Aller au contenu

Messages recommandés

il y a 7 minutes, Rocou a dit :

Ha ok. Je croyais naïvement que c'était un mouvement créé par Mussolini.

 

Au sens restreint oui, mais fascisme s’emploie aussi comme terme générique pour un certain nombre de mouvements politiques du 20ème siècle qui ne différent pas substantiellement de l'idéologie et/ou du régime de Mussolini. Emilio Gentille défini le fascisme italien comme:

 

"A nationalist and revolutionary, anti-liberal and anti-Marxist political movement with a social base mostly within the middle class ; organized as a "party-militia" ; having a totalitarian vision of politics and of the State, and an ideology based on myth, virilistic and anti-hedonist, sacralized as a political religion affirming the primacy of the nation seen as an ethnically homogeneous organic community, that is organized hierarchically into a corporative State ; belligerently advocating a policy of grandeur, power and conquest aimed at creating a new order and a new supranational civilization." (p.XIII)

-Emilio Gentile, The Origins of Fascist Ideology (1918-1925), New York, Enigma Books, 2005 (1996 pour la première édition italienne), 405 pages.

Lien vers le commentaire
18 hours ago, Mégille said:

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'idée que le féminisme contemporain soit puritain... Ca a peut-être été le cas, mais il me semble que la tendance actuelle est plutôt "pro-sexe", avec la lutte contre le "slut shaming", la tentative de faire du porno féministe, etc, après évidemment, il s'agit d'un sujet controversé chez elles, mais le rapprochement avec le courant LGBT ne leur laisse pas vraiment d'autre option. (d'ailleurs, figurez vous que la dernière personne à m'avoir fait un discours féministe IRL était la gérante d'un donjon bdsm...)

 

Je trouve au contraire le puritanisme très présent dans le féminisme actuel. Bon déjà la grande majorité veulent abolir la prostitution, et sur le porno ce que j'ai lu des feministes c'est plutôt que c'est une exploitation de la femme et que c'est mal. Et d'une maniere plus générale le sexe est souvent présenté comme une agression, rarement de manière positive, et jamais comme un truc "normal".

Le slut shaming c'est un des combats feministes que je soutient complètement, mais j'ai pas l'impression que ça soit une question de sexe, plus de droit de s'habiller comme on veut.

 

La par exemple je viens de lire qu'un ministre britannique est accuse de harcèlement sexuel pour avoir demande a sa secrétaire d'aller acheter deux vibromasseurs (un pour sa femme et un pour une collègue). L’idée étant j'imagine qu'acheter des vibromasseurs est immoral ou choquant je ne sais pas.

 

Une gérante de donjon bdsm féministe c'est étonnant mais pourquoi pas, après tout la majorité du bdsm se fait avec une femme dominante et un homme soumis. Elle doit quand même pas être dans la même ligne que les feministes qu'on entend habituellement.

Lien vers le commentaire
il y a 16 minutes, jubal a dit :

 

Je trouve au contraire le puritanisme très présent dans le féminisme actuel. Bon déjà la grande majorité veulent abolir la prostitution, et sur le porno ce que j'ai lu des feministes c'est plutôt que c'est une exploitation de la femme et que c'est mal. Et d'une maniere plus générale le sexe est souvent présenté comme une agression, rarement de manière positive, et jamais comme un truc "normal".

Le slut shaming c'est un des combats feministes que je soutient complètement, mais j'ai pas l'impression que ça soit une question de sexe, plus de droit de s'habiller comme on veut.

 

La par exemple je viens de lire qu'un ministre britannique est accuse de harcèlement sexuel pour avoir demande a sa secrétaire d'aller acheter deux vibromasseurs (un pour sa femme et un pour une collègue). L’idée étant j'imagine qu'acheter des vibromasseurs est immoral ou choquant je ne sais pas.

 

Une gérante de donjon bdsm féministe c'est étonnant mais pourquoi pas, après tout la majorité du bdsm se fait avec une femme dominante et un homme soumis. Elle doit quand même pas être dans la même ligne que les feministes qu'on entend habituellement.

 

 

Les femmes féministes que je connais ne me semblent pas puritaines. Elles disent ne pas aimer être objectifiées mais elles ont, pour la plupart, une sexualité assez libre.

Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, Johnnieboy a dit :

Les femmes féministes que je connais ne me semblent pas puritaines. Elles disent ne pas aimer être objectifiées mais elles ont, pour la plupart, une sexualité assez libre.

