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il y a 5 minutes, Johnnieboy a dit :

 

 

À ton avis, le taux de faux témoignages concernant les viols est estimé à combien ?

Ben à la limite osef ; faut juste pas que des interrogatoires comme celui décrit par @Hayek's plosive  puisse exister car justement, ils jettent le doute sur les vraies agressions. C'est pour cela que c'est vachement important que les flics soient formés et capables de mener des interrogatoires intelligents, aussi bien avec les supposées victimes qu'avec les supposés coupables. Il devrait exister des brigades spéciales pour ce type de dossiers.

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il y a 9 minutes, Hayek's plosive a dit :

Moi j'ai un pote nigérien (ça aide vraiment pas) qui m'a raconté avoir fait 48h de GAV où les flics à 3h du mat mettent un coup de latte dans la porte pour te casser le sommeil pour mieux te cuisiner.

 

La privation de sommeil est une forme de torture.

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20 minutes ago, Hayek's plosive said:

 

C'est une vraie question pourtant. Qu'est-ce qui fait qu'un flic prend son histoire à la légère ? Est-ce que c'est parce que c'est un trou du cul qui en a rien à battre, ou est-ce qu'il a déjà fait l'expérience de femmes mythomanes qui veulent détruire la vie d'hommes innocents ?

 

Dans les deux cas c'est un trou du cul.

 

Et cela me tue que l'on soit obligé de dire que le deuxième est aussi un trou du cul.

 

C'est pas parce que tu t'es fait dépouiller lors du divorce par ta femme qu'il est normal de penser que toutes femmes qui vient porter plainte est une salope de menteuse qui en veut à son mari.

 

Quand une personne vient porter plainte, il est normal qu'elle ne soit pas accueillit par une personne bourrées de préjugés par son passé personnel.

Que sa plainte soit prise de façon professionnelle et traité comme telle.

Quelle soit débouté et poursuivit pour faux témoignage si c'est le cas mais sans que cela soit un présupposé de base qu'elle mente.

 

Devoir rappeler ça ici montre qu'effectivement il y a des choses à avancer dans les mentalités.

  • Yea 4
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2 minutes ago, Hayek's plosive said:

 

C'est la question que je t'ai posée, je te rappelle. 

entre 2 et 10% suivant les sources.

 

Trop mais pas assez pour présupposé qu'une personne qui veuille déposer plainte soit sans doute une menteuse.

  • Yea 1
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il y a 36 minutes, Bisounours a dit :

C'est pas faux tout de même qu'il est pertinent que l'accueil en commissarait ou gendarmerie de victimes supposées de viols ou d'agression doit être accompli par des gens un minimum formés : technique d'interrogatoire, comportement adéquat (par exemple pour les jeunes enfants victimes, l'approche est différente)

 

Le professionalisme dans la prise d'un dépôt de plainte est dans la recherche de la vérité avant d'être dans la compassion.

Si Karine raconte son expérience de manière incohérente, le flic ne peut pas faire un dépôt de plainte qui tient la route. 

à l’instant, Marlenus a dit :

entre 2 et 10% suivant les sources.

 

Il n'avait pas encore posté le lien quand j'ai commencé à lui répondre. 

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il y a 8 minutes, Hayek's plosive a dit :

 

C'est la question que je t'ai posée, je te rappelle. 

 

 

Ah, pardon ! C’est très difficile à mesurer mais c’est bas. 

Par exemple :  https://www.theguardian.com/commentisfree/2013/mar/13/false-allegations-rape-domestic-violence-rare

This report outlines the key findings from the review of those cases and the steps that we plan to take. Importantly, what it shows is that charges brought for perverting the course of justice or wasting police time for such "false" allegations need to be considered in the context of the total number of prosecutions brought for those offences. In the period of the review, there were 5,651 prosecutions for rape and 111,891 for domestic violence. During the same period there were 35 prosecutions for making false allegations of rape, six for making false allegation of domestic violence and three for making false allegations of both rape and domestic violence.

