h16 Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 il y a 3 minutes, Johnathan R. Razorback a dit : C'est de la politique du pire, ça. Non. C'est précisément parce que beaucoup trop de gens idolâtrent ou au moins idéalisent un peu trop les politiciens qu'ils ont depuis longtemps oublié qu'ils ne sont que des commis censés répondre aux demandes des citoyens. Il est indispensable de laisser ces ministres s'exprimer et se vautrer dans la médiocrité visible : d'une part, cela les ramène bien clairement à la fange de laquelle le suffrage ou l'onction présidentielle les a extraits sans pour autant les décrotter, et d'autre part, cela met encore mieux en exergue ceux qui, munis des mêmes droits, des mêmes possibilités de tweets idiots, n'en font rien et se comportent dignement. Dans les tempêtes d'imbécillités, ce sont ceux qui ont une parole sensée et posée que l'Histoire retiendra. Schiappa sera une note de bas de page et ses tweets idiots assureront qu'elle n'obtiendra jamais plus que ça. C'est indispensable. 1 Lien vers le commentaire
Johnathan R. Razorback Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 il y a 16 minutes, Rincevent a dit : ma mère me disait toujours : ne soit pas impressionné, ils sont comme tout le monde, eux aussi ils font caca. Une perspective qui n'est pas sans ambivalence: "Tel a été miraculeux au monde, auquel sa femme et son valet n'ont rien vu seulement de remarquable. Peu d'hommes ont été admirés par leurs domestiques." -Montaigne, Essais, 1588, Livre III, Chapitre 2 : Du repentir. "Il n'y a pas de héros pour son valet de chambre, dit un proverbe connu. J'ai ajouté — et Gœthe l'a redit deux ans plus tard — que s'il en est ainsi ce n'est pas parce que celui‑là n'est pas un héros, mais parce que celui‑ci n'est qu'un valet. Ce dernier ôte les bottes du héros, l'aide à se coucher, sait qu'il préfère le champagne, etc. Pour le valet de chambre les héros n'existent pas ; en effet, ils n'existent que pour le monde, la réalité, l'histoire." -Hegel, La Raison dans l'Histoire, 1822-1830, Chapitre II. La réalisation de l'Esprit dans l'histoire, Trad. Kostas Papaioannou, 10x18 p. 127. Lien vers le commentaire
Johnathan R. Razorback Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 il y a 3 minutes, h16 a dit : 1): beaucoup trop de gens idolâtrent ou au moins idéalisent un peu trop les politiciens 2): cela met encore mieux en exergue ceux qui, munis des mêmes droits, des mêmes possibilités de tweets idiots, n'en font rien et se comportent dignement. 1): Ils seront par définition toujours trop mais je doute que ce soit significatif numériquement, même parmi les militants politiques. Je ne connais personne qui a un portrait d'un homme politique actuel chez lui, ce qui n'était pas vrai de certains communistes du vivant de Staline. Le niveau d'idolâtrie personnelle me semble donc tout à fait faible. Ce qui existe en revanche, c'est une statolâtrie. Les hommes politiques, dans l'ensemble, ne sont appréciés et défendus qu'en tant qu'ils servent de moyen pour espérer manipuler la supposée toute-puissance du Dieu-Etat. 2): Non, la tendance au moindre effort étant ce qu'elle est, on s'intéresse à la médiocrité spectaculaire et pas à la vertu caché. Et le spectacle de la bassesse et de la bêtise est plutôt décourageant que stimulant. Souhaiter le pire peut gonfler l’abstention, mais guère pousser à la contestation. Et je ne crois absolument pas à un changement politique simplement venu de l’abstention. 2 Lien vers le commentaire
Fagotto Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 Sur le fond d'accord avec Razorback, en fait twitter est un instrument de pouvoir supplémentaire, augmentant le clivage, le court-termisme, on le voit avec Trump et avec Schiappa, ses conneries sur twitter ne l'empêche pas de faire passer ses idées au gouvernement pour l'instant. On voit leur médiocrité, et alors? ça fait longtemps que les personnalités politiques jouent sur la séparation, le tribalisme, la proximité pour faire passer leurs projets. Bien plus que sur leur exceptionnalité (et de ce coté twitter ne réduit pas le fanboyisme). C'est la magie de la démocratie actuelle version démago/populiste, en grande partie on vote pour des 'comme nous' (que l'on croit/saut être de notre coté) pas pour des compétences ou des idées remarquables. Lien vers le commentaire
