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il y a 11 minutes, ttoinou a dit :

Ben en l'occurence l'académie francaise dit non, certains profs et journalistes disent oui. Le constructivisme ca serait de suivre les instructions bêtement...

 

Le constructivisme c'est le statu quo?

Tu sais ce qu'est le constructivisme?

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à l’instant, Bisounours a dit :

une con

Ca se dit déjà ca :D

 

il y a 2 minutes, Flashy a dit :

 

Le constructivisme c'est le statu quo?

Tu sais ce qu'est le constructivisme?

Ben si tu l'oppose à individualisme alors oui je vois. Les professeurs et journalistes agissent d'eux même, pacifiquement.. Le constructivisme c'est pas le statut quo, ca serait d'avoir un Ministère de la Langue et des sanctions (appliquées) pour ceux qui obéissent pas.

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il y a 12 minutes, ttoinou a dit :

Ca se dit déjà ca :D

 

Ben si tu l'oppose à individualisme alors oui je vois. Les professeurs et journalistes agissent d'eux même, pacifiquement.. Le constructivisme c'est pas le statut quo, ca serait d'avoir un Ministère de la Langue et des sanctions (appliquées) pour ceux qui obéissent pas.

 

Tellement spontané que t'as des certificats prévus par le ministère de l'EN à l'Education inclusive : http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?pid_bo=36001

 

Que t'as un comité théotrucbidule qui écrit des guides à destination de l'Administration sur la façon d'écrire : http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/guide_pour_une_communication_publique_sans_stereotype_de_sexe_vf_2016_11_02.compressed.pdf

 

Quant au CESE, il nous explique que :

 

http://www.lecese.fr/sites/default/files/communiques/20160620_CP Amendement PL Egalité et citoyenneté.pdf

Citation

Les député.e.s signataires de cette proposition ont salué l’engagement du CESE en faveur de l’égalité femmeshommes et rappelé que dans une étude d’octobre 2015 (Les forces vives au féminin, Claire Guichet), le Conseil incitait déjà les défenseur.euse.s de l’égalité à utiliser une écriture sans stéréotype de sexe, c’est-à-dire usant du féminin et du masculin dans les messages adressés à tou.te.s.

 

Assemblée la plus paritaire de la République française, le CESE est convaincu que les stéréotypes, terreau du sexisme, sont profondément ancrés dans notre société et s’expriment dans le langage et la grammaire. Très engagé dans la lutte pour l’égalité femmes-hommes, le Conseil, à travers la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité créée en 2000, a dans plusieurs travaux récents rappelé la nécessité de faire respecter le principe de laïcité, d’éduquer à l’égalité dès le plus jeune âge, de promouvoir la mixité et de briser l’engrenage des violences faites aux femmes. 

 

Que c'est tellement spontané que le Ministère du Travail a payé des gens pour écrire un guide pour expliquer aux entreprises ce qu'il convenait de faire : http://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/wp-content/uploads/2017/10/Guide-Egalite-femmes-hommes-Mon-entreprise-sengage.pdf

 

Que t'as des évolutions du droit pénal et du droit du travail pour opérer un glissement du sexe au genre, et des "violences sexuelles" aux "violences sexistes".

Faudra pas venir chouiner le jour où, faute de t'être conformé aux instructions ministérielles & légales, tu auras commis des violences sexistes dans un mail écrit à l'ancienne et que tu seras sanctionné par les RH.

 

En effet, l'enjeu c'est une "communication non sexiste". Autrement dit, si tu ne t'exprimes pas conformément aux délires féministes, tu commets un acte sexiste (une violence sexiste?)

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il y a 10 minutes, Flashy a dit :

En effet, l'enjeu c'est une "communication non sexiste". Autrement dit, si tu ne t'exprimes pas conformément aux délires féministes, tu commets un acte sexiste (une violence sexiste?)

Au bout de la route, je vois ça aussi. Et c'est assez flippant en soi.

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Je cite les recommandations spontanées du Ministère du Travail : 


 

Citation

 

Adoptez un langage sans stéréotypes

 

Éliminez toutes les expressions sexistes telles que : chef de famille, mademoiselle, nom de jeune fille, nom d’épouse ou d’époux, nom patronymique, etc. Ces expressions sont bannies du droit français. Monsieur et Madame suffisent. Par exemple, supprimer le « Mademoiselle » de tous les formulaires, courriers, contrats de travail…

 

Accordez les noms de métiers, titres, grades et fonctions avec le sexe des personnes qui les occupent. Ces termes n’ont pas toujours été utilisés qu’au seul masculin. Par exemple, adoptez sur les cartes de visites, les offres d’emploi, les courriers, les contrats, les termes de : technicienne, ingénieure, acheteuse, directrice, cheffe d’équipe…

 

Usez du féminin et du masculin dans vos discours, à l'oral comme à l'écrit, chaque fois que vous parlez de personnes pour que chacun et chacune puisse se sentir concerné.e par votre message. Par exemple, dites « les clientes et les clients », « les agentes et les agents du bâtiment », etc. Par écrit vous pouvez simplifier : les client.e.s, les agent.e.s, les professionnel.le.s de la restauration…

 

Utilisez l’ordre alphabétique lors d’une énumé- ration pour faire varier les ordres d’apparition. Par exemple, « les acteurs et les actrices », « les citoyennes et les citoyens ».

