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"Connard": la suite


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Je n'ai pas retrouvé le fil de l'époque, j'en crée donc un nouveau:

Amende de 800 euros requise contre le professeur qui avait giflé un élève

AFP

Par Gaël BRANCHEREAU AFP - Mercredi 25 juin, 19h19

AVESNES-SUR-HELPE (AFP) - Une amende de 800 euros a été requise mercredi devant le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) à l'encontre d'un professeur de Berlaimont (Nord), jugé pour avoir giflé un élève de 11 ans qui l'avait traité de "connard".

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José Laboureur, 49 ans, professeur de technologie au collège Gilles-de-Chin, comparaissait pour "violences aggravées". Il encourt 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

Le jugement a été mis en délibéré au 13 août.

L'affaire, qui avait éclaté après le dépôt de plainte du père de l'adolescent, un gendarme, et le placement en garde à vue du professeur pendant 24 heures, avait suscité de nombreuses réactions.

Le 28 janvier en plein cours, l'enseignant avait jeté à terre les affaires de l'élève de 6e qui refusait de les enlever d'une table, puis avait plaqué le mineur à un mur. Ce dernier avait alors traité de "connard" le professeur, qui l'avait giflé en retour, puis à nouveau plaqué au mur.

"Ce n'est pas une gifle, c'est une scène de violence. Au-delà de ces violences, il y a une volonté d'humiliation", a estimé dans son réquisitoire le procureur de la République d'Avesnes-sur-Helpe, Bernard Beffy.

"Les autres moyens à votre disposition pour rétablir votre autorité, vous n'avez pas cherché à les utiliser", a-t-il accusé.

Reprochant au professeur un caractère "impulsif", il a rappelé que le collège "ne présentait pas de problèmes de discipline" et que l'enfant n'était pas un élève difficile.

M. Laboureur n'a pas repris les cours depuis l'incident. D'une stature imposante, il est toutefois apparu affaibli à la barre, victime récemment d'une chute dans un escalier.

Il a expliqué avoir plaqué au mur l'élève car il s'était "moqué" de lui en soupirant. Puis est venue l'insulte, et "dans la seconde je l'ai giflé", a-t-il dit.

"J'ai réagi en père de famille. C'est comme si un fils insulte son père. Je n'avais jamais mis de claque avant. En 29 ans de carrière, je n'avais jamais non plus été insulté", a expliqué le professeur, bien noté.

Il a reconnu "se soigner" pour des problèmes de consommation d'alcool, mais a nié avoir bu le matin de l'incident.

Ses avocats, qui ont plaidé la relaxe, ont fait valoir que la jurisprudence avait reconnu "un droit de correction" quand l'enseignant a épuisé tout les recours pour rétablir son autorité.

"Près de huit enseignants chaque jour sont l'objet de violence et d'incivilités. M. Laboureur est de ceux-là", a conclu Me Francis Lec.

Une pétition de soutien au professeur, lancée par le Snalc-CSEN, a recueilli 26.000 signatures, selon le syndicat, et une dizaine d'enseignants sont venus au tribunal soutenir leur collègue. Ils l'ont applaudi à sa sortie de l'audience.

Le procureur a, lui, rejeté l'idée qu'on faisait le procès d'une école dégradée. "Vous n'avez pas les épaules assez larges pour endosser le rôle de héros de la cause enseignante", a-t-il lancé à l'adresse du prévenu.

Ni l'élève --qui a changé d'établissement-- ni ses parents n'étaient présents au procès.

Le professeur de technologie avait d'abord accepté la procédure de "plaider-coupable" avant d'y renoncer.

