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Création monétaire


logan

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Article 101 du traité de Lisbonne :

1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ciaprès

dénommées «banques centrales nationales», d’accorder des découverts ou tout autre type de

crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux

autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises

publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne

ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

2. Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la

mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques

centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les

établissements privés de crédit.

Bonjour.

Pourquoi cette interdiction au juste ? Qqun a-t-il une explication ?

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Article 101 du traité de Lisbonne :

1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ciaprès

dénommées «banques centrales nationales», d’accorder des découverts ou tout autre type de

crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux

autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises

publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne

ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

2. Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la

mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques

centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les

établissements privés de crédit.

Bonjour.

Pourquoi cette interdiction au juste ? Qqun a-t-il une explication ?

Précédent des BCs comme la BDF qui prêtait directement à l'Etat, et hop, belle inflation.

Il est convenu de nos jours qu'avoir une BC qui prête directement à l'Etat, ce n'est pas une "best practise".

Néanmoins, pour qu'une banque emprunte à la BC, elle doit poser un collatéral, une garantie du crédit, et la meilleure garantie est … un bon du trésor, ainsi la BC monétise la dette de l'Etat actuellement, mais on peut dire, indirectement.

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Précédent des BCs comme la BDF qui prêtait directement à l'Etat, et hop, belle inflation.

Il est convenu de nos jours qu'avoir une BC qui prête directement à l'Etat, ce n'est pas une "best practise".

Néanmoins, pour qu'une banque emprunte à la BC, elle doit poser un collatéral, une garantie du crédit, et la meilleure garantie est … un bon du trésor, ainsi la BC monétise la dette de l'Etat actuellement, mais on peut dire, indirectement.

Quels précédents ?

S'il est convenu de nos jours qu'avoir une BC qui prête directement à l'état engendre de l'inflation, c'est convenu comme étant une possibilité, mais pas comme qqchose de systématique.

L'inflation issue de la création monétaire ne peut être due qu'à une liquidité excessive de la monnaie ( masse monétaire trop importante par rapport aux richesses réelles que cette monnaie est censée représenter ), ce qui donne quand même une très large marge à ce type de prêt avant d'avoir des effets néfastes sous forme d'inflation.

Maintenant si on s'interesse aux effets de cette interdiction on perçoit 2 choses :

L'état ou tout organisme publique en manque de financement, avant cette interdiction, pouvaient avoir recours à une avance de la BDF ( un prêt à taux zero ). Après cette interdiction, ils sont obligés d'avoir recours à des emprunts privés ( Bons du trésor par exemple ) qui engendrent eux un paiement d'intérêts.

Avant cette interdiction l'état pour emprunter ne payait pas d'intérêts, après cette interdiction il payait des intérêts.

Quand on voit que le paiement des intérêts par l'état est de 40 à 50 milliards d'euros chaque année, ce qui est le 2ème budget de l'état, que penser quand on sait que s'il n'y avait jamais eu cette interdiction, nous ne payerions rien de tout cela ? Nous aurions 40 à 50 milliards d'euros de dépenses en moins …

Entre les risques d'inflations, et un paiement d'intérêts qui nous conduit à payer 40 à 50 milliards d'euros par an qu'est ce qui est le pire ?

Bonne question nan ?

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Quels précédents ?

S'il est convenu de nos jours qu'avoir une BC qui prête directement à l'état engendre de l'inflation, c'est convenu comme étant une possibilité, mais pas comme qqchose de systématique.

L'inflation issue de la création monétaire ne peut être due qu'à une liquidité excessive de la monnaie ( masse monétaire trop importante par rapport aux richesses réelles que cette monnaie est censée représenter ), ce qui donne quand même une très large marge à ce type de prêt avant d'avoir des effets néfastes sous forme d'inflation.

Maintenant si on s'interesse aux effets de cette interdiction on perçoit 2 choses :

L'état ou tout organisme publique en manque de financement, avant cette interdiction, pouvaient avoir recours à une avance de la BDF ( un prêt à taux zero ). Après cette interdiction, ils sont obligés d'avoir recours à des emprunts privés ( Bons du trésor par exemple ) qui engendrent eux un paiement d'intérêts.

Avant cette interdiction l'état pour emprunter ne payait pas d'intérêts, après cette interdiction il payait des intérêts.

Quand on voit que le paiement des intérêts par l'état est de 40 à 50 milliards d'euros chaque année, ce qui est le 2ème budget de l'état, que penser quand on sait que s'il n'y avait jamais eu cette interdiction, nous ne payerions rien de tout cela ? Nous aurions 40 à 50 milliards d'euros de dépenses en moins …

Entre les risques d'inflations, et un paiement d'intérêts qui nous conduit à payer 40 à 50 milliards d'euros par an qu'est ce qui est le pire ?

Bonne question nan ?

Le zimbabwe a voulu "oublier" les précédents de ce genre. Sa BC prête sans vergogne à l'Etat, résultat inflation de 100 000%.

Il est aisé d'imaginer que si la BC prète à l'Etat, il n'y a absolument aucunes limites. On peut même imaginer que la BC créé de la monnaie pour l'Etat.

Une BC ne prête jamais à taux 0.

L'inflation est un impôt. Ajd, nous avons l'impôt d'inflation + l'impôt pour payer les intérêts de la dette.