 

Il y a plusieurs courants à ce sujet. Sur les réseaux sociaux, j'ai l'immense bonheur de voir les féministes se taper dessus, par exemple sur la prostitution (abolition ou pas).

 

De même, lors de l'affaire DSK avec Dodo la Saumure en guest star, je me souviens de l'avis d'une des parties civiles, une association féministe : les femmes ayant presté sur demande de Dodo la Saumure étaient nécessairement des prostituées puisqu'elles ont fait des prestations sexuelles que seule une prostituée pourrait accepter de faire.

En l'occurrence, il s'agissait de sodomie.

Lien vers le commentaire
6 minutes ago, Johnnieboy said:

Les femmes féministes que je connais ne me semblent pas puritaines. Elles disent ne pas aimer être objectifiées mais elles ont, pour la plupart, une sexualité assez libre.

 

Ok donc il y a les deux tant mieux (la seule que je connais bien est très puritaine).

Mais celles qu'on entend dans les médias sont plutôt les puritaines j'ai l'impression, j'en ait pas entendu défendre le porn, la prostitution ou le sexe d'une manière général. C'est peut être aussi que ça ne se fait pas en publique je ne sais pas.

Lien vers le commentaire
il y a 3 minutes, jubal a dit :

 

Ok donc il y a les deux tant mieux (la seule que je connais bien est très puritaine).

Mais celles qu'on entend dans les médias sont plutôt les puritaines j'ai l'impression, j'en ait pas entendu défendre le porn, la prostitution ou le sexe d'une manière général. C'est peut être aussi que ça ne se fait pas en publique je ne sais pas.

 

C'est surtout que tu ne fréquentes pas ce genre de personnage, mais j'en connais plusieurs dont au moins une est une "star" du milieu qu'on retrouve dans la grande presse.

Lien vers le commentaire
à l’instant, jubal a dit :

 

Maintenant que j'y pense une deuxieme que je connais moins bien est "straight edge", une version moderne du puritanisme.

Je dois effectivement pas connaitre les bonnes.

 

Jboy et moi sommes deux trentenaires branchouilles urbains, ça aide.

Lien vers le commentaire
Il y a 2 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Au sens restreint oui, mais fascisme s’emploie aussi comme terme générique pour un certain nombre de mouvements politiques du 20ème siècle qui ne différent pas substantiellement de l'idéologie et/ou du régime de Mussolini.

 

Absolument mais c'était l'association du fascisme à la droite qui me chiffonnait un peu, sauf à considérer que la droite n'est qu'un autre avatar du socialisme, ce qui est vrai mais difficilement admis.

Lien vers le commentaire
il y a 3 minutes, Rocou a dit :

c'était l'association du fascisme à la droite qui me chiffonnait un peu, sauf à considérer que la droite n'est qu'un autre avatar du socialisme, ce qui est vrai mais difficilement admis.

 

Comme cette discussion revient périodiquement, je te remets mes commentaires passés (sachant que je ne suis plus exactement d'accord avec ce que j'ai écris, en cela que la plupart des mouvements de droite non-extrême ne rentrent pas dans ma définition ancienne de droite, qui conviendrait mieux comme définition du libéralisme -donc du "centre" ?):

 

"

La définition de la droite et de la gauche est un vieux casse-tête dans la mesure où elles sont plurielles toutes deux. Ce sont des notions assez flous. Néanmoins on peut convenir selon moi du critérium suivant:
 
Tendent vers l'aile droite du spectre politique les forces politiques qui privilégient l'inégalité ; vers l'aile gauche celle qui privilégient l'égalité.

Selon les domaines considérés, ça nous donne en gros cette schématisation (avec des frontières fluides entre chaque type):

-Extrême-droite: inégalité raciale/religieuse (Nazisme, fascisme, etc.) et juridique (dimension contre-révolutionnaire = hostilité à l'égalité juridique défendue par la Révolution française) et matérielle (anti-socialisme ; anticommunisme) ;

-Droite: inégalité uniquement matérielle (anti-socialisme ; anti-communisme) ;

-Gauche: égalitarisme modéré (social-démocratie au sens large) ;

-Extrême-gauche: égalitarisme radical (communisme).

Sachant qu'on peut rajouter comme critère la plus grande acceptation, voire la justification ouverte de la violence, par les extrêmes.
 
