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Immigration : le réel interdit

Tribune d'Eric Zemmour, Le Monde, édition du 12 octobre 2007

Réplique d'un "réactionnaire" au président de SOS-Racisme.

Il a posé sur son petit bureau ses petites armes de petit flic de la pensée. Il a tiré, dans Le Monde du 29 septembre. Mollement. "Réactionnaire", dit-il ; et puis, "il parle comme Le Pen" ; et puis encore "il a peur, Zemmour". La routine. Dominique Sopo n'est pas très inventif. Pauvre Sopo, présidence de SOS-Racisme, ça eût payé. Jadis entre Coluche et Simone Signoret ; désormais médiocre collecteur de subventions, et gendarme sifflant les "dérapages sur l'immigration". Gendarme de Saint-Tropez.

Même pas peur ! Les temps changent. Il s'en plaint. Comme un vulgaire réactionnaire. Mais un réactionnaire préfère les chansons d'Aznavour et Brel à celles de Joey Starr ou Cali. Les rentrées littéraires avec Aragon, Mauriac, ou Jacques Laurent, plutôt qu'avec Christine Angot ou Amélie Nothomb. Déteste l'architecture de l'après-guerre. Donnerait trente années de FIAC pour un seul tableau de Vermeer. Ne croit pas que "le niveau monte à l'école". N'associe pas spontanément le "langage caillera" à Rimbaud. Ne s'extasie pas devant les familles recomposées. A la nostalgie du temps où la France était "la grande nation". Bref, un réactionnaire est un homme sans goût ni raison qui mérite les camps de rééducation. Un criminel.

On peut le rassurer, Sopo en est loin. Sa pensée est simple, voire tautologique : ce sera mieux demain. Pourquoi ? Parce que ce sera demain. Sopo est un progressiste. On allait dire à l'ancienne. Mais on ne voudrait pas le vexer. Sopo ne s'est pas aperçu que la religion du progrès était morte dans les tranchées de 1914. Il n'a qu'un siècle de retard. Sopo ne sait pas qu'on a lu Pierre-André Taguieff ; on a bien compris que le progressisme antiraciste n'était que le successeur du communisme, avec les mêmes méthodes totalitaires mises au point par le Komintern dans les années 1930. "Tout anticommuniste est un chien", disait Sartre. Tout adversaire de l'antiracisme est pire qu'un chien. En tout cas, dit Sopo, ne devrait pas être invité à la télé. La télé, c'est important pour Sopo. C'est vrai, on ne l'y voit pas assez. Amis producteurs, faites quelque chose !

Pendant vingt ans, l'antiracisme, Sopo le reconnaît lui-même, a régné en maître sur nos esprits. Alors, faisons son bilan. Le multiculturalisme qui remplace l'assimilation ; l'ethnicisation des questions sociales plutôt que la lutte des classes ; la déconstruction du roman national remplacé par la concurrence victimaire ; la haine institutionnalisée de la France autour de la figure totémique de Dupont Lajoie.

Idiots utiles du capitalisme

L'antiracisme fut le rideau de fumée qui occulta la soumission socialiste aux forces libérales. Les antiracistes ont avec la finance internationale un point commun essentiel : le refus des frontières. Avec les progressistes de tout poil, ils ont détruit les derniers obstacles à la toute-puissance du marché : famille traditionnelle, nation, Etat. Les premiers servent les intérêts de la seconde. Idiots utiles du capitalisme.

(…)

http://www.communautarisme.net/Immigration…erdit_a971.html

Il sera intéressant d'observer dans les semaines à venir si Zemmour sera sacrifié sur l'autel de l'antiracisme. Il ne serait pas étonnant d'apprendre que la Halde et d'autres lobbies policiers exercent des pressions pour le virer du sévice public.