Si l'Etat empruntait directement, nous aurions encore plus d'inflation.

Le pire c'est de voler.

L'inflation est un impôt, l'impôt c'est le vol.

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Article 101 du traité de Lisbonne :

1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ciaprès

dénommées «banques centrales nationales», d’accorder des découverts ou tout autre type de

crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux

autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises

publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne

ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

2. Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la

mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques

centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les

établissements privés de crédit.

Bonjour.

Pourquoi cette interdiction au juste ? Qqun a-t-il une explication ?

cela n'a rien à voir avec le financements alloués par les organisations politiques. C'est juste que des banques commerciales (leurs clients ne sont pas politiqiues) peuvent avoir un capital détenu par l'Etat. C'était longtemps le cas en France, c'est toujours le cas de LA Poste par exemple.

L'UE n'ayant "aucune" position sur le type de politique économique menée, elle peut prêter à la Poste mais si c'est une entreprise publique.

Ce qui est interdit, c'est de prêter directement à des institutions ou entreprises publiques.

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Bonjour.

Pourquoi cette interdiction au juste ? Qqun a-t-il une explication ?

L'accord de prêts à des entreprises particulières doit être indépendant le plus possible des états.

Faire des états des gros clients des banques centrales peut les amener à avoir des exigences particulières vis a vis d'elle en termes de "politique économique", il est bon que les crédits ne soient consentis que par des institutions en concurrence.

Je pense que c'est un des motifs.

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Le zimbabwe a voulu "oublier" les précédents de ce genre. Sa BC prête sans vergogne à l'Etat, résultat inflation de 100 000%.

Il est aisé d'imaginer que si la BC prète à l'Etat, il n'y a absolument aucunes limites. On peut même imaginer que la BC créé de la monnaie pour l'Etat.

Une BC ne prête jamais à taux 0.

L'inflation est un impôt. Ajd, nous avons l'impôt d'inflation + l'impôt pour payer les intérêts de la dette.

Si l'Etat empruntait directement, nous aurions encore plus d'inflation.

L'inflation est un impôt, l'impôt c'est le vol.

Les limites naturelles sont l'inflation, et la capacité du pays à rembourser les emprunts. Il est possible de fixer des limites institutionnelles plutôt que de mettre en place une telle interdiction aussi radicale.

Cette interdiction a été appliquée pour la première fois en 1973 à la banque de France. Avant 1973 les avances et les prêts publiques étaient possibles. Et si effectivement l'inflation n'était pas qqchose de maitrisé ( elle variait bcp ) ce n'était pas bien méchant, les salaires augmentaient en fonction de l'inflation, ca allait plutôt bien pour la France cette pèriode est appellée les 30 glorieuses.

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Et si effectivement l'inflation n'était pas qqchose de maitrisé ( elle variait bcp ) ce n'était pas bien méchant, les salaires augmentaient en fonction de l'inflation, ca allait plutôt bien pour la France cette pèriode est appellée les 30 glorieuses.

Les trente glorieuses étaient un mirage. En effet, la croissance à l'époque n'était pas rentable. Les volumes d'affaires augmentaient, mais les profits baissaient. Ce n'est pas une situation viable à long terme. On en a subit le contre-coup dans les années 80. Il a alors fallut retrouver la rentabilité.

D'ailleurs cette situation de croissance non-rentable est celle de la Chine actuellement. Il y a toujours un retour de flamme.

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Les limites naturelles sont l'inflation, et la capacité du pays à rembourser les emprunts. Il est possible de fixer des limites institutionnelles plutôt que de mettre en place une telle interdiction aussi radicale.

Cette interdiction a été appliquée pour la première fois en 1973 à la banque de France. Avant 1973 les avances et les prêts publiques étaient possibles. Et si effectivement l'inflation n'était pas qqchose de maitrisé ( elle variait bcp ) ce n'était pas bien méchant, les salaires augmentaient en fonction de l'inflation, ca allait plutôt bien pour la France cette pèriode est appellée les 30 glorieuses.

Jusqu'à la SGM, l'Etat ne pouvait pas tiré comme il voilait sur la BdF. Dans l'entre-deux-guerres, il y a avait des plafonds d'avances (régulièrement relevés) et des limites aux bons escomptés. La "bonne gestion" est connue depuis longtemps et sans être appliquée, au moins regrettées, à part dans l'après SGM.

Quelq que soient les effets de l'inflation, cette dernières est immorale car c'est clairement du vol. LEs épargnanst qui prêtent à l'Etat se font flouer.

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Jusqu'à la SGM, l'Etat ne pouvait pas tiré comme il voilait sur la BdF. Dans l'entre-deux-guerres, il y a avait des plafonds d'avances (régulièrement relevés) et des limites aux bons escomptés. La "bonne gestion" est connue depuis longtemps et sans être appliquée, au moins regrettées, à part dans l'après SGM.

Quelq que soient les effets de l'inflation, cette dernières est immorale car c'est clairement du vol. LEs épargnanst qui prêtent à l'Etat se font flouer.

Les épargnants qui prètent à l'Etat ont les outils pour se protéger. D'ailleurs, le taux d'intéret des bons du trésor inclut l'estimation de l'inflation future. Pas fou, le préteur.

Ceux qui se font vraiment voler sont ceux qui ont 0 actif et qui ne vivent que de leur salaire, parce que globalement, le salaire avance moins vite que le prix des choses.