 

 

 

 

D’ailleurs, en lisant l’article, on se rend compte qu’il y a une sorte de profil qui a plus de chances de faire un faux témoignage à ce propos. Une formation pourrait englober ce paramètre, par exemple, et permettre de les identifier plus facilement. Mais, non, l’idée est grotesque d’après Flashy.

 

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il y a 18 minutes, Hayek's plosive a dit :

le flic ne peut pas faire un dépôt de plainte qui tient la route. 

ben un dépôt de plainte, c'est enregistrer la plainte de la personne, ce n'est pas l'interpréter, tu crois pas ? donc c'est au flic de bien faire son job et de poser les bonnes questions sans induire de réponses. d'où la nécessité de savoir mener un interrogatoire, d'une victime ou d'un coupable, tous les deux supposés.

en sévice social, ça s'apprend, quand on reçoit les confidences de personnes, adulte ou enfant.

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il y a 11 minutes, Johnnieboy a dit :

 

 

Ah, pardon ! C’est très difficile à mesurer mais c’est bas. 

Par exemple :  https://www.theguardian.com/commentisfree/2013/mar/13/false-allegations-rape-domestic-violence-rare

This report outlines the key findings from the review of those cases and the steps that we plan to take. Importantly, what it shows is that charges brought for perverting the course of justice or wasting police time for such "false" allegations need to be considered in the context of the total number of prosecutions brought for those offences. In the period of the review, there were 5,651 prosecutions for rape and 111,891 for domestic violence. During the same period there were 35 prosecutions for making false allegations of rape, six for making false allegation of domestic violence and three for making false allegations of both rape and domestic violence.

 

D’ailleurs, en lisant l’article, on se rend compte qu’il y a une sorte de profil qui a plus de chances de faire un faux témoignage à ce propos. Une formation pourrait englober ce paramètre, par exemple, et permettre de les identifier plus facilement. Mais, non, l’idée est grotesque d’après Flashy.

 

 

 

Tu es d'accord avec Caroline de Haas, qui dit : 

 

Citation

Caroline De Haas, militante féministe, invitée mardi 13 février de franceinfo, a estimé que "plus de 200 viols par jour se produisaient en France", et que "2% seulement des violeurs seront condamnés". "On est dans une méconnaissance de l'ampleur des violences. L'Etat est complice, de fait, de ces crimes de masse que sont les viols, parce que l'on sait comment faire pour les arrêter et on ne le fait pas. On ne met pas les moyens sur la table", a déclaré l'ex-conseillère au ministère des Droits des femmes entre 2012 et 2013. 

 

Puis : 

 

Citation

Selon Caroline De Haas, "la justice, les commissariats, les gendarmeries, les hôpitaux ne font pas leur travail en France, en matière de violences sexistes et sexuelles". La militante a pris l'exemple de difficultés qui lui ont été signalées pour une jeune fille de 17 ans voulant porter plainte pour viol à Paris. "Trois commissariats lui ont envoyé le message qu'elle l'a bien cherché, que c'est de sa faute et qu'elle a bien aimé ça", a-t-elle relaté.  

 

Enfin : 

 

Citation

Interrogée sur le procès à Pontoise, d'un homme de 28 ans jugé pour avoir eu une relation sexuelle avec une enfant de 11 ans, la militante féministe et fondatrice d'une société de conseil en égalité professionnelle, y voit "le signe, encore, que notre pays a un sérieux problème avec la prise en compte des violences sexistes et sexuelles"

 

Par ailleurs, la militante a insisté sur la nécessité de "former les professionnels et les élèves à un brevet contre les violences sexuelles". 

 

Autrement dit, tout dans l'intervention que tu approuves pointe le fait que la "non prise en compte des violences sexistes et sexuelles" [on notera l'amalgame, qui accrédite l'idée qu'il y aurait un spectre de violences qui va de la blague au viol avec meurtre et cannibalisme rituel] serait liée à un problème de méconnaissance, par les acteurs concernés, de certaines réalités.
C'est cela, qui est grotesque.