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D'accord avec Zemmour sur:

- l'existence de races ou de sous-ensembles, on ne peut pas le nier, ce qui ne revient pas à dire qu'elles ne sont pas égales, ce politiquement correct…

- la réplique sur la philosophie (raison dépassant les émotions)

- sur le système scolaire (même si nous ne proposerions certainement pas les mêmes remèdes)

- d'accord sur l'assimilation volontaire qui s'est faite sans heurts durant des siècles

- la dénonciation de la réappropriation par l'Etat de la thématique du métissage, exaltée à outrance

- l'importance de l'identité, mais il la pousse à l'extrême

Pas d'accord sur:

- l'imbécilité de son modèle "universel", je ne vois pas de quel droit la France accaparerait l'universel

- le radotage sur la baisse des salaires à cause des méchants étrangers

- l'assimilation forcée et son maudit Etat répressif

- son scepticisme face au capitalisme

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D'accord avec Zemmour sur:

- l'existence de races ou de sous-ensembles, on ne peut pas le nier, ce qui ne revient pas à dire qu'elles ne sont pas égales, ce politiquement correct…

- la réplique sur la philosophie (raison dépassant les émotions)

- sur le système scolaire (même si nous ne proposerions certainement pas les mêmes remèdes)

- d'accord sur l'assimilation volontaire qui s'est faite sans heurts durant des siècles

- la dénonciation de la réappropriation par l'Etat de la thématique du métissage, exaltée à outrance

- l'importance de l'identité, mais il la pousse à l'extrême

Pas d'accord sur:

- l'imbécilité de son modèle "universel", je ne vois pas de quel droit la France accaparerait l'universel

- le radotage sur la baisse des salaires à cause des méchants étrangers

- l'assimilation forcée et son maudit Etat répressif

- son scepticisme face au capitalisme

Toutafé. Ce qui reprend d'ailleurs ce que Freejazz en disait en début du topic.

Je me suis arrêté à son délire sur la repression étatique en tant que principal moyen pour l'intégration. :icon_up:

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:icon_up:

Pas d'accord sur:

- l'imbécilité de son modèle "universel", je ne vois pas de quel droit la France accaparerait l'universel

Ce n'est pas exactement ça. Il oppose ce système au système communautaire anglais, par exemple. Il le pense meilleur et le promeut.

- l'assimilation forcée et son maudit Etat répressif

Ce n'est vraiment pas ce qu'il dit.

- son scepticisme face au capitalisme

Par les temps qui courent, c'est loin de tomber comme un cheveu dans le soupe.

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Toutafé. Ce qui reprend d'ailleurs ce que Freejazz en disait en début du topic.

Je me suis arrêté à son délire sur la repression étatique en tant que principal moyen pour l'intégration. :icon_up:

À chacun son indignation. :doigt:

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Télérama s'en mêle:

Lettre à Eric Zemmour (et autres amis de la “race blanche”)

Eric Zemmour, sur le plateau de "Paris-Berlin, le débat". - DR

Cher Eric, cher Zemmour, cher compatriote,

Sur le plateau d’Arte, jeudi 13 novembre, dans l’émission présentée par Isabelle Giordano sur le thème « Demain, tous métis ? », vous regrettiez que les parents de Rokhaya Diallo, la présidente de l’association Les Indivisibles, n’aient pas, à sa naissance, francisé son prénom. Rokhaya, vous avez raison, ça fait moins gaulois qu’ Isabelle ou Martine. Pour bien assimiler les têtes brunes aux yeux noirs, la machine à laver républicaine devrait – si j’ai bien compris – blanchir les prénoms d’origine. Soit. Mais ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Et permettez-moi de vous appeler Eric Olive, puisque votre patronyme (zemmour, « l’olive », en kabyle) renvoie aux origines juives berbères algériennes de vos ascendants, assez lointains cousins – vous en conviendrez – de Vercingétorix. Mais laissons de côté les olives, même quand elles sont noires. Votre cas est fascinant, car il dépasse largement votre simple personne.

