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Déjà dit mais ce féminisme radical lesbien est une impasse politique, ça existe depuis les 60s, mais ça n'ira jamais très loin, parce que c'est trop sectaire, elles n'aiment pas les hommes hétéros, mais elles attaquent aussi les femmes hétéros, les hommes gays et en général les trans, contrairement à l' "intersectionalité" qui essaie plus ou moins de construire des coalitions et de définir simplement l'ennemi, elles ont déjà perdu la bataille.

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il y a 7 minutes, Bisounours a dit :

Je serais curieuse de savoir d'où lui vient toute cette haine. En fait elle fait pitié, sa vie intérieure doit être d'un moche incroyable pour alimenter un tel discours de foldingue.

 

Je ne suis même pas sur qu'elle soit aussi haineuse qu'elle le laisse penser.

Sur le marché politique ou des idées, il y a toujours une petite place pour les plus extrémistes, ça a sa rentabilité propre : visibilité, conférence, ventes de livres, ...

 

[bourdieu] c'est la théorie du champ [/bourdieu]

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à l’instant, poney a dit :

Je ne suis même pas sur qu'elle soit aussi haineuse qu'elle le laisse penser.

Je veux bien qu'il y ait une part de cinéma et de marketing, et visiblement son outrance lui rapporte de l'audience ; mais tout de même à ce point, je dubite qu'il n'y ait pas une bonne part de sincérité dans ses délires construits à partir de je ne sais quel vécu mal digéré. Et quand bien même ce serait 100 % un discours, c'est assez effrayant de marcher dans cette combine.

 

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ah, je ne dis pas que c'est 100% un discours, le lesbianisme féministe de ce genre n'est pas neuf ni juste du discours, je pense (peut-être à tort) qu'il y a aussi pas mal de posture là dedans, ainsi que de petit calculs politiques interessés.

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55 minutes ago, Rincevent said:

Tell us more ? :)

 

C'est dans l'intro à la lecture de Hegel faite par Kojève, qui insiste particulièrement la dialectique maître/esclave de la Phénoménologie de l'esprit + Rousseau du Discours sur le fondement etc. Il existe une lutte pour la reconnaissance qui passe par plusieurs stades, de la consience du monde à celle de soi, qui ne se fait que dans l'alterité compétitive maître esclave (on prend conscience par ce qu'on désire dans le regard de l'autre). C'est Fukuyama qui parle bcp de ça, en particulier dans son livre sur La fin de l'Histoire (dont le moteur dialectique est justement cette lutte pour la reconnaissnce) mais aussi dans son livre sur l'identité.

 

 

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23 hours ago, poney said:

Sinon, call me leftist but, une partie de ce discours n'est pas dénué de bon sens. Je vais direct au point Goodwin parce que ça sera plus facile, un nazi qui dit "sale juif" ou un juif qui dit "sale nazi", on comprend bien que ça n'a pas la même portée.

Tout à fait, mais dans une société donnée il peut y avoir des sous-espaces dans lesquels un groupe dominé dans le grand espace domine les autres dans des plus petits là où il est majoritaire.

Si bien qu'il peut très bien endosser les deux casquettes.

23 hours ago, poney said:

Et il n'y a pas besoin d’être un gauchiste pour reconnaître que les 150 dernières années, ce sont bien les occidentaux qui sont allé coloniser et dominer un peu tout l'ensemble du monde et que ça continue à avoir de sérieux effets aujourd'hui. Alors oui je sais, les conquêtes arabes ou turques mais bon, le whataboutisme hein... Evidemment qu'un Béninois dont le pays a été rasé par l'armée de conquête française et qui a été sous domination européenne durant 70 ans, soit 3 générations, ça n'a pas tout à fait le même sens quand il dit "les Blancs" que quand Batskin dit "les noirs". 

Bien sûr.

23 hours ago, poney said:

Vu que la théorie raciale est une idée européenne, je veux bien discuter et débattre aussi de la domination raciste blanche historique.