La "non prise en compte" des violences sexuelles n'a rien à voir avec un problème de formation. Si les femmes ne portent pas plainte, c'est parce que ces affaires-là concernent à 80% des proches qu'il est difficile de vouloir jeter en geôles (ou, tout simplement, qu'elles ont peur, voire dépendent de leur bourreau...) ; s'ajoute à cela des phénomènes psychiques ultra-connus, qui font que la victime va culpabiliser et s'abstenir. Tu peux filer 800 heures de formation au personnel accueillant les victimes, cela ne changera rien à cette abstention-là.
Quant à la non-condamnation systématique, c'est peut-être lié au fait que notre système judiciaire repose sur des preuves ; et que les viols sont le genre d'affaire où, typiquement, il n'y en a pas, ou peu. Tu peux conscientiser à foison, cela ne changera rien à cette réalité-là. Réalité ultra-connue, là encore.

Mais l'étape suivante, elle est connue, et je te soupçonne de l'approuver : le renversement de la charge de la preuve.

 

Enfin, dernière partie grotesque, penser qu'un brevet contre les violences sexuelles aura un quelconque effet sur les violences sexuelles : lol.
Ouais, et des cours d'éducation civique améliorent le vivre-ensemble et le savoir-vivre. Bien sûr. OK. 

  • Yea 1
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il y a 3 minutes, Bisounours a dit :

ben un dépôt de plainte, c'est enregistrer la plainte de la personne, ce n'est pas l'interpréter, tu crois pas ? donc c'est au flic de bien faire son job et de poser les bonnes questions sans induire de réponses. d'où la nécessité de savoir mener un interrogatoire, d'une victime ou d'un coupable, tous les deux supposés.

en sévice social, ça s'apprend, quand on reçoit les confidences de personnes, adulte ou enfant.

 

Les policiers et gendarmes aussi ont des formations, hein...

Mais c'est dingue, former un gros con ne changera rien au fait qu'on a affaire à un gros con.

J'imagine que, pour lutter contre les violences domestiques, y aura qu'à créer un brevet contre les violences domestiques à valider pour pouvoir se marier. Facile. Pourquoi personne n'y a pensé?

  • Yea 2
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1 hour ago, Johnnieboy said:

La formulation est outrancière mais, à part ça, je suis plutôt d’accord avec le reste. Dans une perspective étatiste, il fau reconnaître que plusieurs milliers de viols par an, c’est un problème de santé publique.

On a plus de chances de tomber dans sa baignoire non ?

 

1 hour ago, Hayek's plosive said:

Et comment on sait si ce sont de vraies victimes et pas des #MiTou agresseurs ? 

Fixed.

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il y a 5 minutes, Flashy a dit :

 

Les policiers et gendarmes aussi ont des formations, hein...

Mais c'est dingue, former un gros con ne changera rien au fait qu'on a affaire à un gros con.
J'imagine que, pour lutter contre les violences domestiques, y aura qu'à créer un brevet contre les violences domestiques à valider pour pouvoir se marier. Facile. Pourquoi personne n'y a pensé?

mais que racontes tu ? kesaco ton brevet ? il s'agit pas de vérifier les capacités des personnes à former un couple.

il s'agit de faire en sorte que certains interrogatoires (d'ailleurs, un dépôt de plainte, comme son nom l'indique, c'est l'enregistrement d'une plainte, et non pas son interprétation, encore faut-il savoir l'enregistrer et ne pas induire de réponses donc) soient bien menés. Je connais pas le contenu des formations et bien entendu on apprend pas à être intelligent. Il peut justement y avoir un tri et permettre à ceux qui sont plus doués de se spécialiser dans certaines tâches. Dans mon job, certains étaient éloignés des entretiens compliqués du fait de leur propre limite.

  • Yea 1
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il y a 7 minutes, Flashy a dit :

 

 

Tu es d'accord avec Caroline de Haas, qui dit : 

 

 

Puis : 

 

 

Enfin : 

 

 

Autrement dit, tout dans l'intervention que tu approuves pointe le fait que la "non prise en compte des violences sexistes et sexuelles" [on notera l'amalgame, qui accrédite l'idée qu'il y aurait un spectre de violences qui va de la blague au viol avec meurtre et cannibalisme rituel] serait liée à un problème de méconnaissance, par les acteurs concernés, de certaines réalités.
C'est cela, qui est grotesque.