h16 Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 il y a 47 minutes, Johnathan R. Razorback a dit : Le niveau d'idolâtrie personnelle me semble donc tout à fait faible. Tu te trompes et c'est facile à voir : regarde le nombre de personnes [des bousculades entières !] souhaitant absolument serrer la pogne ou se faire prendre en selfie avec Macron. Tu ferais ça avec ton employé de maison, à ta demande ? Les politiciens ont tout fait pour être comme des rock stars. Si tant de gens idolâtrent Johhny, crois moi, beaucoup trop font pareil avec les politiciens, ne serait-ce que parce que ce faisant, ils espèrent par calcul attirer leurs faveurs en retour. il y a 47 minutes, Johnathan R. Razorback a dit : 2): Non, la tendance au moindre effort étant ce qu'elle est, on s'intéresse à la médiocrité spectaculaire et pas à la vertu caché. Et le spectacle de la bassesse et de la bêtise est plutôt décourageant que stimulant. Souhaiter le pire peut gonfler l’abstention, Gonfler l'abstention ? Ohh ooaaaaahhh mon dieu je défaille ! argh loin de moi cette idée abhominahaable ! il y a 47 minutes, Johnathan R. Razorback a dit : mais guère pousser à la contestation. Et je ne crois absolument pas à un changement politique simplement venu de l’abstention. Parce que tu crois que les politiciens seront dissous dans une révolution, dans un mouvement global musclé ou dans une action concertée ? Ah non, ça c'est encore plus ! Ils disparaîtront par obsolescence inattendue bien plus sûrement, et par disparition de leur signifiance. C'est exactement ce qui est en train de se passer, doucement mais sûrement et l'abstention est un élément notoire (pas le seul, pas le plus fort) de cette tendance qui, du reste, me réjouit. 3 1 Lien vers le commentaire
Brock Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 gonfler l'abstention ca serait horrible !! hihihi l'etat sera abandonne, pas assassine.Il mourra par totale inutilite ( en plus d'inefficacite) Lien vers le commentaire
Flashy Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 Il y a 22 heures, L'affreux a dit : Et du coup lorsqu'un client est coupable mais que sa culpabilité n'est pas prouvée, quelle est la stratégie la plus adaptée, raconter la vérité à l'avocat ou bien lui servir la même soupe qu'aux autres ? L'avocat est-il habilité à cacher la vérité et soutenir les mensonges de son client ? Est-ce qu'il ne risque rien devant la justice s'il ment lui-même à la place de son client ? La stratégie la plus adaptée est de raconter la vérité à l'avocat. Bâtir une stratégie de défense sur des prémisses qui sont solides est une meilleure stratégie que de laisser son conseil dans l'ombre : ce dernier va bâtir une stratégie sur des présupposés faux, avec un risque de retour de flammes calamiteux. Faut aussi savoir qu'un avocat pénaliste rencontre rarement des innocents. Les erreurs judiciaires existent, mais sont loin d'être la norme. Le taff, c'est bien de dire la vérité, ou de mettre en lumière plutôt certains aspects du dossier que d'autres, et surtout de vérifier si la procédure est valable. Tu as certainement des avocats prêts à mentir, ce qui est détestable. Mais, concrètement, je pense que la plupart des avocats au courant de la culpabilité de leur client essaieront de convaincre ce dernier de dire la vérité (ils ne dénonceront pas, je pense) ; si le client s'entête à vouloir se présenter comme innocent, l'avocat peut se décharger du dossier, ou suivre la volonté du client après l'avoir averti 18 fois que ça allait lui péter durement à la gueule. L'avocat, dans ce cas, se fera discret et n'ira pas proclamer devant les caméras la sainteté du client. 1 Lien vers le commentaire
Hayek's plosive Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 Le fil est parti en double HS. D'un côté ça divague sur le politweet, de l'autre on part sur les stratégies de défense dans un procès et la déontologie des avocats. Bel effort collectif. Lien vers le commentaire
Fagotto Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 Il faut recentrer sur la victoire féministe du jour: La suppression des grid-girls en F1 (je sais pas si y a encore des gens qui regardent) 1 Lien vers le commentaire
Hayek's plosive Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 Le féminisme c'est simple. Les femmes sont libres de s'habiller comme elles veulent sauf si ce sont des bonnasses. Bientôt sur les grilles de départ des cageots de 120 kilos en bikinis. 2 2 Lien vers le commentaire
