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il y a une heure, Alchimi a dit :

Ah oui j'en ai vu un certain nombre. Dont beaucoup chez les fonctionnaires...

Ce genre de personnes est évidemment surreprésenté dans les postes pour lesquels il faut passer un concours, mais pas seulement. 

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Il y a 2 heures, Alchimi a dit :

On dirait une rédac écrite au lycée. Et pas avec un argumentaire flamboyant.

 

Ca doit faire, malheureusement, 10 ou 15 ans que tu n'as pas vu une rédaction de lycéen moyen. Ceux d'ajd ne savent plus s'exprimer, amener une idée, défendre un point de vue. Non en fait il ne savent même plus écrire une phrase avec du sens (du genre : sujet verbe complément).

On est au stade où les fac obligent les étudiants à prendre "français" dans leurs premières années de cursus, je rappelle. 

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Il y a 2 heures, poney a dit :

Ca doit faire, malheureusement, 10 ou 15 ans que tu n'as pas vu une rédaction de lycéen moyen. Ceux d'ajd ne savent plus s'exprimer, amener une idée, défendre un point de vue. Non en fait il ne savent même plus écrire une phrase avec du sens (du genre : sujet verbe complément).

On est au stade où les fac obligent les étudiants à prendre "français" dans leurs premières années de cursus, je rappelle. 

 

Ça malheureusement, je suis au courant... Mais tu as raison, je sais pas ce qui m'a pris, j'aurais du préciser "une rédac écrite de mon temps".

En fait, c'est peut être pour ça que je n'ai pas écrit ça. J'ai voulu esquiver le coup de vieux et le fait de me sentir vieux con à même pas 35 ans. :icon_volatilize:

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Quand on compare le féminisme ancien(ou première vague) et le féminisme actuel(ou radical),on remarque que le féminisme ancien avait des revendications claires et précises tels que le droit de la femme de travailler,le droit de divorcer,le droit de vote,le droit à l'avortement.

Ce féminisme première vague a disparu au profit du féminisme radical qui prône la destruction du patriarcat.

Les féministes radicales sont souvent des lesbiennes qui détestent l'homme et la masculinité dans son essence.Les féministes radicales considèrent que l'univers des hommes est régi par des valeurs et des principes de nature guerrière.Elles pensent également que les hommes sont naturellement portés vers la beauferie et l'abrutissement.

Les féministes radicales réclament que les sociétés humaines soient structurés par des codes féminins et donc des codes centrés sur l'émotion et le pathos.

On remarque que de nos jours,un discours politique n'a pas besoin de comporter des arguments rationnels et prouvés scientifiquement pour convaincre.

Il suffit de voir le cas de Greta Thunberg qui est écouté attentivement par des décideurs politiques mondiaux:

 

Ou encore la militante antispéciste végan Solveig Halloin qui domine le débat face à un boucher en ayant recours à l'hystérie:

 

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"féminisme radical", ça fait plutôt deuxième vague (années 60 et 70). Aujourd'hui, celles qui s'en revendiquent sont vues comme plutôt réac et transphobe. Le féminisme de troisième vague est très difficile à classer par rapport aux anciennes sub-catégories du mouvement (libéral vs radical, universaliste vs différentialiste, etc). Il y a même une forte critique du concept de "patriarcat" (fer de lance du féminisme radical) chez Butler, qui parle plutôt d' "hétérosexisme".

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Il y a 2 heures, Bantou a dit :

 

Même pas une minute de vidéo, et des la 47èm seconde: "Le veganisme est une forme de spécisme parce qu'il abandonne les victimes au choix individuel."

 

Woh lol vite faire chauffer des popcorns.

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Je lisais un peu sur l'histoire du droit de vote en France et c'est assez surprenant.

 

D'après ce que je comprends il y avait une relative égalité dans l'Ancien Régime (avec un pouvoir accordé au chef de famille, si c'est une femme qu'à cela ne tienne), puis la révolution a introduit un tas de systèmes successifs de suffrages censitaires ou universels masculins. Merci Sieyès :

Quote

Tous les habitants d’un pays doivent y jouir des droits de citoyen passif : tous ont droit à la protection de leur personne, de leur propriété, de leur liberté, etc ; mais tous n’ont pas droit à prendre une part active dans la formation des pouvoirs publics : tous ne sont pas citoyens actifs. Les femmes, du moins dans l’état actuel, les enfants, les étrangers, ceux encore qui ne contribueraient en rien à soutenir l’établissement public, ne doivent point influer sur la chose publique.

