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"Casse-toi pauvre con"


Invité Arn0

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http://www.kewego.fr/video/iLyROoaftL1D.html

:icon_up:

(Enfin je ne sais pas si il faut rire ou pleurer.)

super-censeur a encore frappe …. :doigt:

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eh ben oui ils ont osé !

( avec comme invité la "pleureuse" de service de Libé : Laurent Joffrin)

Ben quoi, vous êtes surpris? J'attends avec impatience la une de Marianne la semaine prochaine ("Sarkozy le névropathe révèle sa véritable nature: la République en danger")

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Note pour la modération: merci de bien vouloir prendre note que casse toi pauv' con est désormais considéré comme une réponse civilisée.

On ne sait jamais.

Avant qu'on lise un "touche moi pas" ici..

(pour Taranne, j'ai vu la couverture de Libé aujourd'hui, difficile de faire mieux pire.)

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Traiter un pauvre con de… pauvre con est un crime contre la démocratie. Rien que ça.

Heureusement que Sarko n'a pas fait le coup de poing, qu'est-ce qu'on aurait pas entendu!

Nicolas Sarkozy à un citoyen de droit : « Casse-toi alors pauvre con, va »

Un crime contre la démocratie

Épinglé | Le livre noir du sarkozysme | Politique

De l’animal politique à l’animal pathétique

Au cours du VIIIe siècle avant Jésus-Christ, se produit en Grèce ancienne « un phénomène remarquable, on pourrait même dire extraordinaire » [1]. « Pour la première fois, semble-t-il, dans l’histoire humaine, se dégage un plan de la vie sociale qui fait l’objet d’une recherche délibérée, d’une réflexion consciente ». C’est l’avènement de la « polis » (cité) grecque et, avec elle, l’apparition de la pensée politique. Ainsi poursuit Jean-Pierre Vernant :

L’expression qui désigne le domaine politique : τά κοινά, signifie : ce qui est commun à tous, les affaires publiques. Il y a en effet, pour le Grec, dans la vie humaine, deux plans bien séparés : un domaine privé, familial, domestique (ce que les Grecs appellent économie : οίκονομία) et un domaine public qui comprend toutes les décisions d’intérêt commun, tout ce qui fait de la collectivité un groupe uni et solidaire, une « polis » au sens propre. Dans le cadre des institutions de la cité – (cette cité qui surgit précisément entre l’époque d’Hésiode et celle d’Anaximandre) – rien de ce qui appartient au domaine public ne peut plus être réglé par un individu unique, fût-il le roi. Toutes les choses « communes » doivent être l’objet entre ceux qui composent la collectivité politique, d’un libre débat, d’une discussion publique, au grand jour de l’agora, sous forme de discours argumentés. […] Le logos, instrument de ces débats publics, prend alors un double sens. Il est d’une part la parole, le discours que prononcent les orateurs à l’assemblée ; mais il est aussi la raison, cette faculté d’argumenter qui définit l’homme en tant qu’il est n’est pas simplement un animal mais, comme « animal politique », un être raisonnable. [2]

Ainsi est née la politique, dans le berceau de la démocratie et de la citoyenneté. C’était il y a plus de 2500 ans, à Athènes. À cette époque, le langage était l’instrument par excellence d’un art de gouverner conçu comme art de bien parler, où la réflexion argumentée et raisonnée était le seul moyen de communiquer avec des hommes considérés comme des citoyens rigoureusement égaux. Solon, le grand législateur d’Athènes, était poète. Et Périclès pouvait dire en public : « Nous cultivons le beau avec simplicité et nous philosophons sans manquer de fermeté » [3]. Sans parler de Platon qui écrivait même : « les maux ne cesseront pas pour les humains avant que la race des purs et authentiques philosophes n’arrive au pouvoir ».

Cette grandeur de la raison politique, c’est sans doute là un des aspects extraordinaires de ce miracle grec si bien chanté par Ernest Renan, « une chose qui n’a existé qu’une fois, qui ne s’était jamais vue, qui ne se reverra plus, mais dont l’effet durera éternellement ». Mais où est-il, aujourd’hui, l’effet grec ? l’effet démocratique ? le respect des citoyens ? Sommes-nous encore dans une République ?! Y a-t-il vraiment en Nicolas Sarkozy un « animal politique », héritier de la Raison grecque et de l’esprit des Lumières ? Ou bien seulement un « animal pathétique », réduit à ses instincts et à ses passions ?