A lire pour rigoler un peu, les réactions de Jean-Pierre Rosenzweig (juge au tribunal pour enfants de Bobigny) et d'un certain Lupin, enseignant "citoyen":

http://jprosen.blog.lemonde.fr/2008/06/29/du-bon-et-du-mauvais-usage-du-mot-connard-262/

http://journaldecole.canalblog.com/archives/2008/06/25/9708863.html

Pris en étau entre les cogneurs et les angélistes anti-fessée, l'enseignement au XXIème siècle risque d'être problématique…

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A lire pour rigoler un peu, les réactions de Jean-Pierre Rosenzweig (juge au tribunal pour enfants de Bobigny) et d'un certain Lupin, enseignant "citoyen":

http://jprosen.blog.lemonde.fr/2008/06/29/du-bon-et-du-mauvais-usage-du-mot-connard-262/

JP c'est le meilleur, je te l'avais dit !

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Et après on s'étonne que les profs soient dépressifs et n'arrivent pas à tenir leur classes. Pas le droit de virer les élèves et pas le droit de les punir…

Déjà qu' ils ne peuvent pas être profs… C' est à dire faire leur boulôt comme il se pratiquait il y a 50 ans…

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Déjà qu' ils ne peuvent pas être profs… C' est à dire faire leur boulôt comme il se pratiquait il y a 50 ans…

Rââââh le progrès… La perte du respect de l'autorité, c'est une perte de liberté.

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  • 1 year later...

"Connard" la suite bis, pas besoin d'ouvrir un nouveau fil.

Voilà que les enseignants se plaignent des parents…

Extrait de l'article paru dans Le Figaro

C'est à partir de 1968 que les parents ont peu à peu pris pied à l'école, mais c'est en 1989 que la loi d'orientation sur l'école de Lionel Jospin, en même temps qu'elle mettait l'élève «au centre du système», consacrait le statut de «parent d'élève» en faisant des parents des «membres à part entière de la communauté éducative».

:icon_up: Ca leur apprendra.

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J'ai plusieurs fois noté que les postes de représentant de parents d'élèves attirait les cons : Ca va du revenchard qui veut se faire le prof parce qu'il a des comptes à régler avec l'école de sa jeunesse, en passant par le parent qui prend la défense de son gamin alors que c'est un petit sournois, au type qui se croit mieux placé que les profs pour savoir comment enseigner aux enfants (la 'méthode pédagogique') etc. etc.

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J'ai plusieurs fois noté que les postes de représentant de parents d'élèves attirait les cons : Ca va du revenchard qui veut se faire le prof parce qu'il a des comptes à régler avec l'école de sa jeunesse, en passant par le parent qui prend la défense de son gamin alors que c'est un petit sournois, au type qui se croit mieux placé que les profs pour savoir comment enseigner aux enfants (la 'méthode pédagogique') etc. etc.

Voilà ce qui arrive quand la démocratie (tout le monde participe) remplace la liberté (chacun est libre de voter avec ses pieds). On peut difficilement trouver pire que celui qui a été "élu" pour remplir une "mission".

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J'ai plusieurs fois noté que les postes de représentant de parents d'élèves attirait les cons : Ca va du revenchard qui veut se faire le prof parce qu'il a des comptes à régler avec l'école de sa jeunesse, en passant par le parent qui prend la défense de son gamin alors que c'est un petit sournois, au type qui se croit mieux placé que les profs pour savoir comment enseigner aux enfants (la 'méthode pédagogique') etc. etc.

Ici, les parents d'élèves élues sont les potes du directeur. Elles (que des bonnes femmes, qui bossent pas, évidemment) le soutiennent pour les grèves, organisent des pique-nique dans l'école pour dénoncer la politique du gouvernement et le danger pour l'école publique etc.. Elles expliquent que le service minimum c'est pas la solidarité, que c'est fait pour casser le droit de grève.

Et elles me détestent depuis que j'ai expliqué à Môssieur le directeur que la politique et les petits mots gauchistes des délégués n'avaient rien à foutre dans le cahier de liaison de Junior (en plus, elles ont un tableau d'affichage, ça leur suffit pas ?).

Les enseignants ne sont plus respectés parce que pour beaucoup (pas tous, je sais) d'entre eux, ils ne sont plus respectables : depuis la nuit des temps ils nous gonflent avec "plus de moyens", ils ne pensent qu'à leurs petits avantages z'acquis et défendent un mammouth qui, non content d'être obèse et flasque, fabrique du crétin. Bref : leur sort me fait doucement sourire (et grâce à Jospin, hahaha).