Le PS n'est pas socialiste au sens marxiste du terme, mais ça ne l'empêche pas de revendiquer un discours "égalitariste modéré", centré autour, non du renversement du capitalisme, mais de thématiques du genre "réduction des inégalités [sous-entendu: de richesses]", lutte contre "l'exclusion", égalité des chances", "promotion des femmes & minorités au postes de pouvoir", etc.. Quand au NPA, c'est un parti trotskyste, donc "égalitarisme radical", anticapitalisme, hostile à la division du travail, etc. Ce sont des partis de gauche et d'extrême-gauche. Ce souci de lutte contre l'inégalité n'est pas revendiqué par le FN, quelque soient ses lubies sur l'étatisation de tel secteur ou sur le protectionnisme. Les mesures peuvent éventuellement se recouper, pas les justifications.

Autre critère plus difficile à manier, les partis de droite ou d'extrême-droite inclus beaucoup plus volontiers dans leurs discours (sinon dans leurs politiques publiques) un marqueur religieux, alors que les partis de gauche sont plus souvent laïcs voire porteur d'une critique de la religion (athéisme d'Etat dans le communisme). On ne verra jamais une personnalité politique de gauche dire quelque chose du genre « Qui n'a pas vibré au souvenir du sacre de Reims [...] n'est pas vraiment Français
. » (Marion Maréchal-Le Pen, cf: http://www.lefigaro....-francais.php)."

"Les fascismes sont antilibéraux et par voie de suite anticapitalistes (ils n'autorisent pas un usage de la propriété échappant au pouvoir de l'Etat), mais ils n'étaient pas socialistes, ils ne prétendaient pas mettre en place une société où les hommes seraient égaux (le fascisme n'est pas non plus universaliste: il ne prétendait pas tendre vers une révolution mondiale intégrant tous les peuples dans l'égalité et le bonheur, il ne prétend pas que ce qui vaut pour un homme vaut pour un autre homme, etc.). Ils font au contraire ouvertement l'éloge de la hiérarchie (naturalisée), entre les "races", les groupes humains, les individus, etc. Les points communs entre fascisme et bolchevisme sont bien réels, mais ils ne sont pas identiques. On pourrait définir le premier comme la tentative d'abolir l'égalité, et le second comme la tentative d'abolir les différences. Ni l'une ni l'autre n'étant réalisables en pratique, la violence totalitaire est obligée de suivre une fuite en avant perpétuelle."
(13 septembre, cf: http://www.liberaux.org/index.php/topic/53788-le-burkini-sa-vie-son-oeuvre/page-24#entry1458107 ).

Lien vers le commentaire
il y a 17 minutes, Johnnieboy a dit :

1): Pour le porno, c’est une image de la femme avilie et dégradée + une exploitation du corps féminin. En cela, elles ont à la fois tort et raison : une femme peut très bien aimer être sexuellement soumise. Par contre, il faut reconnaître que certains porns ne visent vraiment qu’à souiller et dégrader l’actrice de façon assez dégueulasse.

 

2): il faut bien reconnaître que la prostitution est très souvent liée à des pratiques violentes et criminelles

 

1): Le truc c'est que le féminisme anti-sexe fait des généralisations abusives: certains devient => tous le porno est horrible et patriarcal.

 

Et quand bien même il le serait, leur but c'est la censure, il faut bien le souligner. On ne peut pas laisser un groupe quelconque utilisé le pouvoir politique pour supprimer les contenus culturels qui leur déplaisent (quand bien même leur réprobation serait moralement justifiée).

 

2): "Liées" est une notion lâche, il faut être précis. Les personnes qui sont retenus de force et contraints à des actes sexuels contre leur gré ne devraient pas être désignés comme des prostitués mais comme des esclaves (ou tout autre concept désignant un asservissement). Laisser les prohibitionnistes confondre ces choses, c'est mener bataille sur un terrain où nous serons vaincus d'avance.

 

Si on définit la prostitution motivée uniquement ou principalement par la contrainte économique comme de l'exploitation, autant réclamer aussi l'abolition du salariat.

