal ce droit. Et donc vouloir ou non en laisser la possibilité.

Mais pour les féministes (dans leur immense majorité), c'est un bien d'avoir obtenu ce droit et elles sont vigilantes car elles savent qu'il est possible de le perdre.

 

 

J'ai du mal à comprendre ce que tu entends par " l'utilité des militants " mais le libéralisme n'a rien à dire dessus en tout cas.

Le libéralisme n'a pas à dire dessus, c'est clair.

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La recherche prend mal en compte la douleur des femmes

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2016/07/13/la-recherche-prend-mal-en-compte-la-douleur-des-femmes/

 

Science. Ouah.

 

 

Et que, depuis des années, ce chercheur canadien estime que la science prend mal en compte les souffrances des femmes étant donné que les recherches sur les mécanismes de la douleur et les essais pré-cliniques d’antalgiques se font essentiellement sur… des rongeurs mâles.

 

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Il a notamment mis en lumière que les hormones sexuelles peuvent jouer dans la façon dont le cerveau traite la douleur. A l’occasion d’une étude parue en 2015, il a aussi montré que, dans le cas de l’hypersensibilité à la douleur, ce ne sont pas les mêmes cellules immunitaires qui servent de médiatrices dans la moelle épinière des rongeurs mâles et femelles.

(extrait de l'article susmentionné)

 

A la rigueur y'a ça comme argument.

En pratique, oui c'est un peu con de base.

Sur des cas ultrapointus (malade grave, cas compliqué, etc) je veux bien que ça fasse une différence. Sur des trucs de base je doute que la différence soit significative.

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Voilà, en gros c'est une secte.

 

[...]

 

Je ne serais pas aussi optimiste. La mentalité de groupe est très forte et ce genre de mouvement y fait appel au maximum (tu n'es pas d'accord avec tel féministe ? Pourquoi est-ce que tu détestes les femmes ?). Grossier mais très efficace sur les femmes comme sur les hommes à cause de l'inclinaison naturelle de notre espèce à protéger les femmes.

Oui les féminazies fonctionnent bien comme une secte, mais toutes les sectes ne réussissent pas, loin de là. En fait les mouvements sectaires rencontrent bien souvent le même problème: ils finissent par s'éteindre par manque de membres à force d'excommunier ceux qui sont jugés trop mous. Pour que le mouvement perdure il faudrait que la pression du groupe arrive à faire entrer plus de personnes dans le mouvement, or ce n'est pas ce que je semble constater.

 

Déjà pour les hommes c'est complètement rédhibitoire: si désormais en occident une large majorité d'hommes sont d'accord pour l'égalité en droits, quand ça commence à partir dans des délires de considérer tous les hommes comme des violeurs, la drague comme du harcèlement, et devoir faire pipi assis, ça agit direct comme un repoussoir (à part quelques paumés manginas). Pareil du côté des femmes qui sont dans leur large majorité pas du tout intéressées par ce genre de délires.

 

Donc je ne dis pas que ça va s'arrêter du jour au lendemain, mais je sens le mouvement sur le déclin: ils font beaucoup de bruit, justement parce que leur idées ne prennent plus racine. Et je vois de plus en plus de féministes qui sont absolument contre les SJW, et des mecs qui en ont marre de se faire prendre pour des jambons :)

 

Blague à part j'ai plus l'impression que le commentaire de Poil à Gratter pointe le laisser aller en matière de maintien de l'ordre sur la voie publique. Plus qu'une question de moeurs, c'est plus une question de risque/bénéfice. Aujourd'hui le risque pour un mufle de se faire corriger est de 0 car

l'éventualité qu'une personne lambda vienne prendre la défense d'une autre est quasi nulle. C'est aussi pour aider à changer ce statu quo sur le risque/bénéfice que j'encourage toutes les femmes à faire un sport de combat. Tant que dérouiller un mufle sera un risque à la fois juridique et physique pour un tiers la situation restera telle qu'elle est. Surtout si les citoyens lambdas s'imaginent que la sécurité n'est surtout pas leur affaire, mais uniquement celle de l'État. (opinion qui justifie à peu près toutes les lachetés)

Oui c'est effectivement un problème dans la société française ou on a laissé faire bien trop de choses et que des comportement asociaux sont devenus banals. C'est le genre de trucs qui étaient encore négociables sans violence il y a 30 ans, avec juste un peu de pression sociale et de la remontrance. Maintenant on ne remettra pas le dentifrice dans le tube, et le temps n'est plus trop au bavardage.

