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Paris n'a pas le feu sacré


Harald

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http://www.lepoint.fr/actualites-politique/jo-escorte-de-choc-pour-la-flamme-olympique-a-paris/917/0/236053

JO : escorte de choc pour la flamme olympique à Paris

Par Jamila Aridj

Sous haute surveillance. Après avoir été copieusement chahutée dimanche à Londres par des manifestants dénonçant la répression des autorités chinoises au Tibet, la flamme olympique effectue lundi à Paris sa dernière étape européenne avec, en toile de fond, la menace de nouvelles manifestations.

Le feu olympique, arrivé dimanche soir par avion, sera porté par 80 relayeurs avec en tête l'ancien champion du monde du 400 mètres haies Stéphane Diagana. La flamme, qui parcourra 28 km ( voir le parcours de la flamme ) , partira du premier étage de la tour Eiffel à 12 h 35 et arrivera au stade Charléty vers 17 heures. Elle passera ainsi devant quelques grands sites de la Ville Lumière comme l'Arc de Triomphe, les Champs-Élysées, l'île de la Cité ou encore le boulevard Saint-Germain.

En fin de journée, elle devrait recevoir un bel accueil de la communauté chinoise voisine du 13e arrondissement, mais des manifestations "symboliques et spectaculaires" sont annoncées le long du parcours. Les Tibétains de France ont en effet prévu une "journée citoyenne de solidarité" sur le Parvis des Droits de l'homme au Trocadéro.

Impressionnant dispositif de sécurité

Reporters sans Frontières (RSF), dont le secrétaire général Robert Ménard avait perturbé à Olympie la cérémonie d'allumage de la flamme , annonce des actions "symboliques, spectaculaires […] mais respectueuses des Jeux". Un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'État, est prévu, avec pas moins de 3 000 policiers mobilisés sur terre, dans les airs et même sur la Seine.

Une "bulle étanche" d'environ 200 mètres de long sera constituée autour du porteur de l'emblème des JO, composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris joggeurs. Le porteur de la flamme sera suivi de 32 véhicules de CRS, soit 160 hommes, un groupe de motards fermant la marche. 1 600 policiers devraient être répartis sur le trajet pour parer à toute éventualité.

"Paris défend les droits de l'homme partout dans le monde"

Quelques symboles en faveur des droits de l'homme parsèmeront le trajet. Les athlètes français devraient donc porter un badge arborant les anneaux olympiques, le mot "France" et le slogan " Pour un monde meilleur ", un geste, en Chine et ailleurs. Et sur la façade de l'Hôtel de Ville sera déployée une banderole proclamant : "Paris défend les droits de l'homme partout dans le monde." En revanche, il n'y aura pas de drapeau tibétain sur le fronton de l'Assemblée nationale mais le comité France Tibet a prévu de se montrer.

Après son périple européen, la flamme olympique s'envolera lundi soir pour les Amériques, où deux étapes l'attendent, à San Francisco mercredi et à Buenos Aires vendredi.

http://www.lepoint.fr/actualites-societe/huees-incidents-et-interpellations-deroute-olympique-a-paris/920/0/236115

Huées, incidents et interpellations : déroute olympique à Paris

Par Marc Vignaud et Antoine Bonfils

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Denis Baupin (à gauche), chef de file des Verts à la mairie de Paris, déploie un drapeau noir

de l'organisation Reporters sans frontières présentant des menottes disposées à la manière

des anneaux olympiques ainsi qu'un drapeau du Tibet A droite, à l'initiative du maire de Paris

Bertrand Delanoë, une banderole en faveur des Droits de l'homme © Antoine Bonfils - lepoint.fr

Le départ de la flamme olympique a eu lieu, comme prévu, à 12 h 35, au 1er étage de la tour Eiffel. Un parcours semé d'embûches ensuite. Lepoint.fr vous propose de suivre, minute par minute, le déroulé de cette journée placée sous haute surveillance (voir le dispositif policier et le programme de la journée).

17 heures 30 : La flamme olympique arrive avec une demi-heure de retard à bord d'un bus au siège du Comité national olympique et sportif français, à côté du stade Charléty. L'arrivée à cette dernière étape de son parcours parisien est discrète, loin des spectateurs et des manifestants. La flamme , contenue dans une lanterne, est descendue de l'autobus pour rallumer la torche laquelle est confiée à un relayeur. Après un parcours chaotique, c'est désormais l'heure du spectacle de dragons chinois et des discours officiels.

17 heures 05 : Peu après son passage devant l'Assemblée nationale, la flamme est remise à l'abri dans un bus pour se rendre directement au stade Charléty, dernière étape du parcours.

17 heures : Après avoir obtenu la suspension des débats sur le projet de loi sur les OGM, près de quarante députés se retrouvent devant les grilles de l'Assemblée nationale. On compte parmi eux Patrick Ollier, Jean-Marc Ayrault, Françoise de Panafieu ou encore Patrick Bloche. À l'arrivée de la flamme olympique, ils scandent "Liberté pour le Tibet" et entonnent La Marseillaise .