Oui, cela étant dit (tu me diras si je me trompe), les êtres humains ont toujours cherché une bonne raison d'aller niquer la tronche de leur voisin. La hiérarchisation des groupes pour justifier la domination ou la guerre juste à l'air vieille comme le monde.

La théorie raciale n'en est qu'un avatar, qui a pris cette forme parce qu'elle s'est trouver en position de comparer. C'est à dire que l'Europe pouvait envoyer des explorateurs aux 4 coins du monde.  

23 hours ago, poney said:


Le problème c'est quand une analyse d'une situation contemporaine demande un peu de finesse, on fait de l'axiomatique. Pour une partie de la gauche, il ne peut y avoir racisme que systémique et de domination et donc un rebeu qui dit "sale français" n'est qu'un dominé qui se défend et que le racisme anti blanc ça n'existe pas; on voit bien que la réaction à droite est une négation des événements historiques de domination comme le colonialisme ("c'était positif") ou de ses effets ("c'est fini maintenant").

 

Les deux positions sont très connes parce qu'elles reviennent dans les deux cas à nier des problèmes réels.

Et surtout à sursimplifier ce qui fait un système. Il n'y a pas besoin d'un service de police ou de justice pour faire un système.

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il y a 10 minutes, Noob a dit :

Tout à fait, mais dans une société donnée il peut y avoir des sous-espaces dans lesquels un groupe dominé dans le grand espace domine les autres dans des plus petits là où il est majoritaire.

Si bien qu'il peut très bien endosser les deux casquettes.

 

C'est la réponse, et la dernière ligne de défense, des "vrais gauchistes" face à l'invasion sjw : la classe sociale.
Si le PCF résiste plus ou moins et pas LFI c'est tout simplement à cause, ou grâce, au corpus idéologique communiste.

 

Citation

Oui, cela étant dit (tu me diras si je me trompe), les êtres humains ont toujours cherché une bonne raison d'aller niquer la tronche de leur voisin. La hiérarchisation des groupes pour justifier la domination ou la guerre juste à l'air vieille comme le monde.

La théorie raciale n'en est qu'un avatar, qui a pris cette forme parce qu'elle s'est trouver en position de comparer. C'est à dire que l'Europe pouvait envoyer des explorateurs aux 4 coins du monde.  

 

la xénophobie est la chose la mieux partagée par l'humanité mais le racisme au sens qu'on lui a donné au 19ième et les effets qu'il a créé est probablement assez unique dans l'histoire, même en regardant dans les empires romains/arabes/turcs/égyptiens ou autre, ou chez les Grecs antiques.

 

Dans ma lecture, mais je sais que ça fait débat, c'est moins le fruit d'une comparaison possible avec les 4 coins du monde (qu'on faisait depuis déjà quelques siècles) qu'un alignement du zeitgeist de l'époque, au progrès de la science de l'époque, de l’évolutionnisme darwinien en particulier, à l’expansionnisme territorial politique qui suit l'esclavage Atlantique en passant par la philosophie des Lumières, presque paradoxalement. Dit autrement, je pense que le même phénomène de conquête 2 siècles plus tôt n'aurait pas débouché sur la théorie raciale, d'ailleurs il est bien connu qu'au 16ième les Portugais avaient une assez haute estime des Kongo et qu'on en trouvait beaucoup dans la bourgeoisie de Porto ou de Lisbonne. A postériori le racisme scientifique occidental du 19ième à un coté assez logique mais c'est aussi presque un accident de l'histoire.

 

 

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il y a 33 minutes, poney a dit :

C'est la réponse, et la dernière ligne de défense, des "vrais gauchistes" face à l'invasion sjw : la classe sociale.
Si le PCF résiste plus ou moins et pas LFI c'est tout simplement à cause, ou grâce, au corpus idéologique communiste.