La "non prise en compte" des violences sexuelles n'a rien à voir avec un problème de formation. Si les femmes ne portent pas plainte, c'est parce que ces affaires-là concernent à 80% des proches qu'il est difficile de vouloir jeter en geôles (ou, tout simplement, qu'elles ont peur, voire dépendent de leur bourreau...) ; s'ajoute à cela des phénomènes psychiques ultra-connus, qui font que la victime va culpabiliser et s'abstenir. Tu peux filer 800 heures de formation au personnel accueillant les victimes, cela ne changera rien à cette abstention-là.
Quant à la non-condamnation systématique, c'est peut-être lié au fait que notre système judiciaire repose sur des preuves ; et que les viols sont le genre d'affaire où, typiquement, il n'y en a pas, ou peu. Tu peux conscientiser à foison, cela ne changera rien à cette réalité-là. Réalité ultra-connue, là encore.

Mais l'étape suivante, elle est connue, et je te soupçonne de l'approuver : le renversement de la charge de la preuve.

 

Enfin, dernière partie grotesque, penser qu'un brevet contre les violences sexuelles aura un quelconque effet sur les violences sexuelles : lol.
Ouais, et des cours d'éducation civique améliorent le vivre-ensemble et le savoir-vivre. Bien sûr. OK. 

 

 

Tu noteras que je n’ai pas édité mon message et que j’y parle de formation et de prévention. Tu t’acharnes sur le côté formation (que mêmes des policières réclament !) et tu oublies l’autre partie qui n’a aucune raison d’être moins importante.

il y a 2 minutes, Bisounours a dit :

mais que racontes tu ? kesaco ton brevet ? il s'agit pas de vérifier les capacités des personnes à former un couple.

il s'agit de faire en sorte que certains interrogatoires (d'ailleurs, un dépôt de plainte, comme son nom l'indique, c'est l'enregistrement d'une plainte, et non pas son interprétation, encore faut-il savoir l'enregistrer et ne pas induire de réponses donc) soient bien menés. Je connais pas le contenu des formations et bien entendu on apprend pas à être intelligent. Il peut justement y avoir un tri et permettre à ceux qui sont plus doués de se spécialiser dans certaines tâches. Dans mon job, certains étaient éloignés des entretiens compliqués du fait de leur propre limite.

 

C’est du bon sens.

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1 hour ago, Johnnieboy said:

 

 

À ton avis, le taux de faux témoignages concernant les viols est estimé à combien ?

 

Il n'y a pas de symétrie à chercher à établir. Le doute doit primer à l'accusé.

 

Ce qui gène ici est qu'on fait un glissement qui fait que du coup le doute prime pour la présumée victime.

 

Rien que l'expression présumée victime d'ailleurs est une atteinte à l'idée de la présomption d'innocence. Qu'on n'arrive pas à chopper tous les violeurs est triste mais il ne faut pas jeter l'état de Droit avec l'eau du bain. 

  • Yea 3
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il y a 5 minutes, Kassad a dit :

 

Il n'y a pas de symétrie à chercher à établir. Le doute doit primer à l'accusé.

 

Ce qui gène ici est qu'on fait un glissement qui fait que du coup le doute prime pour la présumée victime.

 

Rien que l'expression présumée victime d'ailleurs est une atteinte à l'idée de la présomption d'innocence. Qu'on n'arrive pas à chopper tous les violeurs est triste mais il ne faut pas jeter l'état de Droit avec l'eau du bain. 

 

 

En fait, à aucun moment je n’écris que la charge de la preuve doit être inversée. Je dis simplement qu’il semblerait que former à accueillir les individus qui viennent déposer plainte pour viol ou agression sexuelle serait une bonne idée. J’ai apporté des témoignages et tenté de l’expliquer ainsi que d’autres ici. J’ai aussi dit d’autres choses et je n’ai pas parlé que de formation.

il y a 4 minutes, NoName a dit :

C'est peut être du bon sens mais ça n'a rien à voir avec de la formation prévention.