16 heures 55 : La préfecture de police annonce la suppression des relais de la flamme. À partir de l'Assemblée nationale, la torche sera transportée en bus jusqu'au stade Charléty. Les organisateurs et notamment l'ambassade de Chine en France décident également de modifier l'itinéraire. Le cortège ne s'arrête pas à l'Hôtel de Ville et au lieu de passer par l'île de la Cité, le convoi va directement sur le quai des Grands Augustins vers l'Assemblée nationale.

16 heures 45 : Une banderole portant l'inscription "Respect des droits de l'homme en Chine" et un drapeau du Tibet sont accrochés à une rambarde à côté des marches de l'Assemblée nationale, la prochaine étape de la flamme olympique.

16 heures 21 : Le maire de Paris Bertrand Delanoë annonce l'annulation de la cérémonie qui devait avoir lieu à l'Hôtel de Ville pour le passage de la flamme olympique. "Ce sont les officiels chinois qui ont refusé que la flamme s'arrête place de l'Hôtel de Ville parce qu'ils étaient dérangés par l'expression citoyenne parisienne. J'en prends acte", regrette maire de Paris. Ce dernier a précisé que les autorités chinoises décident seules du parcours de la flamme.

"On a gagné la bataille de l'image", s'est réjoui pour sa part Denis Baupin, adjoint des Verts, chargé du développement durable, qui a déployé depuis les fenêtres de l'Hôtel-de-Ville (notre photo) un drapeau de Reporters sans Frontières. "Là où la Chine voulait montrer qu'elle était un pays respectable, nous avons démontré qu'il y a des militants qui sont présents pour lui rappeler que ce n'est pas encore le cas", explique-t-il.

16 heures : La police interpelle deux manifestants place de l'Hôtel de Ville, portant à huit le nombre d'arrestations pour la journée.

15 heures 50 : Sur la place de l'Hôtel de Ville, verrouillée par les forces de sécurité, la tension est palpable. Plus de 5 000 manifestants sifflent ou scandent : "Libérez le Tibet !" Des invectives violentes ont lieu entre pro-Chinois et pro-Tibétains. Les policiers s'engouffrent régulièrement dans la foule pour calmer le jeu. Des drapeaux noirs de l'organisation Reporters sans frontières (RSF), où s'affichent des menottes disposées à la manière des anneaux olympiques ainsi qu'un drapeau du Tibet, sont déployés à l'intérieur de la mairie de Paris par des élus écologistes. Sur l'initiative du maire de Paris Bertrand Delanoë, une banderole avec l'inscription : "Paris défend les droits de l'homme partout dans le monde" est déployée.

15 heures 45 : La torche a dépassé la place de la Concorde pour gagner l'Hôtel de Ville. Elle est escortée d'une dizaine de cars de CRS. Des pro-Tibétains suivent la flamme en courant. Près du jardin des Tuileries, quai François Mitterrand, la flamme est de nouveau mise à l'abri dans un bus, après qu'un homme eut tenté de l'éteindre avec un extincteur.

15 heures 40 : Avec deux heures de retard sur le parcours initial, la flamme olympique passe aux Champs-Élysées sans problème particulier. Un drapeau noir de l'organisation Reporters sans frontières (RSF), sur lequel des menottes sont disposées à la manière des anneaux olympiques, est déroulé au troisième étage d'un immeuble de l'avenue la plus célèbre du monde. Quelques manifestants sont au pied de l'ambassade de Chine, avenue Georges V.

15 heures : Les militants de Reporters sans frontières (RSF), qui se sont enchaînés à la tour Eiffel après avoir déployé un drapeau noir sur lequel des menottes figurent les anneaux olympiques, sont délogés. Le cortège de la flamme olympique a pris une heure de retard, perturbé par de nombreuses manifestations, entraînant l'interruption du relais à deux reprises et l'extinction momentanée de la torche.

14 heures 40 : Deux des militants de Reporters sans frontières (RSF) s'enchaînent à la tour Eiffel. Ils seront délogés peu de temps après.

14 heures 30 : Six individus se précipitent sur la flamme pour tenter de l'éteindre. Ils sont finalement interceptés par la police au niveau du quai Saint-Exupéry, dans le XVIe arrondissement.

14 heures 10 : Marie-José Pérec assure pour 200 mètres le relais de la flamme olympique.

13 heures 50 : Après avoir été éteinte par les forces de l'ordre sur instruction des autorités chinoises, la flamme est rallumée. David Douillet reprend le relais. À son passage, le symbole olympique est hué par les spectateurs. Le champion olympique de judo la transmet ensuite au jeune judoka Teddy Riner.