23 février, nouvelle journée du souvenir

À l’heure de la propagande pédagogique légitime et du devoir de mémoire insoutenable, je propose d’inscrire au patrimoine national du souvenir la date du 23 février 2008 et d’enseigner chaque année à chaque élève de CM2, à la veille des vacances d’hiver, qu’il y a eu un jour dans notre pays un Président de la République pour dire à un citoyen de droit : « Casse-toi alors pauvre con, va ». Quoi ? Pardon ? Comment dîtes-vous ? Je répète : « Casse-toi alors pauvre con, va ». La preuve en images [4] :

Sur le plan stylistique

Sur le plan stylistique, avouez que la formule est coulée dans le plus pur style « caillera ». « Casse-toi alors pauvre con, va ». De quoi réjouir le leader mondial du nettoyage haute performance. On dirait un chef de gang qui insulte une bande rivale. Ou encore un voyou minable qui a pas les couilles de se battre. Remarquez, il ne lui manque plus que de joindre le geste à la parole et le tableau sera complet. Lui qui aime tellement être « entier », ça doit le démanger, à la longue, non ? C’est en tout cas ce que je conseille à Nicolas Sarkozy pour la prochaine fois : balancer clairement une avoine à la première personne qui ne veut pas lui serrer la main. Ça fera un peu plus encore Jean-Marie Le Pen. Et tellement Président de la République. On retient toujours des formules choc de nos Présidents de la République. « Je vous ai compris ». « Vous n’avez pas le monopole du coeur ». « Casse-toi alors pauvre con, va ». La classe. Sarkozy, la racaille de la République.

Sur le plan psychologique

Sur le plan psychologique, la chose est plus délicate à analyser. « Casse-toi alors pauvre con, va ». Pour l’instant, les plus fines lames du web ont encore du mal à comprendre. J’y vois pour ma part une incapacité psychique à entendre la critique, inconsciemment et systématiquement vécue comme privation d’amour. Une incapacité à ne pas être aimé. Un délire de grandeur qui ne tolère pas d’écart à sa grandeur. L’autre ne m’aime pas — cela est inacceptable — donc il mérite ma haine. Immédiate et totale. Et avec quelle violence. Primaire et instinctive. Comme une bête en danger de mort. D’où les attaques contre Ryan Air, le Nouvel Observateur et, de manière générale, contre tous ceux qui ne se plient pas à l’amour officiel du prince. Si vous n’aimez pas Nicolas Sarkozy, alors vous lui faites courir le risque de ne plus s’aimer lui-même. Et vous prenez du même coup le risque de vous faire tuer. Symboliquement. « Casse-toi », « va ». Des termes qui signifient le départ et la disparition. Celui qui ne m’aime pas n’a pas le droit d’être et doit disparaître. On est loin de l’usage raisonné de la parole qui sied à la sagesse gouvernante d’un chef d’État démocratique. On est, là encore, dans la projection sur la scène publique — et donc politique — d’une problématique psychique personnelle, comme dans l’affaire Guy Môquet.

Sur le plan politique

Sur le plan politique, les conséquences sont effroyables. « Casse-toi alors pauvre con, va ». « Après tout, ce n’est qu’un mot. Encore un lynchage présidentiel. Il faut juger Nicolas Sarkozy sur son action ». Voilà sûrement ce qu’on nous dira toute la semaine. Mais il est des mots qui ont valeur d’acte. Des mots qui sont en même temps des actions chargées de sens. Comme par exemple : « La séance est ouverte » ou encore « Je vous déclare mari et femme ». C’est ce qu’on appelle en linguistique des énoncés performatifs. Ainsi, lorsqu’un Président de la République en exercice s’adresse à un citoyen de droit dans une démocratie en lui disant en public : « Casse-toi alors pauvre con, va », un séisme politique de magnitude maximale se produit sur l’échelle symbolique.

Ce séisme, c’est celui qui fait trembler les assises grecques ancestrales de la démocratie française. Non pas tellement parce que Nicolas Sarkozy a eu des propos insultants qui constituent déjà en eux-mêmes, d’homme à homme, une atteinte à la dignité de la personne. Mais parce que ces propos insultants sont ceux du représentant du peuple de France dans l’exercice de ses fonctions démocratiques. Autrement dit, c’est comme si c’était le peuple de France qui avait proféré ces insultes. Et c’est intolérable car, en faisant jouer à la Nation le rôle de racaille de la République, Nicolas Sarkozy insulte l’honneur de tout un Peuple. Et, en insultant l’un d’entre nous — certes plutôt maladroit — , c’est comme s’il nous insultait tous. Car ce faisant, il fait fi du respect qui est en droit dû à chaque citoyen que nous sommes tous. Il s’attaque ainsi au fondement de la dignité du citoyen, en tant que personne constitutive de la souveraineté nationale, dont lui-même est pourtant issu.