 

Présentez intégralement l’identité des femmes et des hommes, avec leur prénom et leur nom, ainsi que leur métier si c’est opportun, pour éviter toute discrimination induite par des registres de présentation différents. Par exemple, ne dites pas : « Charlotte, mère de trois enfant » et « Pierre Durant, chef d’atelier ».

 

Ne réservez pas seulement aux femmes les questions relatives à la vie personnelle. Par exemple, questionnez également les hommes, si cela est pertinent, sur les interactions entre leur vie personnelle et professionnelle.

 

Parlez « des femmes » plutôt que de « la femme » afin de ne pas les réduire à une simple entité. Les femmes sont multiples. La Femme avec un grand « F » n’existe pas par nature. Par exemple, dites « Journée internationale des droits des femmes » plutôt que « Journée de la femme ».

 

Ne réduisez pas ce qui est humain à l’homme. Par exemple, parlez des « droits humains » plutôt que des « droits de l’homme », des « êtres humains » plutôt que des « hommes ».

 

COMMUNICATION DÉLESTER SA COMMUNICATION DES STÉRÉOTYPES DE SEXE

 

Diffusez des images sans stéréotypes Diversifiez les représentations des femmes et des hommes dans vos publications afin de ne pas les enfermer dans des stéréotypes. Par exemple, soyez vigilant.e au choix des visuels qui accompagnent vos messages.

 

Évitez les images qui mettent en scène une femme en situation domestique en regard d’un homme en situation de travail, des femmes à l’intérieur et les hommes à l’extérieur, des hommes devant et des femmes derrière, etc.

 

Surveillez les symboles Par exemple, évitez d’utiliser seulement des couleurs claires ou pastel pour les femmes et seulement des couleurs sombres ou vives pour les hommes. Évitez le rose, le violet et leurs déclinaisons pour sur-signifier un univers dédié aux femmes ou aux filles.

 

Diversifiez les tenues vestimentaires : toutes les femmes ne portent pas des mini-jupes cintrées avec des talons hauts.

 

Supprimez les objets stéréotypés dans vos promotions client.e.s ou les actions vers vos salarié.e.s. Par exemple, bannissez les choix stéréotypés pour les catalogues de Noël : stop aux trousses de maquillage et aux aspirateurs pour les femmes, aux ponceuses et aux produits électroniques pour les hommes.

 

Équilibrez la représentation des femmes et des hommes dans l’ensemble des messages et actions de communication produites par votre entreprise afin que chacun et chacune se sente représenté.e et puissent s’identifier. Par exemple, comptez et équilibrez le nombre de femmes et d’hommes représenté.e.s dans vos supports de communication internes/externes (photos, vidéos, etc.) ou présent.e.s à la tribune d’événements ou de conférences que vous organisez. Veillez à la parité du féminin et du masculin dans le choix des noms de salles de réunion.

 

 

Recommandations qui s'inscrivent à côté de la non-discrimination à l'embauche, l'égalité de rémunération et autres choses du genre, la plupart des autres recommandations exposant l'entreprise à des risques juridiques tangibles.

Mais bon, hein, je suppose qu'on viendra m'expliquer dans une poignée d'années que je n'ai qu'à m'adapter aux évolutions en cours et que je ne dois pas être étonné si je suis sanctionné pour mon refus d'évoluer.

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C'est évident qu'au 15ème siècle,  il y a eu un comité qui s'est penché sur la réforme de l'écriture incompréhensible et sexiste afin de mettre fin à toute cette injustice

 

Révélation

Dites-moi où, n’en quel pays,
Est Flora la belle Romaine,
Archipiades, ne Thaïs,
Qui fut sa cousine germaine,
Echo, parlant quant bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang,
Qui beauté eut trop plus qu’humaine ?
Mais où sont les neiges d’antan ?

Où est la très sage Héloïs,
Pour qui fut châtré et puis moine
Pierre Esbaillart à Saint-Denis ?
Pour son amour eut cette essoine.
Semblablement, où est la roine
Qui commanda que Buridan
Fût jeté en un sac en Seine ?
Mais où sont les neiges d’antan ?

La roine Blanche comme un lis
Qui chantait à voix de sirène,
Berthe au grand pied, Bietrix, Aliz,
Haramburgis qui tint le Maine,
Et Jeanne, la bonne Lorraine
Qu’Anglais brûlèrent à Rouen ;
Où sont-ils, où, Vierge souvraine ?
Mais où sont les neiges d’antan ?