13 heures 40 : Censé prendre le relais de la flamme olympique, Arnaud Di Pasquale, ancien joueur de tennis, effectue son relais de flambeau, mais sans flamme allumée. La flamme est éteinte par les forces de l'ordre sur instruction des autorités chinoises pour éviter les incidents récurrents sur le parcours.

13 heures 30 : Un drapeau noir sur lequel des menottes figurent les anneaux olympiques est déployé par trois individus, au premier étage de la tour Eiffel, côté pilier nord. Les manifestants ont profité de la pause des agents de sécurité pour escalader l'édifice par le pilier nord et déployer leur drapeau qui mesure environ quatre mètres.

13 heures 20 : Le relais est interrompu devant le siège de France Télévisions. Les forces de l'ordre éteignent la flamme olympique sur instruction des autorités chinoises. La torche est ensuite gardée dans un bus, de peur que certains manifestants, venus nombreux sur le parvis de France Télévisions, ne tentent quelque chose. Pourtant, le dispositif de sécurité déployé est impressionnant : 18 voitures de police postées devant la flamme, 24 véhicules fermant le cortège. Sur la Seine, un hors-bord suit de près le parcours de la flamme, assisté dans les airs par un hélicoptère. Selon la préfecture de police de Paris, la flamme a été éteinte "pour des raisons techniques". La progression de la flamme s'avère chaotique en raison des manifestations de protestation.

13 heures 15 : Mireille Ferri, vice-présidente Verte du conseil régional d'Île-de-France, est interpellée. Elle se dirigeait vers le Champ-de-Mars munie d'un extincteur pour manifester sur le passage de la flamme. Elle est immédiatement conduite au poste de police.

13 heures 10 : De nombreux incidents émaillent le passage de la flamme olympique. Quatre hommes sont interpellés par la police peu après 12 h 30 alors qu'ils tentaient de ralentir la progression de la torche. Tout le long du parcours, des hommes et des femmes tentent de s'allonger sur la chaussée, mais sont aussitôt délogés par la police avant l'arrivée du cortège. Les CRS effectuent eux aussi leur propre relais par groupe de dix autour de la flamme, équipés d'un véritable arsenal anti émeutes.

12 heures 50 : La flamme olympique est accueillie par les huées de plusieurs centaines de manifestants, non loin de la tour Eiffel. Ils scandent "Liberté en Chine et au Tibet". Certains d'entre eux, réunis à l'appel de l'association Reporters sans frontières (RSF), agitent ou jettent vers le convoi officiel des drapeaux distribués par l'association, représentant les anneaux olympiques transformés en menottes.

12 heures 40 : La flamme est immobilisée quelques minutes pour des raisons encore inconnues. Une bulle de protection d'environ 200 mètres de long protège le porteur de l'emblème des JO. Elle est composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris. Stéphane Diagana arbore bien le badge des athlètes français, en réaction aux violences au Tibet, avec la mention "pour un monde meilleur".

12 heures 35 : La flamme commence à descendre du premier étage de la tour Eiffel, portée d'abord par Stéphane Diagana. Juste avant le début de son périple, trois responsables du comité d'organisation des Jeux olympiques de Pékin se relaient sur l'estrade d'un salon de réception pour porter une petite lanterne dans laquelle brûle la flamme olympique qui est arrivée en France dimanche soir.

12 h 30 : Le président de la commission de la flamme, Jiang Xiaoyu, également vice-président du Comité olympique chinois, allume la torche qui effectuera 28 km dans Paris.

12 heures : Plusieurs centaines d'opposants pro-Tibet, dont certains vêtus de robes couleur safran, sont toujours rassemblés sur le parvis des Droits de l'homme. Une cinquantaine déploient des drapeaux tibétains au pied de la tour Eiffel. 3 000 policiers les encadrent pour éviter tout débordement. Au même moment, le Comité d'organisation des Jeux olympiques à Pékin a "fermement" condamné les incidents qui ont émaillé dimanche le passage de la flamme à Londres.

11 heures : Sur le parvis des Droits de l'homme, à Paris, au Trocadéro, des manifestants pro-Tibet s'opposent à un homme brandissant le drapeau chinois. Ils tentent de lui arracher son drapeau, mais des policiers en civil s'interposent. Une banderole de quinze mètres de long proclamant "Pour un Tibet libre" a été déployée.

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Et demandez donc a ces même braves gens ce qu'ils penseraient de l'autonomie de la Corse. Quelle hypocrisie.

Comme si les corses désiraient l'autonomie ! Ils aiment trop les subventions venues du continent. Quant aux zotonomistes, ce ne sont que de vulgaires truands qui vivent de l'extorsion et divers trafics qui masquent leurs activités derrière le "noble" paravent de la cause nationaliste. Ceci dit, je n'aurais aucune remord à la vendre au mieux disant : USA, etc. Les pays qui veulent un porte-avions géant dans la Méditerrannée ça ne doit pas manquer. On verrait si ils se la joueraient encore rebellu face à des marines ou des spetsnaz.