Ceux qui ont des actifs voient leurs actifs s'apprécier, donc ça les protège.

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Les épargnants qui prètent à l'Etat ont les outils pour se protéger. D'ailleurs, le taux d'intéret des bons du trésor inclut l'estimation de l'inflation future. Pas fou, le préteur.

Ceux qui se font vraiment voler sont ceux qui ont 0 actif et qui ne vivent que de leur salaire, parce que globalement, le salaire avance moins vite que le prix des choses.

Ceux qui ont des actifs voient leurs actifs s'apprécier, donc ça les protège.

Pour en revenir à ce que je disais, le système actuel, s'il permet en apparence de lutter efficacement contre l'inflation de source "monétaire", en revanche il ne ne peut rien faire contre l'inflation issue des comportements volontaires de hausse des prix des intermédiaires économiques et c'est d'ailleurs ce qu'on subit actuellement.

Mais ce n'est pas le pire, il faut en effet en comprendre tous les enjeux :

Cette dette sert de prétexte à toutes les théories de regressions sociales, on nous explique qu'il faut absolument la rembourser, car sinon la France va être en faillite, que pour cela il faut que l'économie soit plus performantes ( comprennez encore plus ultra libérale ), qu'il faut absolument réduire les dépenses ( et donc réduire l'état => réduction des effectifs dans l'éducation etc … ), qu'il faut privatiser des services publics etc … etc … Le problème de la dette est central dans ces discours …

Alors si en réalité cette dette est comme je le pense due essentiellement à un mécanisme d'endettement mis en place en 1973 par cette interdiction et verrouillée jusqu'au plus haut niveau du droit dans les traités européens, et vu que les personnes mettant en avant les politiques de rigueur étant souvent les mêmes qui ont mis en place ces interdictions et poussé la France à adopter ces traités européens, comprennez bien ce que cela représente !

On touche là à un point essentiel des enjeux politiques en France en Europe et dans le Monde.

Quel est l'intérêt général d'obliger l'état à payer des intérêts pour financer ses politiques ou ses déficits alors qu'il pourrait faire la même chose sans payer d'intérêts ??? ( en effet la création monétaire que ce soit par la banque de france ou par une banque privée c'est exactement le même processus )

On nous dit : l'intérêt général c'est la lutte contre l'inflation …

Mais comment se fait-il qu'on oppose l'argument de l'inflation à la création monnétaire quand c'est au bénéfice de l'état, mais qu'on ne l'oppose pas quand c'est au bénéfice des banques ou des financiers ???

En cas de crise, quand les banques ont besoin d'argent, la banque centrale ne voit aucun inconvénient à créer des milliards et des milliards pour sauver leur système financier … On ne nous parle pas d'inflation !

Quand on laisse la liberté bancaire, et que chaque année la masse monétaire augmente à cause de la création monétaire de toutes ces banques privées de 11% par an !!! Là encore on n'y oppose pas l'argument de l'inflation !!!

Par contre dès qu'il s'agit de l'état, dès qu'il s'agit de financer la construction de logements, la création d'hopitaux, de lever des fonds en cas de catastrophe naturelle comme lors des innondations, de financer des déficits comme pour la sécurité sociale ( ce qui nous permet de nous faire soigner gratuitement ) etc … Là non désolé c'est interdit ya trop de risques d'inflation !!!

Quelle supercherie …

Non il n'y a aucun intérêt général derrière ce choix, il y a par contre un certain nombre d'intérêts particuliers …

Car à qui cela profite le plus ?

Les 50 milliards d'intérêts que nous payons chaque année, il faut bien comprendre que c'est de l'argent de nos impots qui retombe directement entre les mains d'agents financiers privés, c'est à dire des banques ou les plus riches principalement. Certes il y a une multitude de petits épargnants qui dans la dette de l'état y ont vu un placement mais ce ne sont certainement pas eux qui sont à l'origine de ce système.

La réthorique sur la dette elle permet de faire accepter par la population les politiques voulues par ces mêmes personnes. Politiques qui sont principalement à leur propre avantage évidemment.

Ex : La libéralisation des services publics, c'est à chaque fois pour les financiers faire main basse sur tous les flux d'argent qui circulaient à travers ces services publics. Cela représente des montagnes de profits supplémentaires pour eux. Pour les industriels pareil, ce sont de nouveaux marchés extrêmement juteux ( vu qu'ils touchent toute la population ).

Pourquoi avoir porté cette interdiction jusqu'au plus haut niveau du droit si ce n'est pour en empécher toute modification ? Que traduit un tel comportement ?

Car effectivement dans un traité aussi important que le Traité de Lisbonne ( plusieures centaines de pages et d'articles ) un si petit article passe innaperçu.

Mais en réalité il a des conséquences absolument capitales. Et ceux qui l'ont inscrit dans ce traité le savent très bien et cela démontre à quel point ce petit article a de l'importance pour eux.

C'est qqchose qui n'a jamais été débattu … En 1973 cela n'a pas été débattu, on se demande dans quelles circonstances cette politique a été adoptée pour la BDF… En 1994, pareil, aucun débat, le traité de Maastricht a bien été ratifié par référendum, mais il n'y a eu aucun débat sur tout ca lors de cette campagne pour le référendum … Pas plus que pour le TCE … Ce n'est que parceque très récemment des citoyens comme vous et moi se sont mis à lire et étudier ces traités qu'ils ont découvert la présence de ce genre d'articles et que petit à petit toutes les stratégies tous les intérêts particuliers qui composent ces traités apparaissent …

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Entre les risques d'inflations, et un paiement d'intérêts qui nous conduit à payer 40 à 50 milliards d'euros par an qu'est ce qui est le pire ?