Alchimi Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 il y a 10 minutes, Fagotto a dit : Il faut recentrer sur la victoire féministe du jour: La suppression des grid-girls en F1 (je sais pas si y a encore des gens qui regardent) Et hop, pleins de jolies nanas au chomedu. Lien vers le commentaire
Johnathan R. Razorback Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 Il y a 6 heures, h16 a dit : Ils disparaîtront par obsolescence inattendue bien plus sûrement, et par disparition de leur signifiance. Moi aussi je peux faire des procès en réalisme. La disparition de l'Etat est passablement improbable, les Sumériens se plaignent déjà de la pression fiscale et de la bureaucratie. En admettant que ça se produise, la fin de l'Etat ne serait pas la fin du politique. Attendre la disparition de la politique est du même niveau qu'attendre l'avènement de l'Homme Nouveau. Et d'ailleurs ça en fait partie: « La grande difficulté du marxisme réside dans le fait que, tout en affirmant théoriquement que seule la fin de l’aliénation économique abolira le politique, il s’est engagé dans la voie révolutionnaire, pensant pouvoir supprimer le politique par les voies du politique. D’où les nombreuses contradictions d’une théorie qui affirme pouvoir les résoudre toutes. » (p.68) « [Pour Marx], le politique appartient seulement à l’historicité de l’homme, non à sa nature. » (p.70) « La politique n’a de signification dans le marxisme que parce qu’il est pris entre un mythe originel et une utopie finale. En effet, l’aliénation suppose d’abord un état antérieur qualifié de légitime, de juste et de naturel, sinon elle n’aurait pas de sens, car il ne peut y avoir altération que par rapport à une situation antérieure, et d’autre part un état ultérieur désaliéné qui retrouvera, sous d’autres formes, la pureté originelle. C’est le même processus qui a permis à Rousseau de retrouver, par l’aliénation, dans l’état civil la liberté originelle de l’état de nature. » (p.76) -Julien Freund, L’Essence du politique, Dalloz, 2004 (1965 pour la première édition), 867 pages. Une fois qu'on a dit ça, la question n'est pas "comment se débarrasser des politiciens ?", mais comment les trier au mieux et élever le niveau intellectuel et moral. Interdire de s'exprimer sur les réseaux sociaux dans l'exercice d'un mandat public irait me semble-t-il dans ce sens. Lien vers le commentaire
Tramp Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 Des élus qui sont interdits de communiquer, on aura tout en entendu. Lien vers le commentaire
Brock Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 ca devrait etre un job benevole, et tous les frais sont a la charge de l'elu. 3 Lien vers le commentaire
Bisounours Posté 1 février 2018 Signaler Share Posté 1 février 2018 il y a 18 minutes, Brock a dit : ca devrait etre un job benevole, et tous les frais sont a la charge de l'elu. Si ça coûte au lieu de rapporter, c'est clair que ça va calmer les ardeurs des postulants. Et leur nombre. 1 Lien vers le commentaire
Hayek's plosive Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 http://www.businessinsider.fr/us/f1-grid-girls-have-lost-their-jobs-but-are-fighting-back-on-twitter-2018-2/ Depuis le temps que je dis que ce fil devrait s'appeler le féminisme contre les femmes. 1 Lien vers le commentaire
jubal Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 Une grid girl: "it is ridiculous that women who say they are 'fighting for women's rights' are saying what others should and shouldn't do" Tout est dit. 2 Lien vers le commentaire
Rübezahl Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 dans les news jamais relayées en ce moment : http://www.hauteprovenceinfo.com/article-18843-manosque-une-mere-placee-en-garde-a-vue-apres-avoir-violente-son-bebe.html Lien vers le commentaire
Bisounours Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 à l’instant, Rübezahl a dit : dans les news jamais relayées en ce moment : http://www.hauteprovenceinfo.com/article-18843-manosque-une-mere-placee-en-garde-a-vue-apres-avoir-violente-son-bebe.html que vient faire la maltraitance sur un enfant dans ce fil ? comme si les nanas n'étaient que de douces peites fleurs fragiles.... Lien vers le commentaire
Brock Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 3 hours ago, Hayek's plosive said: http://www.businessinsider.fr/us/f1-grid-girls-have-lost-their-jobs-but-are-fighting-back-on-twitter-2018-2/ Depuis le temps que je dis que ce fil devrait s'appeler le féminisme contre les femmes. il s'appelait le Feminisme Ennemi de la Liberte, c'etait tres precis et tres exact et ca a ete change par des gens qui ont peur. Lien vers le commentaire
