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Cad ?

C'est à dire que quand tu accuses ton oncle d'attouchement voire de viol, il y a plus de chance que tes parents ne te croient pas, ou qu'ils demandent de te taire et s'arrangent juste pour que tu ne sois pas seule avec lui, que d'envoyer le dit oncle au tribunal (ou méthode que préconiseraient certains ici, lui casser la gueule).

Et que si tu insistes pour aller au tribunal, on va t'accuser de vouloir briser la famille et on te fera passer pour une mythomanne.

Au boulot, il est montré que la victime qui porte plainte contre un harceleur sexuel a plus de chance de perdre son job que la personne accusée.

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Cad ? 

 

Comme à dit Marlenus, mais moi à l'Unif entre un professeur et une étudiante. Petit comité de ses amis qui vont voir les autorités de la faculté, et le doyen et tout les autres qui soutiennent leur collègue en l'envoie chier.

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Comme à dit Marlenus, mais moi à l'Unif entre un professeur et une étudiante. Petit comité de ses amis qui vont voir les autorités de la faculté, et le doyen et tout les autres qui soutiennent leur collègue en l'envoie chier.

A peu près la même chose au boulot en ce moment.

Je pensais que l'on allait arriver à virer un type genre DSK/Baupin, dans les faits cela est en train de virer à "Ne faisons pas de vague" et à des discussions du style: "Non mais il est un peu lourd, de la à gâcher la vie de quelqu'un a cause de femmes un peu trop prude..." . Sais pas, mais quand tu commences à peloter les seins d'une femme qui ne veut pas, on est dans l'au-delà du lourd...

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Comme à dit Marlenus, mais moi à l'Unif entre un professeur et une étudiante. Petit comité de ses amis qui vont voir les autorités de la faculté, et le doyen et tout les autres qui soutiennent leur collègue en l'envoie chier.

 

dans un pays normal tu fais intervenir la police et ca calme tout le monde direct, maintenant en fRance je ne sais pas, la police accuse la victime avant d'aller au bar, je suppose.

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Par "perdre son job" je pense que Marlenus parle du cas où la victime que ses collègues ne croient pas finit par démissionner.

 

Ou des cas comme celui-ci (même si là on est dans le harcèlement moral):

 

http://www.ladepeche.fr/article/2016/05/19/2347191-harcelee-puis-licenciee-elle-rompt-la-loi-du-silence.html

 

Il explique bien le problème.

A partir du moment où il y a dénonciation publique du harcèlement, les deux ne peuvent plus travailler ensemble.

Donc la direction va devoir faire un choix, quand elle fait le choix de laisser le harceleur en place (qui est souvent un supérieur hiérarchique), soit la personne démissionne, soit on arrive à la licencier pour une raison ou pour une autre .

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dans un pays normal tu fais intervenir la police et ca calme tout le monde direct, maintenant en fRance je ne sais pas, la police accuse la victime avant d'aller au bar, je suppose.

Remarque aux USA, tu prends 2 mois fermes pour avoir violée ta fille de 12ans car il faut préserver les liens familiaux.

 

http://www.lci.fr/faits-divers/etats-unis-il-viole-sa-fille-de-12-ans-a-plusieurs-reprises-et-ecope-de-2-mois-de-prison-2009179.html

 

 

Et, la lettre de la mère et de la GM, illustre bien le principe que quand le violeur est connu (par l'entourage), il va souvent être soutenu.

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Quelques détails supplémentaires :

L'inspection du travail la déclare alors inapte à tout poste dans l'entreprise, dans ce contexte. Sa lettre de licenciement de la direction précise même qu'elle peut «travailler à un poste similaire dans un environnement différent». «On m'a proposé des mutations : Cahors, Toulouse ou le Val-de-Marne ; alors que je vis à Figeac, j'ai refusé, j'ai reçu mon licenciement. Lui a gardé son emploi».

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Quelques détails supplémentaires :

 

Oui, donc elle doit être mutée ou être licenciée.

