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1. Prisons with a Purpose - Our sentencing and rehabilitation revolution to break the cycle of crime

Britain’s prisons are in crisis. The number of prisoners is rising, jails are becoming seriously overcrowded and re-offending rates are soaring.

With our prisons now officially full, emergency measures have seen the early release of over 18,000 prisoners, including over 3,000 violent offenders.

The current system clearly is not working. Half of all crime is committed by previous offenders and 65 per cent of prisoners re-offend within two years of release.

The measures laid out in our Green Paper are designed to restore confidence in the criminal justice system, re-design prisons for the 21st century, and launch a rehabilitation revolution.

• We will introduce honesty in sentencing so courts set a minimum and a maximum period of incarceration.

• We will replace automatic release with earned release.

• We will make community sentences tough and effective, with new sanctions including withdrawal of benefits for those who don’t attend.

• We will enforce Drug Rehabilitation Requirements by contracting with private and third sector organisations to operate treatment programmes and pay them by results.

• Offenders will compensate victims through a Victims’ Fund. Those serving custodial sentences will pay into the Fund through work in prison.

• Public sector prisons will be become ‘Prison and Rehabilitation Trusts’, with a single governor responsible for offenders after they are released as well as in prison.

• Prison and Rehabilitation Trusts and private sector prisons will be paid by results - with a premium awarded if the offender is not reconvicted within two years. Our rehabilitation revolution will unlock money currently used to reconvict and accommodate offenders who commit more crime and end up back in prison: up to £259 million a year, or £2,500 for every prisoner discharged.

• We will encourage social enterprises to expand prison industries where inmates can do proper work, learn skills and be paid.

• We will accelerate the deportation of foreign national prisoners.

• We will sell off old prisons and rejuvenate the prison estate. Our redevelopment plans will increase prison capacity by more than 5,000 places over and above Labour’s plans, to end overcrowding by 2016.

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Bah pour moi, lu en super diagonale:

plein de bonnes intentions dont l'enfer est pavé parait-il,

mais bon l'espoir fait vivre.

Mouahaha ajouteraient certains dont je ne suis pas.

Les même problème de prison qu'en France apparemment et des réponse à la Sarkozy, y a ka fo kon

Et qui paie? putain c'est pas à moi de souffler ce genre de questions merde

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C'est pas terrible.

• We will introduce honesty in sentencing so courts set a minimum and a maximum period of incarceration.

-> Pourquoi pas.

• We will replace automatic release with earned release.

-> C'est pas un peu contradictoire avec le point précédent ? Sauf si le maximum c'est toujours perpète.

Les points 3, 4 et 5 sont pas mal.

• Public sector prisons will be become ‘Prison and Rehabilitation Trusts’, with a single governor responsible for offenders after they are released as well as in prison.

• Prison and Rehabilitation Trusts and private sector prisons will be paid by results - with a premium awarded if the offender is not reconvicted within two years. Our rehabilitation revolution will unlock money currently used to reconvict and accommodate offenders who commit more crime and end up back in prison: up to £259 million a year, or £2,500 for every prisoner discharged.

-> Les points les plus contestables. Quels seront les pouvoirs du "gouvernor" en dehors de la prison puisque celui-ci sera responsable des détenus libérés ? Le mécanisme de financement parait un peu fantaisiste. Si les résultats sont bons, alors on se retrouvera à injecter plus d'argent que nécessaire dans les prisons.

• We will accelerate the deportation of foreign national prisoners.

-> N'importe quoi.

Au final l'idée de favoriser la réinsertion en faisant bosser les détenus est plutôt bonne, d'autant plus que ceux-ci peuvent alors dédommager leurs victimes. Par contre le mécanisme de financement me parait contestable. Et enfin avec ce genre de système on risque d'avoir un alourdissement des peines abusif.

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C'est pas terrible.

[…]

Au final l'idée de favoriser la réinsertion en faisant bosser les détenus est plutôt bonne, d'autant plus que ceux-ci peuvent alors dédommager leurs victimes. Par contre le mécanisme de financement me parait contestable. Et enfin avec ce genre de système on risque d'avoir un alourdissement des peines abusif.

Pour ma part, je ne trouve pas que le second point soit en contradiction avec le premier. Le régime pénitentiaire normal actuel permet soustrait une centaine de jours par an environ à la peine qui a été prononcée et ce sans qu'il soit question de bonne conduite, d'efforts particuliers en vue de la réinsertion. Cette mesure me paraît salutaire car elle introduirait l'idée que pour pouvoir bénéficier d'une réduction de peine il faut faire un effort pour s'amender. Ce qui est un des buts visés par l'incarcération. L'espoir existerait toujours mais pas de manière automatique. En outre, cela ôterait la sensation, souvent douloureuse pour les victimes, que le détenu n'accomplira pas sa peine quoi qu'il arrive.

Concernant le "governor", je pense qu'il s'agit plutôt d'une manière d'administrateur qui chapeauterait tous les intervenants normaux de la détention à la probation, dans le but d'éviter de grosses boulettes. Pour le système de financement j'avoue être un peu sceptique également. Ceci dit, le monde carcéral français étant passablement à la ramasse actuellement l'injection d'un surcroît budgétaire ne serait pas un mal, au contraire.

Concernant le renvoi des détenus étrangers vers leur pays d'origine, à condition que ce ne soit que pour les cas d'immigration prétendue de travail, j'avoue être partagé et me poser des questions. Après tout le contribuable a-t-il vocation à assumer des coûts qui normalement devraient revenir à d'autres ? D'un autre côté, c'est discutable car les conditions de détentions dans les pays d'origine sont souvent déplorables voire inhumaines. Cependant, je ne pense pas qu'éluder la question soit une solution.

