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financement de l'enseignement


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à quand la possibilité de recevoir un chèque de l'Etat à dépenser dans l'école de son choix pour son enfant ? Il faut mettre fin à l'enseignement national (ne parlons pas d'éducation nationale, là, on frôle le national-socialisme et autres systèmes dictatoriaux) pour redonner du pouvoir aux enfants et aux parents dans les établissements scolaires.

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à quand la possibilité de recevoir un chèque de l'Etat à dépenser dans l'école de son choix pour son enfant ? Il faut mettre fin à l'enseignement national (ne parlons pas d'éducation nationale, là, on frôle le national-socialisme et autres systèmes dictatoriaux) pour redonner du pouvoir aux enfants et aux parents dans les établissements scolaires.

C'est libéral de demander un chèque de l'état ? :icon_up:

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à quand la possibilité de recevoir un chèque de l'Etat à dépenser dans l'école de son choix pour son enfant ? Il faut mettre fin à l'enseignement national (ne parlons pas d'éducation nationale, là, on frôle le national-socialisme et autres systèmes dictatoriaux) pour redonner du pouvoir aux enfants et aux parents dans les établissements scolaires.

avoir un "chèque" a dépenser dans une école ça fait peur, les parents toujours très stressé en ce qui concerne leur progénitures se demandent aussi tôt s'ils trouveront une école qui l'accepte.

Mieux vaux que cela soit totalement transparent pour l'utilisateur avec une somme (identique attribuée à chaque élève et connaissable par tous) attribuée automatiquement par l'état à l'établissement choisi.

Sur le fond c'est pareil, politiquement ça ne l'est pas.

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Rien compris.

C'est juste que tu ne donnes pas un chèque physique.

Les parents mettent leurs enfants où ils veulent et l'école va demander la valeur du "chèque" à l'Etat.

Accessoirement, si tu me donnes un chèque, tu verras, je n'aurai pas peur de l'encaisser !

Mauvais exemple. Si il n'y avait que des libéraux en France, on ne poserait même pas cette question de chèque éducation, vu que l'éducation serait déjà libre.

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C'est juste que tu ne donnes pas un chèque physique.

Les parents mettent leurs enfants où ils veulent et l'école va demander la valeur du "chèque" à l'Etat.

Là, c'est plus clair.

Mauvais exemple. Si il n'y avait que des libéraux en France, on ne poserait même pas cette question de chèque éducation, vu que l'éducation serait déjà libre.

J'aurai tendance à penser - mais je suis un grand naïf - qu'environ 99.9% des gens à qui tu donnes un chèque vont l'encaisser. Mais bon, j'admets que je tiens peut-être là un discours avant-gardiste.

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Là, c'est plus clair.

J'aurai tendance à penser - mais je suis un grand naïf - qu'environ 99.9% des gens à qui tu donnes un chèque vont l'encaisser. Mais bon, j'admets que je tiens peut-être là un discours avant-gardiste.

Le chèque éducation n'est encaissable que pour payer une école. Pas pour jouer au pmu. Donc ce n'est pas toi qui encaisse le chèque éducation, mais l'école à qui te le donne.

Ce que disait bastiat, c'est que les gens pourraient avoir peur de ne pas trouver d'école et donc de refuser le principe du chèque éducation.

c'est à étudier.

Mais c'est vrai que le chèque est une image, ajd, on n'a plus besoin de support physique pour cela, dès lors, le slogan de chèque éducation est sans doute inadapté.

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Le cheque éducation consiste en une augmentation des dépenses de l'Etat et donc nécessairement à une augmentation des impots. Libéral vous avez dit ? :icon_up:

( John Locke)

Je ne vois pas pourquoi. Ce n'est pas nécessairement le cas.

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Je ne vois pas pourquoi. Ce n'est pas nécessairement le cas.