NoName Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 Il y a 15 heures, Johnathan R. Razorback a dit : En admettant que ça se produise, la fin de l'Etat ne serait pas la fin du politique. Attendre la disparition de la politique est du même niveau qu'attendre l'avènement de l'Homme Nouveau. Quel strawman de qualité. T'as quelques threads de retard la dessus. Par contre le fait que tu sois incapable de considérer que le politique existe en dehors de la politicaillerie et de l'état tel que nous le connaissons me paraît assez symptomatique. La gouvernance pacifique, le politique hors état, en bref l'anarchie au sens où l'entend à peu près tous les anarchistes du forum c'est quelque chose que tu expérimente tous les jours sans le savoir, parce que c'est l'état normal des relations humaines. Lien vers le commentaire
Johnathan R. Razorback Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 il y a 8 minutes, NoName a dit : incapable de considérer que le politique existe en dehors de la politicaillerie et de l'état tel que nous le connaissons Il y a 15 heures, Johnathan R. Razorback a dit : En admettant que ça se produise, la fin de l'Etat ne serait pas la fin du politique. Une fois qu'on a dit ça, la question n'est pas "comment se débarrasser des politiciens ?", mais comment les trier au mieux et élever le niveau intellectuel et moral. Interdire de s'exprimer sur les réseaux sociaux dans l'exercice d'un mandat public irait me semble-t-il dans ce sens. 1 Lien vers le commentaire
Bisounours Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 La fin de l'État, déjà.... c'est juste un rêve. Qu'est ce que c'est qu'un État, sinon une poignée d'individus supposés être au service d'autres individus qui les ont logiquement choisis, et qui finissent, et tout le problème est là, par inverser les rôles et les fonctions... Conclusion : une espèce d'État se reformerait sous une forme ou une autre, c'est inévitable. La question est de savoir comment limiter les dégâts. Quand on lit les "anciens", ces mêmes questions se posaient déjà. Et que je sache, le libéralisme dont on dit qu'il était davantage présent dans le passé, a sacrément échoué. Comment se fait-ce ? Lien vers le commentaire
NoName Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 il y a 36 minutes, Johnathan R. Razorback a dit : Ben oui c'est bien ce que je dis et tu ne t'en rends même pas compte. Tu plaques le fonctionnement de l'Etat et de la politcaillerie tel qu'on le connaît comme étant la référence de la gouvernance et le modèle logique et normal de fonctionnement. Sinon l'idée même de dire "la fin de l'Etat ne marquera pas la fin du politique" ne te serais même pas venue à l'idée. Lien vers le commentaire
Bisounours Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 il y a 40 minutes, Johnathan R. Razorback a dit : la fin de l'Etat ne serait pas la fin du politique. ben pourtant, c'est bien ce qu'il écrit, non ? il y a 3 minutes, NoName a dit : "la fin de l'Etat ne marquera pas la fin du politique" ne te serais même pas venue à l'idée. Lien vers le commentaire
NoName Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 Oui et c'est bien le souci. Dire que la fin de l'Etat ne marquera pas la fin du politique c'est juste l'évidence sauf si on part du principe que la gouvernance etatique est le point de référence Lien vers le commentaire
Johnathan R. Razorback Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 il y a 37 minutes, NoName a dit : "la fin de l'Etat ne marquera pas la fin du politique" ne te serais même pas venue à l'idée. C'est pas une idée, c'est un fait. Il y a des sociétés sans Etat, il n'y a pas de société sans politique. Et même dans ce second cas, dont la survenue est parfaitement improbable, le problème du collectivisme se posera toujours. Lien vers le commentaire
Brock Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 C'est vrai. : ( Lien vers le commentaire
Rincevent Posté 2 février 2018 Signaler Share Posté 2 février 2018 il y a 47 minutes, Johnathan R. Razorback a dit : Il y a des sociétés sans Etat, il n'y a pas de société sans politique. Et même dans ce second cas, dont la survenue est parfaitement improbable Tu devrais lire James C Scott, quand même. Lien vers le commentaire
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