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Un jour la Chine va finir par se disloquer (un tel pouvoir centralisé face à de telles forces de décentralisations ça va clasher). La question est quand et quel sera l'événement déclencheur ?

Je ne crois pas que le parcours extérieur de la flamme soit un souci vu le contrôle médiatique du pays mais on ne peut exclure un partage en couille généralisé lors des JO.

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Un jour la Chine va finir par se disloquer (un tel pouvoir centralisé face à de telles forces de décentralisations ça va clasher). La question est quand et quel sera l'événement déclencheur ?

Je ne crois pas que le parcours extérieur de la flamme soit un souci vu le contrôle médiatique du pays mais on ne peut exclure un partage en couille généralisé lors des JO.

Je ne pense pas que la Chine se disloquera, sa doctrine est très claire, pas très ambitieuse et d'autant plus solide : pas d'armée chinoise hors de ce que la Chine considère être la Chine, pas de guerre d'agression mais pour l'intérieur c'est touche-moi pas.

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Je ne pense pas que la Chine se disloquera, sa doctrine est très claire, pas très ambitieuse et d'autant plus solide : pas d'armée chinoise hors de ce que la Chine considère être la Chine, pas de guerre d'agression mais pour l'intérieur c'est touche-moi pas.

Je pense que c'est la centralisation en soi qui est le point faible. Les gens ont individuellement de plus en plus de pouvoirs (notamment de communication, même en chine, ce qui implique des degrés de synchronisation inconnus jusqu'à aujourd'hui pour des actions comme celles sur le parcours de la flamme olympique à Paris) et le combat est trop inégal : une structure centralisée ne peut pas se maintenir que par la force.

L'espèce d'insurrection qu'on voit contre le parcours de la flamme olympique est un beau symbole de cette évolution décentralisée (on pourrait parler d'al quaeda aussi comme organisation décentralisée à but de guerilla). Le parti communiste chinois peut bien faire tout ce qu'il veut il finira submergé (d'autant qu'il n'a quasiment plus de légitimité). Peut être que le déclencheur viendra des petits porteurs lors d'une crise boursière (ce serait marrant).

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Et demandez donc a ces même braves gens ce qu'ils penseraient de l'autonomie de la Corse. Quelle hypocrisie.

Tu fais erreur sur ce point, en ce sens que la plupart des gauchistes ne souhaitent pas l'indépendance du Tibet, car cela entraînerait le retour à la théocratie "féodale" qui avait cours avant la colonisation chinoise et qu'ils détestent par atavisme. Ils reconnaissent à l'occupant le mérite d'avoir apporté un certain progrès (routes, ponts, etc), et surtout d'avoir détruit l'autorité monastique. Ce qui les choque, ce n'est pas la destruction de la civilisation tibétaine, ni les camps, mais le fait que son peuple soit "sacrifié" aux intérêts économiques et aux contrats liés aux J.O, étant bien entendu que la Chine est pour eux la quintessence de l'ultra-libéralisme. Au fond ce n'est pas le totalitarisme chinois qu'ils condamnent (dont ils ignorent la terrible réalité), ni les droits des tibétains qu'ils défendent, mais ils s'excitent à cause des prétendues injustices attribuées au capitalisme sauvage, dont la répression policière incarnerait le bras armé. Les tibétains sont pour eux le pendant folklorique des petites-mains exploitées dans l'industrie, et un nouveau prétexte pour faire ce qu'ils savent le mieux: s'indigner collectivement en cherchant des bouc-émissaires.

Je mets à part la tradition de la gauche anti-totalitaire, qui a toujours été archi-minoritaire et politiquement insignifiante.

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Si aujourd'hui j'avais put être à paris, j'aurais pour la première fois de ma vie été avec les fauteurs de troubles.

Pas que je vire gauchiste, rassurez-vous, pas que je soutienne ou encourage le désordre … bien au contraire, pas que je prenne fait et cause pour le tibet ou contre la chine …. le problème me semble bien trop complexe pour le résoudre à l'emporte pièce.

Non

Simplement parce que quand je me suis levé ce matin, j'ai allumé ma télévision … et la j'ai put voir l'ENORMITE du dispositif policier pour protéger une flamme "olympique" alors qu'elle n'est que sa copie (l'original circulant dans un bus à coté).

Qui paye les forces de l'ordre pour un tel "évènement"? Un dispositif aussi monstrueux méritait-il d'être déployé ce jour? La prochaine étape c'est quoi? : faire transiter la flamme en papamobile? ou demander aux chinois de revenir le 14 juillet pour défiller entre les chars et les militaires? La fraonce ne s'est-elle pas couverte de ridicule en disposant un tel service de forces de l'ordre pour une manifestation qui est supposée être une fête?

Si j'avais put avoir un jour de congé aujourd'hui, je l'aurais surement gaspillé, mais j'aurais été, non pas foutre le bordel, mais simplement protester contre le gaspillage de l'argent que je paye par l'entremise de mes impots et qui n'est pas destiné à de telles anneries !!!