Hmmm, peut-être aussi parce que la base du PCF est faire d'ouvriers somewhere, et celle de LFI d'éternels étudiants anywhere. Je concède que les deux phénomènes sont fortement liés, mais l'oeuf, la poule...

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il y a 15 minutes, Rincevent a dit :

Hmmm, peut-être aussi parce que la base du PCF est faire d'ouvriers somewhere, et celle de LFI d'éternels étudiants anywhere. Je concède que les deux phénomènes sont fortement liés, mais l'oeuf, la poule...

 

A la base alors parce que franchement je ne sais pas si c'est encore le cas ajd, quand tu vois Ian Brossat...

 

Je sais de mon insider au PCF que c'est une lutte presque quotidienne pour garder le cap chez eux.

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Il y a 8 heures, Fagotto a dit :

Déjà dit mais ce féminisme radical lesbien est une impasse politique, ça existe depuis les 60s, mais ça n'ira jamais très loin, parce que c'est trop sectaire, elles n'aiment pas les hommes hétéros, mais elles attaquent aussi les femmes hétéros, les hommes gays et en général les trans, contrairement à l' "intersectionalité" qui essaie plus ou moins de construire des coalitions et de définir simplement l'ennemi, elles ont déjà perdu la bataille.

On peut dire que Coffin est en train de clouer son propre cercueil, quoi. 

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il y a 59 minutes, poney a dit :

A la base alors parce que franchement je ne sais pas si c'est encore le cas ajd, quand tu vois Ian Brossat...

 

Je sais de mon insider au PCF que c'est une lutte presque quotidienne pour garder le cap chez eux.

Témoignage intéressant. :)

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9 hours ago, Johnnieboy said:

Pour en revenir au féminisme et au texte qui a lancé cette conversation. En fait, une femme - ou des femmes - qui appelle à tuer des hommes, ça pourrait individuellement m’inquiéter faire peur mais pas politiquement.

En gros, quand il s’agit d’incarcérer, de tuer en masse, les femmes me font pas flipper. Et les mecs qui tiendront avec ces femmes, non plus. :D

 

Je plaisante mais, sincèrement, je pense, qu’au fond, c’est probablement ce qui fait que les tendances féministes extrémistes ne m’inquiètent guère.

Je serais comme toi si on parlait d'une fille lambda.

Mais là on parle d'une élue de la république.

 

C'est déjà la différence entre Harmange et Coffin.

 

Et la deuxième chose qui me gêne, c'est vraiment que c'est tapis rouges dans beaucoup de médias (mais cela en dit beaucoup sur les médias... ).

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il y a 6 minutes, Rincevent a dit :

Témoignage intéressant. :)

 

Le PCF fait un truc que ne font pas tous les autres : ils tractent comme des enfoirés, ils font énormément de porte à porte et passe leur temps à faire du terrain, à écouter les gens, à discuter.
C'est autre chose que pérorer sur Twitter.

On peut penser ce qu'on veut de ce vieux machins en tant que débris soviétique mais voilà, à l'heure actuelle, ça reste une espèce de reste ce que devrait être la politique : des combats et des débats d'idées, des gens formés à leur corpus théorique, du terrain, une certaine proximité avec les gens, une histoire, une colonne vertébrale, j'ai envie de dire un patrimoine même. Je ne partage pas grand chose de ce patrimoine mais je donne 100x LFI, En Marche ou LR pour des gens qui ont une vision de la politique comme le PCF (je mets de côté les vieux stal et nostalgique de Mao qui n'étaient pas démocrates). Je préfère toujours avoir a débattre avec un coco qui sait de quoi il parle qu'avec un SJW. D'ailleurs, on ne débat pas avec un sjw.

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1 hour ago, Rincevent said:

Hmmm, peut-être aussi parce que la base du PCF est faire d'ouvriers somewhere, et celle de LFI d'éternels étudiants anywhere. Je concède que les deux phénomènes sont fortement liés, mais l'oeuf, la poule...