Bonne question nan ?

Le pire pour qui? Pour la soif de pouvoir de l'Etat ou pour la soif de justice de la population?

———————————

L'inflation c'est un impôt à calculer sur PIB, pas sur le budget de l'Etat.

(Elle amoindrit simultanément les dettes de l'Etat… au point de les diviser par 2 tout les 25 ans)

C'est aussi quelques 25 milliards de recettes fiscales annuelles en supplément, compte tenu de la réduction simultannée des services fournis par l'Etat (ex: réduction global du montant de pensions non indexées, etc…)

EDIT

comprennez encore plus ultra libérale

:icon_up:

Mais comment se fait-il qu'on oppose l'argument de l'inflation à la création monnétaire quand c'est au bénéfice de l'état, mais qu'on ne l'oppose pas quand c'est au bénéfice des banques ou des financiers ???

En cas de crise, quand les banques ont besoin d'argent, la banque centrale ne voit aucun inconvénient à créer des milliards et des milliards pour sauver leur système financier … On ne nous parle pas d'inflation !

???

C'est pas parcequ'on nous en parle pas qu'elle est pas là.

Et tu te trompes d'ennemi. Ceux qui en parlent ce sont les banquiers justement. Celui qui en parle le moins possible c'est le gouvernement.

Va reviser tes préjugés.

(cr: Ackermann président de la Deutsche Bank en Février: - "si j'étais président de la Fed maintenant, moi, je relèverais les taux alors que Bernankee lui, il arrête pas de les baisser!"))

Essaye de réfléchir: quand la croissance est négative, les recettes fiscales se cassent la geule… et l'Etat n'a pas le droit de mettre ses fonctionnaires à la porte.

Les banques elles, elles peuvent reduire leur taille et leur coût de fonctionnement plus facilement…

Qui a intérêt avant tout alors, à peindre la croissance en couleur rose tout le temps, et à "inventer du fric"?

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Comme disait l'autre, "There Ain't No Such Thing As A Free Lunch".

Créer de la monnaie, ce n'est pas créer des richesses.

J'crois pas avoir une seule fois avancé une telle chose, j'ai justement expliqué qu'il y avait risque d'inflation par dévaluation de la monnaie si la masse monétaire était trop importante par rapport aux richesses réelles qu'elle est censée représenter.

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J'crois pas avoir une seule fois avancé une telle chose, j'ai justement expliqué qu'il y avait risque d'inflation par dévaluation de la monnaie si la masse monétaire était trop importante par rapport aux richesses réelles qu'elle est censée représenter.

Néanmoins, la création de monnaie ne peut pas être neutre par rapport aux richesses crées. Si vous en restez à une analyse statique/macro à la Keynes, vous pourriez arriver à cette conclusion erronée.

Mais si on prend en compte les actions des gens, et donc le temps, on s'aperçoit que que la création de monnaie n'est pas uniforme. Elle se fait par le crédit, ainsi, il y a bien le premier bénéficiaire de la nouvelle monnaie et les autres, il peut donc acheter les biens avant que leur prix aient augmenté par effet inflation. Ceux qui ont auront la nouvelle monnaie plus tard verront tous les prix monter. Ainsi, la création monétaire est un impôt de redistribution.

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Pour en revenir à ce que je disais, le système actuel, s'il permet en apparence de lutter efficacement contre l'inflation de source "monétaire"

L'inflation est l'augmentation de la masse monnétaire, le système actuel ne permet pas de lutter conte l'inflation, il la crée, de manière plus ou moins modérée

, en revanche il ne ne peut rien faire contre l'inflation issue des comportements volontaires de hausse des prix des intermédiaires économiques et c'est d'ailleurs ce qu'on subit actuellement.

C'est quoi un "intermédiaire" économique ? Toute personne cherche à vendre ses biens ou service le plus cher possible et à en acheter le moins cher possible. Quelle rapport avec une hausse des prix? Si tendance il y a naturellement c'est à la baisse des prix au fur et a mesure que les connaissance et le progrès technique se diffusent, que la division du travail s'accentue, que le capital s'accumule, que le nombre de travailleurs augmente, etc.

Mais ce n'est pas le pire, il faut en effet en comprendre tous les enjeux :

Cette dette sert de prétexte à toutes les théories de regressions sociales, on nous explique qu'il faut absolument la rembourser, car sinon la France va être en faillite, que pour cela il faut que l'économie soit plus performantes ( comprennez encore plus ultra libérale )

La France est un des pays développé les moins libéraux au monde d'après la majorité des indices économiques. Par ailleurs parmi les libéraux que nous sommes tu en trouveras beaucoup - moi en premier - pour dire qu'il ne faut pas rembourser cette dette mais faire défaut.

qu'il faut absolument réduire les dépenses ( et donc réduire l'état => réduction des effectifs dans l'éducation etc … ), qu'il faut privatiser des services publics etc … etc … Le problème de la dette est central dans ces discours …

C'est un argument pour un discours de réduction de la place de l'état. La dette démontre en effet que c'est un pietre gestionnaire.

