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On 4/28/2019 at 6:38 PM, Lancelot said:

À ce sujet :

 

Très intéressant. Cela semble indiquer donc (au Danemark en tous cas) que les professions sont de mieux en mieux partagés mais que l'absence ou la diminution du temps de travail largement supportée par les femmes a un impact, net, très temporaire, mais qui malheureusement induit un retard impossible à rattraper. C'est positif de voir que les femmes ne semblent pas souffrir de la présence d'un enfant APRES quelques années: leurs augmentation/leur progression semble identique, c'est juste que le retard n'est pas rattrapé.

 

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1 hour ago, Liber Pater said:

Simplement que les salaires à la sortie des études sont identiques pour les hommes et les femmes.

Comme dit @Antoninov c'est peut-être simplement que les hommes tendent à avoir leur premier enfant plus tard que les femmes, du coup ça arrive quand la croissance du salaire a déjà commencé à se tasser (ce qui explique la croissance plus faible de manière générale chez les hommes correspondant à peu près à la partie droite du plot chez les femmes). L'explication est sans doute détaillée dans le papier, qui est très complet, mais j'ai la flemme de m'y replonger.

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  • 3 weeks later...

https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2019/may/25/women-happier-without-children-or-a-spouse-happiness-expert

 

Women are happier without children or a spouse, says happiness expert

 

"Dolan’s latest book, Happy Ever After, cites evidence from the American Time Use Survey (ATUS), which compared levels of pleasure and misery in unmarried, married, divorced, separated and widowed individuals. The study found that levels of happiness reported by those who were married was higher than the unmarried, but only when their spouse was in the room. Unmarried individuals reported lower levels of misery than married individuals who were asked when their spouse was not present."

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il y a 15 minutes, poincaré a dit :

https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2019/may/25/women-happier-without-children-or-a-spouse-happiness-expert

 

Women are happier without children or a spouse, says happiness expert

 

"Dolan’s latest book, Happy Ever After, cites evidence from the American Time Use Survey (ATUS), which compared levels of pleasure and misery in unmarried, married, divorced, separated and widowed individuals. The study found that levels of happiness reported by those who were married was higher than the unmarried, but only when their spouse was in the room. Unmarried individuals reported lower levels of misery than married individuals who were asked when their spouse was not present."

 

Tu te maries pour construire une vie de famille, et tu es moins heureuse quand tu n'es pas avec ta famille.

 

BIG. FUCKING. NEWS.

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il y a 9 minutes, Hayek's plosive a dit :

 

Tu te maries pour construire une vie de famille, et tu es moins heureuse quand tu n'es pas avec ta famille.

 

BIG. FUCKING. NEWS.

Hein ? C'est exactement l'inverse du propos de l'article. La plaque et les pompes.

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à l’instant, poincaré a dit :

Hein ? C'est exactement l'inverse du propos de l'article.

 

Citation

The study found that levels of happiness reported by those who were married was higher than the unmarried, but only when their spouse was in the room.

 

C'est toi qui l'as mis en bold?

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il y a 44 minutes, Hayek's plosive a dit :

C'est toi qui l'as mis en bold?

... oui ? Forcément, quand ton conjoint se trouve dans la même pièce que toi, tu auras tendance à exagérer ton niveau de bien-être si on te pose la question.

 

Tl;dr les femmes célibataires semblent plus heureuses que les femmes mariées.

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C'est vrai si le bonheur se définit comme l'absence de contraintes et d'effets négatifs, ce que semble faire l'article. Faudrait voir les données derrière parce que l'article aurait sa place dans Biba sans en changer une ligne. 

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il y a 3 minutes, poincaré a dit :

... oui ? Forcément, quand ton conjoint se trouve dans la même pièce que toi, tu auras tendance à exagérer ton niveau de bien-être si on te pose la question.

 

Tl;dr les femmes célibataires semblent plus heureuses que les femmes mariées.

 

Mmmmmmh

 

Citation

When the spouse is not present: fucking miserable,” he said

 

Alors que les hommes c'est jamais le cas... <_<

 

Citation

Men benefited from marriage because they “calmed down”, he said. “You take less risks, you earn more money at work, and you live a little longer.

 

Mais qu'est-ce que c'est que ce charlatanisme?

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il y a 7 minutes, Hayek's plosive a dit :

Mais qu'est-ce que c'est que ce charlatanisme? 