 

 

Former à recevoir une plainte, à être pédagogue, à savoir bien poser les quesitons, ça ne relève pas de la ...formation ? Intéressant.

 

exemple : un policier demande à une nana qui vient porter plainte  pour agression sexuelle : « Vous portiez quoi au moment des faits ? ». Une personne peu familière avec la procédure, de plus probablement fragilisée par l’agression sexuelle, pourrait se sentir jugée alors que cela fait partie de la procédure habituelle.
On pourrait, par exemple, apprendre aux flics à poser cette question d’une autre façon ou en prenant un peu des gants du genre « C’est une question habituelle qui n’a pas pour but de remettre en cause votre témoignage mais qui servira plus tard si jamais on doit confronter votre témoignage à celui de votre supposé agresseur : que portiez-vous exactement au moment des faits ? » 

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3 minutes ago, Kassad said:

 

Il n'y a pas de symétrie à chercher à établir. Le doute doit primer à l'accusé.

 

Quand il s'agit de condamner, suis d'accord avec toi.

 

Quand il s'agit de prendre une plainte, cela ne marche pas. Vu que tant que tu n'as pas enquêté il y a doute.

 

Appliquer ce principe reviendrais à ne prendre aucune plainte sans avoir la certitude que l'accusé désigné est coupable. Cela me semble un peu pourri comme principe.

C'est bien pour ça qu'un juge d'instruction doit instruire à charge et à décharge.

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7 minutes ago, Marlenus said:

Quand il s'agit de condamner, suis d'accord avec toi.

 

Quand il s'agit de prendre une plainte, cela ne marche pas. Vu que tant que tu n'as pas enquêté il y a doute.

 

Appliquer ce principe reviendrais à ne prendre aucune plainte sans avoir la certitude que l'accusé désigné est coupable. Cela me semble un peu pourri comme principe.

 

  Non le doute doit d'abord porter sur la validité de la plainte. Car n'importe qui peut porter plainte pour n'importe quoi. Le travail contradictoire de la justice commence au moment du dépôt de plainte. C'est au plaignant de prouver, ou tout du moins de soutenir, sa version des faits avec un peu plus que sa bonne foi. Si on abaisse les standards c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres car en l'espèce, de l'autre côté, il est impossible de porter plainte pour faux témoignage  : il est rigoureusement impossible de montrer qu'on n'a pas fait quelque chose.

 

Il n'y a pas du tout de symétrie par la négation entre les deux positions. Autant il est possible de prouver qu'un acte a été commis (si c'est le cas l'acte laisse des traces) autant il est impossible de prouver qu'un acte n'a pas été commis si ce dernier n'a pas eu lieu (car l'absence de trace est équivalente pour tous les actes non commis). 

 

La double  négation n'est pas l'équivalent d'une affirmation.

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28 minutes ago, Flashy said:

J'imagine que, pour lutter contre les violences domestiques, y aura qu'à créer un brevet contre les violences domestiques à valider pour pouvoir se marier. Facile. Pourquoi personne n'y a pensé?

Oh mais "on" y a pensé. Teach men not to rape et ce qui s'ensuit.

 

25 minutes ago, Johnnieboy said:

Dans une perspective étatiste, le terrorisme est aussi un problème, si c’est ce que tu veux savoir.

Qu'est-ce qui n'est pas un problème dans une perspective étatique ?

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@Johnnieboy

je crois que @NoName évoquait la prévention en amont, dans le couple : comment prévenir les comportements violents, les agressions intra familiales et/ou conjugales

 

et là, je vois pas de quoi se mêlent les institutions, c'est vraiment une question d'éducation, de culture, de respect, et ça se passe dans les foyers

donner des cours alakon dans les écoles, bof bof

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13 minutes ago, Kassad said:

 

  Non le doute doit d'abord porter sur la validité de la plainte. Car n'importe qui peut porter plainte pour n'importe quoi. Le travail contradictoire de la justice commence au moment du dépôt de plainte. C'est au plaignant de prouver, ou tout du moins de soutenir, sa version des faits avec un peu plus que sa bonne foi.

