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La Constitution de la Liberté


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Bonsoir, je cherche à me procurer La Constitution de la Liberté de Hayek mais ce livre semble être introuvable car plus édité. Quelqu'un saurait-t'il par quel moyen je pourrai me le procurer ?

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Bonsoir, je cherche à me procurer La Constitution de la Liberté de Hayek mais ce livre semble être introuvable car plus édité. Quelqu'un saurait-t'il par quel moyen je pourrai me le procurer ?

En effet, la traduction française est épuisée depuis des années et très difficile à trouver. Tu veux te procurer cet ouvrage pour le collectionner ou avant tout pour le lire ? Je dispose d'un exemplaire, je peux te le prêter.

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En effet, la traduction française est épuisée depuis des années et très difficile à trouver. Tu veux te procurer cet ouvrage pour le collectionner ou avant tout pour le lire ? Je dispose d'un exemplaire, je peux te le prêter.

e,n fait ce n'est pas pour moi, c'est pour un ami, il souhaite le lire oui, mais comme je le connais pas IRL, mais juste via forum, je ne peut pas me permettre de me porter garant pour lui.

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e,n fait ce n'est pas pour moi, c'est pour un ami, il souhaite le lire oui, mais comme je le connais pas IRL, mais juste via forum, je ne peut pas me permettre de me porter garant pour lui.

A priori il n'y a pas de problème, il peut se porter garant lui-même. Dommage que tu ne le connaisses pas directement, mais je suppose qu'il est suffisamment libéral pour comprendre que nous pouvons nous organiser librement, en établissant et co-signant un contrat ? Déclarons que nous constituons de fait une association libre. Je prête mes bouquins à l'association qui en devient en quelque sorte gestionnaire. L'association me reconnait comme "membre-prêteur" et me fait bénéficier d'une garantie de remboursement en cas de vol, perte, destruction ou autre dommage qui ne me permettrait pas de récupérer à terme mon bien. Il lui faut alors fournir :

- une copie de sa carte d'identité;

- si possible une attestation de domicile;

- un chèque de caution (dont le montant est par exemple évalué selon une méthode équivalente à celle qu'utilise Rothbard pour son calcul de proportionnalité des peines, soit disons trois fois le prix du livre auquel il se négocie actuellement).

Nous pouvons échanger nos coordonnées par MP.

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A priori il n'y a pas de problème, il peut se porter garant lui-même. Dommage que tu ne le connaisses pas directement, mais je suppose qu'il est suffisamment libéral pour comprendre que nous pouvons nous organiser librement, en établissant et co-signant un contrat ? Déclarons que nous constituons de fait une association libre. Je prête mes bouquins à l'association qui en devient en quelque sorte gestionnaire. L'association me reconnait comme "membre-prêteur" et me fait bénéficier d'une garantie de remboursement en cas de vol, perte, destruction ou autre dommage qui ne me permettrait pas de récupérer à terme mon bien. Il lui faut alors fournir :

- une copie de sa carte d'identité;

- si possible une attestation de domicile;

- un chèque de caution (dont le montant est par exemple évalué selon une méthode équivalente à celle qu'utilise Rothbard pour son calcul de proportionnalité des peines, soit disons trois fois le prix du livre auquel il se négocie actuellement).

Nous pouvons échanger nos coordonnées par MP.

Tu ne demandes pas un prélévement ADN ? C'est pourtant monnaie courante dans ce genre de transactions.

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Tu ne demandes pas un prélévement ADN ? C'est pourtant monnaie courante dans ce genre de transactions.

Ma proposition est sérieuse. Je commence à disposer d’une jolie bibliothèque, rassemblant un certain nombre d’ouvrages libéraux assez rares, anciens ou épuisés. Je crois avoir cette drôle de pulsion du collectionneur qui pourrait me satisfaire de simplement les posséder ; pour autant, mon amour des livres m’amène à vouloir les partager, les voir circuler et être lus, encore et toujours plus. Je ne vois pas l’intérêt de les retenir chez moi. C’est pourquoi j’imagine une association dont le but serait de mettre à disposition des ouvrages difficilement accessibles, pour tous les lecteurs curieux ou passionnés.

Il y a trop d’ouvrages, et notamment d’ouvrages libéraux, qui ne connaissent qu’un faible tirage, sont vite épuisés, et restent introuvables même en bibliothèque. Quand l’un d’eux finit par être proposé à la vente sur un site spécialisé, il atteint les prix record des ouvrages de collection. Les idées libérales ne méritent-elles pas une meilleure publicité, une meilleure accessibilité ? L’association aurait pour but de rassembler les ouvrages en passe de devenir introuvable, et de s’efforcer de retrouver ceux qui ont déjà disparu de la circulation, dans le but de maintenir un fond d’archives et de stockage accessible au public concerné.