 

C'est cool....

 

Si c'est le résultat, tu comprends que les femmes n'ont pas envie de le dénoncer et cherche des solutions plus "consensuelles" pour s'en sortir que de dénoncer des agissements interdits par la loi.

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Le problème, c'est qu'il n'a pas été licencié comme elle le désirait?

Et qu'il reste en poste dans son service comme supérieur hiérarchique.

 

 

Maintenant, la question c'était:

 

"Les femmes ne vont pas dénoncer les harcèlements et autres dont elles sont victime. Pourquoi?"

 

Ben la réponse est là.

Car quand tu dénonces, rien ne se passe et cela entraine pas mal de problèmes.

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Et qu'il reste en poste dans son service comme supérieur hiérarchique

L'entreprise est pas là pour accommoder les voeux des salariés.

Ben la réponse est là.

Car quand tu dénonces, rien ne se passe et cela entraine pas mal de problèmes.

C'est ce que je disais:

"Le harcèlement et le viol c'est mal en théorie. En pratique, c'est pas si mal que ça".

En pratique, une entreprise à d'autres considérations que de jouer aux justiciers.

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Le harcèlement n'a rien à voir avec le viol ou les agressions sexuelles. Je trouve scandaleux d'entretenir une confusion entre des choses dont le degré de gravité est radicalement différent.

Envoyer des textos lourds, ce n'est pas pareil qu'un viol ou une agression sexuelle. C'est un comportement inadapté, non professionnel, qui doit être sanctionné -mais rien n'indique que le licenciement soit la seule possibilité, ni même qu'il soit en soi proportionné à la faute (faut aller la chercher, la faute grave...)-. Les circonstances commandent la décision ; en l'espèce, on n'a qu'une version des faits, et on n'a pas les détails de l'organisation de l'entreprise (y avait-il plusieurs équipes? Ses compétences lui permettaient-elles d'être affectée à une autre équipe? Ou son supérieur hiérarchique? Quels éléments de fait ont été soumis? Qu'a dit le CHSCT après enquête?...).

 

En tout cas, sur 100% de gars qui chouinent au harcèlement, dans 80% des cas tu as des altercomprenants qui se sont montés la tête et en font des caisses.

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En pratique, une entreprise à d'autres considérations que de jouer aux justiciers.

Je ne dis pas le contraire.

Mais on en revient à ce que les entreprises sont des EELV.

 

Les première pour afficher des politiques anti harcèlement.

Et les premières pour les cacher.

 

Et il est donc normal que les femmes ne dénoncent pas dans ces conditions et que les comportements continuent.

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Tout depend a qui tu denonces et comment tu t'y prends.Si tu vas voir tes RH pour du tripotage bien sur qu'il ne se passera rien.Maintenant tu vas a la police et tu mets ton avocat dans l'affaire et c'est une autre histoire.Ca veut dire aussi que tu dois changer d'employeur a moins que l'autre se fasse virer.Typiquement le cas ou il faut savoir quoi faire et comment le faire.

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Tout depend a qui tu denonces et comment tu t'y prends.Si tu vas voir tes RH pour du tripotage bien sur qu'il ne se passera rien.Maintenant tu vas a la police et tu mets ton avocat dans l'affaire et c'est une autre histoire.Ca veut dire aussi que tu dois changer d'employeur a moins que l'autre se fasse virer.Typiquement le cas ou il faut savoir quoi faire et comment le faire.

Tiens pour une fois, 100% d'accord avec toi.

 

Mais voilà, je voulais juste expliquer à la base pourquoi beaucoup de femmes ne vont pas se plaindre.

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parce qu'elles se sont fait tripoter, sans rien dire, en laissant faire le boss uniquement parce que c'est le boss la ou un employe aurait ouvert sa gueule, puis veulent que le gars se fasse virer, conserver leur emploi, sans aller a la police ni payer d'avocat, et continuer a travailler dans la meme compagnie sans que personne ne soit au courant.ET ca c'est quand elles savent ce qu'elles veulent soit 1% des cas.

