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"L'Allemagne face à un scandale d'évasion fiscale historique"


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BERLIN, 15 fév 2008 (AFP) - L'Allemagne vivait vendredi les prémices du plus grand scandale d'évasion fiscale de son histoire, alors que la justice enquête sur des "centaines" de personnalités soupçonnées d'avoir dissimulé leurs deniers au Liechtenstein.

"Dans de très nombreux cas, des personnalités clé de notre pays ont voulu se soustraire à leur devoir de solidarité via l'impôt en pratiquant l'évasion fiscale vers le Liechtenstein", a indiqué le porte-parole du ministère des Finances lors d'une conférence de presse.

L'une de ces "personnalités clé" est déjà connue: le très influent patron de la poste allemande, Klaus Zumwinkel.

Il a présenté vendredi sa démission, après dix-huit ans en poste, et au lendemain d'une spectaculaire perquisition à son domicile et à son bureau. M. Zumwinkel est soupçonné d'avoir soustrait un million d'euros à l'administration fiscale.

Le porte-parole du ministère des Finances n'a pas voulu faire de commentaires plus précis sur le nombre ou l'identité des personnalités visées, indiquant seulement qu'il s'agissait "de gens connus et inconnus, surtout de personnes dont les revenus sont dans le haut de l'échelle."

Le parquet en charge, celui de Bochum (ouest), a fait état de "dépôts financiers de plusieurs centaines" de personnes, "en particulier au sein de fondations au Liechtenstein, qui semblent avoir été créées pour servir l'évasion fiscale."

A en croire le quotidien Tagesspiegel à paraître samedi, quelque 300 perquisitions sont déjà prévues pour ce qui s'annonce comme "la plus grande enquête fiscale jamais connue par l'Allemagne", selon une source policière.

Et l'évasion porte dans certains cas sur des montants "bien plus importants que dans le cas de M. Zumwinkel".

Tous les regards se tournent désormais vers le Liechtenstein, et en particulier vers la banque LGT, émanant de la famille princière.

"Nous avons pris connaissance de l'importante couverture dans les médias. La banque fiduciaire LGT-Treuhand, dont le siège est à Vaduz, est en train de procéder à des vérifications", a réagi le groupe bancaire, interrogé par l'AFP.

LGT-Treuhand est une filiale du groupe LGT, spécialisée dans la création de fondations.

La visite prévue mercredi prochain à Berlin du chef du gouvernement du Liechtenstein, Otmar Hasler, ne pouvait pas mieux tomber. L'enquête en cours "pourra être un thème de discussion" avec la chancelière Angela merkel, a dit le porte-parole de cette dernière.

Ce n'est pas la première fois que la petite principauté apparaît au premier plan d'un scandale financier en Allemagne: en 2000, lors de l'énorme scandale des caisses noires de la CDU (parti conservateur), des comptes au Liechtenstein avaient déjà fait couler beaucoup d'encre.

Le porte-parole d'Angela Merkel, Ulrich Wilhelm, a indiqué que cette affaire "avait un coût en termes de confiance et de crédibilité" dans les grands patrons allemands, mais ajouté que "la grande majorité des dirigeants d'entreprises travaillaient avec sérieux." :icon_up:

La réputation du patronat allemand a été sérieusement ébranlée ces dernières années par deux affaires en particulier: celle de la corruption du comité d'entreprise du constructeur Volkswagen, et celle des énormes caisses noires du conglomérat Siemens.

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Ce genre d'affaires illustre l'évolution des mentalités et pas dans le bon sens. FAut-il rappeler qu'il n'y a pas de délit ni crime sans victime.

Je crois qu'il s'agit plutot d'une évolution technologique (espionnage)… La mentalité est encore hésitante.