Alors si en réalité cette dette est comme je le pense due essentiellement à un mécanisme d'endettement mis en place en 1973

La France croulait sous les dettes en 1789, l'endettement de l'état ca n'a rien de neuf.

A

Quel est l'intérêt général

L'interet general n'existe pas

d'obliger l'état à payer des intérêts pour financer ses politiques ou ses déficits alors qu'il pourrait faire la même chose sans payer d'intérêts ??? ( en effet la création monétaire que ce soit par la banque de france ou par une banque privée c'est exactement le même processus )

Dans ce cas les interets seraient payés par les détenteurs de monnaie car la monnaie serait dévaluée. Cela revient à financer les interets de la dette de l'état par un impot sur la détention de monnaie. Rien de miraculeux.

On nous dit : l'intérêt général c'est la lutte contre l'inflation …

L'interet general n'existe pas.

Mais comment se fait-il qu'on oppose l'argument de l'inflation à la création monnétaire quand c'est au bénéfice de l'état, mais qu'on ne l'oppose pas quand c'est au bénéfice des banques ou des financiers ???

Nous sommes opposé à l'inflation dans les deux cas. Par ailleurs l'état emprunte a un taux inférieur a celui des banquiers, il profite donc au moins autant de la création monnétaire.

En cas de crise, quand les banques ont besoin d'argent, la banque centrale ne voit aucun inconvénient à créer des milliards et des milliards pour sauver leur système financier … On ne nous parle pas d'inflation !

Bien sur que si, on en parle tous les jours.

Quand on laisse la liberté bancaire, et que chaque année la masse monétaire augmente à cause de la création monétaire de toutes ces banques privées de 11% par an !!! Là encore on n'y oppose pas l'argument de l'inflation !!!

C'est qui "on" ?

Par contre dès qu'il s'agit de l'état, dès qu'il s'agit de financer la construction de logements, la création d'hopitaux, de lever des fonds en cas de catastrophe naturelle comme lors des innondations, de financer des déficits comme pour la sécurité sociale ( ce qui nous permet de nous faire soigner gratuitement )

La seule chose qui nous permet de nous faire soigner gratuitement c'est la magie. La sécurité sociale nous permet de nous faire soigner en faisant payer les autres.

Non il n'y a aucun intérêt général derrière ce choix, il y a par contre un certain nombre d'intérêts particuliers …

Il n'y a jamais que des interets particuliers.

Car à qui cela profite le plus ?

Les banques et l'état.

Les 50 milliards d'intérêts que nous payons chaque année, il faut bien comprendre que c'est de l'argent de nos impots qui retombe directement entre les mains d'agents financiers privés, c'est à dire des banques ou les plus riches principalement. Certes il y a une multitude de petits épargnants qui dans la dette de l'état y ont vu un placement mais ce ne sont certainement pas eux qui sont à l'origine de ce système.

Si on finance la dette de l'état par de l'inflation comme tu suggere ce seront les retraités et les employés a salaire fixe qui paieront l'essentiel des interets.

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Le pire pour qui? Pour la soif de pouvoir de l'Etat ou pour la soif de justice de la population?

———————————

L'inflation c'est un impôt à calculer sur PIB, pas sur le budget de l'Etat.

(Elle amoindrit simultanément les dettes de l'Etat… au point de les diviser par 2 tout les 25 ans)

C'est aussi quelques 25 milliards de recettes fiscales annuelles en supplément, compte tenu de la réduction simultannée des services fournis par l'Etat (ex: réduction global du montant de pensions non indexées, etc…)

J'ai du mal à comprendre de quoi tu parles essaies de mieux t'expliquer stp.

???

C'est pas parcequ'on nous en parle pas qu'elle est pas là.

Et tu te trompes d'ennemi. Ceux qui en parlent ce sont les banquiers justement. Celui qui en parle le moins possible c'est le gouvernement.

Va reviser tes préjugés.

(cr: Ackermann président de la Deutsche Bank en Février: - "si j'étais président de la Fed maintenant, moi, je relèverais les taux alors que Bernankee lui, il arrête pas de les baisser!"))

Essaye de réfléchir: quand la croissance est négative, les recettes fiscales se cassent la geule… et l'Etat n'a pas le droit de mettre ses fonctionnaires à la porte.

Les banques elles, elles peuvent reduire leur taille et leur coût de fonctionnement plus facilement…

Qui a intérêt avant tout alors, à peindre la croissance en couleur rose tout le temps, et à "inventer du fric"?

Non je ne me trompe pas d'ennemi. Le pb n'est pas d'en parler, mais le pb c'est cette interdiction qui a été légiférée jusqu'au plus haut niveau du droit. Il est quand même légitime de se demander pourquoi on interdit pour risque d'inflation un système qui permettait à l'état de financer ses politiques et d'investir sans avoir à payer d'intérêts à qui que ce soit, alors qu'on autorise aux banques d'abuser encore et encore de la création monnétaire ( 11% chaque année ) et alors qu'on autorise les BC à injecter des milliards d'euros pour sauver le système bancaire quand il est en crise ( ce qui est de plus en plus fréquent ) ce sont NOS IMPOTS qui sauvent ces banques et qui encouragent leur complète irresponsabilité. ( Pourquoi être responsable si même dans le pire des cas quand on a vraiment fait n'importe quoi on vient nous sauver ? autant continuer à prendre des risques inconsidérés et à s'en mettre plein les fouilles non ? )