 

Ensuite les tentatives d'élargir le droit de vote aux femmes ont été systématiquement rejetées par les radicaux en reprenant cet argument (elles ne sont pas encore prêtes), et plus profondément parce qu'elles étaient vues comme trop religieuses et pas assez républicaines.

 

Du coup la restriction du droit de vote des femmes, chez nous, serait une tradition de la gauche prog ! :online2long:

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il y a 22 minutes, Lancelot a dit :

Du coup la restriction du droit de vote des femmes, chez nous, serait une tradition de la gauche prog ! :online2long:

 

Citation

Il commence par remercier Blum d'avoir nommé des femmes dans son Gouvernement, ajoutant qu'il y voit le signe que le Gouvernement obtiendra très rapidement du Sénat (dominé par les radicaux et les radicaux-socialistes) le vote d'une loi accordant le droit de vote et d'éligibilité aux femmes, ce qu'il appelle de ses vœux, suscitant les vifs applaudissements de la droite et du centre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Vallat#cite_ref-23

 

Et Vallat, c'était bien à droite.

 

Après, gauche prog', c'est aller un peu loin. Disons la gauche républicaine.

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Oh, la grosse gauche aussi. Il me semble que l'un des principaux arguments contre le droit de vote des femmes, c'était qu'elles étaient trop religieuses, qu''elles risquaient d'être sous l'influence de leur prêtre, et donc de voter trop à droite.

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Il y a 2 heures, Lancelot a dit :

Je lisais un peu sur l'histoire du droit de vote en France et c'est assez surprenant.

 

D'après ce que je comprends il y avait une relative égalité dans l'Ancien Régime (avec un pouvoir accordé au chef de famille, si c'est une femme qu'à cela ne tienne), puis la révolution a introduit un tas de systèmes successifs de suffrages censitaires ou universels masculins. Merci Sieyès :

On oublie trop souvent à quel point les Lumières ont pu être crassement misogynes (au moins en France, peut-être ailleurs aussi).

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Il y a 11 heures, Lancelot a dit :

D'après ce que je comprends il y avait une relative égalité dans l'Ancien Régime (avec un pouvoir accordé au chef de famille, si c'est une femme qu'à cela ne tienne), puis la révolution a introduit un tas de systèmes successifs de suffrages censitaires ou universels masculins. :online2long:

 

A ma connaissance, il n'y avait pas de droit vraiment unifié dans l'ancien régime. Non seulement il était différent selon les régions, mais aussi selon les trois ordres (ou autre,avant au moyen-age) et en plus dépendant beaucoup des baillis. Et puis historiquement, sociologiquement, juridiquement, ... la France a été longtemps coupée en deux entre les pays du languedoc et la moitié nord (je connais un peu le sujet du droit du servage à ce niveau, et c'est aussi différent que le blanc et le noir, au point que parler de "servage médiéval" n'a strictement aucun sens si on ne dit pas dans quelle région et a quelle époque, j'imagine aisément que c'est pareil pour le droit privé, public ou familial qui concernant donc les femmes et les hommes).

Du reste, dans l'oeuvre de Pothier (https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert-Joseph_Pothier) au début des années 1700, qui publie des travaux juridiques qui donneront 100 ans plus tard le code civil, la femme est clairement inférieur à l'homme et bénéficie nettement de moins de droit.

 

Je pense aussi à la dot qui a toujours été géré par et pour les hommes. Je ne sais pas comment ça se passait en cas de veuvage et quel était le droit de regard de la femme sur sa dot (mais mon intuition me dit que le père, s'il était toujours vivant, pouvait la récupérer, au moins en partie). Je me rappelle par contre avoir lu que, l'avantage d'etre considérée comme non mature ou non responsable, je ne me souviens plus du terme, du point de vue juridique fait que les femmes n'étaient pas solidaires des dettes de leurs maris, alors que l'inverse était vrai.

 

Bref, je ne sais pas si ça a un sens de dire "le pouvoir accordé au chef de famille dans l'Ancien Régime" tant y avait des différences.

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Par contre un point rigolo à soulever c'est que durant toute cette période, la seule institution qui -juridiquement, je parle pas du reste- considérait les hommes et les femmes comme strictes égaux, c'était l'Eglise (les exemples les plus connus étant le droit à la sainteté ou au traitement juridique en cas d'adultère).