La question est de savoir si les gouvernement soc-dem tenderont volontairement à fermer toutes les solutions de contournement de l'impôt sur les capitaux à la longue… (outre qu'ils rendent ainsi l'installation d'entreprises lucratives peu interessante sous leur juridiction, mais de cela ils s'en moquent je pense), car ils attirent l'attention sur le phénomène social-démocrate contradictoire du "découragement à l'épargne".

Le petit peuple, ne risque-t-il pas ainsi de se demander un jour, dans sa soif de justice, pourquoi l'argent qu'il avait bravement déposé sur son compte d'épargne il y a 15 ans ne vaut plus que la moitié aujourd'hui?

Ne va-t-il pas par conséquent se demander en toute naiveté: qui a donc voté pour cette monnaie inflationniste si ce n'était pas lui, le peuple? Car il s'en trouve fort limité dans sa liberté d'économiser…

Certes, la remise en cause du système monétaire est autrement plus révolutionnaire que celle des paradis fiscaux, car la culture de consommation immédiate (dvd-player et ABS-hummer) en dépendt. Mais pour ne pas réveiller les chiens qui dorment, il est possible que la politique soc-dem de terrain continue à tolérer dans une mesure assez restreinte l'évasion de certains capitaux taxables. Comme une sorte de soupape de sécurité.

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La riposte du petit Liechtenstein

• Accusée par l'Allemagne, la Principauté est sous le choc. Sortant de sa réserve, le prince héritier Alois a riposté vertement.

Catherine Cossy

Mercredi 20 février 2008

«S'il avait parlé devant la population, il aurait eu droit à une standing ovation. L'Allemagne n'a pas la cote pour le moment», remarque un porte-parole de la principauté du Liechtenstein. Mais le prince héritier Alois von et zu Liechtenstein ne s'est adressé mardi qu'aux médias étrangers, en attente depuis plusieurs jours d'une prise de position officielle sur le scandale fiscal qui ébranle le petit Etat. Sans même saluer l'assemblée, le prince a lu d'une mine sévère la déclaration dans laquelle il attaque violemment son grand voisin. «Nous rejetons avec force les procédés du gouvernement allemand et de ses autorités. L'Allemagne ferait mieux d'utiliser l'argent des contribuables pour remettre de l'ordre dans son système fiscal, plutôt que de dépenser des millions pour acheter des données à un délinquant qu'elle risque de ne même pas pouvoir utiliser devant la justice. Un tel procédé serait impensable chez nous: les intérêts fiscaux ne peuvent pas primer sur les principes de l'Etat de droit.»

«Nous sommes indignés qu'un pays avec lequel nous entretenons des relations amicales fasse recours à des méthodes douteuses», a renchéri le vice-président du gouvernement et ministre de la Justice, Klaus Tschütscher. Seul le petit parti d'opposition Liste Libre dit comprendre que l'Allemagne utilise tous les moyens pour lutter contre l'évasion fiscale. Le Ministère public du Liechtenstein a entre-temps ouvert une procédure pour violation du secret professionnel. Un employé liechtensteinois de la LGT-Treuhand qui avait tenté de faire chanter son pays entre 2001 et 2002 pourrait en être la cible, selon le Wall Street Journal.

La Principauté est sous le choc, c'est peu dire. Le prince Alois parle d'une campagne orchestrée en haut lieu. «Je ne crois pas que le moment choisi pour ces révélations soit un hasard.» C'est en effet aujourd'hui mercredi que le chef du gouvernement liechtensteinois, Otmar Hasler, lors d'une rencontre prévue de longue date, doit rencontrer à Berlin la chancelière Angela Merkel. Les autorités n'ont pas vu venir ce nouveau scandale qui éclabousse le pays et ses 35000 habitants. La dernière crise remonte à 2000, lorsque le Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux GAFI avait placé le Liechtenstein sur sa liste noire. «Mais, a rappelé le ministre de la Justice, Klaus Tschütscher, le Liechtenstein de 2008 n'est plus le même pays qu'en 2000.» Et de citer les mécanismes de contrôle mis en place par son pays en moins d'une décennie, notamment la Financial Intelligence Unit en 2002, la surveillance des marchés financiers FMA en 2005, la révision totale de la loi sur la diligence bancaire en 2004, et, la semaine dernière encore, la ratification de la Convention de l'ONU contre le crime organisé.