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Non je ne me trompe pas d'ennemi. Le pb n'est pas d'en parler, mais le pb c'est cette interdiction qui a été légiférée jusqu'au plus haut niveau du droit. Il est quand même légitime de se demander pourquoi on interdit pour risque d'inflation un système qui permettait à l'état de financer ses politiques et d'investir sans avoir à payer d'intérêts à qui que ce soit, alors qu'on autorise aux banques d'abuser encore et encore de la création monnétaire ( 11% chaque année ) et alors qu'on autorise les BC à injecter des milliards d'euros pour sauver le système bancaire quand il est en crise

L'etat beneficie plus que les banques de la création monnétaire, il emprunte a un taux plus bas et il est largement débiteur.

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J'ai du mal à comprendre de quoi tu parles essaies de mieux t'expliquer stp.

Non je ne me trompe pas d'ennemi. Le pb n'est pas d'en parler, mais le pb c'est cette interdiction qui a été légiférée jusqu'au plus haut niveau du droit. Il est quand même légitime de se demander pourquoi on interdit pour risque d'inflation un système qui permettait à l'état de financer ses politiques et d'investir sans avoir à payer d'intérêts à qui que ce soit, alors qu'on autorise aux banques d'abuser encore et encore de la création monnétaire ( 11% chaque année ) et alors qu'on autorise les BC à injecter des milliards d'euros pour sauver le système bancaire quand il est en crise ( ce qui est de plus en plus fréquent ) ce sont NOS IMPOTS qui sauvent ces banques et qui encouragent leur complète irresponsabilité. ( Pourquoi être responsable si même dans le pire des cas quand on a vraiment fait n'importe quoi on vient nous sauver ? autant continuer à prendre des risques inconsidérés et à s'en mettre plein les fouilles non ? )

Les BCs n'injectent pas avec de l'argent venant des impôts. Elles injectent de la monnaie qu'elles créent à partir de rien.

L'etat beneficie plus que les banques de la création monnétaire, il emprunte a un taux plus bas et il est largement débiteur.

Les banques empruntent au taux directeur qui est moins cher que le taux d'emprunt de l'Etat.

Toute la magie de la finance actuelle, c'est de financer du long terme en empruntant à court terme, c'est donc bien sur cela qu'il faut comparer l'emprunt des banques.

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Les banques empruntent au taux directeur qui est moins cher que le taux d'emprunt de l'Etat.

T'as fumé là. Le swap spread est pratiquement toujours positif… quand les banques empruntent à la discount window, c'est dans des situations de crise comme maintenant ou le spread est justement encore plus élevé.

Aujourd'hui

3 month libor : 3.00%

3 month T-Bill : 1.49%

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Non je ne me trompe pas d'ennemi. Le pb n'est pas d'en parler, mais le pb c'est cette interdiction qui a été légiférée jusqu'au plus haut niveau du droit. Il est quand même légitime de se demander pourquoi on interdit pour risque d'inflation un système qui permettait à l'état de financer ses politiques et d'investir sans avoir à payer d'intérêts à qui que ce soit, alors qu'on autorise aux banques d'abuser encore et encore de la création monnétaire ( 11% chaque année )

C'est normal que les banques puissent créer de la mponnaie qui correspond à une activité économique supplémentaire réelle : la banque prête pour des projets rentables qui créent de nouvelles ricghesses : la nouvelle monnaie correspond à une nouvelle richesse.

Quand l'Etat émet de la monnaie pour payer ses dépenses (inflation) aucune nouvelle richesse ne se créé (il n'y pas plus de pommes de terres produites), c'est juste un transfert vers les clients direct de l'Etat.

et alors qu'on autorise les BC à injecter des milliards d'euros pour sauver le système bancaire quand il est en crise ( ce qui est de plus en plus fréquent ) ce sont NOS IMPOTS qui sauvent ces banques et qui encouragent leur complète irresponsabilité. ( Pourquoi être responsable si même dans le pire des cas quand on a vraiment fait n'importe quoi on vient nous sauver ? autant continuer à prendre des risques inconsidérés et à s'en mettre plein les fouilles non ? )

Ca c'ets l'aléa moral, effectivement, dans un système libéral, les banques qui ont pris trop de risque doivent faire faillite. Aujourd'hui on préfère faire payer un peu à tous pour éviter une crise dus système au prix d'encourager les prochaines dérives.

La France croulait sous les dettes en 1789, l'endettement de l'état ca n'a rien de neuf.

En 1920, l'Etat Français à 226 milliards de dettes intérieurs et 76 milliards de dettes extérieures. Cela représente 206 % du PIB à une époque où le budget de l'Etat représnete seulement 9 % du PIB. Il "remboursera" avec des francs dévalués à l'intérieur et les dettes interalliées seront "suspendues" à jamais.

A la Libération, la dette est telle (notamment obligations émises pour nationaliser les entreprises) que 1946, 1947 et 1948 sont à plus de 50 % d'inflation.

Les épargnants qui prètent à l'Etat ont les outils pour se protéger. D'ailleurs, le taux d'intéret des bons du trésor inclut l'estimation de l'inflation future. Pas fou, le préteur.