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Quand les profs utilisent encore la méthode globule ou semi-globule c'est un peu normal.

Je suis d'accord pour dénoncer les absurdités des méthodes pédagogiques promues ces dernières années dans l'Education nationale, le problème c'est qu'en général les parents d'élèves s'attaquent à un prof en particulier, qui se retrouve vite assailli, années après années, sans que ça ne résolve en rien le problème de fond. Ce n'est pas au prof de ses enfants qu'il faut s'en prendre, il est encadré par des mesures absurdes.

De deux choses l'une, ou les parents mettent leur gosse dans le privé, ou bien ils militent en amont pour un changement de l'Education nationale, comme le fait SOS-Education.

Ca sert à rien de faire manger la poussière à un prof, sauf cas exceptionnel genre prof carrément nuisible, dérangé du ciboulot.

Marcel Gauchet dans l'article du Figaro met le doigt sur une des sources du problème, à savoir une compréhension un peu benêt et progressiste de l'individualisme

Un enfant conçu pour être lui-même indépendamment d'une communauté qui le précède et le dépasse, écrivait le philosophe, un être dont l'autonomie n'est pas à conquérir, mais dont l'indépendance est postulée dès la naissance, a sûrement toujours besoin de soins et de protection, mais pas d'éducation.
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Je suis d'accord pour dénoncer les absurdités des méthodes pédagogiques promues ces dernières années dans l'Education nationale, le problème c'est qu'en général les parents d'élèves s'attaquent à un prof en particulier, qui se retrouve vite assailli, années après années, sans que ça ne résolve en rien le problème de fond. Ce n'est pas au prof de ses enfants qu'il faut s'en prendre, il est encadré par des mesures absurdes.

De deux choses l'une, ou les parents mettent leur gosse dans le privé, ou bien ils militent en amont pour un changement de l'Education nationale, comme le fait SOS-Education.

Ca sert à rien de faire manger la poussière à un prof, sauf cas exceptionnel genre prof carrément nuisible, dérangé du ciboulot.

Marcel Gauchet dans l'article du Figaro met le doigt sur une des sources du problème, à savoir une compréhension un peu benêt et progressiste de l'individualisme

Ah si, faut leur mettre le nez dans leur caca, ce qui n'empêche pas de militer avec SOS Education.

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Je suis d'accord pour dénoncer les absurdités des méthodes pédagogiques promues ces dernières années dans l'Education nationale, le problème c'est qu'en général les parents d'élèves s'attaquent à un prof en particulier, qui se retrouve vite assailli, années après années, sans que ça ne résolve en rien le problème de fond. Ce n'est pas au prof de ses enfants qu'il faut s'en prendre, il est encadré par des mesures absurdes.

De deux choses l'une, ou les parents mettent leur gosse dans le privé, ou bien ils militent en amont pour un changement de l'Education nationale, comme le fait SOS-Education.

Ca sert à rien de faire manger la poussière à un prof, sauf cas exceptionnel genre prof carrément nuisible, dérangé du ciboulot.

Mais d'après les profs ils ont la liberté pédagogique (ils font grève pour la conserver enfin il parait) donc soient ils mentent soit ils refusent d'utiliser la syllabique.

Donc dans tous les cas les parents d'élèves ont raison de leurs faire manger la poussière.

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Ici, les parents d'élèves élues sont les potes du directeur. Elles (que des bonnes femmes, qui bossent pas, évidemment) le soutiennent pour les grèves, organisent des pique-nique dans l'école pour dénoncer la politique du gouvernement et le danger pour l'école publique etc.. Elles expliquent que le service minimum c'est pas la solidarité, que c'est fait pour casser le droit de grève.

Et elles me détestent depuis que j'ai expliqué à Môssieur le directeur que la politique et les petits mots gauchistes des délégués n'avaient rien à foutre dans le cahier de liaison de Junior (en plus, elles ont un tableau d'affichage, ça leur suffit pas ?).