L'OCDE a toutefois rappelé mardi dans un communiqué que le Liechtenstein était l'un des derniers pays du monde, avec Andorre et Monaco, à ne pas coopérer suffisamment avec la communauté internationale en matière d'évasion fiscale. Les fondations en particulier, une spécialité liechtensteinoise, sont sur la sellette depuis longtemps. Pour Klaus Tschütscher toutefois, cela n'a rien à voir avec les accusations actuelles de l'Allemagne. Le prince Alois a renchéri: «C'est un problème interne à l'Allemagne si ses contribuables se soustraient à leurs obligations. Notre Constitution accorde une grande importance à la protection de la sphère privée. Le secret bancaire en fait partie. Plus un Etat est proche de ses citoyens et organisé de manière démocratique, moins il a de problèmes avec ses contribuables. Le Liechtenstein ne veut pas et ne peut pas mettre en place un appareil surdimensionné de contrôles. Un espionnage des citoyens n'est pas envisageable, et encore moins par-dessus la frontière.»

Cette leçon de démocratie donnée par le prince peut faire sourire. Il y a cinq ans, le pays se déchirait sur un projet de nouvelle Constitution qui accorde au monarque de larges pouvoirs sur presque toutes les affaires de l'Etat, comme notamment le droit de révoquer le gouvernement sans justification et un droit de veto sur toutes les lois votées par le parlement.

http://www.letemps.ch/template/tempsFort.a…;article=225998

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L'Allemagne ferait mieux d'utiliser l'argent des contribuables pour remettre de l'ordre dans son système fiscal, plutôt que de dépenser des millions pour acheter des données à un délinquant qu'elle risque de ne même pas pouvoir utiliser devant la justice.

Ce serait assez cocasse si cela pouvait être le cas.

…les intérêts fiscaux ne peuvent pas primer sur les principes de l'Etat de droit.

Lumineux. Mais pas évident pour tout le monde, manifestement.

Cette leçon de démocratie donnée par le prince peut faire sourire.

Connard.

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Connard.

Il s'agit d'une connasse plus précisément.

Fraude fiscale: le Liechtenstein dénonce "une attaque de l'Allemagne" contre sa souveraineté.

VADUZ (AFP) — Le Liechtenstein a accusé mardi l'Allemagne d'avoir violé sa souveraineté en achetant des données bancaires volées pour poursuivre les fraudeurs qui placent leur argent dans la principauté.

"Un Etat a-t-il le droit de se procurer des données en violation des lois de l'Etat ami et probablement aussi en violation de ses propres lois?", s'est indigné le prince héritier et chef d'Etat, Aloïs de Liechtenstein, lors d'une conférence de presse à Vaduz.

La colère de la famille princière a éclaté après que le gouvernement allemand eut confirmé lundi que ses services secrets (le BND) avaient versé entre 4 et 5 millions d'euros à un informateur pour s'approprier des données volées dans une banque de la principauté.

Le prince a dénoncé "l'énergie criminelle des enquêteurs du fisc allemand". "Nous allons étudier les prochaines procédures à suivre pour protéger nos citoyens et aussi les investisseurs, qui nous font confiance, contre de telles méthodes d'enquête", a-t-il annoncé.

"Nous sommes un petit pays et souhaitons de bonnes relations avec nos voisins (…) mais nous sommes aussi un Etat souverain", a-t-il martelé, rappelant que "nous vivons à une époque où ce n'est pas le droit du plus fort qui prévaut, mais le droit des peuples et les accords internationaux".