Evidam'

Le laïus consacré autour du cheque éducation, c'est que les parents d'enfants qui vont dans le privé doivent payer deux fois, une fois pour une place dans le public qu'il n'utilise pas et une fois pour la place dans le privé. Présenter comme ça, le cheque éducation semble une mesure neutre en terme budgétaire. On supprime une place innocupée et on la finance ailleurs.

Le problème, c'est que l'argument principal est vicié.

Il n'y a pas dans le public une petite chaise vide derrière un petit pupitre abandonné. Il y a juste ce qu'il faut (enfin, juste un peu moins :icon_up:) pour les élèves qui sont inscrits dans le public. Ce qui représente un certain budget réparti entre tous les contribuables. Si demain, tous les enfants qui vont dans le privé débarquaient dans le public, l'EdNat serait totalement incapable de les accueillir, sauf à augmenter son budget.

Le financement (par chèques éducations ou autrement) des enfants qui vont dans le privé viendra nécessairement en plus du budget actuel de l'EdNat, donc augmentation des dépenses, donc augmentations des impots.

Le système des cheques éducation mettra fin à la situation de concurence déloyale de l'Ednat par rapport au privé, mais au prix d'une augmentation du cout global de l'éducation dans les dépenses de l'Etat. L'arbitrage que doive faire les libéraux n'est pas évident.

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Evidam'

Le laïus consacré autour du cheque éducation, c'est que les parents d'enfants qui vont dans le privé doivent payer deux fois, une fois pour une place dans le public qu'il n'utilise pas et une fois pour la place dans le privé. Présenter comme ça, le cheque éducation semble une mesure neutre en terme budgétaire. On supprime une place innocupée et on la finance ailleurs.

Le problème, c'est que l'argument principal est vicié.

Il n'y a pas dans le public une petite chaise vide derrière un petit pupitre abandonné. Il y a juste ce qu'il faut (enfin, juste un peu moins :icon_up:) pour les élèves qui sont inscrits dans le public. Ce qui représente un certain budget réparti entre tous les contribuables. Si demain, tous les enfants qui vont dans le privé débarquaient dans le public, l'EdNat serait totalement incapable de les accueillir, sauf à augmenter son budget.

Le financement (par chèques éducations ou autrement) des enfants qui vont dans le privé viendra nécessairement en plus du budget actuel de l'EdNat, donc augmentation des dépenses, donc augmentations des impots.

Le système des cheques éducation mettra fin à la situation de concurence déloyale de l'Ednat par rapport au privé, mais au prix d'une augmentation du cout global de l'éducation dans les dépenses de l'Etat. L'arbitrage que doive faire les libéraux n'est pas évident.

M'enfin ! On pourrait très bien imaginer que cette mise en place s'accompagne d'une réduction du budget global de l'éducation (par exemple en supprimant tous les dispositifs nuisibles et dieu sait qu'il y en a). On pourrait aussi imaginer qu'on laisse le secteur privé se développer, et qu'un enfant qui s'y inscrit permet à ses parents de ne plus payer la part d'impôts dont ils s'acquittaient pour l'EDUNAT. Evidemment c'est politiquement impensable à l'heure actuelle (en France en tous cas, je sais pas en Belgique).

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M'enfin ! On pourrait très bien imaginer que cette mise en place s'accompagne d'une réduction du budget global de l'éducation (par exemple en supprimant tous les dispositifs nuisibles et dieu sait qu'il y en a).

:icon_up: Sorry, j'avais pas suivi. Je pensais qu'on parlait du vrai monde….

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Le financement (par chèques éducations ou autrement) des enfants qui vont dans le privé viendra nécessairement en plus du budget actuel de l'EdNat, donc augmentation des dépenses, donc augmentations des impots.

1) Il y a tres peu d'eleves dans le vrai privé en France (privé sous contrat serait pratiquement neutre en terme de budget ), donc l'effet est faible

2) Qui a dit que le chèque devait couvrir le cout total ? Il peut y avoir un paiement complémentaire des parents y compris pour le public.

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Je te laisse discuter les aspects techniques. A priori, ca ne change pas le raisonnement de fond.