Lien vers le commentaire
il y a 41 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Comme cette discussion revient périodiquement, je te remets mes commentaires passés (sachant que je ne suis plus exactement d'accord avec ce que j'ai écris, en cela que la plupart des mouvements de droite non-extrême ne rentrent pas dans ma définition ancienne de droite, qui conviendrait mieux comme définition du libéralisme -donc du "centre" ?):

 

 

  Révéler le contenu masqué

"

La définition de la droite et de la gauche est un vieux casse-tête dans la mesure où elles sont plurielles toutes deux. Ce sont des notions assez flous. Néanmoins on peut convenir selon moi du critérium suivant:
 
Tendent vers l'aile droite du spectre politique les forces politiques qui privilégient l'inégalité ; vers l'aile gauche celle qui privilégient l'égalité.

Selon les domaines considérés, ça nous donne en gros cette schématisation (avec des frontières fluides entre chaque type):

-Extrême-droite: inégalité raciale/religieuse (Nazisme, fascisme, etc.) et juridique (dimension contre-révolutionnaire = hostilité à l'égalité juridique défendue par la Révolution française) et matérielle (anti-socialisme ; anticommunisme) ;

-Droite: inégalité uniquement matérielle (anti-socialisme ; anti-communisme) ;

-Gauche: égalitarisme modéré (social-démocratie au sens large) ;

-Extrême-gauche: égalitarisme radical (communisme).

Sachant qu'on peut rajouter comme critère la plus grande acceptation, voire la justification ouverte de la violence, par les extrêmes.
 
Le PS n'est pas socialiste au sens marxiste du terme, mais ça ne l'empêche pas de revendiquer un discours "égalitariste modéré", centré autour, non du renversement du capitalisme, mais de thématiques du genre "réduction des inégalités [sous-entendu: de richesses]", lutte contre "l'exclusion", égalité des chances", "promotion des femmes & minorités au postes de pouvoir", etc.. Quand au NPA, c'est un parti trotskyste, donc "égalitarisme radical", anticapitalisme, hostile à la division du travail, etc. Ce sont des partis de gauche et d'extrême-gauche. Ce souci de lutte contre l'inégalité n'est pas revendiqué par le FN, quelque soient ses lubies sur l'étatisation de tel secteur ou sur le protectionnisme. Les mesures peuvent éventuellement se recouper, pas les justifications.

Autre critère plus difficile à manier, les partis de droite ou d'extrême-droite inclus beaucoup plus volontiers dans leurs discours (sinon dans leurs politiques publiques) un marqueur religieux, alors que les partis de gauche sont plus souvent laïcs voire porteur d'une critique de la religion (athéisme d'Etat dans le communisme). On ne verra jamais une personnalité politique de gauche dire quelque chose du genre « Qui n'a pas vibré au souvenir du sacre de Reims [...] n'est pas vraiment Français
. » (Marion Maréchal-Le Pen, cf: http://www.lefigaro....-francais.php)."

"Les fascismes sont antilibéraux et par voie de suite anticapitalistes (ils n'autorisent pas un usage de la propriété échappant au pouvoir de l'Etat), mais ils n'étaient pas socialistes, ils ne prétendaient pas mettre en place une société où les hommes seraient égaux (le fascisme n'est pas non plus universaliste: il ne prétendait pas tendre vers une révolution mondiale intégrant tous les peuples dans l'égalité et le bonheur, il ne prétend pas que ce qui vaut pour un homme vaut pour un autre homme, etc.). Ils font au contraire ouvertement l'éloge de la hiérarchie (naturalisée), entre les "races", les groupes humains, les individus, etc. Les points communs entre fascisme et bolchevisme sont bien réels, mais ils ne sont pas identiques. On pourrait définir le premier comme la tentative d'abolir l'égalité, et le second comme la tentative d'abolir les différences. Ni l'une ni l'autre n'étant réalisables en pratique, la violence totalitaire est obligée de suivre une fuite en avant perpétuelle."
(13 septembre, cf: http://www.liberaux.org/index.php/topic/53788-le-burkini-sa-vie-son-oeuvre/page-24#entry1458107 ).
 

 

 

J'aime bien la classification de l'axe gauche/droite selon le niveau d'égalité/inégalité désiré, ça permet de mettre le doigt sur quelque chose qui autrement est assez vague. En revanche, je ne suis pas d'accord avec le libéralisme au centre. La droite la plus extrême est dite réactionnaire tandis que la gauche la plus extrême est dite révolutionnaire, les deux ont en commun une opposition radicale au status quo, ce qui sginifie par conséquent que plus on s'approche du centre plus on est satisfait avec le status quo. Or je ne vois pas beaucoup de libéraux satisfaits du status quo. Pour le coup je trouve que le terme "conservateur" serait le plus approprié pour parler des centristes, même si c'est généralement utilisé pour désigner l'ensemble de la droite.