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Le non-dépôt de plainte est largement exagéré.

Dieu merci, oui, il faut des preuves de ce qu'on avance.
Dieu merci, oui, la prescription existe.
Dieu merci, oui, la parole de l'un ne vaut pas plus que la parole de l'autre.

Et malheureusement, oui, des gens veulent porter plainte en imaginant avoir subi un outrage -je suis une victime ! Je suis une victime ! Qu'on me donne mon pin's de victime !- alors que la chose ne relève pas du droit pénal, ni même, parfois, du droit tout court.

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Dieu merci, oui, il faut des preuves de ce qu'on avance.

Dieu merci, oui, la parole de l'un ne vaut pas plus que la parole de l'autre.

Et malheureusement, oui, des gens veulent porter plainte en imaginant avoir subi un outrage -je suis une victime ! Je suis une victime ! Qu'on me donne mon pin's de victime !- alors que la chose ne relève pas du droit pénal, ni même, parfois, du droit tout court.

Une fois que tu as bien compris tout ça (notamment que l'on va partir du principe que tu es sans doute un affabulateur qui exagère les faits pour obtenir son pin's de victime).

 

Une fois que tu as bien compris que même si tu avais tout ce que l'on demandait (ce qui ne sera pas facile), l'aggresseur a des chances de s'en tirer avec 3 fois rien.

 

Tu es bien sûr qu'une victime (pars du principe qu'elle l'est réellement pour le débat, pas que c'est une chercheuse de pin's), ne va quand même pas hésiter très fortement à porter plainte et que donc il y a bien un nombre non négligeable de plainte qui ne sont pas portées alors qu'elles seraient valable devant la loi?

 

 

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Une fois que tu as bien compris tout ça (notamment que l'on va partir du principe que tu es sans doute un affabulateur qui exagère les faits pour obtenir son pin's de victime).

 

Une fois que tu as bien compris que même si tu avais tout ce que l'on demandait (ce qui ne sera pas facile), l'aggresseur a des chances de s'en tirer avec 3 fois rien.

 

Tu es bien sûr qu'une victime (pars du principe qu'elle l'est réellement pour le débat, pas que c'est une chercheuse de pin's), ne va quand même pas hésiter très fortement à porter plainte?

 

Si le respect de l'état de droit et la protection contre l'arbitraire pose un problème à la victime, c'est le problème de cette dernière. :jesaispo:

Si la victime souhaite A mais qu'elle obtient A- et qu'elle fait un caca nerveux, c'est là encore son problème.

 

De ce point de vue, qu'elle préfère rester dans une posture de victime plutôt qu'affronter son supérieur, la Justice ou faire des compromis, ça me va tout à fait.

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Si le respect de l'état de droit et la protection contre l'arbitraire pose un problème à la victime, c'est le problème de cette dernière. :jesaispo:

Si la victime souhaite A mais qu'elle obtient A- et qu'elle fait un caca nerveux, c'est là encore son problème.

 

De ce point de vue, qu'elle préfère rester dans une posture de victime plutôt qu'affronter son supérieur, la Justice ou faire des compromis, ça me va tout à fait.

 

Personnellement, moi je ne me retrouve pas dans ça.

 

Car si tu te contente de A- car on te fait bien comprendre que même si la loi (loi que tu trouves juste) devrait t'accorder A, tu vas sûrement avoir C- à la place. Ben je me dis qu'il y a quelque chose de pourri.

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Une fois, j'ai vu un type demander aux prud'hommes la mort de son employeur.
Il ne l'a pas eu.
Justice corrompue.

 

Je propose qu'on supprime le recours à un tiers pour régler le litige. Cela permettrait directement à celui intitulé victime d'appliquer la peine qui lui sied.

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Je propose qu'on supprime le recours à un tiers pour régler le litige. Cela permettrait directement à celui intitulé victime d'appliquer la peine qui lui sied.

Si la peine est juste...

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