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Et demandez donc a ces même braves gens ce qu'ils penseraient de l'autonomie de la Corse. Quelle hypocrisie.

Y'a-t-il eu génocide des corses ? Les corses ne jouissent-t-ils pas de la même liberté que les français ? La presse n'est-elle pas libre d'aller voir ce qui se passe de si horrible en corse ? Allons…je suis moi-même pour l'indépendance de la corse mais on ne peut pas comparer la situation corse avec la situation tibétaine.

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Tu n'as pas compris la remarque je crois…

Je pense que si, mais je n'aime pas la comparaison et ce n'est pas la première fois que je l'entend. Je sais bien qu'AB ne me dira pas que la corse est opprimée et les corses génocidés cela dit.

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puisque la chine est un pays libéral pour les occidentaux qui s'y installent ou produisent de la richesse, pourquoi faire tout ce cirque? a fortiori avec les tentions sociales qu'on y trouve, ca finira par pêter un jour… ne croyez vous pas que c'est une fois de plus une tentative de prise de tête version papoue organisée par nos bobo adorés, ou les terroristes verts qui ont investi avec delanoë premier la mairie de Paris?

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Je ne pense pas que le parti communiste va se retrouvé submergé. Il utilisera une subtile dose de communication et de réformes pour que tous les chinois pensent que c'est en fait ce que Mao aurait voulu. Ils font ça depuis Deng Xiaoping :icon_up:

Changer ça changera, mais pas avec des manifs et en tout cas pas tout de suite.

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Ne nous y trompons pas

ça n'est pas la flamme olympique que le public a sifflè hier dans la capitale

mais bel et bien le COMMUNISME

responsable d'un bain de sang sans equivalent dans l'histoire de l'humanité

au cours du siécle dernier

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eh oui hier après-midi le communisme a été conspué et hué en long et en large

les citoyens du monde entier rejettent cette ignoble ,criminelle et mensongère idéologie

le communisme a échoué la-men-ta-ble-ment :icon_up:

y a 40 ans les jeunes applaudissaient le communisme,maintenant ils le conspuent

décidément nous vivons un monde formidaaaable

:doigt:

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Vous n'y êtes absolument pas ce qui a été sifflé hier c'est la Chine ultra-libérale.

La chine ultra libérale, qui est la source de délocalisation massives… Ahlalala, si le parti communiste chinois ne s'était pas fourvoyé avec le capitalisme, il n'y aurait pas de délocalisation, et leurs ouvriers seraient aussi productif qu'en RDA… A moins que ce ne soit parce qu'en chine, on fait travailler les gens 25h par jour, sans qu'ils n'aient trop le choix. Donc la Chine, c'est ultra libéral, et ce libéralisme c'est la servitude… paradoxal, isn't it?

Il faudrait faire lire aux français la route de la servitude, au lieu d'étudier platon et Marx.

ça me fait penser à Tocqueville: "démocratie et socialisme n'ont que l'égalité en commun. Pour le premier, égalité dans la liberté, pour l'autre égalité dans la gêne et la servitude"/

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Je trouve que les manifestations ne se sont pas déroulées très dignement. Le droit de manifester n'a jamais été le droit de perturber une cérémonie publique, encore moins le droit de menacer la sécurité des personnes (les images des manifestants cherchant à sauter sur l'handicapée à la flamme sont particulièrement regrettables). Cela va plutôt dans le sens du gouvernement chinois qui pourra facilement dire : "regarder chez les occidentaux c'est le bordel, l'autoritarisme du parti communiste est une nécessité pour ne pas tomber dans leurs excès".

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Vous n'y êtes absolument pas ce qui a été sifflé hier c'est la Chine ultra-libérale.

Voilà, c'est ce que j'ai expliqué en détail plus haut. La figure du tibétain est associée à celle du prolétaire exploité par le "bourgeois" chinois. Il y a ensuite évidemment tous les veaux qui reprennent en choeur le refrain "démocratie, démocratie" comme une incantation, sans voir que suite à la colonisation intensive, aux déportations massives dans des régions extérieures et aux massacres de la collectivisation, le rapport démographique actuel place les tibétains en situation minoritaire dans leur propre pays. Par conséquent si des élections démocratiques avaient lieu aujourd'hui, le résultat ne ferait que légitimer la colonisation et l'oppression communiste. Mais l'essentiel pour ces bonnes âmes, reste de s'indigner une fois de plus contre la société capitaliste du spectacle. Où était cette gauche donneuse de leçon lorsque les soviétiques envahissaient l'Afghanistan? Silence.