 

Moi j'encourage aussi les femmes à faire un sport de combat, plutôt orienté self-défense pratique, mais pas tant pour se défendre que pour prendre les bons réflexes afin d'éviter ou flairer les situations à risque. Pour se défendre il faut militer pour le port d'arme, parce qu'une femme de 1m65 / 56 kg ne va pas pouvoir se défendre contre un mec de 1m85 / 85 kg, sport de combat ou pas.

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BREAKING : La recherche néglige la surdité des hommes

Selon une récente étude du Centre for Studies d'Oxford, 39% des hommes soumis à un stimulus auditif féminin penseraient au travail, 23% au sport et 11% à Batman. Ils dissimuleraient leur handicap en ponctuant leur silence de "Sans blague ?", "D'accord" et en changeant régulièrement de sujet de conversation.

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alors ca, ca se discute.Les SJW et les feministes sont des marxistes et pour eux tous les gens normaux autour sont encore des liberaux tels que nous, a liborg, le definissons: les SJWs et neofeministes veulent retirer des droits.Ceux qui s'en defendent font du liberalisme, meme si dans les faits ce sont des etatistes et des gauchistes de merde, simplement pris a leur propre jeu par leurs enfants.Ils payent pour leurs idees a la con et se retrouvent a s'accrocher a la liberte d'expression et a l'egalite en droit pour faire entendre raison aux SJWs liberticides.

Je trouve qu'on est pile poil dans la logique de progression des idees marxistes dans un univers antiliberal telle que decrite par Bastiat et autres.L'etat social-democrate s'est cristallise dans une forme immuable et l'on passe a la suite, en approfondissant les ressorts philosophiques du marxisme-light socdem.

 

Les SJW et féministes (surtout le courant intersectional feminist) sont peut être des descendants du marxisme, mais les marxistes (les américains que j'ai lu en tout cas) les conchient, ils les accusent notamment d'avoir abandonné en grande partie le prisme de la classe dans leur analyse de la société, ou de l'avoir relegué au second plan. Pour les marxistes, toutes les oppressions décriées par les SJW découlent du capitalisme. Curieusement, le sujet de la classe est rarement abordé par les SJW, ou tout du moins, bien loin après la race, genre, sexualité, disability, etc… Certains ont suggéré que ceci est dû à l'origine sociale desdits SJW, blancs aisés (et noirs capable de se payer une éducation dans une université américaine), ce qui les placeraient du mauvais côté de la barrière (i.e. du coté des « oppresseurs »), contrairement aux autres identités qu'ils revendiquent pour se dire « oppressés »

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Les SJW et féministes (surtout le courant intersectional feminist) sont peut être des descendants du marxisme, mais les marxistes (les américains que j'ai lu en tout cas) les conchient, ils les accusent notamment d'avoir abandonné en grande partie le prisme de la classe dans leur analyse de la société, ou de l'avoir relegué au second plan. Pour les marxistes, toutes les oppressions décriées par les SJW découlent du capitalisme. Curieusement, le sujet de la classe est rarement abordé par les SJW, ou tout du moins, bien loin après la race, genre, sexualité, disability, etc…

Ce qui prouve une fois de plus (je n'arrête pas de le dire ici), que le "marxisme culturel" n'existe pas. Il y a d'un côté le marxisme, plus guère représenté de nos jours, qui est fondamentalement un projet politique de transformation du système économique. Et de l'autre, le gauchisme culturel, originellement produit par des groupes d'extrême-gauche souvent marxistes, mais qui s'est largement autonomisé de cette origine (jusqu'à devenir l'idéologie dominante de la gauche non-communiste, quoique le terme d'idéologie ne convienne pas pour un courant aussi vague), au point d'entrer le plus souvent en contradiction complète avec l'approche marxiste (ou de la dissoudre de l'intérieur, le cas Mélenchon est significatif).

Pour une excellente analyse du gauchisme culturel, lire cet article de Jean-Pierre Le Goff (tout particulièrement les dernières pages): http://www.politique-autrement.org/IMG/pdf/LeDebat-LeGoff.pdf

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Ce qui prouve une fois de plus (je n'arrête pas de le dire ici), que le "marxisme culturel" n'existe pas. Il y a d'un côté le marxisme, plus guère représenté de nos jours, qui est fondamentalement un projet politique de transformation du système économique. Et de l'autre, le gauchisme culturel, originellement produit par des groupes d'extrême-gauche souvent marxistes, mais qui s'est largement autonomisé de cette origine (jusqu'à devenir l'idéologie dominante de la gauche non-communiste, quoique le terme d'idéologie ne convienne pas pour un courant aussi vague), au point d'entrer le plus souvent en contradiction complète avec l'approche marxiste (ou de la dissoudre de l'intérieur, le cas Mélenchon est significatif).