"Avec son attaque contre le Liechtenstein, l'Allemagne ne règlera pas ses problèmes avec ses contribuables", a poursuivi le prince, en assénant: "le système fiscal allemand est le plus mauvais au monde".

Le scandale a entaché l'image du Liechtenstein, paradis fiscal qui tire environ 30% de son Produit intérieur brut (PIB) du secteur financier, avec des Allemands parmi ses principaux clients.

"Visiblement, le gouvernement allemand n'a toujours pas compris comment on se comporte avec un Etat ami," a regretté Aloïs de Liechtenstein.

Le prince n'a pas exclu que la révélation de cette affaire quelques jours avant la visite mercredi à Berlin du chef du gouvernement du Liechtenstein, Otmar Hasler, ait été un moyen de faire pression sur son pays.

La chancelière allemande Angela Merkel avait déclaré à des journalistes lundi attendre une plus grande transparence fiscale en Europe, en particulier au Liechtenstein.

La principauté a annoncé le jour même avoir ratifié jeudi dernier la Convention de l'ONU contre le crime organisé, "un nouvel instrument important" contre le blanchiment d'argent et la corruption.

Cette ratification, relève un communiqué du ministère des Affaires étrangères, complète les mesures déjà prises pour éviter que de l'argent acquis illégalement à l'étranger y soit placé.

"Ce qui est sûr, c'est que le Liechtenstein n'apporte pas son aide à la fraude fiscale, ni à la dissimulation de la criminalité. Il y a des lois claires qui l'interdisent", a assuré dans une autre interview le dirigeant de la Fédération liechtensteinoise des banques, Michael Lauber.

La banque princière LGT, premier groupe bancaire du pays, a affirmé samedi que des documents achetés par les autorités allemandes à un informateur avaient été subtilisés en 2002.

Le coupable avait été rapidement arrêté et avait rendu la disquette volée, mais en avait apparemment conservé une copie, a expliqué le ministre de la Justice du Liechtenstein, Klaus Tschütscher, lors de la conférence de presse du prince.

Ces données ont permis à la justice allemande de lancer une enquête record contre un millier de riches contribuables soupçonnés d'avoir caché des fonds au Liechtenstein pour échapper au fisc.

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Hé bien, voilà un chef d'état respectable :icon_up:

J'espère que ça calmera les ardeurs du petit roquet Montebourg, qui entendait dicter sa loi aux Suisses (accusés de pratiquer du "dumping" fiscal) afin qu'ils se mettent en conformité avec notre fiscalité infernale.

Penser qu'un argument peux arrêter un socialiste c'est beau la naïveté!

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:icon_up:

"Nous sommes un petit pays et souhaitons de bonnes relations avec nos voisins (…)

Les petits pays comme le Liechtenstein, la Suisse, Singapour ou les iles caraïbes, de quelques milliers d'âmes, ne peuvent pas se permettre de piller le citoyen sous peine de sombrer dans la misère, il n'ont donc pas de "recettes miracles" pour s'en sortir. Ils se débrouillent comme ils peuvent, longue vie à eux.

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:icon_up: Cela vous fait rire?

J'aimerais qu'on m'explique l'ire populaire antiZumwinkel. Bon d'accord, à part la vieille haine anticapitaliste qui a porté dèjà des Hitler au pouvoir, comme la haine antinégroide du caucasien. Simple racisme. Mais même certains intellectuels s'y mettent…

Réfléchissons. Si l'Etat était ma propriété privée, une escroquerie d'1 Million par rapport à un budget annuel (uniquement fédéral - 2008) de 284 Milliards c'est 0,0000035 %.

Ramenons donc l'escroquerie au salaire privé d'un fonctionnaire moyen: l'inspecteur du fisc allemand qui gagne 80.000 € / an (boulot de rêve!) : escroquerie de 24 centimes?

EDIT

Soit. L'ennui c'est que toutes les escroqueries se font au détriment de la même poche.