Prince, n’enquerrez de semaine
Où elles sont, ni de cet an,
Que ce refrain ne vous remaine :
Mais où sont les neiges d’antan ?

 

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C'est un pur truc d'élites intellectuels, urbanisés et conscientisés, d'un progressisme béat qui impose ses comportements et sa morale sur le déroulement spontané sur les interactions humaines. C'est d'une violence symbolique terrible envers les classes populaires qui se retrouvent dès lors rembarrées au rang de réacs ou conservateurs, puisqu'ils ne maitrisent pas les codes et ne les appliquent pas par défaut.

 

Je me suis amusé ce WE avec mes amis d'enfances, qui sont ouvriers ou "petits" employés, à leur parler de ça. La plupart ne savaient pas que ça existait et tous se demandaient si les z'élites zélotes n'avaient rien d'autre à foutre de leur temps, en particulier à l'université ("c'est pour ça qu'on te paye ??").


Le fait que ça vienne, encore une fois, de la gauche rajoute une double couche de n'importe quoi.

Ca devient difficile de résister à ça dans l'université, tous les mails qui passent à la communauté doivent etre dans ce bordel, j'ai envoyé un mail à tous les mémorants, j'ai reçu des "plaintes" (auxquelles je n'ai pas répondu bien entendu). J'ai une revue qui demande que tout l'article soit écrit en inclusif. Je ne donnerai pas suite non plus (de toute façon c'est une revue de 5ième division totalement nulle).

On est quelques-uns à résister dans mon labo. Et comme par hasard, on est justement le petit groupe suspect de scientisme, ceux qui se moquent des tartuffes des sciences sociales, des "machins studies", ceux qui demandent de mettre fin à la métaphysique sociologique, qui réclament des faits et des arguments. Les emmerdeurs de service en conférences ou en séminaires (ce qui n'empêche pas les deux collègues que j'ai en tête d'être des marxistes pur jus, mais "à l'ancienne").

 

Y a une vraie guerre qui s'installe autour de ce truc, assez violente dans les propos tenus.

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il y a 13 minutes, poney a dit :

C'est une pure truc d'élite intellectuel, urbanisés et conscientisés, d'un progressisme béat qui impose ses comportements et sa morale sur le déroulement spontané sur les interactions humaines. C'est d'une violence symbolique envers les classes populaires qui se retrouvent dès lors rembarrées au rang de réacs ou conservateurs, puisqu'ils ne maitrisent pas les codes et ne les appliquent pas par défaut.

 

Je me suis amusé ce WE avec mes amis d'enfances, qui sont ouvriers ou "petits" employés, à leur parler de ça. La plupart ne savaient pas que ça existait et tous se demandaient si les z'élites zélotes n'avaient rien d'autre à foutre de leur temps, en particulier à l'université ("c'est pour ça qu'on te paye ??").


Le fait que ça vienne, encore une fois, de la gauche rajoute une double couche de n'importe quoi.

Ca devient difficile de résister à ça dans l'université, tous les mails qui passent à la communauté doivent etre dans ce bordel, j'ai envoyé un mail à tous les mémorants, j'ai reçu des "plaintes" (auxquelles je n'ai pas répondu bien entendu). J'ai une revue qui demande que tout l'article soit écrit en inclusif. Je ne donnerai pas suite non plus (de toute façon c'est une revue de 5ième division totalement nulle).

On est quelques-uns à résister dans mon labo. Et comme par hasard, on est justement le petit groupe suspect de scientisme, ceux qui se moquent des tartuffes des sciences sociales, des "machins studies", ceux qui demandent de mettre fin à la métaphysique sociologiques, qui réclament des faits et des arguments. Les emmerdeurs de services en conférences ou en séminaire (ce qui n'empêche pas les deux collègues que j'ai en tête d'être des marxistes pur jus, mais "à l'ancienne").

 

Y a une vraie guerre qui s'installe autour de ce truc, assez violente dans les propos tenus.

 

Les sciences humaines, premières victimes de ces délires. 

Sauf que cela s'étend désormais au secondaire et à l'école primaire.
Evitons tout débat, formatons les générations futures.

 

Mais attention, ce n'est pas du constructivisme, ce sera spontané.

  • Yea 1
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à l’instant, poney a dit :

Premières "victimes", faut le dire vite. Premier coupable aussi.

 

Je parlais des matières en elles-mêmes (sociologie, ethnologie, histoire...), pas de ceux qui se prétendent experts.

Autrement dit, j'ai plus de sympathie pour la sociologie en tant que démarche scientifique que pour les pseudo-experts constructivistes. A cause de ces derniers, on en est arrivé à un point où toute sociologie paraît suspecte de militantisme a priori. Le pire étant qu'une telle suspicion n'est pas complètement illégitime, au vu de la gangrène...

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il y a 5 minutes, Flashy a dit :

 

Je parlais des matières en elles-mêmes (sociologie, ethnologie, histoire...), pas de ceux qui se prétendent experts.