Pour une excellente analyse du gauchisme culturel, lire cet article de Jean-Pierre Le Goff (tout particulièrement les dernières pages): http://www.politique-autrement.org/IMG/pdf/LeDebat-LeGoff.pdf

 

Le terme "marxisme culturel" ne veut pas dire que la gauche culturelle actuelle se rapproche du marxisme de base mais simplement qu'elle utilise les mêmes mécanises, c'est-à-dire de voir des relations oppresseur/opprimé absolument partout : les hommes oppriment les femmes, les blancs oppriment les noirs, les hétéros oppriment les homos, etc.

 

Ce qui les pousse non seulement à voir les gens avant tout comme des membres d'une catégorie mais également à voir des sortes de luttes des classes un peu partout.

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Le terme "marxisme culturel" ne veut pas dire que la gauche culturelle actuelle se rapproche du marxisme de base mais simplement qu'elle utilise les mêmes mécanises, c'est-à-dire de voir des relations oppresseur/opprimé absolument partout : les hommes oppriment les femmes, les blancs oppriment les noirs, les hétéros oppriment les homos, etc.

 

Ce qui les pousse non seulement à voir les gens avant tout comme des membres d'une catégorie mais également à voir des sortes de luttes des classes un peu partout.

 

Je ne suis pas d'accord. D'abord, les théories du gauchisme culturel les plus structuréss ne voient pas des relations d'oppression partout, elles se concentrent sur un seul rapport d'oppression (exagéré ou complètement fantasmé). Par exemple, le féminisme dénoncera le patriarcat (ou les hommes) versus les femmes.

 

Je ne suis pas d'accord pour dire que cette structure d'opposition est analogue à la théorie marxiste de la lutte des classes. Je doute qu'il existe une seule doctrine ou théorie politique qui ne repose pas sur une distinction entre le bien et le mal, ou du moins entre ceux qui se comportent bien et les autres. Une doctrine politique donne un sens à la société en organisant sa conflictualité (pré-politique) dans l'horizon (utopique) d'une société "pacifiée" (au moyen de la mobilisation permanente dans le cas du totalitarisme). Ainsi, pour Platon, il faut chasser les poètes et les démocrates de la Cité et instaurer un système de castes harmonieux. Pour les Nazis, il faut purger la Nation des juifs et des bolchéviques. Pour les libéraux, il faut réduire à néant l'emprise des antilibéraux sur le gouvernement, ou à défaut la capacité de nuisance de hommes de l'Etat. Etc etc.

 

Il n'y a pas de doctrine politique non-antagoniste (ou non-agoniste), et ça ne fait de toutes les doctrines politiques des variantes du marxisme.

« La distinction spécifique du politique, à laquelle peuvent se ramener les actes et les mobiles politiques, c'est la discrimination de l'ami et de l'ennemi. Elle fournit un principe d'identification qui a valeur de critère, et non une définition exhaustive ou compréhensive. »

-Carl Schmitt, La notion de politique, 1927.

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les théories du gauchisme culturel les plus structuréss ne voient pas des relations d'oppression partout

Bien sûr que si.

https://www.youtube.com/watch?v=SA0aKjY8K50https://www.youtube.com/watch?v=SA0aKjY8K50

elles se concentrent sur un seul rapport d'oppression (exagéré ou complètement fantasmé).

Bien sûr que non. C'est tout le propos de l'intersectionnalisme.

 

Je doute qu'il existe une seule doctrine ou théorie politique qui ne repose pas sur une distinction entre le bien et le mal, ou du moins entre ceux qui se comportent bien et les autres.

Mais pas entre dominant et dominé.
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Les doctrines politiques telles que le marxisme et le pas-du-marxisme-culturel sont deleteres au contraire du liberalisme car elles n'existent pas par-elle-memes et pour-elles-memes mais en reaction, en tant qu'antithese a un autre concept, la classe ou la loi du plus fort.

Je trouve ces positionnements philosophiques similaires pour les deux et pour moi l'analogie a du sens.Ce ne sont pas des doctrines qui comprennent la vie pour en extraire  le meilleur, mais des doctrines qui partent du pire pour tacher d'en corriger l'humanite; ce sont des echecs spirituels et intellectuels.

Comme dit H16 ce sont des drames personnels :mrgreen:

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sauf que ca c'est la partie anti-etat du liberalisme et ca ne constitue pas son integralite.Le liberalisme part avec a la base comme valeur la liberte, une valeur positive, et explique comment en faire le moins possible pour en garder le plus possible.Exactement l'inverse des doctrines en creux qui partent d'un echec et tentent de le corriger sous la contrainte.

Ca m'etonne que la difference philosophique et tout ce que ca implique en termes de resultats ne vous saute pas au nez.

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