Si si, sur le fond, pour la France, ça ne tient pas, quand on parle de privé en France, généralement, ça veux dire "privé sous contrat", càd que les profs sont nommés par l'EdNat, payés par l'EdNat, etc… Il n'y a que les administratifs et les employés qui ne sont pas payés par l'EdNat. Les frais de scolarité ne servent donc qu'à payer ces gens-là. Ce qui expliquent qu'ils soient si faibles d'ailleurs.

Le vrai privé en France, c'est le privé hors contrat, et là, c'est absolument micro-minuscule. Parce que justement peu de gens sont prêts à payer deux fois pour les études de leurs enfants. Et le vrai coût d'une scolarité vu tout ce que l'on prend aux français, c'est hors d'atteinte de l'extrême majorité d'entre eux.

Tout ça pour dire que ton objection est négligeable.

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Si si, sur le fond, pour la France, ça ne tient pas, quand on parle de privé en France, généralement, ça veux dire "privé sous contrat", càd que les profs sont nommés par l'EdNat, payés par l'EdNat, etc… Il n'y a que les administratifs et les employés qui ne sont pas payés par l'EdNat. Les frais de scolarité ne servent donc qu'à payer ces gens-là. Ce qui expliquent qu'ils soient si faibles d'ailleurs.

Alors, je ne comprends pas pourquoi on fait autant de foin autour de ce thème :icon_up:

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Le chèque éducation n'est encaissable que pour payer une école. Pas pour jouer au pmu.

On voit ce que ça donne, grandeur nature, avec les fameux chèques rentrée scolaire distribués par certaines municipalités socialo-communistes aux faimilles "qui z'y ont droit " et utilisables chez les commerçants.

Combien de caissières vous diront que plein de parents , les utilisent aussi pour acheter des boissons ,de la lingerie et d'autres produits qui n'ont rien à voir avec les fournitures scolaires.

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Je plussoie bastiat; l'idée d'offrir le chèque physique me semble dangereux (nul ne sait mieux gérer l'argent que celui qui l'a gagné)

On verra, à coup sûr, des parents dépenser le chèque et, par obligation de scolarité, des élèves acceptés sans chèque dans des écoles.

Le chèque doit être transféré par l'état dans un tel système…. en attendant une alternative plus correcte

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On voit ce que ça donne, grandeur nature, avec les fameux chèques rentrée scolaire distribués par certaines municipalités socialo-communistes aux faimilles "qui z'y ont droit " et utilisables chez les commerçants.

Combien de caissières vous diront que plein de parents , les utilisent aussi pour acheter des boissons ,de la lingerie et d'autres produits qui n'ont rien à voir avec les fournitures scolaires.

toi, il faut que tu aprennes à lire… :icon_up:

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On voit ce que ça donne, grandeur nature, avec les fameux chèques rentrée scolaire distribués par certaines municipalités socialo-communistes aux faimilles "qui z'y ont droit " et utilisables chez les commerçants.

Combien de caissières vous diront que plein de parents , les utilisent aussi pour acheter des boissons ,de la lingerie et d'autres produits qui n'ont rien à voir avec les fournitures scolaires.

Sauf que carrefour ne vend pas d'années de scolarité.

Je plussoie bastiat; l'idée d'offrir le chèque physique me semble dangereux (nul ne sait mieux gérer l'argent que celui qui l'a gagné)

On verra, à coup sûr, des parents dépenser le chèque et, par obligation de scolarité, des élèves acceptés sans chèque dans des écoles.

Le chèque doit être transféré par l'état dans un tel système…. en attendant une alternative plus correcte

Jamais il n'a été question de donner un chèque réel comme une allocation.

Il a toujours été question que ce chèque ne soit encaissable que par des écoles reconnues par l'Etat.

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On voit ce que ça donne, grandeur nature, avec les fameux chèques rentrée scolaire distribués par certaines municipalités socialo-communistes aux faimilles "qui z'y ont droit " et utilisables chez les commerçants.