 

Pour le libéralisme, tant le mouvement et les courants sont divers, je conçois qu'on trouve des libéraux un peu partout sur l'axe gauche/droite. Mais s'il y a de nombreux exemples de libéraux très à droite (comme les paléo-libertariens, Hoppe en tête), d'autres plus modérés et proches du centre, et d'autres qui penchent légèrement à gauche ; j'ai en revanche du mal à concevoir comment on pourrait être libéral tout en étant radicalement à gauche. L'extrême-gauche étant la partie la plus égalitariste du spectre politique cela entre forcément en contradiction avec le libéralisme puisque dans une société libérale émergeront forcément des inégalités matérielles peut-être même assez prononcées. Les libéraux avec une sensibilité d'extrême-gauche, si tant est que ça puisse exister, ne seront évidemment pas satisfaits par cette situation et se mettront à défendre des mesures redistributives et donc liberticides. C'est même vrai pour les libéraux simplement de gauche, bien plus susceptibles de défendre des mesures redistributives et/ou égalitaristes telles que le RU ou la discrimination positive (ce n'est néanmoins pas ton cas, Razorback, c'est pour ça que j'avais un peu de mal à voir en quoi tu étais de gauche ^^).

Lien vers le commentaire
il y a 7 minutes, Extremo a dit :

1): Pour le coup je trouve que le terme "conservateur" serait le plus approprié pour parler des centristes, même si c'est généralement utilisé pour désigner l'ensemble de la droite.

 

2): (ce n'est néanmoins pas ton cas, Razorback, c'est pour ça que j'avais un peu de mal à voir en quoi tu étais de gauche ^^).

 

1): Ce qu'on appelle centrisme en France correspond à des partis de la démocratie chrétienne, beaucoup plus fort en Italie ou en Allemagne ; ça me semble approprié de les qualifier de fervents européistes de conservateurs, que ce soit sur les questions sociétales ou sur le fait qu'ils inclineront à défendre la doctrine sociale de l'Église pour les catholiques et "l'économie sociale de marché" dans le contexte allemand.

 

2): J'ai aussi précisé que, tout bien examiné, cette étiquette n'avait chez plus guère d'autre sens que culturel (croyance, manière d'être), et aussi une valeur de provocation à l'occasion ;) Je ne vois pas comment je pourrais me présenter comme étant de droite, je me suis beaucoup "droitisé" mais de manière uniquement négative, par rupture avec le conseillisme. Cela m'arrive de plus en plus de dire que je ne suis ni de droite ni de gauche. Mais bon, qui sait, ça changerait peut-être quand j'aurais lu les penseurs conservateurs.

Lien vers le commentaire

Je vois aussi qu'on parle de la prostitution comme si elle était exclusivement féminine ("les filles sont heureuses/malheureuses", etc.), or 20% des 42 millions de personnes prostituées (estimation) sont des hommes.

 

En vertu des règles d'accord en français, il faudrait donc écrire les prostitués. Ou les personnes prostituées.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, Rincevent a dit :

En fait, c'est vachement de droite, comme attutude. ;)

 

Je ne dis pas que le clivage droite/gauche est dépassé ou n'a pas de sens hein :D

 

« Lorsqu’on me demande si la coupure entre partis de droite et partis de gauche, hommes de droite et hommes de gauche, a encore un sens, la première idée qui me vient est que l’homme qui pose cette question n’est certainement pas un homme de gauche. »  

-Alain, Propos de décembre 1930.

 

Simplement que ça ne me semble plus vraiment pertinent pour me définir politiquement.

 

"Les libéraux sont "ailleurs" et il est erroné de les situer à droite ou à gauche." -Pascal Salin, Libéralisme, éditions Odile Jacob, 2000, 506 pages, p.19.

Lien vers le commentaire
il y a 2 minutes, Marlenus a dit :

 

Je crois que je connais l'auteur principal.

 

mickey-l-apprenti-sorcier-dans-fantasia-

 

Il a aussi démontré que l'absence d'augmentation de 50% des salaires d'un coup chaque année fait perdre inutilement 20 points de pib par an à l'économie française.

Lien vers le commentaire
7 minutes ago, FabriceM said:

 

Je crois que je connais l'auteur principal.