Autrement dit, j'ai plus de sympathie pour la sociologie en tant que démarche scientifique que pour les pseudo-experts constructivistes. A cause de ces derniers, on en est arrivé à un point où toute sociologie paraît suspecte de militantisme a priori. Le pire étant qu'une telle suspicion n'est pas complètement illégitime, au vu de la gangrène...

 

Oui, on est d'accord.
Sur ce sujet en particulier, il faut bien voir qu'il y a des milliers de sociologues/ethnologues/historiens (bien qu'ils soient largement moins touchés par ce phénomène, les faits historiques obligeant à plus de rigueur que les deux autres) et qu'on entend toujours le même paquet de 40 ou 50 types bêlants dans Libération, Le Monde ou France Cucu. Arbres, forêt, tout ça. Ca n'empêche pas que les plus discrets ne soient pas moins cons ou moins militants ni qu'il n'y a pas un problème relativement important dns les sciences humaines (mais c'est un autre débat). Le problème c'est que les sociologues ou ethnologues plus ou moins responsables du point de vue scientifique, quelque soit leur bord politique ou intellectuel, sont pris entre le je-m'en-foutisme complet et la non envie de faire des vagues et de passer sous le radar.

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il y a 4 minutes, Flashy a dit :

 

Sur le forum? Ou médiatiquement parlant?

 

Médiatiquement,  et quelle est la bande de guignols qui est à l'origine de ce merdier ? Il y a bien une personne, ou un groupe de personnes qui ont eu cette idée folle un jour d'inventer l'écriture inclusive

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11 minutes ago, Bisounours said:

Médiatiquement,  et quelle est la bande de guignols qui est à l'origine de ce merdier ? Il y a bien une personne, ou un groupe de personnes qui ont eu cette idée folle un jour d'inventer l'écriture inclusive

Wiki fait monter ça à benoite Groult pour la médiatisation en France avec son combat pour la féminisation des noms de métiers.

 

Qui, il faut le reconnaitre, commence à rentrer dans les moeurs. Plus beaucoup de monde s'offusque d'un "institutrice". Même si d'autres ont plus de mal (voir le débat à l'assemblée sur Mme La présidente).

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_épicène

 

On peut lire d'ailleurs que De Gaulle avait commencé avec son "les françaises et les français".

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il y a 55 minutes, poney a dit :

 il faut bien voir qu'il y a des milliers de sociologues/ethnologues/historiens (bien qu'ils soient largement moins touchés par ce phénomène, les faits historiques obligeant à plus de rigueur que les deux autres) et qu'on entend toujours le même paquet de 40 ou 50 types bêlants dans Libération, Le Monde ou France Cucu. Arbres, forêt, tout ça.

 

"La liberté ne succombe pas toujours sous les coups des tyrans ou des envahisseurs. Bien plus souvent, les peuples qui la possèdent la laissent peu à peu échapper de leurs mains, par lassitude, ou bien faute de comprendre les périls qui la menacent ; particulièrement lorsque ces périls prennent l’apparence du droit et peuvent se parer des meilleures intentions du monde."

 

"Ce qui meut le monde, partout et toujours, ce ne sont pas les grandes masses d’hommes paisibles aux aspirations ordinaires, mais les petites minorités actives qui s’efforcent obstinément de faire triompher leurs idées."

-Aristide Renou.

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il y a 23 minutes, Bisounours a dit :

Médiatiquement,  et quelle est la bande de guignols qui est à l'origine de ce merdier ? Il y a bien une personne, ou un groupe de personnes qui ont eu cette idée folle un jour d'inventer l'écriture inclusive

 

J'ai lu pour la première fois l'abomination "celleux" sur le site Le cinéma est politique il y a peut-être quatre ans. J'avais ensuite googlé le mot, il n'y avait que leur site qui sortait. Aujourd'hui il a sa place dans Wiktionnaire.

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il y a 28 minutes, Marlenus a dit :

Wiki fait monter ça à benoite Groult pour la médiatisation en France avec son combat pour la féminisation des noms de métiers.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_épicène

 

On peut lire d'ailleurs que De Gaulle avait commencé avec son "les françaises et les français".

 

il y a 15 minutes, Corned beef a dit :

 

J'ai lu pour la première fois l'abomination "celleux" sur le site Le cinéma est politique il y a peut-être quatre ans. J'avais ensuite googlé le mot, il n'y avait que leur site qui sortait. Aujourd'hui il a sa place dans Wiktionnaire.

Pour la féminisation des noms de métier, why not, et puis elle s'est fait sans l'intervention de groupuscules d'excités,  et sans règlements particuliers, ou bien me trompe-je ?

Encore que je me marre pour certains métiers qui restent "féminins" : je pense à sage femme, mais en existe-t-il d'autres ? 

 

L'agitation actuelle récente qui buzze pas mal, en revanche ? Elle remonterait à ce que cite Corned beef ? Étonnée je suis

 

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3 minutes ago, Bisounours said:

 

Pour la féminisation des noms de métier, why not, et puis elle s'est fait sans l'intervention de groupuscules d'excités,  et sans règlements particuliers, ou bien me trompe-je ?