Combien de caissières vous diront que plein de parents , les utilisent aussi pour acheter des boissons ,de la lingerie et d'autres produits qui n'ont rien à voir avec les fournitures scolaires.

Avez vous des preuves de ce que vous avancez ? Connaissez vous beaucoup de caissières ?

Et enfin pensez vous qu'avec un chèque seulement encaissable par une école les abus seront du genre que vous décrivez ? On vend des écrans plats et de la lingerie dans les écoles privées ?

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Connaissez vous beaucoup de caissières ?

oui :icon_up:

Avez vous des preuves de ce que vous avancez ?

hélas oui . :doigt:

Jamais il n'a été question de donner un chèque réel comme une allocation.

Il a toujours été question que ce chèque ne soit encaissable que par des écoles reconnues par l'Etat.

C'est donc ce qui se passe actuellement avec le budget de l'Education Nationale qui provient comme chacun sait des impots que nous payons.

Donc où est la nouveauté avec ce chèque "personnalisé".

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C'est donc ce qui se passe actuellement avec le budget de l'Education Nationale qui provient comme chacun sait des impots que nous payons.

Donc où est la nouveauté avec ce chèque "personnalisé".

Il va falloir apprendre à être autonome et chercher l'information tout seul, comme un grand, sans attendre qu'un gentil fonctionnaire vous la fasse ingurgiter, pré-mâchée et ne vous tape dans le dos pour que vous fassiez votre rototo.

C'est la dernière fois :

http://www.ifrap.org/0-ouvrirlesite/cheques-education.html

Une vraie réforme pour l'école : les "chèques-éducation"

En France, l'Education nationale, malgré son budget énorme (120 millions d'euros et + 4 % pour l'année prochaine), obtient des résultats catastrophiques et fait fuir les élèves vers le privé. Ailleurs, elle se réforme sans augmenter le budget

Dans un sondage CSA publié début octobre, plus de 51% des parents d'élèves souhaiteraient scolariser leurs enfants dans une Ecole privée. Le chiffre est même plus élevé dans les milieux modestes (53%), ce qui démontre l'image négative qu'a l'enseignement public auprès des Français. Plus précisément, le sondage détaille les raisons de ce choix : "la qualité de l'enseignement" (41%), "la fréquence des grèves dans le public" (34%), "la sécurité de l'enfant" (33%). Le total est supérieur à 100% car deux réponses étaient possibles. Donc, la demande est forte et, malgré les 12.000 enfants de plus dans le privé, de nombreux élèves (environ 40.000) n'ont pas été scolarisés dans l'école de leur choix.

> Qu'est-ce que les "vouchers" ?

Le collège unique, la puissance du public et l'absence de réformes font que des milliers de parents sont frustrés et doivent se résigner à ce qu'on leur impose l'école de leurs enfants.. Pourtant, ailleurs, les parents ont le droit de faire un choix. Grâce au système des "vouchers" (bons-éducation ou chèques-éducation), les familles - en particulier, pauvres - ont la possibilité de choisir l'école de l'enfant. La bataille pour cette réforme a commencé au début des années 1990 lorsque, aux Etats-Unis, dans le Wisconsin, on a accordé aux familles des "chèques-éducation" afin de choisir librement une école.

En quoi consiste ce système ? Il démonopolise l'école, confie aux parents la possibilité "d'investir" dans une école, oblige les écoles à gagner en performance, pousse les enseignants vers l'amélioration de leurs résultats. Et ce sont les enfants des familles "pauvres" qui ont le plus profité de cette réforme car ils ont pu bénéficier de bourses (gouvernementales ou privées) et ainsi éviter les écoles mauvaises et "à risque".