De tels propos ne sauraient donc être interprétés autrement que comme un crime contre la démocratie. Un crime qui n’a pas encore de nom. Parce qu’il n’avait pas encore de précédent.

NOTES

[1] J.-P. VERNANT, « Géométrie et astronomie sphérique dans la première cosmologie grecque », in Mythe et pensée chez les Grecs [1965], La Découverte/poche, 2005, p. 205-215.

[2] ibid.

[3] Propos rapportés par l’historien Thucydide.

[4] L’information et la vidéo proviennent du Parisien.fr : http://videos.leparisien.fr/video/i….

http://www.stephane-vial.net/?Nicolas-Sarkozy-a-un-citoyen-de

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Note pour la modération: merci de bien vouloir prendre note que casse toi pauv' con est désormais considéré comme une réponse civilisée.

On ne sait jamais.

Cette sortie montre surtout - pour qui en doutait… - que Sarko n'est pas le monarque que les torchons de gauche décrivent. Comme ceux qui l'ont élu et comme ses adversaires, il parle le langage démocratique.

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D'accord mais comme je ne les lis pas, ça ne me fait ni chaud ni froid.

Pour assumer un poste à responsabilités, il faut être maître de ses émotions.

Aaaah, mais je ne prétends pas le contraire. Je trouve tout simplement amusant que des journaleux d'un pays où la vulgarité règne sans partage depuis des décennies, voire plus, s'indignent du comportement et du vocabulaire d'un chef de l'Etat digne du pays qu'il dirige.

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Personnellement, j'assimile ce genre de sujet à un fil de pipi légèrement détourné par un léger coup de vent. Quelques éclaboussures, de petites tâches malheureuses sur le costume selon le sens de la brise mais rien de plus.

C'est à l'image de la quasi-totalité des "informations" traitées par les journalistes français dont Ronnie souligne à juste titre la vulgarité.

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Ce qui est le plus hallucinant dans cette affaire, ce sont les pleurnicheries sur la fonction présidentielle qui serait "désacralisée". Le pouvoir, en France, relève de l'apparence et non de l'exercice: Tonton pouvait bien avoir la francisque, fréquenter Bousquet, couler le Rainbow Warrior et "couvrir" des affaires en série et Chirac pouvait bien trimballer plus de casseroles qu'un manutentionnaire de chez Sitram, ils ne "désacralisaient" pas la fonction. Sarkozy, lui, traite un mec de pauvre con et la présidence est définitivement entachée. On croit rêver!

A mon avis plus que la fonction présidentielle c'est encore Sarko qui se ridiculise. Son comportement est assez proche de celui d'un gamin de dix ans.

A force de de frequenter Carla qui doit surement lui chanter des chansons sur la responsabilité des hommes politiques dans les massacres, la corruption et l'utilisation frauduleuse des deniers publics le pauvre garçon craque…comme le disait Chichi dans son discours sur le bruit et l'odeur "faut le comprendre".

Sarko tête de con.

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Suite du feuilleton débile:

Les "excuses" de Sarkozy ont été ajoutées, dit Le Parisien

Reuters - il y a 41 minutesPARIS (Reuters) - L'esquisse de mea culpa du président Nicolas Sarkozy pour les insultes proférées au Salon de l'agriculture a été insérée par l'Elysée dans l'entretien original que publie Le Parisien, a déclaré le directeur de la rédaction du quotidien, Dominique de Montvalon.

"J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre", dit Nicolas Sarkozy dans cette interview, qui a été "amendée et corrigée" et transmise au journal lundi en fin de soirée par l'Elysée.

"Cette phrase n'a pas été prononcée" devant le panel de lecteurs du Parisien qui a interrogé le chef de l'Etat, a expliqué Dominique de Montvalon sur Canal+.

"Ils retrouvent dans le journal quelque chose que le président n'a pas dit, qu'ils n'ont pas entendu", a-t-il ajouté.

Dominique de Montvalon a précisé que Le Parisien publierait mercredi la version non amendée de l'entretien, qui s'est déroulé lundi matin à l'Elysée.

Selon l'Elysée, interrogé mardi par Reuters, "Nicolas Sarkozy ne l'a peut-être pas dit sous cette forme-là" et "cela a été remis en forme à la relecture". On insiste, de même source, sur un "état d'esprit" concordant avec les propos publiés.

