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Le plan Banlieues de Sarko


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Un rapide aperçu.

Education, emploi, sécurité… C'est à l'Elysée que le président de la République, Nicolas Sarkozy, dévoilera ce matin ses grandes mesures pour sortir les banlieues du marasme. Enième plan décevant ou nouveau départ pour les cités ? (nb: dans les dépenses publiques ?)

C'ETAIT l'une de ses principales promesses de campagne électorale annoncée un beau matin de mars 2007 dans les studios de Skyrock, radio rap : offrir aux quartiers populaires un véritable « plan Marshall ». Aujourd'hui, à 11 heures à l'Elysée, plus de deux ans après les émeutes parties de Clichy-sous- Bois et deux mois après celles de Villiers-le-Bel, ce n'est plus un « plan Marshall » synonyme de reconstruction mais un plan à l'appellation moins détonante, baptisé Espoir banlieues, que le président de la République présentera face à un parterre de ministres, de députés, d'élus locaux, de patrons de grandes entreprises et de forces vives des cités. Lemois dernier, Sarkozy promettait un projet « extrêmement ambitieux » (nb: tu parles !) pour sauver les cités en injectant « beaucoup d'argent » (nb: top novateur !). «L'esprit de ce plan, c'est de donner une chance à ceux qui veulent la saisir », résume-t-on dans l'entourage du président. « L'accent va être mis davantage sur les gens que sur le bâti », croit savoir l'ancien ministre de la Ville, Eric Raoult. Il n'est pas sûr que les mesures qui apparaissent dans les ultimes documents de travail (lire ci-dessous) et fortement inspirées par Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Ville, suffisent pourtant à soigner une périphérie gravement malade.

VOICI, selon nos informations, quelques-unes des annonces qui figureront en bonne place dans le plan du président dévoilé ce matin.

Le « busing » pour déghettoïser les écoles. C'est un concept « made in USA » qui a séduit Sarkozy, « l'ami » de l'Amérique. (nb: intéressant et quels ont été les résultats ?)

Le « busing » consiste (nb: consistait, donc) aux Etats-Unis, notamment à San Francisco, Boston ou New York, à transporter en car les écoliers noirs et pauvres dans les établissements fréquentés par leurs camarades blancs plus fortunés. Importée dans les banlieues françaises, cette méthode, déjà expérimentée à Bergerac (Dordogne), Oullins (Nord) et Saint-Etienne (Loire), doit permettre de sortir certains élèves des quartiers sensibles pour les scolariser, par exemple, dans les établissements du centre-ville ou des communes voisines. Cette « mobilité pour plus de mixité » sera rendue possible grâce à la suppression en cours de la carte scolaire. C'est Fadela Amara, convertie à cette approche lors d'un déplacement en septembre dernier à Oullins, qui a convaincu les conseillers de l'Elysée. Le président devrait également encourager la création d'« internats d'excellence » - dans les quartiers mais aussi en dehors - destinés aux collégiens et lycéens méritants de banlieue.

Du coaching pour les « jeunes qui se lèvent tôt ». A la jeunesse sans emploi mais qui refuse de « tenir les murs », le chef de l'Etat va proposer la signature d'un « contrat d'autonomie ». Il s'agit d'un accompagnement personnalisé qui inclut une formation rémunérée sous forme de « coaching » débouchant sur un métier et la garantie d'un emploi à l'issue de ce « parcours individualisé » (nb: terrible le contrat !). Au moins 45 000 de ces contrats spécifiques devraient être paraphés dans les trois ans à venir. Les jeunes n'allant pas facilement vers les institutions (nb: ils refusent sans doute de tenir les murs pour les peindre. Des méritants.) - missions locales, ANPE… - situées le plus souvent en dehors des quartiers, des bureaux de recrutement vont fleurir au pied des cités (nb: yeah man rastafaraï ! :icon_up: ). « On va aller carrément chercher les mômes qui ont du potentiel », assure une source proche du dossier. Nicolas Sarkozy va annoncer des engagements fermes d'embauche de jeunes de banlieue de la part d'entreprises du CAC 40. Ces dernières s'impliqueront via des « jumelages » avec des quartiers comme le Val-Fourré, les 4 000 de La Courneuve ou les Minguettes. :mrgreen:(nb: un peu comme si wall street promettait d'embaucher des gars de Brooklyn)

Une deuxième chance pour les « décrocheurs ». Chaque année, 150 000 jeunes dont beaucoup grandissent dans les cités quittent le système éducatif sans le moindre diplôme. Pour leur offrir une remise à niveau et une formation qualifiante, le président entend développer le réseau d'écoles de la deuxième chance (E2C) - une par département au minimum - qui accueille déjà aujourd'hui, dans quinze établissements en France, les naufragés des salles de classe. Une invention de la… gauche ! (nb: on doit s'en étonner ?) C'est en effet l'ex-Premier ministre socialiste, Edith Cresson, alors commissaire européen, qui a lancé la première structure de ce type en 1997 à Marseille. Celle de Paris est, elle, dirigée par l'éducateur spécialisé Olivier Jospin, frère de Lionel. « Avec ce système, il faut compter en moyenne 10 000 € pour sortir un gamin de la difficulté tout en le payant » (nb: wouhou ! Génial ! o_O), calcule Yves Jégo, député UMP et maire de Montereau (Seine-et-Marne). Parallèlement vont se multiplier les centres Défense 2 e chance nés en 2005 sous l'impulsion de Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense. Il s'agit de 22 internats encadrés par des retraités de l'armée et des enseignants de l'Education nationale où les jeunes volontaires en uniforme se voient proposer une insertion professionnelle. Traduction : si tu es mauvais, fouteur de merde et désintéressé : tu auras quand même un beau diplôme à encadré qui ne sert à rien. Il est vrai que trop d'entre eux partent et pas assez ne restent

http://www.leparisien.fr/home/info/vivremi…RKOZY_296039435

Comme dirait l'autre : rien ne change mais qu'est-ce qu'on se marre ! :doigt:

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J'aime bien les solutions étatiques : on crée des "écoles de la deuxième chance" quand celles de la "première chance" (c'est à dire notre brillante éducation nationale) ne fonctionnent pas. Je propose donc d'anticiper et de créer tout de suite des écoles de la troisième chance :icon_up:

A moins que les centres "défense deuxième chance" ne servent déjà à ça ?

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Dans les lieux mis au ban il ne vivent pas des êtres humains mains une espèce de sous-hommes ou, par la bienveillance marxiste, va se former des criminels en tout genre et l'état rassurera: on va punir.

Avec ou sans leurs 23 paires de chromosomes ?

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