 

il y a 8 minutes, Romy a dit :

l'article aurait sa place dans Biba

 

Bon, comme je n'étais pas foutu de trouver les données sur l'ATUS, je suis allé sur Twitter.

 

 

il y a une heure, Hayek's plosive a dit :

C'est toi qui l'as mis en bold? 

 

Attends, parce que le remontage de ses chiffres semble dire que : " A narrower question of the presence of a spouse or unmarried partner (in the *household*) is asked at the ATUS interview. "

J'ai l'impression qu'on est face à un cas magnifique de journaliste et de scientifique en mousse.

 

J'ai déjà dû te faire la remarque, poincaré, mais essaie d'éviter de poster des études avant d'avoir atteint le chapitre sur la p-value. Quand tu l'as atteint, tu peux te dire que, au moins, les auteurs ont essayé de faire un travail sérieux.

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il y a 39 minutes, Hayek's plosive a dit :

Je me disais bien que c'était pas mon bullshitometre le problème. Il marche trèèès bien. Gentil bullshitometre.

Hmfrhmrf.

 

il y a 44 minutes, Bézoukhov a dit :

Bon, comme je n'étais pas foutu de trouver les données sur l'ATUS, je suis allé sur Twitter.

 

 

 

Attends, parce que le remontage de ses chiffres semble dire que : " A narrower question of the presence of a spouse or unmarried partner (in the *household*) is asked at the ATUS interview. "

J'ai l'impression qu'on est face à un cas magnifique de journaliste et de scientifique en mousse.

J'ai tout lu et effectivement, j'ai le regret de constater que c'est de la m****. :( "Professeur en sciences comportementales" pourtant. On devrait s'attendre à un minimum de rigueur scientifique.

 

Bon, le point positif, c'est que ça me fera de la matière pour troller mes copines féministes insoumises sur Facebook.

 

il y a 44 minutes, Bézoukhov a dit :

J'ai déjà dû te faire la remarque, poincaré, mais essaie d'éviter de poster des études avant d'avoir atteint le chapitre sur la p-value. Quand tu l'as atteint, tu peux te dire que, au moins, les auteurs ont essayé de faire un travail sérieux.

Le chapitre sur la p-value, c'est-à-dire ? Tu parles du passage de l'étude sur la méthode scientifique employée ?

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 C'est à classes sociales similaires ces comparatif ?

 

 Non car ça m'étonne pas que la bourgeoisie célibataire kiffe plus sa life que la mère de famille pauvre dans sa caravane... 

 

 Et j'ai tendance à penser que le célibat va souvent de pair avec une classe sociale élevée, en tout cas plus que chez les femmes mariés. 

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12 minutes ago, Nigel said:

 

 Et j'ai tendance à penser que le célibat va souvent de pair avec une classe sociale élevée, en tout cas plus que chez les femmes mariés. 

C'est un fait.

 

Notamment car les femmes se marient peu en dessous de leur classe sociale.

Autant un PDG peut épouser sa secrétaire, autant une PDG ne se mettra pas avec un employé de bureau.

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il y a 1 minute, Nigel a dit :

 Ce qui est d'ailleurs bien chiant... J'adorerai être homme au foyer.

 

Homme au foyer, c'est bien. Père au foyer, c'est déjà beaucoup plus compliqué ?

 

J'ai fait ça (je caricature ma situation) et plutôt par un mélange de contrainte/choix/facilité/rationalité et non pas progressisme ; ça a ses avantages mais avec l'expérience, je ne recommanderais probablement pas (et je l'aurai peut-être pas tellement autant envisagé si mes connaissances en evopsy, économie comportementale, etc avait eu lieu quelques années auparavant).

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il y a 2 minutes, Zehlaie a dit :

J'ai fait ça (je caricature ma situation) et plutôt par un mélange de contrainte/choix/facilité/rationalité et non pas progressisme ; ça a ses avantages mais avec l'expérience, je ne recommanderais probablement pas (et je l'aurai peut-être pas tellement autant envisagé si mes connaissances en evopsy, économie comportementale, etc avait eu lieu quelques années auparavant).

 

 Oué malheureusement, je crains que tu ais raison. 

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Il y a 13 heures, poincaré a dit :

 "Professeur en sciences comportementales"

 

Citation

minimum de rigueur scientifique.