Encore que je me marre pour certains métiers qui restent "féminins" : je pense à sage femme, mais en existe-t-il d'autres ? 

 

A toi de voir si Benoite groult était une excité ou pas.

 

Sinon pour sage femme, tu fais une confusion. Cela veut dire: "Qui connait la femme".

Cela n'a pas de rapport avec le sexe de la personne qui exerce mais a rapport sur le sexe de la personne sur qui cela est exercé (même si maintenant les hommes accouchent aussi... ).

 

Maintenant, comme tu n'es pas la seule à ne pas connaitre la signification du nom du métier et que cela choque certains de voir des sages femmes hommes, ces derniers utilisent souvent maïeuticien.

 

 

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7 minutes ago, Bisounours said:

Pour la féminisation des noms de métier, why not, et puis elle s'est fait sans l'intervention de groupuscules d'excités,  et sans règlements particuliers, ou bien me trompe-je ?

Ce processus n'est pas fini, je vois régulièrement passer des "docteure" et autres "professeure" qui sont d'une laideur absolue (les mots, pas les personnes).

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Après une rapide recherche @Bisounours, en remontant année après année, le langage inclusif semble tout droit issu des milieux anarchistes et libertaires (1libertaire.free et infokioste en particulier). Je vois des textes de blog de trans et de pro-squatteurs datés de 2004-2005 qui l'utilisent. Mais c'est vraiment les réseaux sociaux qui ont démocratisé le délire une petite dizaine d'années plus tard.

  • Yea 2
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Ho puis parce qu'il n'y a as que le français :

 

Différence entre les langues[modifier | modifier le code]

Allemand[modifier | modifier le code]

Le débat sur la féminisation de la langue est assez fort dans les pays germanophones, en particulier dans les milieux de gauche. Ainsi, bien qu'on puisse en allemand obtenir le féminin d'un nom en y ajoutant le suffixe -in, il existe des mots qui font exception et pour lesquels le féminin est peu usité, ou assez récent. Par ailleurs, comme en français, le masculin peut servir de forme générique au pluriel. C'est notamment l'aspect le plus critiqué par les partisans et les partisanes d'un langage féministe. Il est ainsi devenu relativement fréquent d'utiliser un pluriel en -Innen (Binnen-I), c'est-à-dire le pluriel féminin, mais avec une majuscule afin d'indiquer qu'il s'agit d'un pluriel mixte (die StudentInnen, die KollegInnen, etc.).[réf. nécessaire] On utilise aussi les formes /innen (die Student/innen, die Kolleg/innen, etc.) ou _innen (die Student_innen, die Kolleg_innen, etc.). On peut également remplacer certains mots par d'autres jugés plus neutres, notamment des participes employés comme substantifs (die Studierende, participe présent de étudier) ou des termes tels que Lehrkraft (personnel enseignant). De façon extrêmement marginale, on remplace parfois man (on) par mensch ou frau, formés à partir de Mensch (être humain, personne) et Frau (femme), à cause de la similitude entre man (on) et Mann (homme)18.

Les formulations avec un slash sont utilisées depuis les années 1980, dans les universités. En 2013, les universités de Leipzig et Potsdam décident d'utiliser le féminin générique pour dénommer l'ensemble des personnes d'un même titre ou fonction. L'expression « Die / der Professor / Professorin » est remplacée par la forme générique « die Professorin »19.

Anglais[modifier | modifier le code]

L'anglais apparaît relativement neutre du point de vue de l'usage grammatical des genres. La langue comprend un vestige de genres féminin et masculin pour les noms désignant des personnes, voire des animaux familiers du sexe correspondant ; les bateaux (ship) sont souvent désignés par le pronom féminin she. Les autres noms ont un genre non défini ou neutre. Le genre n'est toutefois pas marqué dans la conjugaison ni dans les adjectifs et n'apparaît donc que dans le choix des pronoms personnels utilisés pour remplacer les noms correspondants à la troisième personne du singulier, à savoir he pour le masculin, she pour le féminin, it pour le neutre. Cependant, on voit actuellement réapparaître un they singulier dont la fonction est de désigner une personne dont on ignore le sexe. Cet usage du pronom a plusieurs siècles, mais est tombé en désuétude au xviie siècle avant de réapparaître dans les années 198020.

Le mot man, quant à lui, qui signifiait simplement à l'origine « être humain », est à la base de mankind signifiant « humanité ». S'il s'est spécialisé par la suite pour signifier « homme » (être humain masculin), il reste utilisé de nos jours dans ce sens. Il y a donc la même ambivalence qu'en français avec le mot homme, un terme signifiant aussi tantôt un être humain masculin, tantôt l'humanité dans son ensemble21(voir la partie de l'article évoquant la langue française). Le terme woman « femme », lui, provient de l’anglo-saxon wīfmann, composé de wīf « femme » et mann « être humain ».