Sauf que non.

Le doute doit profiter au plaignant, et c'est bien rappelé par le défenseur des droits

http://www.questions-juridiques.com/la-police-ou-la-gendarmerie-refuse-de-prendre-ma-plainte-quels-sont-mes-droits-2/

 

Quote

Les textes confèrent aux policiers la possibilité d’apprécier si les faits portés à leur connaissance sont susceptibles de constituer une infraction pénale. Toutefois l’appréciation des fonctionnaires ne saurait se substituer à celle du procureur de la République, seule autorité compétente pour apprécier in fine, au vu des plaintes et des dénonciations qu’elle reçoit, les suites judiciaires à donner.

Un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie ne peut refuser d’enregistrer une plainte sauf dans les cas où l’absence d’infraction est incontestable, sans nécessité de vérification ultérieure.

En revanche, lorsque les faits portés à la connaissance des services habilités à recevoir les plaintes nécessitent une analyse juridique ou matérielle plus poussée pour déterminer si les éléments constitutifs d’une infraction pénale sont réunis, le fonctionnaire de police ou le militaire de la gendarmerie doit prendre la plainte et la transmettre au parquet en vue de la qualification des faits

 

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11 minutes ago, Marlenus said:

Sauf que non.

Le doute doit profiter au plaignant, et c'est bien rappelé par le défenseur des droits

http://www.questions-juridiques.com/la-police-ou-la-gendarmerie-refuse-de-prendre-ma-plainte-quels-sont-mes-droits-2/

 

 

 

Tu fais un glissement :dans le texte que tu donnes le problème ne porte pas sur l'objet de la plainte, ce dont on parlait, mais sur le fait que la plainte doive être prise : en l'occurrence si je vais à la police accuser mon voisin moche et méchant d'avoir volé la lune ils peuvent refuser la plainte qui est manifestement fausse, dans le cas contraire ils doivent l'enregistrer. 

 

Ce que j'avais d'ailleurs clairement dit en énonçant que n'importe qui peut porter plainte sur n'importe quoi.

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Il y a 3 heures, Largo Winch a dit :

une différence physiologique : la chronobiologie.
"Nous avons dans notre tête des sécrétions d’hormones déclencheuses du système d’ovulation, et nous avons des pulsations toutes les 60 ou 90 minutes, selon le moment du cycle. Ce que les hommes n’ont pas, évidemment.

Les hommes ont une pulsation de testostérone toutes les 20 minutes.

 

Le féminisme ignorantin et anti-scientifique, merci, mais non merci. 

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5 minutes ago, Kassad said:

 

Tu fais un glissement :dans le texte que tu donnes le problème ne porte pas sur l'objet de la plainte, ce dont on parlait, mais sur le fait que la plainte doive être prise.

 

Ce que j'avais d'ailleurs clairement dit en énonçant que n'importe qui peut porter plainte sur n'importe quoi.

Alors on s'est mal compris car pour moi depuis le départ je parlais bien d'enregistrer la plainte.

Car, il est courant de lire des témoignages de personnes qui disent avoir été violées et dont on ne prend pas la plainte.

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Il y a 2 heures, Johnnieboy a dit :

plusieurs milliers de viols par an, c’est un problème de santé publique

Rien à voir avec la santé publique, c'est une question de droit (et plus précisément, de punition et/ou de réparation). 

 

De même que confondre une masse de crimes avec un crime de masse, comme le fait De Hass, permet d'embrouiller la question et de pousser en avant ses saloperies collectivistes plutôt que de résoudre les problèmes individuels (et ce faisant, elle ajoute l'injure à la blessure des femmes violées).

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il y a 53 minutes, Johnnieboy a dit :

En fait, à aucun moment je n’écris que la charge de la preuve doit être inversée. Je dis simplement qu’il semblerait que former à accueillir les individus qui viennent déposer plainte pour viol ou agression sexuelle serait une bonne idée. J’ai apporté des témoignages et tenté de l’expliquer ainsi que d’autres ici. J’ai aussi dit d’autres choses et je n’ai pas parlé que de formation.

