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Il y a des domaines dans lesquels chacun développe des compétences, par capacité physique supérieure, par transmission culturelle et familiale (typiquement la mission linge est plus souvent dévolue à la femme), et par goût.

Faire le tri c'est déjà le début de quelque chose d'intelligent dans un couple avant de s'écharper sur des comptes d'apothicaire, et des règlements de compte via un tube de dentifrice jamais rebouché et des poils disgracieux qui collent au lavabo, (ou au rasoir de monsieur :dents: )

Ne négligeons pas non plus la simple notion de respect de l'autre, pas passer derrière pour cueillir les trucs et les machins qui traînent, pas salir de suite après le coup de serpillière en entrant aves ses godillots dégueu, pas jeter ses chemises bien repassées au fond de l'armoire, pas foutre des miettes de chips dans la voiture toute nettoyée, etc etc.

La vie de couple, c'est comme la démocratie, c'est fait de compromis. Et des fois c'est chiant. Ou pas.

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C'est un peu le problème quand on 'politise' un sujet lié à l'intime. On mélange certains archétypes hérités du passé, certaines configurations de partage des tâches avec ses sentiments et ses expériences personnels.

Quand je vois ce genre de BD et des situations semblables où la femme n'est pas satisfaite du partage des tâches dans son foyer, je suis toujours étonnée que l'on laisse à ce point monter le ressentiment au lieu de communiquer et de trouver la bonne configuration pour chacun qui peut être parfaitement égalitaire ou non, avec une division du travail ou non.

Je pense aussi que beaucoup femmes se mettent beaucoup de pression sur ce à quoi doit ressembler leur foyer car ce serait un reflet de leur aptitudes et de leur statut. Elles auraient tendance alors à penser ménage d'abord puis loisirs personnels après, sauf que si on veut on trouve toujours des tâches ménagères à faire. 

Ce qui me fait surtout hausser les yeux au ciel dans cette BD c'est le passage qui affirme que si les femmes arrêtaient de se prendre autant la tête, de se croire responsables de tout et de vivre un peu au lieu de subir, toute la famille en pâtirait. Certain que les enfants mourraient de faim et que les casseroles rouilleraient au fond de l'évier ;)

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La dissymétrie vient aussi du fait que le bricolage ou le jardinage sont passé depuis longtemps dans le domaine du loisir alors que le ménage reste encore une corvée. Quand on aura pris l'habitude de laisser faire le robot et que les bobos se vanterons de faire la vaisselle à la main, le féminisme aura été vidé de 98% de sa substance.

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Le 27/06/2017 à 07:39, Nihiliste frustré a dit :

La dissymétrie vient aussi du fait que le bricolage ou le jardinage sont passé depuis longtemps dans le domaine du loisir alors que le ménage reste encore une corvée. Quand on aura pris l'habitude de laisser faire le robot et que les bobos se vanterons de faire la vaisselle à la main, le féminisme aura été vidé de 98% de sa substance.

Tiens, c'est marrant, il y a plein de confusions dans les termes.

 

Jardinage = planter des fleurs, choisir des arbustes = activités créatives = fun

Entretien du jardin = tondre la pelouse, débroussailler sous le cagnard, tailler les arbres, retourner le sol, ramasser les feuilles mortes, sortir les poubelles = activités pas créatives = pas fun (mais tout de même cool quand il y a une tronçonneuse)

 

Bricolage = tripatouiiller des trucs et des machins avec des outils, poser un cadre au mur ou une nouvelle applique, changer une poignée de porte, tuner sa R19, installer un piège pour cambrioleurs = créatif = fun !

Entretien de la maison = réparer un morceau de cloison en plâtre, changer un radiateur, repeindre les volets, kärcheriser la terrasse sous le cagnard, démonter le sèche-linge et se planter une vis dans le talon = pas créatif = pas fun (mais tout de même cool)

 

Ménage = passer la serpillère, dégraisser la hotte, javelliser les chiottes, enlever la poussière => pas fun et pas cool non plus

Y a-t-il un équivalent fun au ménage ?

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"Le manspreading commence dans la cour de l'école", explique Marlene Schiappa

 

Citation

Marlène Schiappa explique qu'il faut revoir la place de la femme dans l'espace public. Selon la secrétaire chargée de l'égalité hommes-femmes, le phénomène se forge dès l'enfance et plus précisément à l'école.