Ce n'est donc pas le totalitarisme qui est critiqué, bien que ces courageux tibétains nous ouvrent les yeux sur la vraie nature du régime chinois, dont sont tout autant victimes les autres minorités ethniques, les dissidents, et la majorité des chinois misérables des campagnes qui n'ont pas le droit de posséder leurs terres. Non, ce qui choque le gaucho, c'est la dictature qui dévoie le bel idéal communiste, comme à Cuba. Mais nous ne parlons ici que des braves sociaux-démocrates bien-pensants. Pour mieux comprendre le rôle de ce surmoi collectiviste, prenons une caricature: la lecture de ce vieux fossile haineux de Mélenchon est édifiante. Morceaux choisis de révisionnisme et de conspirationnisme ordinaires:

JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC LE BOYCOTT DES JEUX DE PEKIN ET LA PROPAGANDE ANTI CHINOISE

Je ne suis pas d’accord avec l’opération de Robert Menard contre les jeux olympique de Pékin. Je ne suis pas d’accord d’accord avec la réécriture de l’histoire de la Chine à laquelle toute cette opération donne lieu. Je ne partage pas du tout l’enthousiasme béat pour le Dalaï lama ni pour le régime qu’il incarne. Pour moi, le boycott des jeux est une agression injustifiée et insultante contre le peuple chinois. Si l’on voulait mettre en cause le régime de Pékin il fallait le faire au moment du choix de Pékin pour les jeux. (…)

UN PRETEXTE

Si un boycott devait être organisé, dans une logique agressive conséquente, ce n’est pas celui du sport qui est un moment d’ouverture et de fraternisation. Pourquoi pas plutôt celui des affaires et de la finance? Naturellement aucun des activistes mondains actuels ne le propose ni n’entreprend quoique ce soit dans ce sens. Si l’on devait vraiment se facher avec le gouvernement chinois, pourquoi le minimum de ce qui se fait dans les relations normales entre les nations ne se fait-il pas à cette occasion? Le président de la République chinoise (combien de protestataires se soucient de savoir comment il s’appelle ?) a-t-il été approché ? (…)Pourquoi sinon parce qu’on pense par devers soi qu’il n’en est pas vraiment un. La superbe occidentale nie jusqu’au nom des gouvernant qui dirigent un peuple de un milliard quatre cent millions de personnes que l’on croit assez veules pour être maitriser par une simple police politique! D’une façon générale je ressens, en voyant tout cela, l’écho du mépris des colons qui ont imposé en leur temps les armes à la main l’obligation pour les chinois de faire le commerce de l’opium ! Si la volonté est d’affronter le régime politique de Pékin, aucun des moyens employés n’est de nature à modifier quoique ce soit d’autre que l’opinion occidentale déjà totalement formatée sur le sujet.

Donc les évènements du Tibet sont un prétexte. Un prétexte entièrement construit à l’usage d’un public conditionné par la répétition d’images qui visent à créé de l’évidence davantage que de la réflexion. Exemple : seule l’enquête « d’arrêt sur image » rapporte que les « évènements du Tibet » ont commencé par un pogrom de commerçants chinois par des « tibétains ». Dans quel pays au monde de tels évènements restent-ils sans suite répressive ? La vie d’un commerçant chinois a-t-elle moins de valeur que celle du manifestant « tibétain » qui l’assassine à coups de bâton dans la rue ? Bien de l’amitié pour les tibétains n’est qu’une variante nauséabonde du racisme contre les chinois. Elle se nourrit de tous les fantasmes que l’ignorance favorise. Que la répression ait été lourde est peut-être avéré. Comment l’apprécier ? Les seuls chiffres rabachés sont ceux du « gouvernement tibétain en exil ». Pourtant le gouvernement chinois, si j’ai bien entendu, annonce lui-même un nombre de blessés et de morts qui permet de comprendre qu’il y a eu une situation grave et sérieuse que les autorités admettent. Dans n’importe quelles circonstances ont essaierait de comparer les informations. On essaierait de comprendre l’enchainement des faits. Sinon autant dire que le gouvernement français de l’époque a ordonné de pousser deux jeunes dans un transformateur électrique à Clichy Sous Bois au motif qu’il avait alors une politique de main dure face aux banlieues. Personne n’oserait avancer une bêtise aussi infâme. Dans les émeutes urbaines américaines la répression a aussi la main lourde. Tout cela n’excuse rien. Mais cela permet de mettre des évènements en relation de comparaison.

UN PERSONNAGE SUSPECT

J’exprime les plus nettes réserve à propos de l’action politique de monsieur Robert Ménard, proncipal organisateur des manifestations anti chinoises. (…)Robert Ménard est un défenseur des droits de l’homme à géométrie variable. A-t-il mené une seule action, même ultra symbolique, quand les Etats unis d’Amérique ont légalisé la torture ? A-t-il mené une seule action pour que les détenus de Guantanamo soient assistés d’avocat ? Robert Menard a un comportement qui soulève des questions sérieuses au sujet des motivations de son action.