L'anglais dispose par ailleurs du terme asexué sibling, signifiant « frère ou sœur », dont l'équivalent français « adelphe » est très peu usité.

Certains auteurs, principalement aux États-Unis, emploient maintenant le féminin pour désigner une personne dont le sexe est indéterminé dans le contexte (le lecteur ou la lectrice, un auteur ou une autrice quelconque hypothétique, etc.) :

Ex. : « When you find value assumptions, you know pretty well what a writer or speaker wants the world to be like – what goals she thinks are most important ; but you do not know what she takes for granted […]22. »

De plus, aux États-Unis, l'usage de he or she (« il ou elle ») à l'oral et de he or she, (s)he, ou s/he à l'écrit lorsque le sexe de l'individu n'est pas connu a aujourd'hui tendance à disparaître au profit du theysingulier.

Espéranto[modifier | modifier le code]

En espéranto, le genre grammatical n'existe pas23. La racine des mots est généralement sémantiquement neutre, le sexe pouvant être marqué par le préfixe vir- pour le masculin et le suffixe -in- pour le féminin. Par exemple, ŝafo (mouton), virŝafo (bélier), ŝafino (brebis).

Ido[modifier | modifier le code]

L'ido utilise le suffixe -in- pour marquer le féminin, et -ul- pour le masculin, avec par exemple : frato (« frère ou sœur »), fratino (« sœur »), fratulo (« frère »).

Français[modifier | modifier le code]

Les pratiques possibles :

  • l'emploi de parenthèses : « musicien(ne) ». Les parenthèses peuvent être également utilisées pour noter un pluriel facultatif : « le(s) musicien(ne)(s) » ;
  • l'emploi du caractère "/" : « musicien/ne »
  • l'emploi du E majuscule : « motivéEs »... Cette forme est fréquemment utilisée en allemand ;
  • l'emploi du trait d'union : « musicien-ne-s », « motivé-e-s », et même l'article « un-e » ;
  • l'emploi du point médian, semblable au trait d'union mais plus discret : « musicien·ne·s », « motivé·e·s » ;
  • l'emploi du point, plus facile d'accès sur un clavier que le point médian, mais peut prêter à confusion : « musicien.ne.s », « motivé.e.s » ;
  • la terminaison à deux genres : « acteurs/trices » ou « acteurs·trices » ;
  • la création de mots trans-sexes : « illes » ou « iels » pour « ils et elles », « celleux » ou « ceulles » pour « celles et ceux », « chanteureuses » ou « chanteuseurs » pour chanteurs et chanteuses. ;
  • l'emploi de termes épicènes, c'est-à-dire prenant la même forme aux deux genres ou pouvant désigner aussi bien des femmes que des hommes : parler d'« élèves du lycée » plutôt que de « lycéens », de « personnalité politique » plutôt que d'« homme politique », au risque d'une altération du sens lorsqu'il n'existe pas de terme épicène strictement équivalent au terme genré. Le genre d'un nom prenant la même forme au féminin et au masculin peut toutefois apparaître dans le contexte si ce nom est précédé d'un article au singulier (« un/une ministre ») ou lorsqu'il est accompagné d'un adjectif (« trois élèves doués/douées »), ce qui doit être pris en compte si on cherche à utiliser un langage non genré9.

La règle de proximité :

La règle de proximité consiste à accorder le genre et le nombre de l'adjectif avec celui du plus proche des noms qu'il qualifie, et le verbe avec le plus proche de ses sujets. Cette règle, présente en latin mais progressivement abandonnée en français, a pu s'appliquer jusqu'au xviie siècle24.

L'accord actuel pour lequel le genre non marqué (semblable au masculin) prévaut, a donc pu être considéré comme une marque de domination masculine25. Ainsi, pour justifier la primauté du masculin, l'abbé Bouhours déclare en 1675 que « lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l'emporte » ; étant entendu que, comme l'explique le grammairien Beauzée en 1767, « le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle26. » Ces explications sont cependant fantaisistes, et ne tiennent pas compte de l'évolution de la langue : la règle d'accord préexistait à ces deux auteurs, et n'a pas pour origine une prétendue « noblesse » d'un genre grammatical (mais la proximité phonétique du neutre et du masculin en latin).

En France[modifier | modifier le code]

Un certain nombre de pratiques visent le langage genré. Il s'agit d'introduire des apports linguistiques novateurs, essentiellement (pour l'instant) lorsqu'on parle d'un groupe de personnes composé d'individus indifférenciés ou des deux sexes.

Le gouvernement s'exprime en 1984 en faveur de « la féminisation des titres et fonctions et, d’une manière générale, le vocabulaire concernant les activités des femmes. » Deux circulaires du Premier ministre se prononcent à sa faveur : le 11 mars 198627 et le 6 mars 199828.