Enfin, pour finir, je ne pense pas que ce programme soit de nature à alourdir les peines. En revanche il permettrait certainement aux condamnés d'effectuer leur peine. Pour mémoire, je rappelle qu'en moyenne 37,15% des condamnations à l’emprisonnement ferme ne seront jamais exécutées, ce qui représente 37 285 condamnés qui n’exécuteront pas leur peine…sans explication par le Ministère de la justice ! (chiffres tirés du Livre blanc sur l’exécution des peines de l'USM) Un peu plus de suivi et de sévérité ne serait pas mal venu, à la fois pour que la voyoucratie perde ce sentiment d'impunité, renforcé au passage par la multiplication des sursis, et pour que les victimes aient enfin l'impression que la justice est passée et à fait son travail.

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Pour ma part, je ne trouve pas que le second point soit en contradiction avec le premier. Le régime pénitentiaire normal actuel permet soustrait une centaine de jours par an environ à la peine qui a été prononcée et ce sans qu'il soit question de bonne conduite, d'efforts particuliers en vue de la réinsertion. Cette mesure me paraît salutaire car elle introduirait l'idée que pour pouvoir bénéficier d'une réduction de peine il faut faire un effort pour s'amender. Ce qui est un des buts visés par l'incarcération. L'espoir existerait toujours mais pas de manière automatique. En outre, cela ôterait la sensation, souvent douloureuse pour les victimes, que le détenu n'accomplira pas sa peine quoi qu'il arrive.

Vu sous cet angle c'est effectivement une avancée. Mais ce que je trouvais contradictoire c'était de dire que les détenus ne seraient jamais libérés automatiquement, alors qu'en fait ils sont aussi libérés s'ils atteignent leur peine maximum. Il faudrait voir aussi les peines prononcées avec ce système. Des peines du genre [5 ans - perpétuité] me semblent abusives par exemple, mais ici rien n'est dit concernant les peines.

Concernant le "governor", je pense qu'il s'agit plutôt d'une manière d'administrateur qui chapeauterait tous les intervenants normaux de la détention à la probation, dans le but d'éviter de grosses boulettes. Pour le système de financement j'avoue être un peu sceptique également. Ceci dit, le monde carcéral français étant passablement à la ramasse actuellement l'injection d'un surcroît budgétaire ne serait pas un mal, au contraire.

Effectivement, on a aussi des problèmes de budget en France. Mais le dernier point me semble suffisant, à savoir rénover et reconstruire des prisons. Les injections d'argent en fonction du résultat sont du bonus, et je ne vois pas l'intérêt de réinjecter tout l'argent économisé alors que ce n'est pas forcément utile à l'amélioration du système. (Un système qui favorise les prisons qui réinsèrent bien, par contre, pourquoi pas).

Concernant le renvoi des détenus étrangers vers leur pays d'origine, à condition que ce ne soit que pour les cas d'immigration prétendue de travail, j'avoue être partagé et me poser des questions. Après tout le contribuable a-t-il vocation à assumer des coûts qui normalement devraient revenir à d'autres ? D'un autre côté, c'est discutable car les conditions de détentions dans les pays d'origine sont souvent déplorables voire inhumaines. Cependant, je ne pense pas qu'éluder la question soit une solution.

Pourquoi cela devrait-il revenir à d'autres ? S'ils ont été attrapés en France, alors ils y ont sûrement payé des taxes, ne serait-ce que la TVA. Je pense que ce point est destiné à flatter l'électorat xénophobe, même si la mesure en elle même n'est pas forcément xénophobe.

Enfin, pour finir, je ne pense pas que ce programme soit de nature à alourdir les peines. En revanche il permettrait certainement aux condamnés d'effectuer leur peine. Pour mémoire, je rappelle qu'en moyenne 37,15% des condamnations à l’emprisonnement ferme ne seront jamais exécutées, ce qui représente 37 285 condamnés qui n’exécuteront pas leur peine…sans explication par le Ministère de la justice ! (chiffres tirés du Livre blanc sur l’exécution des peines de l'USM) Un peu plus de suivi et de sévérité ne serait pas mal venu, à la fois pour que la voyoucratie perde ce sentiment d'impunité, renforcé au passage par la multiplication des sursis, et pour que les victimes aient enfin l'impression que la justice est passée et à fait son travail.

En fait je vois deux dérives possibles de ce système. Faute de précisions dans cet article (et vu que je ne suis pas voyant) je ne sais pas si l'une d'elle se passerait effectivement si ce système était mis en place.

1ère hypothèse: les prisons gagnent une prime à chaque fois qu'un détenu libéré a tenu 2 ans à l'extérieur sans récidiver, sans malus lorsqu'un de ceux-ci a récidivé. Dans ce cas là la prison peut être tentée de libérer ses détenus le plus tôt possible pour engranger les primes de non-récidive. Ces prisons misent alors sur une faible amélioration du taux de récidive et veulent engranger les primes sur le nombre de détenus. Ce qui fait qu'au final les détenus seront paradoxalement libérés plus tôt.

2ème hypothèse: exactement l'inverse. Le système de financement est fait de telle manière qu'il est plus avantageux d'améliorer grandement la proportion de récidivistes, quitte à réinsérer moins. Alors certains détenus se verront refuser leurs réductions de peine gagnées alors même que le risque qu'ils représentent pour la société à leur sortie n'est pas énorme. Et là au final certains détenus voient leurs peines alourdies inutilement.

Ce qui manque donc pour évaluer ces réformes, c'est une idée des intervalles de peine, une précision sur la méthode de financement …

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