LE REGIME THEOCRATIQUE EST INDEFENDABLE

(…) Parler « d’invasion » en 1959 pour qualifier un évènement à l’intérieur de la révolution chinoise est aberrant. Dit-on que la France a « envahi » la Vendée quand les armées de notre République y sont entrées contre les insurgés royalistes du cru ? Le Dalaï Lama et les autres seigneurs tibétains ont accepté tout ce que la Chine communiste leur proposait et offrait, comme par exemple le poste de vice président de l’assemblée populaire que « sa sainteté » a occupé sans rechigner. Cela jusqu’au jour de 1956 où le régime communiste a décidé d’abolir le servage au Tibet et régions limitrophes. Dans une négation des traditions, que j’approuve entièrement, les communistes ont abrogé les codes qui classaient la population en trois catégories et neuf classes dont le prix de la vie était précisé, codes qui donnaient aux propriétaires de serfs et d’esclaves le droit de vie, de mort et de tortures sur eux. On n’évoque pas le satut des femmes sous ce régime là. Mais il est possible de se renseigner si l’on a le coeur bien accroché. L’autorité communiste a mis fin aux luttes violentes entre chefs locaux du prétendue paradis de la non violence ainsi qu’aux divers châtiments sanglants que les moines infligeaient à ceux qui contrevenaient aux règles religieuses dont ils étaient les gardiens. La version tibétaine de la Charria a pris fin avec les communistes. La révolte de 1959 fut préparée, armée, entretenue et financée par les USA dans le cadre de la guerre froide. Voila ce qu’il en est des traditions charmantes du régime du Dalaï Lama avant les communistes et de l’horrible « invasion » qui y a mis fin. Depuis la scolarisation des enfants du Tibet concerne 81% d’entre eux là où il n’y en avait que 2% au temps bénis des traditions. Et l’espérance de vie dans l’enfer chinois contemporain prolonge la vie des esclaves de cette vallée de larmes de 35, 5 à 67 ans. En foi de quoi l’anéantissement des tibétain se manifeste par le doublement de la population tibétaine depuis 1959 faisant passer celle-ci de un million à deux millions et demi. Pour tout cela, la situation mérite mieux, davantage de circonspection, plus de respect pour les chinois que les clichés ridicules que colportent des gens qui ne voudraient ni pour eux, ni pour leur compagne ni pour leurs enfants d’un régime aussi lamentable que celui du roi des moines bouddhistes du Tibet. A l’heure actuelle je n’éprouve aucune sympathie pour « le gouvernement en exil du Tibet » dont sa sainteté est le décideur ultime sur pratiquement toutes les questions, où siège un nombre de membres de sa famille qu’il est tout à fait inhabituel de trouver dans un gouvernement, même en exil, sans parler de leur présence aux postes clefs de la finance et des affaires de cet exil. Je respecte le droit de sa sainteté de croire ce qu’elle veut et à ses partisans de même. Mais je m’accorde le droit d’être en désaccord total avec l’idée de leur régime théocratique. Je suis également hostile à l’embrigadement d’enfants dans les monastères. Je suis opposé à l’existence du servage. Je suis laïque partout et pour tous et donc totalement opposé à l’autorité politique des religieux, même de ceux que l’album "Tintin au Tibet" a rendu attendrissants et qui ne l’ont pourtant jamais été. Je désapprouve aussi les prises de position du "roi des moines" contre l’avortement et les homosexuels. Même non violentes et entourées de sourires assez séducteurs, ses déclarations sur ces deux sujets sont à mes yeux aussi archaïques que son projet politique théocratique. Je n’ai jamais soutenu l’Ayatollah Khomeiny, même quand j’étais contre le Shah d’Iran. Je ne soutiens pas davantage ni n’encourage le Dalaï Lamani dans sa religion qui ne me concerne pas, ni dans ses prétentions politiques que je désapprouve ni dans ses tentatives cecessionistes que je condamne. Je demande: pourquoi pour exercer sa religion et la diriger le Dalaï Lama aurait-il besoin d’un Etat ? Un Etat qui pour être constitué demanderait d’amputer la Chine du quart de sa surface! Son magistère moral et religieux actuel souffre-t-il de n’être assis sur aucune royauté ?

FAUTEUR DE GUERRE

(…) Rien n’indique mieux le paternalisme néo colonial ni le racisme sous jacent à l’enthousiasme pro tibétain que l’indifférence à ces questions qui mettent en cause la vie de millions de personnes et des siècles d’histoire et de culture chinoise.