Les enseignants ne sont plus respectés parce que pour beaucoup (pas tous, je sais) d'entre eux, ils ne sont plus respectables : depuis la nuit des temps ils nous gonflent avec "plus de moyens", ils ne pensent qu'à leurs petits avantages z'acquis et défendent un mammouth qui, non content d'être obèse et flasque, fabrique du crétin. Bref : leur sort me fait doucement sourire (et grâce à Jospin, hahaha).

Ben justement, dans l'exemple que vous me donnez ça se passe très bien entre parents et profs :icon_up: . Tout ce beau monde adopte un modèle et une vision qui envoit les enfants direct au casse-pipe.

Je crois qu'on est donc d'accord.

Donc dans tous les cas les parents d'élèves ont raison de leurs faire manger la poussière.

Vous avez pas compris les motivations des représentants des parents d'élèves : c'est de nuire avec l'arrogance des ignorants persuadés de bien faire tellement ils sont ignorants des questions sur lesquels ils se penchent.

S'ils voulaient vraiment la réussite de leurs enfants qu'ils les envoient dans le privé.

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Ben justement, dans l'exemple que vous me donnez ça se passe très bien entre parents et profs :icon_up: . Tout ce beau monde adopte un modèle et une vision qui envoit les enfants direct au casse-pipe.

Disons que ceux qui se plaignent ne se connaissent -malheureusement- pas, je n'ai pu recruter qu'une seule maman (la maternelle compte 150 enfants) intéressée par une école associative (pas de place dans le privé)…

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Mais d'après les profs ils ont la liberté pédagogique (ils font grève pour la conserver enfin il parait) donc soient ils mentent soit ils refusent d'utiliser la syllabique.

Ils ont la liberté d'enseigner comme ils le souhaitent ; mais ils sont évalués lors des inspections sur le respect des méthodes pédagogiques.

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Ici, les parents d'élèves élues sont les potes du directeur. Elles (que des bonnes femmes, qui bossent pas, évidemment) le soutiennent pour les grèves, organisent des pique-nique dans l'école pour dénoncer la politique du gouvernement et le danger pour l'école publique etc.. Elles expliquent que le service minimum c'est pas la solidarité, que c'est fait pour casser le droit de grève.

Et elles me détestent depuis que j'ai expliqué à Môssieur le directeur que la politique et les petits mots gauchistes des délégués n'avaient rien à foutre dans le cahier de liaison de Junior (en plus, elles ont un tableau d'affichage, ça leur suffit pas ?).

Les enseignants ne sont plus respectés parce que pour beaucoup (pas tous, je sais) d'entre eux, ils ne sont plus respectables : depuis la nuit des temps ils nous gonflent avec "plus de moyens", ils ne pensent qu'à leurs petits avantages z'acquis et défendent un mammouth qui, non content d'être obèse et flasque, fabrique du crétin. Bref : leur sort me fait doucement sourire (et grâce à Jospin, hahaha).

Entièrement d'accord avec ton analyse.

Ne serait-il pas préférable de mettre Junior dans le privé?

EDIT: oups! Je viens de voir que tu as déjà répondu à cette question plus haut. :icon_up:

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S'ils voulaient vraiment la réussite de leurs enfants qu'ils les envoient dans le privé.

Avec quel argent?

Ils ont la liberté d'enseigner comme ils le souhaitent ; mais ils sont évalués lors des inspections sur le respect des méthodes pédagogiques.

Donc ce sont des pleutres.

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A défaut d'école privée complète, il y a le soutien scolaire informel et les activités extra-scolaires pour tâcher de corriger le tir.

Mais bon, comme d'hab, le problème renvoie au manque de bonnes volontés, soit pour s'y coller, soit pour rémunérer.

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Ici, les parents d'élèves élues sont les potes du directeur. Elles (que des bonnes femmes, qui bossent pas, évidemment) le soutiennent pour les grèves, organisent des pique-nique dans l'école pour dénoncer la politique du gouvernement et le danger pour l'école publique etc.. Elles expliquent que le service minimum c'est pas la solidarité, que c'est fait pour casser le droit de grève.