Jusqu'à l'introduction des vouchers - avec des différences d'application d'un Etat à un autre - des dizaines de réformes ont été adoptées, les dépenses pour l'éducation sont aujourd'hui 15 fois plus élevées qu'il y a 50 ans sans pour autant faire baisser l'illettrisme et les mauvais résultats des enfants originaires de familles pauvres. Les écoles, les syndicats d'enseignants n'ont eu de cesse de demander plus de moyens dont l'utilité n'a jamais été démontrée.

Une situation semblable existe en France où, à l'occasion des manifestations et grèves du personnel de l'Education nationale, la seule doléance se résume à .plus d'argent public. Or, la crise de l'Education nationale est profonde et n'est nullement due à un manque de crédits mais à une forte bureaucratie, à l'abandon des techniques pédagogiques au profit de l'idéologie étatiste et la mentalité particulière du corps enseignant, manipulé par les syndicats et incapable d'accepter les changements nécessaires et évidents.

> Des succès incontestés dans de nombreux pays

En plus de 10 ans, ces fameux vouchers ont été adoptés par six Etats américains qui ont complètement libéralisé leur système éducatif. Quarante Etats ont mis en place des Chartes scolaires pour donner plus de liberté aux parents dans l'utilisation des bourses et des réductions d'impôts pour faciliter la scolarisation de leurs enfants. Sur ces 40 Etats, 39 ont mis en place des fondations privées qui accordent des bourses aux élèves scolarisés, au choix, dans le privé ou dans le public.

Les statistiques sont très claires : le système des vouchers a largement profité aux écoliers américains, et surtout aux plus pauvres d'entre eux. Ceux qui ont pu être scolarisés dans l'école de leur choix ont obtenu des résultats trois fois meilleurs que les autres et les écoles qui participent au système sont d'une qualité nettement meilleure, justement grâce à l'incitation compétitive engendrée. D'ailleurs, plus de 75% des parents aimeraient profiter des vouchers. De plus ces "chèques éducation" ont déjà percé en Europe. Ils sont bien intégrés en Grande-Bretagne depuis plus de 10 ans, au Danemark, en Suède, en Allemagne, et commencent à se répandre en Italie et en Espagne. Depuis 1996, la Nouvelle-Zélande a introduit les vouchers pour environ 25% des écoles (élémentaires et secondaires). Cinq ans plus tard, 90% des familles interrogées (pour la plupart, avec des revenus inférieurs à la moyenne nationale) se sont déclarées satisfaites du système : leurs enfants avaient sensiblement amélioré leurs connaissances.

Qui plus est, même les pays du tiers-monde (Thaïlande, Colombie, Chili, République Dominicaine, Philippine, Tanzanie) ont choisi la liberté pour l'école (de nombreuses études de la Banque mondiale attestent ce phénomène). L'exemple remarquable de l'Inde mérite une attention particulière car dans ce pays, une grande partie du système éducatif est financée par les entreprises qui s'engagent à former des élèves et, dans les campagnes, 1 école sur 4 est privée. Ce n'est pas par hasard si les Indiens connaissent, malgré leur population importante, l'un des taux les plus bas d'illettrisme du tiers monde et sont considérés comme des informaticiens redoutables demandés sur tous les marchés du monde, en particulier en Californie.

> Comment y arriver ? Dénoncer l'hypocrisie des politiques

Les associations ayant mené campagne pour l'adoption des vouchers aux Etats-Unis ont d'abord commencé par révéler l'hypocrisie des membres du Congrès qui, d'une part, scolarisent leurs enfants dans le privé et, d'autre part, s'opposent à l'adoption d'une loi sur la liberté scolaire. Plus de 42 % des membres du Congrès ont scolarisé au moins un de leurs enfants dans une école privée ; parmi eux, nombreux ont été ceux qui ont voté contre les " vouchers ". En France, il n'existe pas d'étude similaire car la plupart des responsables politiques refusent de répondre. Par contre, on sait que quelque-uns des plus farouches adversaires du privé, comme Ségolène Royal, Martine Aubry, Robert Badinter, Jean-Pierre Chevènement, Pierre Joxe ont mis ou mettent leurs enfants à l'Ecole Alsacienne, d'une grande réputation et où il est pratiquement impossible de s'inscrire pour le commun des mortels. Elisabeth Guigou a préféré mettre son fils dans un établissement privé du VI ème arrondissement.