 

Son origine remonte selon elle à l'enfance

 

"Dès la cour de récré, l'espace est beaucoup pris par les garçons qui font des foots, des ballons prisonniers, etc. alors que les filles font souvent des jeux qui sont délimités..., soutient Marlène Schiappa. Des marelles, des jeux avec des élastiques...

 

Un terrain de foot, de basket ou de ballon prisonnier n'est pas délimité ?

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il y a 24 minutes, Adrian a dit :

"Le manspreading commence dans la cour de l'école", explique Marlene Schiappa

 

 

Un terrain de foot, de basket ou de ballon prisonnier n'est pas délimité ?

 

Je sens qu'on va avoir de quoi s'amuser tous les jours pour les cinq prochaines années avec cette Marlène.

Elle me ferait presque regretter les Najat, Ségogo, etc.

Mais où vont-ils les chercher ?

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il y a 39 minutes, Adrian a dit :

"Le manspreading commence dans la cour de l'école", explique Marlene Schiappa

 

 

Un terrain de foot, de basket ou de ballon prisonnier n'est pas délimité ?

 

Une ministre qui s'occupe de ca, gouvernement de debiles. Ca envoie du lourd le renouvellement.

 

Apparemment, les femmes souffrent plus du manspreading que les hommes par je ne sais quel miracle. Ca devrait au contraire beaucoup plus toucher les hommes vu qu'un homme assis à côté d'un autre homme ne va pas pouvoir ecarter les cuisses sans se gêner réciproquement. 

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En février:

 

 

Citation

Egalité filles/garçons : et si on effaçait les terrains de foot des cours de récré ?
 
Entretien avec Edith Maruéjouls, géographe du genre, qui a travaillé dans une école primaire sur la répartition des filles et des garçons dans la cour de récréation.
 
L'une des élèves se dessine sous le préau, entourée de huit filles représentées par des "F" majuscules.
 
"Là il y a un terrain de basket où il y a plein de garçons", montre une autre. Sur sa feuille, elle a aussi tracé des "G" (comme garçons) répartis sur le terrain de foot adjacent. Ils occupent la majeure partie de l'espace central.
Et les filles ? Les "F" se trouvent sur les côtés : tout autour du terrain rectangulaire ainsi que sur les bancs. 
 
Dans cette classe de cinquième du collège Edouard Vaillant à Bordeaux, la prof de français, Sarah Rosner, et une géographe du genre, Edith Maruéjouls, ont fait travailler les élèves sur la manière dont ils se représentent dans la cour de récréation et sur la répartition des filles et des garçons dans cet espace.
 
Egalité entre les sexes
 
"En général, les garçons ont l'espace central avec le terrain de football, le terrain de basket, ou des jeux qui demandent de l'expression, c'est-à-dire de courir, de prendre de la place...
 
Ils s'organisent entre eux dans des jeux comme ça, et les filles, sans s'en rendre compte, vont se mettre sur les espaces qu'on leur laisse", commente la seconde.
 
La vidéo de cet exercice est en ligne sur Matilda, une plateforme de ressources pédagogiques sur l'égalité entre les sexes lancée début février 2017 par l'association v.ideaux et soutenue par les ministères de l'Education, la Culture et des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes.
 
Y a-t-il égalité entre les sexes dans le partage de la cour ? Edith Maruéjouls, féministe spécialiste des questions d'égalité dans l'espace urbain et créatrice d'un bureau d'études, a travaillé sur ce sujet dans sa thèse portant sur la mixité, l'égalité et le genre dans les espaces de loisirs pour les jeunes, soutenue en octobre 2014 [lire PDF]. 
 
Inégal partage de l'espace
 
Dans ses recherches, elle met en avant l'inégal partage des espaces de loisirs qui s'adressent essentiellement aux garçons. Elle pointe aussi leur inégale valeur : les pratiques de loisirs des garçons sont survalorisées et sur-portées par les collectivités. Tout cela légitime la présence masculine dans l'espace public et a tendance à reléguer les filles à l'espace privé ou à l'espace scolaire.
 
Pour Edith Maruéjouls, il est important d'apprendre aux enfants à partager l'espace dès l'école, à commencer par ce micro-espace public qu'est la cour de récréation.
 