Dans la France sarkozyste, vous êtes devenu une sorte de baromètre de l’air du temps. De la « colonisation positive », à l’anti-esprit de Mai 68, en passant par la diabolisation du féminisme et de ses dérivés, les saillies de votre esprit vif sont autant de balises qui marquent la victoire idéologique, dans l’espace politique et médiatique, de la nouvelle pensée de droite. Celle de la droite dure.

Car la victoire de Nicolas Sarkozy – cause ou conséquence, on pourrait en disserter la nuit entière –, c’est aussi cela : la défaite intellectuelle de la gauche, qui, depuis la Libération et la victoire sur le nazisme, croyait son magister moral éternel.

Que vous revendiez sur les plateaux télé ces vieux fonds de casserole d’extrême-droite sous le vocable « politiquement incorrect » ne change rien à l’affaire. C’est toute une vieille pensée, qui prend racine au XIXe, que vous appelez en renfort. Car, quand vous affirmez, dans l’émission d’Arte, face à une Isabelle Giordano déstabilisée, que « les races existent, bien sûr » et aussi la « hiérarchie des cultures », vous savez parfaitement titiller, dans la mémoire subliminale nationale, le tapis brun d’une pensée raciste mise sous le boisseau depuis cinquante ans.

Bien plus qu’une condamnation morale, à la SOS Racisme, de vos propos – vous en souriez, elle fait partie de votre plan média –, c’est cette généalogie qui nous intéresse. Lisez ou relisez L’Essai sur l’inégalité des races humaines, du Comte Arthur de Gobineau (1853). Vous vous inscrivez dans cette matrice du racisme contemporain. Tout y est. Et, surtout, la primauté de la race blanche. La supériorité de la civilisation occidentale. On sait ce qu’il en est advenu.

Que tous les anthropologues démontrent, depuis un demi-siècle, que les races humaines n’existent pas, est un détail pour vous. C’est le débat, ici et maintenant, que vous voulez ethniciser. Racialiser. Plus de problèmes sociaux, plus de ségrégation urbaine, de discriminations, d’inégalités. Ce qui compte, ce sont les problèmes de Noirs et d’Arabes qui refusent de passer sous les Fourches caudines de votre République. Votre Marianne qui semble, entre nous, aussi gracile et joviale qu’une guillotine.

C’est aussi l’esprit de votre roman, Petit Frère, dans lequel vos personnages pensent que « les juifs de France doivent se préparer à partir, car la capacité des Français à tout accepter des jeunes beurs est infinie et qu’elle mènera le pays au désastre » (1). Juifs contre Noirs et Arabes. Vous attisez la haine. En déclarant sur Arte, toujours dans la même émission, que « les juifs de Seine-Saint-Denis ont dû se replier dans le XIXe arrondissement de Paris », vous entretenez cette « guerre civile », en feignant de la dénoncer.

De vos chroniques du Figaro aux plateaux télé de Ruquier, le communautarisme, cher Eric, c’est vous qui le nourrissez. On pourrait d’ailleurs donner un nom à cette nouvelle maladie française : le communautarisme blanc de M. Olive.

Amitiés et francité,

.

Thierry Leclère

Je vous fais grâce des commentaires, dont les plus affligeants sont comme de bien entendu les mieux notés. En même temps, il faut bien qu'ils se défoulent, le "buzz" n'ayant pas aussi bien pris que prévu.

http://www.telerama.fr/idees/lettre-a-eric…anche,36175.php

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Ce n'est vraiment pas ce qu'il dit.

A la 3 et 4eme minute de la deuxième video, "Je suis pour le modèle repressif d'intégration républicaine". Mais il est possible que je me trompe en assimilant ( :icon_up: ) république et état.

Quand tu écoutes ces propos, comment les comprends-tu ?

Je dis cela alors que je trouve Zemmour très pertinent sur d'autres points (évoqués par Freejazz et Blueglasnost).