C'est évidemment un moyen de troll délicieux.

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Il y a 11 heures, Lancelot a dit :

Tous les habitants d’un pays doivent y jouir des droits de citoyen passif : tous ont droit à la protection de leur personne, de leur propriété, de leur liberté, etc ; mais tous n’ont pas droit à prendre une part active dans la formation des pouvoirs publics : tous ne sont pas citoyens actifs. Les femmes, du moins dans l’état actuel, les enfants, les étrangers, ceux encore qui ne contribueraient en rien à soutenir l’établissement public, ne doivent point influer sur la chose publique.

 

C'est quoi la source de cette citation de Sieyes (pour ma culture) ?

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il y a 5 minutes, Moustachu a dit :

 

C'est quoi la source de cette citation de Sieyes (pour ma culture) ?

 

Je suis presque sur l'avoir lu dans le bouquin dont je tire mes quelques idées, c'est chez Marcel Bernos, mais je n'a iplus le titre en tete (j'ai la flemme de chercher mais ça doit etre quelque chose comme "les femmes et la religion au moyen-age".

Et puis, sur le sujet Philippe Ariès avait écrit des choses interessantes dans son "L4enfant et la vie de famille dans l'ancien régime", qu'on trouve dans tous les Giberts Joseph de France et de Navarre pour 2€.

Tiens ça me fait penser que j'ai acheté il y a déjà 2 ou 3 ans une hisoire des femmes prostituées et des maisons closes qu'il faut que je lise.

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Merci pour les précisions @poney, j'avoue que mon post avait aussi un peu pour but de profiter de la loi de Cunningham :mrgreen:

 

3 minutes ago, Moustachu said:

C'est quoi la source de cette citation de Sieyes (pour ma culture) ?

https://www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1875_num_8_1_6377_t2_0256_0000_6

Page 259

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il y a 16 minutes, Lancelot a dit :

Merci pour les précisions @poney, j'avoue que mon post avait aussi un peu pour but de profiter de la loi de Cunningham :mrgreen:

 

 

Je ne pense pas que ça soit une mauvaise réponse.

Une chose qui m'a fasciné quand j'ai commencé à m'interesser au moyen-age, c'est que ça a complètement casser l'image que j'avais de l'histoire et qui était produit culturel scolaire très 19ième qui malgré le fait que j'ai été scolarisé 100 ans plus tard était toujours très fort : une espèce d'histoire linéaire qui va du "bien" (les Romains) au "pire" (le moyen-age) puis aller au mieux (renaissance, lumière, révolutions). Une histoire progressiste dans les deux sens du terme.
Or l'histoire fait plutôt des "aller retour" (par exemple sur le couple servage/esclavage encore une fois, c'est toute la thèse de Marc Bloch et c'est en fait plus globalement toute l'importance de l'apport des Annales) et sans tomber dans la caricature inverse de "l'optimum féministe médiéval", il semble bien que la perte de vitesse de l'Eglise sur le droit et la législation vers la Renaissance, et effectivement les Lumières, s'est accompagné d'un effacement des femmes, à la fois de la sphère publique et juridique. Je ne pense pas qu'on aurait pu avoir une Jeanne D'Arc 3 siècles plus tard par exemple.

Bref, tu n'avais sans doute pas totalement tort, c'est juste que c'est plus compliqué que "mieux avant" ? 

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il y a 3 minutes, Liber Pater a dit :

C'est pas le sujet du fil, mais puisque tu en parles, tu as des bouquins à proposer sur le moyen-âge, niveau socio/ethno/mœurs[mention=11210]poney[/mention] ?

 

Edit : en France où tout du moins en Europe de l'ouest

 

 

S'il ne devait y en avoir qu'un seul, c'est Norbert Elias qui a très précisément écrit sur ce sujet.
 

Sinon en beaucoup plus "micro", il y a l'immense travail de Le Roy Ladurie sur le village de Montaillou qui décrit avec une finesse incroyable la vie quotidienne au 13 ou 14ième siècle, notamment les moeurs, avec un art que beaucoup d’ethnologue ne sont pas capables d'atteindre.

 

Edit : et pour rester sur le sujet il explique notamment très bien comment se sont les femmes qui colportent l'hérésie cathare (femmes qui lisent d'ailleurs, contrairement à l'image caricaturale).