La géographe du genre s'est appuyée sur un travail de terrain réalisé dans l'école élémentaire du Peyrouat de Mont-de-Marsan (Landes), en zone d'éducation prioritaire, qui a remporté en 2015 le prix académique du projet égalitaire « Filles/Garçons » pour son projet éducatif de sensibilisation aux notions de mixité, égalité et genre. 

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/20170214.OBS5312/egalite-filles-garcons-et-si-on-effacait-les-terrains-de-foot-des-cours-de-recre.html

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il y a une heure, Tramp a dit :

Elle ne sait pas ce qu'est le partage. Les enfants partagent très bien l'espace : ceux qui n'en ont pas besoin le laissent à ceux qui en ont besoin. 

On devait pas être dans le même type d'école si c'est ce que tu as remarqué.

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il y a 15 minutes, Jean_Karim a dit :

On devait pas être dans le même type d'école si c'est ce que tu as remarqué.

 

Dans les écoles où j'étais, il fallait trouver un coin pour jouer au foot alors que les marelles remplissaient la cour.

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Dans mon école il y avait un paquet de filles qui jouaient systématiquement au foot et de garçons (moi compris) qui n'y jouaient systématiquement pas. La marelle c'était ringard pour tout le monde (on jouait aux pogs ou aux cartes DBZ par exemple). Je trouve qu'ils sont très sexistes de genrer ainsi ces activités.

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Sinon : http://www.abc.net.au/news/2017-06-30/bilnd-recruitment-trial-to-improve-gender-equality-failing-study/8664888

Quote

A measure aimed at boosting female employment in the workforce may actually be making it worse, a major study has found.

 

Leaders of the Australian public service will today be told to "hit pause" on blind recruitment trials, which many believed would increase the number of women in senior positions.

Blind recruitment means recruiters cannot tell the gender of candidates because those details are removed from applications.

It is seen as an alternative to gender quotas and has also been embraced by Deloitte, Ernst & Young, Victoria Police and Westpac Bank.

In a bid to eliminate sexism, thousands of public servants have been told to pick recruits who have had all mention of their gender and ethnic background stripped from their CVs.

The assumption behind the trial is that management will hire more women when they can only consider the professional merits of candidates.

Their choices have been monitored by behavioural economists in the Prime Minister's department — colloquially known as "the nudge unit".

Professor Michael Hiscox, a Harvard academic who oversaw the trial, said he was shocked by the results and has urged caution.

"We anticipated this would have a positive impact on diversity — making it more likely that female candidates and those from ethnic minorities are selected for the shortlist," he said.

"We found the opposite, that de-identifying candidates reduced the likelihood of women being selected for the shortlist."

The trial found assigning a male name to a candidate made them 3.2 per cent less likely to get a job interview.

Adding a woman's name to a CV made the candidate 2.9 per cent more likely to get a foot in the door.

"We should hit pause and be very cautious about introducing this as a way of improving diversity, as it can have the opposite effect," Professor Hiscox said.

 

epicfail1.jpg

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http://www.huffingtonpost.fr/2017/06/29/valerie-pecresse-va-demander-un-etat-des-lieux-du-manspreading_a_23007621/

 

Je suis assez étonnée de l'impact du 'manspreading'. On a régulièrement droit à un novlangue importé des États-Unis et à la découverte de nouveaux concepts de harcèlement/violences mais peu, j'ai l'impression, ont un impact politique en France et sortent réellement de la rubrique de journalistes pseudo-féministes ou des réseaux sociaux.

 

Je ne m'attendais vraiment pas à ce que le 'manspreading' soit accepté de fait comme un réel problème nuisant au 'droit des femmes à la mobilité'. Peut-être parce qu'avant que le concept ne soit forgé, je n'ai jamais entendu aucune femme s'en plaindre comme quelque chose de récurrent ou comme une forme de harcèlement. C'est typiquement le type de sujets qui n'a pour moi aucune prise avec le réel, ce qui n'est pas forcément le cas de tous les sujets 'féministes'.

 

Ce serait intéressant d'étudier ce qui prend ou non en France parmi le novlangue SJW américain. Pour le 'manspreading',j'ai quand même l'impression que le fait que cela touche aux transports publics ouvre une brèche pour que les politiques qui souhaitent, au mieux, se faire mousser ou, au pire, rééduquer les masses puissent agir. Raison de plus pour limiter leur sphère d’influence. 