N’est-ce pas déjà, par exemple, le but de librairal dans sa grande entreprise de numérisation des œuvres fondamentales du libéralisme ? Peut-être certains se posent-ils la question. Tout d’abord, pour numériser un ouvrage, il faut bien se baser sur l’édition papier originale. Or comment faire si l’ouvrage demeure introuvable ou inaccessible ? Comment aurait-on pu engager le projet numérisation des œuvres complètes de Bastiat si son initiateur n’avait rassemblé au préalable les sept volumes des seules éditions de ces œuvres (éditions remontant avant 1900, rares et plutôt onéreuses..). Sans forcément s’en référer à des publications trop anciennes, considérons simplement le fait qu’il n’est pas possible de numériser toutes les œuvres que l’on souhaite dans un délai suffisamment bref : des publications même très récentes ont donc le temps de "disparaître", n’ayant connu que des tirages quasi-confidentiels. Les textes qui ne sont pas encore numérisés ne sont consultables qu’en version papier, et l’on ne peut toujours attendre que celui qui en possède un exemplaire ait fini de le taper à l’ordinateur.

Par ailleurs, il y a aussi le plaisir bibliophile, de pouvoir profiter d’un ouvrage "en vrai". Les amoureux des livres comprendront : on ne cherche pas toujours à acquérir un ouvrage pour son seul contenu - intellectuel, immatériel, virtuel, qui se prête si bien à la numérisation -, mais aussi pour sa facture. L’objet "livre" a un intérêt, à la fois historique et artistique. Une belle reliure, un beau poinçon, un certain grammage, une dédicace ou des annotations : autant de marques, de pistes, de voies insoupçonnées à révéler.

Pensez à ces amoureux des livres, également amoureux de la liberté et de sa philosophie, qui ont passé leur vie à rassembler tant de magnifiques volumes. Et voilà que, approchant de la fin, ils pressentent soudain la destruction de tout ce travail d’acquisition. Les membres de leur famille viendront récupérer dans leurs armoires les ouvrages qui leur semblent les plus beaux, parfois pour les garder, mais isolément des autres, parfois pour les revendre, eux aussi isolément des autres, et surtout sans en sentir, sans même en soupçonner la véritable valeur ; et abandonneront le reste à des bouquinistes qui chercheront d’abord à se faire de l’argent. Bref : non-reconnaissance absolue de la valeur de cette bibliothèque et de chacun des bouquins qui la composent, éclatement de la collection, dispersion et éparpillement des ouvrages. Affreuse frustration, désagréable sensation. En mettant leur bibliothèque à disposition du public à travers cette association, ils ont ainsi l’assurance qu’elle sera conservée sous sa forme complète, qu’elle profitera à des personnes qui s’y intéressent vraiment, et enfin qu’ils seront pour eux-mêmes reconnus pour leur travail et leur générosité (pour chaque livre étant précisée sa provenance, qui s’en est fait le généreux prêteur ou donateur).

Les ouvrages peuvent être donnés, ou prêtés. Dans ce second cas, l’association en est simplement la gestionnaire : elles s’occupent de les stocker, de les conserver, de les protéger, de les assurer. Idéal pour ceux qui, par exemple, n’ont plus la place de les entreposer chez eux. En contrepartie ils sont rendus accessibles. A terme, le prêteur peut récupérer ses ouvrages. L’association assure les ouvrages, et peut donc offrir des moyens de remboursement en cas de non-restitution. Le système de caution de la part de l’emprunteur permet de minimiser les pertes, vols et autres accident.

Les fonds récoltés par l’association servent essentiellement à l’achat de nouveaux livres. Un étudiant ne pourrait s’offrir seul certains ouvrages ; mais en cumulant son adhésion avec celles de plusieurs autres, l’association lui rend accessible de véritables petits trésors dont il ne se serait même pas permis de rêver.

L’association pourrait organiser une sorte d’exposition itinérante de ses acquisitions les plus intéressantes (ouvrages, mais aussi gravures, lettres manuscrites, etc.) : profitant de l’occasion des rassemblements libéraux comme l’alep l’été à Aix ou la fête de la liberté, elle tiendrait par exemple un stand, où elle inviterait à des présentations des œuvres les plus remarquables.