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Le schéma de pensée selon lequel l'évolution serait très linéaire, pas ou peu branchue, sans tests ni impasses, est un schéma ultra-simpliste,

qui vise à permettre au vaste monde de rentrer (à grands coups de serpe) dans nos petites caboches.

(ça me fait d'ailleurs penser aux centaines de récits quotidiens sur le cours boursier des jours passés. Les narrations sont toujours parfaitement déterministes. Ceci s'est produit à cause de cela, etc. On se demande pourquoi ces centaines d'analystes ne sont pas milliardaires).

 

La réalité, qu'on ne peut plus ignorer aujourd'hui, est que l'évolution est plutôt une balade, avec parfois des carrefours/noeuds très incertains, dans une vaste arborescence.

 

Une arborescence, voilà une chose qui rentre déjà moins bien dans une cervelle humaine.

En particulier, ça rentre mal dans les cervelles constructivistes pour qui le chemin du salut serait unique, obligatoire, et seul connu d'eux (guides, timoniers, etc)  "il faut précisément faire ceci" (sinon on va tous mourir, c'est sûr).

L'arborescence, avec son idée de chemins multiples pour explorer des possibles multiples, est synonyme de complexité accrue, et aussi forcément de liberté profitable.

L'arborescence signifie qu'il n'y aurait pas qu'une façon d'assurer les retraites, pas qu'une façon unique de scolariser les enfants, etc, etc.

 

Ce n'est pas pour rien que le schéma mental de la linéarité est resté vendu si longtemps.

 

Mais je crois que justement, l'évidence de l'arborescence (dans tous les domaines) finit/finira par percoler jusqu'au grand public.

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il y a 3 minutes, Rübezahl a dit :

Le schéma de pensée selon lequel l'évolution serait très linéaire, pas ou peu branchue, sans tests ni impasses, est un schéma ultra-simpliste,

qui vise à permettre au vaste monde de rentrer (à grands coups de serpe) dans nos petites caboches.

 

Dit ocmme ça, on dirait une enième version complotiste du "système qui impose"...

 

C'est surtout un produit de l'histoire des mentalités qui date du 19ième siècle et qui est toujours très pregnant. Le 19ième c'est la théorie de l'évolution de Darwin, mais c'est une pensée qu'on retrouve également en histoire ou en anthropologie (globalement en science sociales, toutes les sciences en fait se mettent à la pensée évolutionniste). Et le 19ième n'en est en fait que l'aboutissement, le climax de cette idée ; c'est avec la Renaissance que l'idée nait et les Lumières en sont le véritable moment de déploiement. Le moyen age, par l'influence de l'Eglise, est plutôt fixiste, alors que les Grecs avaient développés une pensée plus évolutionniste, notamment Epicure ou Aristote (contre Platon, qui encore une fois se prend les pieds dans le tapis avec sa théorie de "la forme des choses" très fixiste). On sait qu'une espèce de pré-version de l'évolutionisme existait chez les savants musulman du moyen-age, mais ça restait "fixé" par Dieu. Evidemment tout ça n'est également pas linéaire puisque Buffon développe, de mémoire, également une proto-idée d'évolution quand Linné crée l'idée de taxonomie dans un but ouvertement fixiste.

Encore une fois l'histoire fait des aller-retour, les mentalité également. Et c'est un débat très contemporain, tout le problème des sciences sociales actuelles (ou plutôt d'une part) est justement d'intégrer la question de l'évolution, notamment cognitive, dans la sa matrice.

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Pas d'accord. Aristote était très clairement fixiste, avec seulement des accidents qui bouleversent un peu l'ordre des choses de ce qui se passe sous la Lune, mais sans changer la nature de quoi que ce soit. Platon était plutôt décliniste, mais ça suppose soit un âge d'or parfait, soit une histoire cyclique, et ce qu'il écrit là dessus relève plus du mythe que de la véritable théorie. Les atomistes étaient partisans de la génération spontanée, rien à voir avec l'évolution.