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Plusieurs concept sjw ont du mal à devenir mainstream en France, le triggering\'safe space' à cause de la culture du mauvais esprit; la néo-ségrégation à cause du républicanisme etc...

Le manspreading est une brêche choisie par les militantes, c'est tellement insignifiant que y a pas d'anticorps culturels, les transports publics étant de fait des lieux désagréables en France, les politiques peuvent se jeter dessus.

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il y a 33 minutes, Lancelot a dit :

Dans mon école il y avait un paquet de filles qui jouaient systématiquement au foot et de garçons (moi compris) qui n'y jouaient systématiquement pas. La marelle c'était ringard pour tout le monde (on jouait aux pogs ou aux cartes DBZ par exemple). Je trouve qu'ils sont très sexistes de genrer ainsi ces activités.

 

This.

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il y a 24 minutes, Romy a dit :

C'est typiquement le type de sujets qui n'a pour moi aucune prise avec le réel

 

Ce qu'il pourrait y avoir de réel dans la notion devrait être nommé de l'incivisme, de l'irrespect, de la vulgarité ou encore un déficit d'éducation (ce qui nous éviterait les termes anglo-saxons non traduits, au passage), et ça n'a rien de spécifiquement masculin.

 

Mais on voit assez vite que ça sert à un certain féminisme misandrique (cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Misandrie ) pour réprimer toute manifestation de virilité, immédiatement qualifiée de harcèlement, voire d'agression sexuelle.

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il y a 55 minutes, Romy a dit :

http://www.huffingtonpost.fr/2017/06/29/valerie-pecresse-va-demander-un-etat-des-lieux-du-manspreading_a_23007621/

 

Je suis assez étonnée de l'impact du 'manspreading'. On a régulièrement droit à un novlangue importé des États-Unis et à la découverte de nouveaux concepts de harcèlement/violences mais peu, j'ai l'impression, ont un impact politique en France et sortent réellement de la rubrique de journalistes pseudo-féministes ou des réseaux sociaux.

 

J'ai parcouru quelques articles pour en voir les commentaires, et certes cela ne vaut pas sondage, mais je n'ai pas l'impression que ça ne soit si bien accepté, au regard des commentaires incendiaires que j'ai vu.

Les seul trucs mainstream qui passent, pour moi, c'est le fait qu'une parité parfaite est un but en soit, et l'histoire des différences de salaires homme/femme de 20% (avec le fameux jour où les femmes doivent arrêter le travail plus tot pour dénoncer ce truc).

 

Je n'ai pas (encore) vu le déchaînement que je vois dans le monde anglosaxon, avec un mélange de misandrie et de puritanisme devenu une sorte de nouvelle norme sociale.

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il y a 59 minutes, Azref a dit :

J'ai parcouru quelques articles pour en voir les commentaires, et certes cela ne vaut pas sondage, mais je n'ai pas l'impression que ça ne soit si bien accepté, au regard des commentaires incendiaires que j'ai vu.

Les seul trucs mainstream qui passent, pour moi, c'est le fait qu'une parité parfaite est un but en soit, et l'histoire des différences de salaires homme/femme de 20% (avec le fameux jour où les femmes doivent arrêter le travail plus tot pour dénoncer ce truc).

 

Je n'ai pas (encore) vu le déchaînement que je vois dans le monde anglosaxon, avec un mélange de misandrie et de puritanisme devenu une sorte de nouvelle norme sociale.

 

Les politiques s'y mettent et même quelqu'un comme Pecresse, qui n'est pas du même tonneau idéologique que Schiappa, doit donner le change. Une législation n'est pas du domaine de l'impossible. Effectivement, ça sort du cadre de la parité et de l'égalité de salaire qui en soi ont le mérite de ne pas être des non-sujets. On ne parle plus de permettre aux femmes d'accéder aux mêmes opportunités que les hommes mais de "limiter" les hommes pour permettre aux femmes d'exister (logique redistributive). C'est un changement de paradigme qui s'observe depuis un moment mais si ça commence à toucher les politiques en manque d'idées, ils ont devant eux un boulevard d'actions liberticides.

 

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