J’ai lu que les athlètes français porteraient un maillot avec une déclaration un peu passe partout qui est présentée comme une protestation politique . Je sais très bien que l’inscription "pour un monde meilleur" ne mange pas plus de pain là bas qu’ici. Mais elle sera certainement vécue par les chinois du commun comme un acte injurieux si son motif pro dalai lama est connu. Peut-être est-il cependant aussi un peu hors limite des règles du sport international. Souvenons nous que la ligue européenne de natation a exclu des championnats d’europe de natation le nageur serbe Milorad Cavic parce qu’il portait lors des remises de médailles un teeshirt sur lequel était écrit: "le Kosovo est serbe". Cela fera-t-il jurisprudence? Les champions français qui porteront un slogan annoncé comme politique seront-ils interdits de jeux? Bien sur que non! Puisque le but c’est justement que le Tibet soit au chinois ce que le Kosovo a été aux serbes. Mais comme cela n’a rien de comparable, à part la volonté de dépeçage de l’ennemi et la mise en scène médiatique, il est fort probable que cela finisse à la confusion des agresseurs. Je le souhaite. Je suis un ami de la Chine. Et je sais que l’intéret de mon pays et ses valeurs ne sont pas du côté où l’on voudrait les entrainer.

http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=585#more-585

Grosso modo, toute cette agitation serait le fruit d'un complot ultra-néo-libéral raciste tirant les ficelles des média occidentaux, et profitant opportunément des JO pour tenter d'imposer le retour de la théocratie en ruinant le progrès apporté par le communisme. Stade ultime du révisionnisme : les bourreaux sont les victimes, les colons et les esclavagistes sont les tibétains. Chaque phrase de ce connard me donne envie de lui vomir sur les pompes.

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Donc les pro-Tibet sont anti-libéraux tout comme les soutiens chinois ok. :icon_up:

J'ai une petite question :

si la plupart d'entre vous seront d'accord pour ne pas intervenir dans ce genre de conflits, à qui votre sympathie va-t-elle ?

Si les exactions chinoises sont indéniables, j'ai toujours du mal avec les mouvements d'opposition locaux et secessionistes. Ca peut donner le meilleur comme le pire… Pour lutter contre le verrouillage de la Chine il faut que tous les habitants de ce pays s'y mettent.

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Tous Ensemble, On Peut Y Arriver !

Le Tous Ensemble, ça ne marche pas.

Je pense que les "wiki-insurrections" ont de beaux jours devant elles. C'est pas le "tous ensemble" mais il y a par exemple des sites aux US qui recensent le chemin que va prendre la flamme et propose de l'envoyer avec modifications en temps réel par sms : après ce que tu fais de l'info est ton problème. C'est la décentralisation de la rébellion et donc la fin des mots d'ordres transitant du PCUS vers le PCF vers la CGT et atterrissant dans la manif.

Pour la chine ce ne sera pas tous ensembles mais j'imagine bien des milliers de groupes de pressions se servant des nouvelles techno pour se synchroniser et contourner/combattre/délégitimer le pouvoir central. Konkin était peut être un peu en avance sur son temps finalement.

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Donc les pro-Tibet sont anti-libéraux tout comme les soutiens chinois ok. :icon_up:

J'ai une petite question :

si la plupart d'entre vous seront d'accord pour ne pas intervenir dans ce genre de conflits, à qui votre sympathie va-t-elle ?

Si les exactions chinoises sont indéniables, j'ai toujours du mal avec les mouvements d'opposition locaux et secessionistes. Ca peut donner le meilleur comme le pire… Pour lutter contre le verrouillage de la Chine il faut que tous les habitants de ce pays s'y mettent.

La meilleure solution pour la chine comme pour toutes les dictatures du monde, c'est le "doux commerce" de Montesquieu. Si la Chine est encore un Etat totalitaire et communiste, il est indéniable que des progrès faramineux ont eu lieu depuis que l'empire du Milieu s'est ouvert au commerce international.

Par exemple, depuis que la France et l'Angleterre se sont liées par des accords commerciaux de libre échange au XIX, il n'y a plus eu de guerre entre ces deux puissances. Deux siècles sans conflits fratricides, alors que le dernier millénaire n'avait connu que cela (depuis l'invasion de William the bastard alias guillaume de conquérant…)

L'ouverture économique et l'entrée de plein pieds du Second Empire dans la Révolution industrielle dès 1860 s'est accompagné d'une démocratisation a marche forcée des institutions, et d'un émancipation des peuples non négligeables. Paroxisme certain en 1870 avec le régime parlementaire qui sera mis en place, et qui tombera avec la défaite de Sedan.

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Pour la chine ce ne sera pas tous ensembles mais j'imagine bien des milliers de groupes de pressions se servant des nouvelles techno pour se synchroniser et contourner/combattre/délégitimer le pouvoir central. Konkin était peut être un peu en avance sur son temps finalement.

D'ailleurs les musulmans du xinjiang s'y mettent : http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=469253

La Chine a annoncé avoir réprimé une manifestation d'extrémistes musulmans au Xinjiang, une région musulmane du nord-ouest du pays, sous tension avant les JO de Pékin. Le 23 mars, "des éléments appartenant aux 'trois forces' (indépendantistes, extrémistes religieux et terroristes) ont essayé d'inciter au séparatisme et (…) à la révolte", ont indiqué les autorités.

Selon un groupe ouighour en exil, les manifestations se sont produites les 23 et 24 mars, avec la participation d'un millier de personnes. 600 personnes auraient été arrêtées.

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