Par contre, il y a quelques choses comme une ébauche de théorie de l'évolution chez certains présocratiques. Chez Anaximandre (qui cherche à expliquer les fossiles d'animaux marins en montagne), il n'y avait que des poissons à l'origine, et en quelques générations à partir de ceux-ci, il y a eu des espèces terrestres. Chez Empédocle (qui cherche à expliquer l'origine des formes de vies complexes), il y a des morceaux simples d'êtres vivants qui apparaissent spontanément, s'agrègent au hasard, et donnent parfois des monstres, parfois des combinaisons viables, et seules ses dernières se reproduisent. Si on fait Anaximandre + Empédocle, ça nous fait presque Darwin, mais il semblerait que personne n'y avait pensée.

 

Et l' "évolutionnisme" du XIX était assez décalé par rapport aux théories de Darwin. Il me semble qu'en anthropologie, ça désigne des théories comme celle de Taylor qui classent les peuples en "plus ou moins évolués" sur un schéma linéaire... Ce que n'a pas grand chose à voir avec le fonctionnement de la sélection naturelle. (on peut en dire autant de l'évolutionnisme de Spencer)

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3 hours ago, Liber Pater said:

C'est pas le sujet du fil, mais puisque tu en parles, tu as des bouquins à proposer sur le moyen-âge, niveau socio/ethno/mœurs[mention=11210]poney[/mention] ?

 

Edit : en France où tout du moins en Europe de l'ouest

 

 

Vu la conversation, je conseille ce merveilleux petit bonbon

 

https://www.amazon.fr/spiritualité-Moyen-occidental-VIIIe-XIIIe-siècle/dp/2757849905/ref=asc_df_2757849905/?tag=googshopfr-21&linkCode=df0&hvadid=228803245910&hvpos=1o1&hvnetw=g&hvrand=2727461222617202464&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=&hvdev=m&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9056525&hvtargid=aud-858522214449:pla-454323726213&psc=1

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il y a 52 minutes, Mégille a dit :

Pas d'accord. Aristote était très clairement fixiste, avec seulement des accidents qui bouleversent un peu l'ordre des choses de ce qui se passe sous la Lune, mais sans changer la nature de quoi que ce soit. Platon était plutôt décliniste, mais ça suppose soit un âge d'or parfait, soit une histoire cyclique, et ce qu'il écrit là dessus relève plus du mythe que de la véritable théorie. Les atomistes étaient partisans de la génération spontanée, rien à voir avec l'évolution.

 

Pas l'évolution au sens où on l'entend ajd, au sens ou les espèces ont été crées comme elles Aristote les voyait, en ce sens il était fixiste. Je voulais dire que dans sa pensée, je pensais à son approche historique de l'état (de la cité) qui est assez évolutive et linéaire in this respect

 

Citation

Par contre, il y a quelques choses comme une ébauche de théorie de l'évolution chez certains présocratiques. Chez Anaximandre (qui cherche à expliquer les fossiles d'animaux marins en montagne), il n'y avait que des poissons à l'origine, et en quelques générations à partir de ceux-ci, il y a eu des espèces terrestres. Chez Empédocle (qui cherche à expliquer l'origine des formes de vies complexes), il y a des morceaux simples d'êtres vivants qui apparaissent spontanément, s'agrègent au hasard, et donnent parfois des monstres, parfois des combinaisons viables, et seules ses dernières se reproduisent. Si on fait Anaximandre + Empédocle, ça nous fait presque Darwin, mais il semblerait que personne n'y avait pensée.

 

je parlais bien de l'idée d'un processus évolutif et non l'évolution darwienne stricto sensu ...

 

Citation

Et l' "évolutionnisme" du XIX était assez décalé par rapport aux théories de Darwin. Il me semble qu'en anthropologie, ça désigne des théories comme celle de Taylor qui classent les peuples en "plus ou moins évolués" sur un schéma linéaire... Ce que n'a pas grand chose à voir avec le fonctionnement de la sélection naturelle. (on peut en dire autant de l'évolutionnisme de Spencer)

 

Encore une fois, je ne limitais l'évolution à darwin, mais à l'idée générale du changement d'un état en autre, vers un mieux (de la barbarie à la civilisation marche aussi). Et en ça, le fait que Spencer et Darwin soient de la meme époque n'est pas fortuit, c'était dans le zeitgeist.

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Il y a 16 heures, Alchimi a dit :

Même pas une minute de vidéo, et des la 47èm seconde: "Le veganisme est une forme de spécisme parce qu'il abandonne les victimes au choix individuel."

 

Et le boucher qui s'appelle Lebœuf... j'ai hâte de voir ça.

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