 

doesn't compute

 

plus sérieusement, entre le publish or perish et le niquage total (en particulier en psycho au sens large) de la p-value ...

https://aeon.co/essays/it-s-time-for-science-to-abandon-the-term-statistically-significant

 

  • Yea 1
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il y a une heure, Zehlaie a dit :

J'ai fait ça (je caricature ma situation) et plutôt par un mélange de contrainte/choix/facilité/rationalité et non pas progressisme ; ça a ses avantages mais avec l'expérience, je ne recommanderais probablement pas (et je l'aurai peut-être pas tellement autant envisagé si mes connaissances en evopsy, économie comportementale, etc avait eu lieu quelques années auparavant).

Tu veux développer ? :)

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il y a 11 minutes, Rincevent a dit :

Tu veux développer ? :)

 

C'est compliqué aussi bien parce que encore en réflexion et que ça peut partir dans tous les sens mais oui, je peux développer un peu.

 

Mon parcours professionnel a été/est chaotique, celui de mon épouse, linéaire, une réussite, un modèle d'ascension sociale. Les choix à faire ont été arbitré compte-tenu de sa carrière d'une part parce que la réussite professionnelle avait plus d'importance à ses yeux qu'aux miens et d'autre part que ses opportunités d'évolutions étaient bien meilleures. Nous n'avons pas forcément vécu dans la même ville en sortie d'étude et j'ai quitté un job (quasi smic et peu d'évolution possible) pour la rejoindre quand ça nous a pesé de ne se voir que le week-end.

 

Fast forward de 10 ans... je suis auto-entreneur sans vraiment trop d'activité, de fait, je suis homme au foyer. Mon épouse a eu le profil de carrière attendu, gravi les échelons, augmenter considérablement son salaire.

Et tout ça, en concertation, en étant d'accord tous les deux, l'un profitant des avantages de la situation de l'autre. Situation assez parfaite pour troller les amis progressistes/féministes avec mon discours crypto-libéral et pouvant utiliser comme bouclier ma situation dans les discussions à base de femmes qui font toutes les tâches ménagères blabla

 

Puis arrivée d'un bébé, après 15 ans de vie commune, même situation, je passe d'homme au foyer à père au foyer, mon épouse, elle, de femme qui travaille à maman qui travaille.

Et ça, ça change beaucoup de choses car il y a ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas ( ? ). Certes, on pouvait me voir comme homme au foyer mais j'avais ici et là, pas mal d'occupations dont au moins une (associative) conférant un certain "prestige social" (à toute petite échelle hein...) mais ayant son importance. Et pour mon épouse, sa carrière ou sa relation à celle-ci n'a pas été sans accroc sur sa santé, notamment psychique ; donc en ajoutant à ça la maternité, pas toujours simple de nager dans le plus pur bonheur.

 

C'est assez récent (le bébé n'a pas encore un an) mais il y a de quoi se remettre en question et les choix que furent les nôtres. Jusqu'à 30 ans je croyais en la narration selon laquelle les hommes et les femmes sont interchangeables, les rôles genrés ne sont comme ils sont que parce que la société patriarcale le dessine comme ça (je caricature car je n'aurais pas employé ces mots là mais globalement j'avais intégré ça). Je sais aujourd'hui que ce n'est pas du tout le cas, lire beaucoup et en partie des choses relayées ici-même m'en ont fait prendre conscience (Jordan Peterson et Gad Saad furent intéressants à découvrir sous cet aspect).

 

Donc ayant eu toujours un fort recul et une volonté quasi maladive à vouloir sans arrêt peser énormément chacun de mes choix, la situation de père au foyer qui est la mienne à cet instant suite à des arbitrages, certes orientés mais toujours volontaires et assumés, font que je vis bien la situation, bien que le quotidien de la gestion d'un nourrisson et d'un foyer sans la plupart des interactions sociales et activités en dehors de celui-ci comme avant sont un gros challenge qu'il faut avoir bien anticipé.

 

Ainsi, je ne recommanderais pas et n'encourageais pas un jeune adulte à suivre mon exemple car je vois plus de situation dans lesquels ça peut foirer plutôt que celle où ça se passe bien.

 

Bon, j'ai forcément fait des tas de raccourcis et omissions mais je pense avoir développer un peu. 

  • Yea 2
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