C'est la théorie (Fischer dans les années 30 parle le premier d'inflation anticipée+tx d'intérêt réel = Tx intérêt observé) mais la réalité ne la vérifie pas. Les créanciers de l'Etat français se sont fait très souvent flouer, ne serait-ce que parcequ'il peut instaurer un contrôle des capitaux et les canaliser vers lui.

Les 50 milliards d'intérêts que nous payons chaque année, il faut bien comprendre que c'est de l'argent de nos impots qui retombe directement entre les mains d'agents financiers privés, c'est à dire des banques ou les plus riches principalement.

Les pricncipaux détenteurs d'emprunts d'Etat français sont les français moyens à travers leurs assurances-vie (1 300 Mds au total). L'Etat accorde des avantages fiscaux à ce placement qui en contrepartie est légalement tenu d'investir majoritairement en dette publique. Si l'Etat ne rembourse pas (ou simplement si sa note est dégradée) ce sont des dizaines de millions de français qui supporteront des pertes.

Par ailleurs parmi les libéraux que nous sommes tu en trouveras beaucoup - moi en premier - pour dire qu'il ne faut pas rembourser cette dette mais faire défaut.

A bon, je croyais que le respect du contrat, quel qu'il soit, était la base du libéralisme ????

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T'as fumé là. Le swap spread est pratiquement toujours positif… quand les banques empruntent à la discount window, c'est dans des situations de crise comme maintenant ou le spread est justement encore plus élevé.

Aujourd'hui

3 month libor : 3.00%

3 month T-Bill : 1.49%

Je ne parle pas de discount window, mais bien du fed fund rate.

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L'inflation est l'augmentation de la masse monnétaire, le système actuel ne permet pas de lutter conte l'inflation, il la crée, de manière plus ou moins modérée

Je ne fais que répéter les objectifs que se sont fixés les banques centrales et la BCE.

C'est quoi un "intermédiaire" économique ? Toute personne cherche à vendre ses biens ou service le plus cher possible et à en acheter le moins cher possible. Quelle rapport avec une hausse des prix? Si tendance il y a naturellement c'est à la baisse des prix au fur et a mesure que les connaissance et le progrès technique se diffusent, que la division du travail s'accentue, que le capital s'accumule, que le nombre de travailleurs augmente, etc.

Intermédiaire économique ? Ben les acteurs avant le prix final

La France est un des pays développé les moins libéraux au monde d'après la majorité des indices économiques. Par ailleurs parmi les libéraux que nous sommes tu en trouveras beaucoup - moi en premier - pour dire qu'il ne faut pas rembourser cette dette mais faire défaut.

Débat innutile, mon propos ne portait en aucun cas sur le degré de libéralisme de la France

C'est un argument pour un discours de réduction de la place de l'état. La dette démontre en effet que c'est un pietre gestionnaire.

Et je montre du doigt que la dette est due à un mécanisme mis en place en 1973 par une loi sur le statut de la BdF, gravée dans le marbre en 1994 par le traité de Maastricht, ce qui prouve que tout discours sur "la mauvaise gestion = responsable de la dette" est faux. Bien sur des mauvaises gestions ont pu accélerer notre endettement, mais notre endettement par ce mécanisme est innévitable. Notre taux d'endettement n'est du qu'à un mécanisme monétaire.

La France croulait sous les dettes en 1789, l'endettement de l'état ca n'a rien de neuf.

Et la france n'était pas endettée en 1973 … Dès que l'état emprunte => Il y a dette .. Par contre , si on fait le calcul du nombre de milliards d'euros d'intérêts que nous avons payé depuis 1973, on s'aperçoit que ( c'est une coincidence par contre ) cela correspond au montant de la dette ( sans les intérêts ), la dette serait aujourd'hui quasi nulle si nous avions dépensé cet argent pour rembourser la dette et pas pour remplir les poches des banques des riches et des rentiers …

Maintenant si tu penses que les raisons de l'endettement en 1789 étaient les mêmes que les raisons de notre endettement actuel, vas y je t'en prie montre le nous, mais laisse moi émettre quelques doutes ^^

L'interet general n'existe pas

Je ne rentrerai pas dans ce genre de débat, et tu remarqueras que je n'ai pas répondu à ce genre de réponses plus haut pour les mêmes raisons.

Dans ce cas les interets seraient payés par les détenteurs de monnaie car la monnaie serait dévaluée. Cela revient à financer les interets de la dette de l'état par un impot sur la détention de monnaie. Rien de miraculeux.

Il n'y a pas dévaluation systématique c'est totalement faux … La création de monnaie peut servir à créer des richesses. D'ailleurs la principale fonction de la création monétaire a toujours été et sera toujours l'investissement, que ce soit par des banques privées via le mécanisme des crédits, que ce soit par l'état via les dépenses publiques.

La masse monétaire doit de plus être suffisante pour garantir la liquité de l'économie, une masse monétaire insuffisante est responsable de ralentissement de l'économie ( croissance faible / chomage ), une masse monétaire trop abondante est responsable d'inflation, il y a donc un juste milieu et atteindre ce juste milieu devrait être le rôle de l'état en collaboration avec les BC …

Nous sommes opposé à l'inflation dans les deux cas. Par ailleurs l'état emprunte a un taux inférieur a celui des banquiers, il profite donc au moins autant de la création monnétaire.