Elle travaillerait en partenariat avec diverses associations, comme lib.org en vue du projet de numérisation librairal.

Elle pourrait développer à terme un service de micro-édition de certaines des œuvres en sa possession.

Elle aurait également un site internet où seraient listés et présentés tous les ouvrages à disposition (photos, histoires, descriptions, résumés, discussions…)

Etc,

Etc.

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Si tu aimes les livres, ne les prête pas à moins d'être préparé à de grandes déceptions.

J’aime les livres et c’est précisément pour cette raison que je les prête. J’aime prêter mes livres ! Les livres sont faits pour diffuser des idées, pour amener tout un chacun à aviver, exercer et affiner son esprit critique. Mais la raison ne se diffuse pas toute seule à partir des livres, ce sont les livres qui doivent être diffusés. C’est affreux d’imaginer tous les merveilleux ouvrages, rares ou pas, faits prisonniers de bibliothèques privées où un seul individu les a peut-être oubliés..

Et même si le bibliophile peut davantage aimer le livre en tant qu’objet que la littérature qu’il contient, c’est bien ce second aspect qui fait toute la particularité de ce type d’œuvres : le livre peut s’abimer, mais tant que le texte reste lisible et peut être recopié ou reproduit, son essence véritable demeure intacte. Quand je décide de me plonger dans un bouquin, je ne me contente pas de le lire : je veux le vivre pleinement. Je l’emmène partout avec moi, je le tourne et retourne dans tous les sens, je l’annote (et peux décider de le faire à l’encre ou au feutre si je n’ai pas de crayon sous la main), j’en corne les pages, etc. Je le manipule au point de l’apprivoiser physiquement. Et je ne pense pas le trahir ou le dégrader, au contraire j’en exalte toute la valeur. Les livres sont faits pour vivre ! Quand je dis que j’aime les livres, c’est que je fais d’eux des amis concrets.

(Bien sûr, je ne traite pas tous mes bouquins de cette façon, je parle ici des éditions communes que l’on trouve dans le commerce, les blocs de papier simple, de moins en moins en impression offset mais -en moins onéreuse et peu fiable- impression numériques, dont les pages sont simplement collées et non durablement reliées, et protégées d’une couverture à peine plus rigide, au graphisme souvent pourri, recouverte d’une micro-pellicule de plastique qui finit par se décoller ou cloquer au bout de quelques années. Ces merdes que l’on continue de nous vendre jusqu’à 20 ou 25 euros ! A l’inverse, mes éditons d’époque de Tocqueville ou Bastiat occupent une place réservée dans ma bibliothèque, je les manipule avec soin, je les consulte essentiellement chez moi, ne les transporte pas pour la moindre occasion..)

((Par ailleurs je ne parle ici que de mes bouquins, et je réserve aux ouvrages que l’on me prête le plus grand soin. Je sais à quel point certains peuvent être maniaques. Mais je pense qu’ils se trompent, je pense que ce sont eux qui trahissent la vraie valeur des livres. Je trouve même leur attitude débile. Je connaissais quelqu’un qui ouvrait à peine ses bouquins de peur de laisser un pli trop marqué : franchement, de quel plaisir, de quelle qualité de lecture peut-on profiter lorsque l’on entre-aperçoit les lignes à peine plus que l’improbable trésor au fond d’un coffre dont on soulèverait d’à peine quelques millimètres le couvercle ? Plusieurs amis se sont perdus dans bien trop de recommandations dans la perspective de me prêter un bouquin, au point que j’ai souvent refusé leur prêt anxieux et préféré aller m’acheter directement l’ouvrage en question. A l’inverse, certaines personnes à qui j’avais prêté ont cru de rigueur de se confondre en excuses pour m’annoncer, l’une qu’elle avait machinalement corné une page pour la marquer, l’autre qu’elle avait gardé le livre dans son sac et qu’après l’avoir trop secoué la couverture s’était détachée, etc, etc. Mais pourquoi s’en excuser ? Je les remercie, au contraire ! Je les remercie de me rappeler qu’il existe encore des personnes qui peuvent lire, qui peuvent vivre avec les livres, qui intègrent les livres à leur vie, qui mettent un peu de leur vie dans les livres, qui font vivre les livres ! Alors oui, ça fait chier s’ils sont complément dégradés, s’ils sont perdus ou même volés… c’est un risque, mais il y a toujours un risque, et je préfère le risque dans le mouvement à la sécurité dans l’immobilité, l’isolement, l’enfermement. Et je réitère ma proposition.))

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