Le PCF, pour ce que j'en ai vu ce sont des retraités et des étudiants (en tout cas à Paris).


Mais à la différence de LFI, les étudiants du PCF sont intéressé par les textes du communismes plus que par les combats "modernes".

Ils en restent à l'idée que la classe sociale est prioritaire sur la race ou le sexe.

 


 

 

 

 

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Sinon, pour en revenir au féminisme.

 

Moha la squale trolle méchamment en postant:

"Ouh la menteuse, elle est amoureuse" alors qu'il est sous le coup d'accusation d'agression sexuelle :D

 

Cela m'a fait sourire, mais pas sûr que ce soit la bonne défense ;)

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il y a 10 minutes, poney a dit :

Le PCF fait un truc que ne font pas tous les autres : ils tractent comme des enfoirés, ils font énormément de porte à porte et passe leur temps à faire du terrain, à écouter les gens, à discuter.
C'est autre chose que pérorer sur Twitter.

On peut penser ce qu'on veut de ce vieux machins en tant que débris soviétique mais voilà, à l'heure actuelle, ça reste une espèce de reste ce que devrait être la politique : des combats et des débats d'idées, des gens formés à leur corpus théorique, du terrain, une certaine proximité avec les gens, une histoire, une colonne vertébrale, j'ai envie de dire un patrimoine même. Je ne partage pas grand chose de ce patrimoine mais je donne 100x LFI, En Marche ou LR pour des gens qui ont une vision de la politique comme le PCF (je mets de côté les vieux stal et nostalgique de Mao qui n'étaient pas démocrates). Je préfère toujours avoir a débattre avec un coco qui sait de quoi il parle qu'avec un SJW. D'ailleurs, on ne débat pas avec un sjw.

J'ai un proche qui s'occupe de transports publics, qui est en contact avec divers élus, et son retour confirme tout à fait : les élus PCF sont les seuls (dans ce sujet un peu industriel) à bosser sérieusement leurs dossiers, qu'on soit d'accord ou non avec leurs conclusions.

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il y a 4 minutes, Rincevent a dit :

J'ai un proche qui s'occupe de transports publics, qui est en contact avec divers élus, et son retour confirme tout à fait : les élus PCF sont les seuls (dans ce sujet un peu industriel) à bosser sérieusement leurs dossiers, qu'on soit d'accord ou non avec leurs conclusions.

 

Ben tu vois.

Si t'avais dit aux libéraux de 1970 que la gauche allait tellement partir en couilles qu'on en viendrait à regretter le PCF en 2020, les mecs auraient eu le fou rire de leur vie.

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il y a 24 minutes, poney a dit :

 

Ben tu vois.

Si t'avais dit aux libéraux de 1970 que la gauche allait tellement partir en couilles qu'on en viendrait à regretter le PCF en 2020, les mecs auraient eu le fou rire de leur vie.

 

 

Ne pas oublier qu'il y a aussi plus de points communs entre les libéraux et les communistes qu'entre les libéraux et SJW.

Libéralisme comme communisme sont des universalismes(là où les SJW sont communautaires) , certains combats pour les libertés des minorités sont communs (avec l'égalité comme objectif et non pas le revanchisme malsain des SJW) les deux sont en faveur de la croissance et du progrès économique (je rappel que le PCF est pour l'énergie nucléaire).

Bien sur la pratique a amené des modèles opposés mais je pense qu'un certain nombre de communistes sont sincères dans leur volonté d'un monde plus égalitaire; les SJW sont beaucoup moins sympathiques.

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Ah, pourquoi les SJW seraient-ils moins sincères dans leur envie de changer le monde ? De le rendre meilleur ?

Et la sincérité des uns ou des autres rend-elle moins dangereuses leurs idées (quand elles tendent à être totalitaires) ? Un nazi sincère est-il moins dangereux qu'un nazi opportuniste ?