L'inflation n'a rien de grave si les salaires augmentent en même temps, on voit bien que ce sont surtout ceux qui possèdent beaucoup qui s'y retrouvent ( lutte contre l'inflation + gèle des salaires ). L'état pouvait emprunter sans payer d'intérêts, alors non payer 50 milliards aux banques aux riches et aux rentiers est une aberration et ne nous profite, à nous citoyens, en aucun cas … C'est un privilège qui est apporté à une minorité, une sorte de taxe perçue par tous ces nantis sur les richesses du pays et c'est incroyable qu'on ait accepté ça … D'ailleurs qui a mis tout ça en place ?

Le système actuel est une supercherie …

Bien sur que si, on en parle tous les jours.

Oui de l'inflation … Mais pas de ses raisons … Et encore moins de tout ce que j'explique ici à propos de la création monétaire et de la dette …

La seule chose qui nous permet de nous faire soigner gratuitement c'est la magie. La sécurité sociale nous permet de nous faire soigner en faisant payer les autres.

Pardon ! Abus de langage ! Nous ne nous soignons pas gratuitement oui pardon, disons que nous nous soignons en ne payant pas grand chose par un système de solidarité génial que le monde entier nous envie :icon_up:

Si on finance la dette de l'état par de l'inflation comme tu suggere ce seront les retraités et les employés a salaire fixe qui paieront l'essentiel des interets.

Il ne s'agit pas de financer quoi que ce soit par de l'inflation, j'ai expliqué justement que considérer que l'inflation était systématique était une supercherie. Permettre à l'état d'emprunter sans payer d'intérêts par simple création monétaire de la BdF, si on met en place un système qui contrôle et limite cette possibilité pour éviter les abus, alors j'affirme que dans plusieures années nous n'aurons plus d'intérêts à payer, et plusieures années encore après nous n'aurons plus de dette.

Ainsi nous pourrons mettre en place les réformes et les dépenses nécessaires pour le pays sans craindre pour l'équilibre du budget de l'état.

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Je ne parle pas de discount window, mais bien du fed fund rate.

Bah alors c'est encore pire ! Tu vois bien que l'état emprunte tjs moins cher que les banques.

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Je ne fais que répéter les objectifs que se sont fixés les banques centrales et la BCE.

Oui, et les Hommes de l'Etat prétendent agir pour le bien être de l'Humanité, contre la misère dans le monde et le mauvais temps.

Non ? Tu les a cru ? :icon_up:

Bah alors c'est encore pire ! Tu vois bien que l'état emprunte tjs moins cher que les banques.

Mais à mon avis, on ne peut pas comparer à maturité identique.

Le boulot des financiers c'est de construire des spv/vie qui financent du long terme par du court terme.

Je voudrais bien voir la proportion des emprunts court/long pour l'Etat et le secteur financier.

Tu sais où je pourrais trouver ça, si ça existe ?

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Et je montre du doigt que la dette est due à un mécanisme mis en place en 1973 par une loi sur le statut de la BdF, gravée dans le marbre en 1994 par le traité de Maastricht, ce qui prouve que tout discours sur "la mauvaise gestion = responsable de la dette" est faux. Bien sur des mauvaises gestions ont pu accélerer notre endettement, mais notre endettement par ce mécanisme est innévitable. Notre taux d'endettement n'est du qu'à un mécanisme monétaire.

C'est faux, c'est la situtation entre 1936 et 1993 qui est exceptionelle. Avant 1936, la BdF est une entreprise cotée en bourse avec des actionnaires qui ne cherchent qu'à faire du profit. C'est progressievement (depuis 1914) que l'Etat confisque la gestion du bien commun qu'est la monnaie (comme le chat à qui l'on confie le pot de lait)

La création de monnaie peut servir à créer des richesses. D'ailleurs la principale fonction de la création monétaire a toujours été et sera toujours l'investissement, que ce soit par des banques privées via le mécanisme des crédits, que ce soit par l'état via les dépenses publiques.

La création ne peut pas servir à créer de la rcihesse, elle peut correspondre à une création de richesse (quand elle provient de banques commerciales). Lorsque l'Etat investit en payant avec de la monnaie nouvelle, il prélève une certaine quantité de facteurs (hommes, béton…) pour les affecter selon ses choix. Les autres acteurs renoncent à une partie de leurs investissements car le coût de leur investissement a monté à cause de l'inflation.

La seule question est de savoir, si l'Etat fait de meilleurs chpoix que le marché: la réponse est toujours non.

L'inflation n'a rien de grave si les salaires augmentent en même temps,

Ce n'est pas possible car la hausse des prix matérialise le que l'Etat à capter une partie des richessses produites. Ex: il y a 100 patates dans un pays de 100 habitants, l'année suivante, l'Etat en achète 20 en émettant de nouveaux francs (il en fait profiter qui veut et pourrir certaines), les autres n'ont plus qu'à se partager les 80 patates restantes. Ce partage se réalise par une hausse des prix.

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Pardon ! Abus de langage ! Nous ne nous soignons pas gratuitement oui pardon, disons que nous nous soignons en ne payant pas grand chose par un système de solidarité génial que le monde entier nous envie :icon_up:

Encore une fois, il n'y a pas de repas gratuit. La solidarité (forcée ou non) ne multiplie pas les richesses ; au mieux, elle les répartit. Et quand je vois ce que je verse chaque mois à la sécurité sociale et, de manière générale, à l'état providence je ne trouve pas que ce soit "pas grand chose"…

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