En politique, le souvenir de l'adresse célèbre « Françaises, Français ! » des débuts des discours du général de Gaulle29, parfois dénoncée comme une absurdité grammaticale, reste vivace de nos jours au travers des innombrables « Les Françaises et les Français » qui continuent à émailler les discours des personnalités politiques de tout bord30. Cette expression a été raillée par Pierre Desproges dans Le Tribunal des flagrants délires (« Françaises, Français. Belges, Belges »31). Elle a été habilement remplacée par la suite par l'expression « Mes chers compatriotes ».

Le 21 février 2012 sous l'impulsion de Roselyne Bachelot, les termes et expressions mademoiselle, nom de jeune fille, nom patronymique, nom d'épouse et nom d'époux sont supprimés des formulaires et correspondances administratifs français, par la circulaire no 557532. Les défenseurs de ces termes arguaient qu'il était utile à l'administration pour savoir si le nom qui suivait était susceptible de changer. En France, chacun des époux peut user du nom de l'autre33. Cependant l'évolution moderne du droit des familles (divorces, mariage homosexuel et, depuis la loi du 4 mars 2002, la possibilité de transmettre aux enfants, le nom du père, de la mère ou des deux noms accolés33) a largement affaibli cet argument.

En novembre 2015, le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes publie un Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe34. Ce guide en détaillant dix recommandations, invite à promouvoir un langage reflétant le principe d’égalité entre les femmes et les hommes35. Inspirée par cette démarche, une agence de communication édite et diffuse en septembre 2016 un premier Manuel d'écriture inclusive36 proposant trois conventions d’écriture afin de faire progresser l’égalité, notamment sur le plan professionnel, entre les femmes et les hommes. En mars 2017, l'éditeur Hatier sort le premier manuel scolaire employant l'écriture inclusive, intitulé Questionner le monde et destiné aux CE2. Sa sortie ne manque pas de faire réagir, Le Figaro titrant un article « Un manuel scolaire écrit à la sauce féministe », et Raphaël Enthoven accusant l'écriture inclusive d'être un « lifting du langage qui croit abolir les injustices du passé en supprimant leur trace »37.

L'Académie française récuse l'autorité du gouvernement à réformer la langue et s'oppose à cette tendance en 1984 puis en 200238. En 2014, elle reprend cependant une conclusion de la Commission générale de terminologie et de néologie qui « s'incline [devant] le désir légitime des individus de mettre en accord, pour les communications qui leur sont personnellement destinées, leur appellation avec leur identité propre39 », concluant que c'est l'épreuve du temps qui doit l'emporter. En 2017 cependant, elle réaffirme dans une « solennelle mise en garde » un avis fortement négatif sur les formes complexes proposées par le « langage inclusif » (voir plus haut, chapitre « critiques »)17.

En Suisse[modifier | modifier le code]

Le courant prônant l'emploi d'un « langage épicène » (expression souvent employée en Suisse) a atteint les sphères officielles dès la fin du xxe siècle, à la suite de la parution dès 1994 des ouvrages spécialisés de Thérèse Moreau s'adressant aux écoles, aux métiers, puis aux administrations (voir la bibliographie). La Chancellerie fédérale publie en 2000 un Guide de formulation non sexiste des textes administratifs et législatifs de la Confédération40. Les administrations cantonales, les hautes écoles, publient leurs propres recommandations41.

En Belgique[modifier | modifier le code]

Plusieurs guides de communication épicène ont été publiés en Belgique :

  • « Mettre au féminin - Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre »42, Fédération Wallonie-Bruxelles, 3e édition, 2014.
  • « Égalité et diversité dans la communication de la Fédération Wallonie- Bruxelles - Trucs et astuces pour les communicateur-trice-s »43, SPF Chancellerie du Premier Ministre, DG Communication externe, 2013.
  • « Intégrer la dimension de genre dans la communication fédérale – Guide pour les communicateurs fédéraux »44, SPF Personnel et Organisation et SPF Chancellerie du Premier ministre, COMM Collection n° 25, 2013.
  • « Liste alphabétique des noms de métier, fonction, grade ou titre »45, Communauté française de Belgique, Conseil supérieur de la langue française.
  • Guide du bon usage du genre dans votre communication46, UCL Université catholique de Louvain.

Au Québec[modifier | modifier le code]

Au Québec, la féminisation lexicale est encouragée dès 1979 par l'Office québécois de la langue française, qui promeut également la rédaction épicène47. L'Office québécois de la langue française met à disposition une banque de dépannage linguistique sur la rédaction épicène en 200248, et publie un Guide de rédaction épicène en 200649.

Tchèque[modifier | modifier le code]

En règle générale, le nom de famille d'une femme se met au féminin, Jana Tichá porte le même patronyme que Miloš Tichý. Dans le cas présent, tichý est un adjectif et la forme féminine de cet adjectif est tichá. Quand le nom de famille est un substantif, il est le plus souvent dérivé du masculin par l'ajout de « —ová » : Eva Romanová est la sœur de Pavel Roman. La forme « —ová » désigne un adjectif d'appartenance et implique, au grand dam des féministes, l'idée de possession50 (madame Nováková est littéralement l'épouse ou la fille de monsieur Novák).