Par les temps qui courent, c'est loin de tomber comme un cheveu dans le soupe.

Zemmour serait-il dans le vent ?

Plus sèrieusement, si j'en crois sa page wikipedia et quelques uns de mes souvenirs, son anti-capitalisme ne date pas de la crise.

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Télérama s'en mêle:
la défaite intellectuelle de la gauche, qui, depuis la Libération et la victoire sur le nazisme, croyait son magister moral éternel.

Grande nouvelle : ce serait la gauche 68-marxo-mais-pas-trop dont Télérama se réclame qui aurait triomphé du nazisme. Décidément, ces types sont prêt à tout pour dormir sur leurs deux oreilles.

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A la 3 et 4eme minute de la deuxième video, "Je suis pour le modèle repressif d'intégration républicaine". Mais il est possible que je me trompe en assimilant ( :icon_up: ) république et état.

Quand tu écoutes ces propos, comment les comprends-tu ?

Il faut comprendre répressif dans le sens de "difficile". Plus simplement, il décrit le concept d'assimilation tel qu'il a été appliqué en France.

Son plus grand défaut c'est d'être à demi-naif et honnête. Comme l'illustre la polémique sur le mot race. Oui c'est un concept qui existe, mais qui ne s'emploie plus chez nous.

Plus sèrieusement, si j'en crois sa page wikipedia et quelques uns de mes souvenirs, son anti-capitalisme ne date pas de la crise.

En effet, mais c'est un anti-libéral, pas un anti-capitaliste.

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Il faut comprendre répressif dans le sens de "difficile". Plus simplement, il décrit le concept d'assimilation tel qu'il a été appliqué en France.

Son plus grand défaut c'est d'être à demi-naif et honnête. Comme l'illustre la polémique sur le mot race. Oui c'est un concept qui existe, mais qui ne s'emploie plus chez nous.

Ok pour l'aspect repressif (même si la définition présente dans ce lien ne donne pas vraiment cette synonymie).

Mais alors en quoi la république rend ou rendait-elle dans l'esprit de Zemmour plus difficile l'intégration ? Et donc en quoi est-ce défendable ?

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Des poursuites judiciaires contre Zemmour ?

http://www.telerama.fr/idees/michel-wievio…ionne,36411.php

Apparemment non:

http://www.telerama.fr/idees/affaire-zemmo…lence,36428.php

On remarquera que Philippe Val n'est plus en odeur de sainteté auprès des gens du Téléramaland:

http://www.telerama.fr/idees/affaire-zemmo…lence,36428.php

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Par les temps qui courent, c'est loin de tomber comme un cheveu dans le soupe.

Est-ce vraiment une raison lorsque l'on se pense comme un intellectuel?

A la 3 et 4eme minute de la deuxième video, "Je suis pour le modèle repressif d'intégration républicaine". Mais il est possible que je me trompe en assimilant ( :icon_up: ) république et état.

Quand tu écoutes ces propos, comment les comprends-tu ?

Je dis cela alors que je trouve Zemmour très pertinent sur d'autres points (évoqués par Freejazz et Blueglasnost).

Plus sèrieusement, si j'en crois sa page wikipedia et quelques uns de mes souvenirs, son anti-capitalisme ne date pas de la crise.

Oui, même Zemmour a ses bons points, il ne faudrait pas tout rejeter en bloc. Il a bien parlé de "modèle répressif" et c'est surtout cela qui m'inquiète, car j'ai peur d'en saisir les implications naturelles… Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. L'anti-capitalisme, c'est plutôt trendy en ce moment, de toute manière, c'est pour la collection d'hiver; avec tous ces torchons qui se publient, on sera bien habillés pour la saison, il paraît que le papier tient chaud :doigt:

Il faut comprendre répressif dans le sens de "difficile". Plus simplement, il décrit le concept d'assimilation tel qu'il a été appliqué en France.