Donc en faisant une estimation "politique" de l'ampleur du drame: 100.000 escrocs = 24000 €

Cela mériterait-il 8 ans de prison en plus du remboursement et de l'amende?

Oui, à la rigueur…

Mais remettons les pendules à l'heure socdem: inutile de dire que Helmut Kohl avec l'aide de Kanther (ministre de l'intérieur!!!) et ses 3 millions détournés … n'est pas allé en taule . Et j'en passe.

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Ce serait assez cocasse si cela pouvait être le cas.

Lumineux. Mais pas évident pour tout le monde, manifestement.

Connard.

surtout que les termes du débat sur le référendum en question était justement de donner ces pouvoirs au Prince parce que dans la population, on fait plus confiance au prince pour protéger les droits des individus qu'envers les politiciens.

Je crois même me souvenir que cela était intervenu après que des politiciens du lichtenstein avaient commencé à envisager d'adhérer aux principes de transparence fiscale envers l'EU, càd de divulger le secret bancaire sur demande des autorités EU.

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Ici la suite de l'aventure reprise du "Spiegel"

dans l'Echo

L'informateur "a apparemment vendu les informations aux autorités américaines" qui ont commencé leurs enquêtes à l'été 2007, poursuit le magazine citant des informations en provenance du Liechtenstein.

Il "les avait aussi proposées à la Grande-Bretagne mais avait rompu les négociations parce qu'elles traînaient en longueur", selon l'hebdomadaire.

M. Kieber avait contacté les services secrets sous une fausse identité, se faisant passer pour une femme dans le premier courrier électronique qu'il leur avait adressé en janvier 2006, indique pour sa part le quotidien Süddeutsche Zeitung de samedi.

Dans ce courrier, il a motivé son acte en disant "ne plus supporter" la magouille et la tricherie, cite le journal."

L'insupportable tricherie? On croit rêver. Je m'incline devant un tel sentiment de moralité de la part d'un employé de banque, vraiment. Je propose de militer pour qu'il retrouve son ancien job d'ailleurs. En tout cas, comme trader il s'en tire déjà mieux que Kiervel (vous avez remarqué la similitude des noms?).

PS…mais pas aussi insupportable … qu'une vie de labeur à gagner 2 x 5 millions honnêtement évidemment)

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Spoliateurs de tous pays unissez-vous!

Fraude: Berlin va partager ses infos

L'Allemagne s'apprête à faire profiter d'autres pays des informations sur des fraudeurs du fisc qu'elle a récoltées grâce à un informateur du Liechtenstein, et qui concernent aussi des ressortissants autres qu'allemands, a confirmé un porte-parole du ministère des Finances allemand.

Berlin aurait déjà eu des demandes en provenance de Finlande, de Suède et de Norvège à cet effet, rapportait lundi le quotidien Handelsblatt.

Sans nommer de pays, le porte-parole du ministère des Finances a confirmé que l'Allemagne était prête à partager ses informations avec les Etats avec lesquels elle avait des accords d'aide juridique. "Nous allons répondre aux demandes dans ce sens", a-t-il déclaré lors d'un point de presse du gouvernement.

Source: AFP

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/02/…r-ses-infos.php

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Le commissaire européen à la Fiscalité Laszlo Kovacs a plaidé dans ce sens en appelant les Etats de l'Union européenne à améliorer leur coopération dans la lutte contre la fraude fiscale.

"Au sein de l'UE, nous avons besoin de solidarité. C'est ainsi que nous pouvons exercer la pression nécessaire sur d'autres places financières", a-t-il affirmé.

Si le Liechtenstein ne coopère pas pour changer les "conditions" qui "invitent à la fraude fiscale", il faut envisager "la possibilité de compliquer nettement les mouvements d'affaires avec le Liechtenstein. Avec l'objectif qu'il ne soit plus attrayant de faire des affaires avec le Liechtenstein", a menacé pour sa part le ministre allemand des Finances Peer Steinbrück.

AFP

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