Jusqu'à il y a peu, cette forme était obligatoire, imposée par la loi tchécoslovaque puis tchèque. Désormais, l'épouse tchèque d'un ressortissant étranger ou d'un membre d'une minorité linguistique51 de la République tchèque peut choisir entre :

  • garder son nom de naissance ;
  • accoler son nom de naissance avec celui (inchangé) de son époux ;
  • accoler son nom de naissance avec le nom slavisé de son mari (ce qui était déjà possible) ;
  • adopter le nom, slavisé ou non, de son époux52.

La loi tchécoslovaque permettait au mari d'accoler le nom de son épouse au sien. Ainsi le premier président, Tomáš Garrigue Masaryk a été l'un des premiers à montrer le faire.

En 2006, l'entrée en vigueur de l'équivalent tchèque du pacte civil de solidarité, qui permet à la partenaire tchèque d'une ressortissante étrangère d'adopter son nom de famille53 (comme pour les épouses dans un mariage classique) qui, pour une oreille tchèque sera forcément « masculin », a provoqué une réaction des protecteurs de la langue.

Espagnol[modifier | modifier le code]

Quand ils cherchaient à s'exprimer en langage non-sexiste, les hispanophones devaient employer des expressions répétées du type « queridos amigos, queridas amigas » (chers amis, chères amies). Comme souvent on passe du masculin au féminin en remplaçant le « o » par un « a », les hispanophones ont eu l'idée de remplacer la répétition par un mot avec un « @ » (car ressemblant visuellement à un « a » dans un « o »), ce qui donne « querid@s amig@s »54.

L'usage de l'astérisque (l*s amig*s), du «x» (lxs amigxs) ou «e» (les amiges) est aussi possible. Il est préféré d'utiliser ces trois possibilités plutôt que « @ » car ils n'excluent pas les personnes non-binaires. Le «e» est quant à lui aussi préféré à «x» ou «*»pour une plus simple prononciation.

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Il y a 2 heures, Bisounours a dit :

C'est évident qu'au 15ème siècle,  il y a eu un comité qui s'est penché sur la réforme de l'écriture incompréhensible et sexiste afin de mettre fin à toute cette injustice

 

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Dites-moi où, n’en quel pays,
Est Flora la belle Romaine,
Archipiades, ne Thaïs,
Qui fut sa cousine germaine,
Echo, parlant quant bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang,
Qui beauté eut trop plus qu’humaine ?
Mais où sont les neiges d’antan ?

Où est la très sage Héloïs,
Pour qui fut châtré et puis moine
Pierre Esbaillart à Saint-Denis ?
Pour son amour eut cette essoine.
Semblablement, où est la roine
Qui commanda que Buridan
Fût jeté en un sac en Seine ?
Mais où sont les neiges d’antan ?

La roine Blanche comme un lis
Qui chantait à voix de sirène,
Berthe au grand pied, Bietrix, Aliz,
Haramburgis qui tint le Maine,
Et Jeanne, la bonne Lorraine
Qu’Anglais brûlèrent à Rouen ;
Où sont-ils, où, Vierge souvraine ?
Mais où sont les neiges d’antan ?

Prince, n’enquerrez de semaine
Où elles sont, ni de cet an,
Que ce refrain ne vous remaine :
Mais où sont les neiges d’antan ?

 

 

Bonne idée. Je propose la mise en place d'un comité ad hoc, composé de représentants de l’état, du monde académique et de la société civile, chargé d'établir une nouvelle affectation entre féminin et masculin pour tous les mots de la langue française.

 

il y a 57 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

"La liberté ne succombe pas toujours sous les coups des tyrans ou des envahisseurs. Bien plus souvent, les peuples qui la possèdent la laissent peu à peu échapper de leurs mains, par lassitude, ou bien faute de comprendre les périls qui la menacent ; particulièrement lorsque ces périls prennent l’apparence du droit et peuvent se parer des meilleures intentions du monde."

 

"Ce qui meut le monde, partout et toujours, ce ne sont pas les grandes masses d’hommes paisibles aux aspirations ordinaires, mais les petites minorités actives qui s’efforcent obstinément de faire triompher leurs idées."

-Aristide Renou.

 

C'est plus joliment dit que le most intolerant wins de Taleb.

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il y a 13 minutes, Corned beef a dit :

le langage inclusif semble tout droit issu des milieux anarchistes et libertaires (1libertaire.free et infokioste en particulier). Je vois des textes de blog de trans et de pro-squatteurs datés de 2004-2005 qui l'utilisent. Mais c'est vraiment les réseaux sociaux qui ont démocratisé le délire une petite dizaine d'années plus tard.

 

Les idées naissent à l'extrême-gauche et meurent à droite comme dirait Fabry.

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