Son plus grand défaut c'est d'être à demi-naif et honnête. Comme l'illustre la polémique sur le mot race. Oui c'est un concept qui existe, mais qui ne s'emploie plus chez nous.

En effet, mais c'est un anti-libéral, pas un anti-capitaliste.

A cet égard, M. Zemmour, concernant ce passage particulier, m'apparaît comme un passéiste quelque peu dépassé par les évènements, faisant preuve d'un esprit d'anachronisme certain, je suppose que peu ici contesteront que les circonstances actuelles sont fort différentes de celles de l'époque évoquée par Zemmour. A demi-naïf, j'en conviens… Sur le terme de "race", je ne vois vraiment pas pourquoi ils en font tout une histoire; le fait est que nous avons des caractéristiques physiques différentes: des pigments de peau différents, des couleurs d'yeux spécifiques plus répandues chez certaines peuplades que d'autre, un système pileux parfois différent, des yeux bridés ou non… Qu'y a -t-il de si choquant à cela? Pourquoi la diversité serait-elle choquante à ce point qu'elle serait niée? Dire que des races existent, encore une fois, ne signifie pas établir systématiquement une hiérarchie (comportement pour le moins collectiviste, car englobant tous les individus d'une population donnée, lesquels ne peuvent être pourtant considérés comme un ensemble homogène au sens où leurs aspirations divergent)…

Etre anti-capitaliste et différent d'être anti-libéral, certes, personne ne le niera. Admettons alors qu'il est plutôt anti-libéral, ce que son discours laisse en effet suggérer…

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Etre anti-capitaliste et différent d'être anti-libéral, certes, personne ne le niera. Admettons alors qu'il est plutôt anti-libéral, ce que son discours laisse en effet suggérer…

Pas seulement suggérer, il le dit tout le temps. Son antilibéralisme est la pilule pour faire passer le reste de son politiquement incorrect. En cela il manifeste la tendance de l'édification du libéralisme comme repoussoir absolu, se substituant à l'épouvantail lepéniste.

Barbier ou Nauleau sont plus libéraux que lui.

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Ce délicieux parfum de dénonciation vichyste, et qu'il est doux de réclamer publiquement la tête d'un opposant à ses thèses, pratique commune dans l'université française, principalement dans les sciences sociales! Wieviorka reproche donc à Zemmour de reconnaître une cause biologique à la couleur de peau, et de la ranger sous le nom de race, en faisant un subtil distinguo avec la pratique anglo-saxonne du mot, censée être purement représentative d'une perception communément admise dans les sociétés "racialisées". Argument fallacieux, car les anglo-saxons identifient bien ce qu'ils appellent les races selon la couleur de peau (quoi d'autre, sinon, les habits?), mais ils utilisent en outre ce terme à longueur de colonnes éditoriales, certainement en ayant concience de son caractère purement construit et virtuel! A la vérité, Zemmour l'utilise exactement dans la même acception, comme une évidence visible. Il ne fait nul doute que Wieviorka serait débouté dans un éventuel procès, mais là n'est pas le but: le but est de faire pression par le politiquement correct sur Arte et i-télé pour vider Zemmour et le faire taire auprès des médias.

Procédé vulgaire de basse police…

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Faut-il poursuivre Léon Blum qui déclare en 1925:

"Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie…

Nous avons trop d'amour pour notre pays pour désavouer l'expansion de la pensée, de la civilisation française". ?

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Est-ce vraiment une raison lorsque l'on se pense comme un intellectuel?

Dixit qui ?

Pas seulement suggérer, il le dit tout le temps. Son antilibéralisme est la pilule pour faire passer le reste de son politiquement incorrect. En cela il manifeste la tendance de l'édification du libéralisme comme repoussoir absolu, se substituant à l'épouvantail lepéniste.

Barbier ou Nauleau sont plus libéraux que lui.

Oui.