Une étude réalisée par Le Nouvel Observateur (4 septembre 2003) auprès des élus d'Ile-de-France et des maires des communes de plus de 20 000 habitants montre que les responsables politiques savent donner des leçons aux autres sans les appliquer à eux-mêmes. A la question " Où vont vos enfants ? ", 80% des élus ont refusé de répondre et parmi les réponses certaines nous semblent dignes d'être citées. Plusieurs élus de gauche, militants infatigables pour la défense du service public, ont choisi le privé pour leurs progénitures. Il s'agit de Christophe Girard, adjoint (Vert) au maire de Paris, Tony Dreyfus, député-maire (PS) du 10ème, Lyne Cohen-Solal, adjointe (PS) au maire de Paris, Pénélope Komitès, adjointe (PS) au maire de Paris, Philippe Esnol, maire (PS) de Conflans Sainte-Honorine, Claude Bartolone, ancien ministre (PS). Bravo pour l'exemple !

NL

du Société Civile N° 30

novembre 2003

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C'est aussi d'actualité en Angleterre qui a choisi un autre système.

source Le Figaro 05/03/2008

La journée de mardi était particulièrement importante pour près de 600 000 familles anglaises, qui ont enfin appris dans quelle école secondaire leur enfant allait être accueilli en septembre prochain.

L'information est cruciale, car elle détermine en grande partie le succès scolaire de l'enfant, dans un pays où la différence de niveau est grande entre les très chères écoles privées, les public schools, dont le coût d'admission moyen est de 13 000 euros par an, et les écoles gratuites, financées par l'État.

D'après les premières estimations réalisées indépendamment par deux quotidiens, le Times et le Daily Telegraph, entre 10 % et 40 % des familles, selon les régions, n'ont pas obtenu la première école publique de leur choix.

la réforme du système par les travaillistes a permis de mettre en place des loteries pour tirer au sort l'attribution des collèges dans le cas où toutes les demandes ne pouvaient être satisfaites. Le but de la réforme était d'empêcher que les familles les plus aisées, capables de se loger le plus près des écoles les plus recherchées, ne soient favorisées par rapport aux foyers les plus modestes.

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C'est aussi d'actualité en Angleterre qui a choisi un autre système.
et les écoles gratuites, financées par l'État.

Il faut vraiment être le dernier des pisse-copie franchouilles pour oser pondre une connerie aussi énorme. Gratuites les écoles publiques ? Et par quel miracle ?

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…oser pondre une connerie aussi énorme. Gratuites les écoles publiques ? Et par quel miracle ?

gratuites pour les familles

Celles qui mettent leurs enfants dans les private schools (les ecoles d'Etat s'appelant private schools !).

les autres familles celles qui choisissent les ecoles privées (qui s'appellent …public schools) payent deux fois:

- une première fois par leur impot

- une seconde en réglant les factures de l'ecole privée.

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gratuites pour les familles

Celles qui mettent leurs enfants dans les private schools (les ecoles d'Etat s'appelant private schools !).

les autres familles celles qui choisissent les écoles privées (qui s'appellent …public schools) payent deux fois:

- une première fois par leur impôt

- une seconde en réglant les factures de l'école privée.

Donc, puisqu'il y a financement de l'école publique par l'impôt, cette dernière ne saurait en aucun cas être présentée comme gratuite.

C'est un peu comme les concerts gratuits de célébrités fumeuses de la scène rap/rock/élektro/… "offerts" par des édiles qui prennent leurs électeurs pour des gogos en leur faisant avaler une telle connerie. On notera au passage que ceux qui détestent ces genres musicaux ne se voient pas remboursés de la quote-part de leur contribution qui aura servi à engraisser des braillards incultes et hirsutes.

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