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il y a 6 minutes, Ultimex a dit :

Un nazi sincère est-il moins dangereux qu'un nazi opportuniste ?

Heidegger, nazi sincère, est beaucoup plus dangereux et beaucoup moins recommandable qu'un nazi opportuniste comme Schmitt.

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Le 20/10/2020 à 19:01, Mégille a dit :

Un article intéressant sur la variabilité du taux de viol et ses facteurs : https://antisexisme.net/2013/01/09/cultures-du-viol-1/

 

je ne suis arrivé qu'à la moitié mais on touche à un problème de a) l'épistémologie des sciences sociales et b ) la méthodologie de l'anthropologie.

 

Ce passage :

Citation

Dans une étude de 19932 portant sur 35 sociétés préindustrielles, Patricia Rozée a trouvé des chiffres bien différents. Elle nota la présence de viols dans toutes les sociétés étudiées et considéra ainsi qu’il n’existait pas de cultures sans viol. Cependant, Sanday ne prétendait pas que dans les cultures sans viols, le viol n’existait pas du tout, mais qu’il était socialement désapprouvé.

 

Sur le a) 

 

Jean-claude Passeron à argumenté, à mon avis assez justement, que les sciences sociales ne pouvaient être poppérienne car elle étaient incapables de respecter le critère de réfutabilité parce que son langage n'est pas standardisé. Or, puisque que chacun y va de sa conception et définition du viol, on peut dire a peu près tout et son contraire. Et si on défini viol par "rapport sexuel non consenti", on fait face à une montagne de problèmes difficilement surmontables. Quel est la définition de consentement ? Quel est l'articulation entre le non consentement personnel (je me répugne personnellement à tel acte) mais au consentement social (mon groupe social a toujours fait comme ça donc je fais pareil) ? Est-ce qu'on est surt que toute la société pense pareil ou est-ce que c'est socialement situé ?

 

Le gros problème de l'anthropologie mais aussi son but, c'est la traduction : pour moi, occidental, c'est quoi 1) le viol 2) le consentement 3) le social 4) la pression. Est-ce que c'est la même que les gens avec qui j'étudie la culture du viol ?

 

il faut donc d'abord savoir ce que les gens "en face" considère comme du viol et si décide de comparer 156 sociétés, je dois faire l'exercice 156x parce que sinon je suis tributaire des 156 interprétations différentes d'anthropologues différents. (mais ça c'est aussi le b) sur la méthodologie)

Pour contrer ça, on travaille sur les lexiques : on traduit non pas tellement le vocabulaire que le sens profond que tel ou tel mot à pour une société ou un groupe étudié.

Ensuite on compare.

 

Le coup du viol normatif ou non va dans ce sens mais il ne répond pas à tous les problèmes de comparaison et de traduction de sens. La preuve, chez nous le viol n'est pas considéré normal pourtant il existe, je ne pense pas que les féministes seraient d'accord pour dire que nous sommes une société sans viol.

 

Et le coup des sociétés matrilinéaires sans viol, j'ai mon détecteur à bullshit anthropologique qui explose tout de suite. C'est vraiment un classique. Dans les sociétés matrilinéaires, le pouvoir sur les enfants repose sur les épaules de l'oncle maternel et non sur le père géniteur, et l'héritage se transmet "par la mère" (mais en fait par l'oncle maternel) au neveu utérin et non chez les agnats. Ca ne dit strictement rien sur l'éventuelle domination ou violence masculine, d'autant plus que la plupart des sociétés patrilinéaires savent être matrilinéaire quand il faut, notamment l'héritage ; on en a des traces chez nous jusqu'à la fin du moyen age avec le fosterage et la plupart des royaumes africains patrilinéaires et patrilocaux deviennent matrilinéaire et matrilocaux quand il s'agit des familles princières. faudrait pas que la belle famille des princesses se barre avec le pognon. Sans compter les sociétés à maison qui sont largement cognatiques...

Bref je dubite un peu.

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