Lundi soir, "nous étions quasiment en dehors des délais de bouclage" quand la nouvelle version est arrivée au journal, a précisé Dominique de Montvalon pour expliquer la publication in extenso. La rédaction en chef a un temps envisagé de ne pas publier le texte ou de publier "en parallèle" les deux versions, sur papier et sur le site internet du journal.

Il est parfois difficile de "savoir choisir entre deux solutions dont aucune n'est excellente", a-t-il fait valoir.

Dominique de Montvalon a précisé que le rendez-vous à l'Elysée avait été pris la semaine dernière, soit avant la visite au Salon de l'agriculture, où Nicolas Sarkozy a insulté un visiteur qui refusait de lui serrer la main, lui disant "Casse-toi alors ! Pauvre con !".

"Il est difficile, même quand on est président de ne pas répondre à une insulte. J'ai sans doute mes qualités et mes défauts", a dit le chef de l'Etat lundi aux lecteurs du Parisien, selon des propos retranscrits dans le journal.

"Ce n'est pas parce qu'on est président qu'on devient quelqu'un sur lequel on peut s'essuyer les pieds", formait le reste de la réponse initiale. La phrase "Cela étant, j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre" a été ajoutée, selon Dominique de Montvalon.

"Entre la version finale que nous publions, qui est arrivée hier soir au-delà de 23h00, et les propos (du matin) il y a au minimum un écart", a constaté Dominique de Montvalon.

"On ne sait pas si on doit dire (qu'il y a eu) une prise de conscience que la situation née de la vidéo appelait de la part du président une forme plus nette d'excuse ou de regret mais effectivement ce n'est pas les propos tenus", a-t-il ajouté.

Laure Bretton

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Grammaire approximative du gus certes, mais la réaction intempestive de ce réfractaire au serrage de mains pestilentiel présidentiel est légitime, cela fait partie du droit d'ignorer l'Etat. Mes mains m'appartiennent, elles n'ont aucune vocation naturelle à servir de prothèses aux politiciens pour relayer leur propagande sur les antennes. Dans cette situation j'aurais aussi refusé de faire don de ma personne à ce protocole républicain idolâtre, bien que de façon plus élégante et courtoise, avec un banal "don't tread on me".

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Dans une pareille situation, Chirac aurait certainement continué à déambuler comme si de rien n'était, en arborant son éternel rictus squalien.

Mais c'est arrivé.

Un quidam apostropha Chirac:

-"Connard!

-Enchanté, moi c'est Chirac"

C'est sûr, c'était nettement plus drôle que le "pauvre con" de Sarkozy. Mais bon, cette anecdote aura eu le mérite de montrer que contrairement à ce que dit cette merde de Hollande, le président est un citoyen comme les autres. :icon_up:

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Grammaire approximative du gus certes, mais la réaction intempestive de ce réfractaire au serrage de mains pestilentiel présidentiel est légitime, cela fait partie du droit d'ignorer l'Etat. Mes mains m'appartiennent, elles n'ont aucune vocation naturelle à servir de prothèses aux politiciens pour relayer leur propagande sur les antennes. Dans cette situation j'aurais aussi refusé de faire don de ma personne à ce protocole républicain idolâtre, bien que de façon plus élégante et courtoise, avec un banal "don't tread on me".

Qu'est-ce qu'il foutait là pour commencer ? C'est effectivement un pauvre con.

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Qu'est-ce qu'il foutait là pour commencer ?

Tu parles du gus ou de Sarko?

Il faut un alibi maintenant pour aller voir les veaux au salon de l'agriculture?

Personnellement il m'est arrivé pour le boulot de me retrouver à proximité de ce genre d'équipage, dans cette foire d'empoigne où les bêtes politiques disputent l'affiche aux concours de bestiaux, au milieu d'un vaste troupeau de badauds et de bobos en goguette . Le salon de l'agriculture, c'est à voir au moins une fois d'un point de vue éthologique.

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ce que dit cette merde de Hollande

Hum, il en sera une quand il aura gagné du gallon.

Il faut un alibi maintenant pour aller voir les veaux au salon de l'agriculture?

Non. Regarde Sarko. Pour certains d'entre eux, il a même réussi à leur serrer la main.

Personnellement il m'est arrivé pour le boulot de me retrouver à proximité de ce genre d'équipage, dans cette foire d'empoigne où les bêtes politiques disputent l'affiche aux concours de bestiaux, au milieu d'un vaste troupeau de badauds et de bobos en goguette . Le salon de l'agriculture, c'est à voir au moins une fois d'un point de vue éthologique.

Pour ma part, j'ai eu l'occasion fortuite de me retrouver à 2m de Bill Clinton. Il m'a retardé pour mon lunch, le con.

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