 

mickey-l-apprenti-sorcier-dans-fantasia-

 

Il a aussi démontré que l'absence d'augmentation de 50% des salaires d'un coup chaque année fait perdre inutilement 20 points de pib par an à l'économie française.

Erwan Tison ou Clélia Aucouturier?

Lien vers le commentaire

Et donc salaires qui seraient trop bas = manque à gagner pour l'État.

Heureusement qu'on a des piqûres de rappel, sinon on pourrait presque en venir à croire que nos vies nous appartiennent. 

Vivement demain matin que j'aille cravacher pour nourrir le Léviathan.  

  • Yea 1
  • Haha 1
Lien vers le commentaire
Le 29/10/2017 à 22:22, Johnathan R. Razorback a dit :

 

1: On ne peut pas généraliser, mais c'est une tendance interne tout à fait réelle et, comme je le mentionnais, de plus en plus visible et agressive.

 

2: Tu vas devoir nous en dire plus sur les circonstances où tu as rencontré cette personne :P

 

1. Et bien, parmi les féministes les plus dures que je connais, justement, il me semble que la tendance "pro-sexe" est dominante. (c'est peut être une différence entre les deuxième et troisième "vagues"), c'est aussi dans ce sens que va Butler, et comme je l'ai dit, les courants LGBT qui se font phagocyter par le féminisme. Et puis, Foucault (ou des reprises de Foucault par des femmes, parce que ça fait tache de se revendiquer d'un homme) reste une influence majeure. Le porno et les pratiques sexuelles "communes" sont considérées comme des outils d'oppressions patriarcales, mais l'idée qui me semble dominante est leur réappropriation et leur subversion pour permettre au femme de se servir de leurs corps et de leurs sexualités pour se libérer.

Bien sûr, il faut tempérer ça en notant que : c'est d'une efficacité très limitée ; ce n'est pas forcément le point de vue de toutes les féministes ; et il y a peut-être parfois, de façon insidieuse et inavouée, une hostilité au désir masculin lorsqu'il n'est pas contrôlée.

 

2. Tu serais surpris par le nombre de féministes qui fantasment sur le fait de se faire ligoter et dominer par un homme. (enfin, je n'en connais que deux, mais c'est déjà suffisant pour me surprendre !) Tant qu'il y a consentement explicite, évidemment.

 

Il y a 5 heures, jubal a dit :

 

Je trouve au contraire le puritanisme très présent dans le féminisme actuel. Bon déjà la grande majorité veulent abolir la prostitution, et sur le porno ce que j'ai lu des feministes c'est plutôt que c'est une exploitation de la femme et que c'est mal. Et d'une maniere plus générale le sexe est souvent présenté comme une agression, rarement de manière positive, et jamais comme un truc "normal".

Le slut shaming c'est un des combats feministes que je soutient complètement, mais j'ai pas l'impression que ça soit une question de sexe, plus de droit de s'habiller comme on veut.

 

La par exemple je viens de lire qu'un ministre britannique est accuse de harcèlement sexuel pour avoir demande a sa secrétaire d'aller acheter deux vibromasseurs (un pour sa femme et un pour une collègue). L’idée étant j'imagine qu'acheter des vibromasseurs est immoral ou choquant je ne sais pas.

 

Une gérante de donjon bdsm féministe c'est étonnant mais pourquoi pas, après tout la majorité du bdsm se fait avec une femme dominante et un homme soumis. Elle doit quand même pas être dans la même ligne que les feministes qu'on entend habituellement.

 

A propos de la prostitution, ça fait parti des gros débats de leur coté... Et a propos du slut shaming, il y a la question du vêtement, mais pas que. C'est aussi ce qui se passe lorsqu'une femme se fait qualifier de "salope" si sa sexualité est jugée trop libre, ce qui est vu comme une institution patriarcale servant au contrôle du corps et de la sexualité des femmes. Derrière la dénonciation de ça, il y a bien une volonté soit d'assumer sa sexualité, soit au moins de laisser celles qui le veulent le faire.

 

Je ne vous cachent pas que les plus féministes des féministes que je connais sont très loin d'être puritaines, mais ce n'est peut être pas un échantillon représentatif. Je me suis un jour retrouvé à discuter avec de vieilles mégères lesbiennes féministes (une expérience traumatisante, j'ai cru qu'elles allaient m'assassiner), je n'ai pas abordé le sujet avec elles, mais rétrospectivement, je ne serais pas surpris qu'elles soient effectivement puritaines.

 

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...