 

Personne n'est contre un accueil adéquat des victimes. Je conteste simplement qu'on puisse penser que cela aura un quelconque effet pour prévenir ou endiguer les "violences sexistes (sic) et sexuelles". Parler des secondes pour justifier une telle mesure est grotesque, je persiste et signe.

 

Citation

Former à recevoir une plainte, à être pédagogue, à savoir bien poser les quesitons, ça ne relève pas de la ...formation ? Intéressant.

 

Cela relève des fondamentaux de la fonction. 

A mes yeux, les 3/4 des cas rapportés relèvent de la faute professionnelle pure et simple, pas d'un problème de formation. C'est une distinction importante puisque dans un cas la faute est individuelle, dans l'autre c'est un problème organisationnel.
A noter qu'à mon sens, la faute ne concerne pas que le policier crétin mais aussi celles et ceux chargés de gérer le personnel : pourquoi foutre des boulets incompétents à la réception des plaintes? Pourquoi, après constat de dysfonctionnements, les y laisser? S'exciter comme un goret sur le vécu d'une victime, ou refuser de prendre une plainte, ou faire des commentaires non professionnels, ce sont des fautes. 

 

Citation

exemple : un policier demande à une nana qui vient porter plainte  pour agression sexuelle : « Vous portiez quoi au moment des faits ? ». Une personne peu familière avec la procédure, de plus probablement fragilisée par l’agression sexuelle, pourrait se sentir jugée alors que cela fait partie de la procédure habituelle.
On pourrait, par exemple, apprendre aux flics à poser cette question d’une autre façon ou en prenant un peu des gants du genre « C’est une question habituelle qui n’a pas pour but de remettre en cause votre témoignage mais qui servira plus tard si jamais on doit confronter votre témoignage à celui de votre supposé agresseur : que portiez-vous exactement au moment des faits ? » 

 

Mais c'est déjà ce qu'il se passe, ce que tu décris dans ton second exemple...

On assiste à une généralisation excessive et débile pour imposer une obligation de formation. Obligation qui l'intéresse au premier chef, la grognasse, puisqu'elle y a des intérêts matériels et que cela permet d'accroître son pouvoir de nuisance politique et idéologique.

 

Le problème des viols n'est en rien structurel. Je répète : le problème des viols n'est pas structurel. Tu peux former 15.000 heures chaque agent, chaque magistrat, chaque médecin, cela ne changera rien à la réalité des femmes victimes de viols : elles n'oseront toujours pas porter plainte parce que le responsable sera un proche (la plupart du temps) -proche qu'elle ne voudra pas détruite malgré les saloperies infligées, ou dont elle aura peur, ou parce qu'elle veut oublier, ou hésite, ou... - + mécanismes psychologiques du type culpabilisation, comme si cela était de sa faute.

Sur ce dernier point, bien que ce mécanisme psychologique existe bel et bien, on ne peut pas permettre de brandir son existence pour interdire -comme je le vois de plus en plus souvent dans les invocations médiatiques diverses- de faire du "victim blaming". Ou alors, on interdit l'exercice des droits de la défense, en autorisant uniquement le port de la robe de bure du condamné d'avance qui doit chercher l'absolution.

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Il y a 1 heure, Johnnieboy a dit :

À ton avis, le taux de faux témoignages concernant les viols est estimé à combien ?

Je propose à ta sagacité cet intéressant article de Cathy Young sur le sujet, traduit par Peggy Sastre (oui je fais du name-dropping, mais l'article vaut vraiment le coup d'être lu).

 

http://www.slate.fr/story/92579/fausses-accusations-viol

 

Petit manque dans l'article tout de même, on n'y parle pas des divorces (et notamment que l'accusation, souvent fausse, d'attouchements sur les enfants est un peu la manière la plus sale et la plus efficace de se débarrasser de son ex-mari... alors que les vrais attouchements et mauvais traitements sont très souvent le fait non du père, mais du beau-père avec lequel madame refait sa vie).

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