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La différence de niveau entre Zemmour et ses détracteurs est flagrante. L'argumentation de ces derniers est assez ridicule quand elle n'est pas inexistante. Elle est d'ailleurs toujours la même : invocation des heures sombres de l'Histoire. C'est la formule magique des Indignés de la République.

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Pas seulement suggérer, il le dit tout le temps. Son antilibéralisme est la pilule pour faire passer le reste de son politiquement incorrect. En cela il manifeste la tendance de l'édification du libéralisme comme repoussoir absolu, se substituant à l'épouvantail lepéniste.

On voit que la pression du politiquement correct est récemment montée d'un cran, jusqu'à devenir particulièrement étouffante, avec des campagnes d'indignation qui semblent fabriquées sur mesure pour hérisser le ressentiment populaire. Les professionnels de l'indignation se passent le mot, les réseaux de "vigilance" sont organisés et les affaires vont bon train. Des listes de suspects circulent. C'est la routine pour les milices citoyennes.

On l'a vu dans le le lynchage médiatique de Finkielkraut, de Vanneste, de Zemmour maintenant. Et dans un certain nombre d'autres affaires. Paradoxalement, on n'a jamais autant parlé de discriminations particulières, sous la pression d'associations qui revendiquent pourtant un discours univeraliste.

Je vois d'ailleurs un lien entre cette constitution du libéralisme en ennemi absolu, le progrès de la novlangue, l'érection médiatique d'une discipline nouvelle de la pensée qui marque un effacement de la société civile au profit d'une intrusion politique de plus en plus inquisitrice. La marche forcée vers les droits créance s'impose au détriment des libertés fondamentales, à travers une envie de pénalisation des propos déviants. Pour cette cohorte d'activistes qui veut redéfinir le bien commmun, la délation publique ne suffit plus, il faudrait des condamnations au tribunal. D'où un terrain favorable avec le rejet vicéral du libéralisme, attaché à la présomption d'innocence et à la liberté d'expression.

A propos quelqu'un a des nouvelles de Finkielkraut? Il est mort, émigré? Depuis 6 mois, il a disparu des antennes (y compris radio) et de la presse. Il avait eu du nez en affirmant que l'antiracisme serait le communisme du XXIè, en tout cas il y a une similarité dans les méthodes.

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Je vois d'ailleurs un lien entre cette constitution du libéralisme en ennemi absolu, le progrès de la novlangue, l'érection médiatique d'une discipline nouvelle de la pensée qui marque un effacement de la société civile au profit d'une intrusion politique de plus en plus inquisitrice. La marche forcée vers les droits créance s'impose au détriment des libertés fondamentales, à travers une envie de pénalisation des propos déviants. Pour cette cohorte d'activistes qui veut redéfinir le bien commmun, la délation publique ne suffit plus, il faudrait des condamnations au tribunal. D'où un terrain favorable avec le rejet vicéral du libéralisme, attaché à la présomption d'innocence et à la liberté d'expression.

Présomption d'innocence et liberté d'expression, en plus d'être des principes libéraux, sont aussi des idéaux progressistes, qui ont connu leur avènement comme tels et qui ne connaissent de limite que celles que le progressisme lui assigne.

Ainsi la présomption d'innocence s'arrête là où commence la lutte contre les discriminations, l'indépendance de la presse s'arrête là où commence la lutte contre la publicité, la démocratie s'arrête au seuil du FN, la tolérance c'est pas pour les intolérants, la liberté d'expression ne doit que diffuser le bien etc

Pas de liberté pour les ennemis de la liberté, rien de nouveau sous le Soleil.

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A propos quelqu'un a des nouvelles de Finkielkraut? Il est mort, émigré? Depuis 6 mois, il a disparu des antennes (y compris radio) et de la presse.

Il a toujours une micro-émission mensuelle sur RCJ (mais je n'ai jamais réussi à tomber dessus). Et puis Répliques, sur FrCul. Et il en fait des livres.

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