Et elles me détestent depuis que j'ai expliqué à Môssieur le directeur que la politique et les petits mots gauchistes des délégués n'avaient rien à foutre dans le cahier de liaison de Junior (en plus, elles ont un tableau d'affichage, ça leur suffit pas ?).

Les enseignants ne sont plus respectés parce que pour beaucoup (pas tous, je sais) d'entre eux, ils ne sont plus respectables : depuis la nuit des temps ils nous gonflent avec "plus de moyens", ils ne pensent qu'à leurs petits avantages z'acquis et défendent un mammouth qui, non content d'être obèse et flasque, fabrique du crétin. Bref : leur sort me fait doucement sourire (et grâce à Jospin, hahaha).

On sent que ça vient du coeur :icon_up:

Dans le privé sous contrat les parents d'élèves font plutôt un boulot de bénévole, accompagnateur pour les sorties, mise en place de sorties, récoltes de fonds…

Pour prendre mon cas ne exemple, il y avait un CIO (centre de d'info et d'orientation) à 100 mètres du collège, sauf que les @ù^$ù de gachiste qui le composait refusé d'aider les élèves du collège car il est privé (sous contrat). Des parents bénévoles ont pris en charge cette fonction jusqu'à ce que le fils de l'adjoint au maire passe dans le collège ou par miracle ils ont accepté avec plaisir les enfants du privé.

Le public est tellement à la ramasse que dans ma classe j'avais plusieurs enfants de femmes de ménage du quartier qui préféraient sacrifier leurs vacances…

—-

Ecole: le modèle suédois

Depuis la réforme qu’elle a effectuée en 1994, la Suède possède un système scolaire qui laisse une large place à l’initiative privée.

Quiconque remplit un certain nombre de conditions requises peut ouvrir une école. La municipalité doit donner à l’établissement la somme qu’elle aurait dépensé pour une école publique, dans une fourchette comprise entre 48 000 et 70 000 couronnes par enfant (entre 5 000 et 7 500 euros).

« Ce système est très intéressant, commente Aldric Boulangé, délégué de SOS Éducation. Il rejoint une étude qu’a faite pour nous le spécialiste Philippe Némo, “Le pluralisme scolaire”. Il y défendait l’idée des bons scolaires, à savoir que la collectivité doit financer l’école – et fixer les règles minimales – mais que la prestation doit être assurée par des écoles indépendantes, librement créées et gérées, capables d’innover et de faire jouer l’émulation. ».

Dès son application, la réforme suédoise a connu un grand succès. En quatorze ans, la part des enfants éduqués dans le privé est passée de 1 % à 10 %. Plus étonnant : c’est à des entreprises commerciales d’éducation que l’on doit cette croissance. La plus importante d’entre elles, Kunskapsskolan (Écoles de la connaissance) a ouvert ses premières 6 écoles en 2000.

Elle en compte aujourd’hui 30, qui accueillent en tout 10 000 élèves, encadrés par 700 employés.

L’entreprise applique les règles d’une entreprise commerciale : rigueur de gestion et efficacité. On ne gaspille pas d’argent. Plutôt que d’investir dans des équipements sportifs coûteux et sous utilisés, les écoles louent des terrains pour le football ou le basket. Les élèves, pour progresser dans les activités manuelles, sont envoyés une semaine par trimestre dans des établissements spécialisés. Quant aux professeurs, ils ont le même nombre de semaines de congé que n’importe quel salarié. Des règles de bonne gestion économique !

Nous sommes à des années-lumière du "service-public-à-la-française-que-le-monde-entier-nous-envie". Les directeurs d’écoles utilisent pour développer leur entreprise-école des arguments de vente de choc. L’un des principaux est l’information des familles. Les notes et évaluations de l’élève sont envoyées chaque mois à ses parents par internet. « Rapprocher les parents de l’école, c’est très important, explique Aldric Boulangé.

Pour Carl Gustav Strawström, directeur de l’Association des écoles indépendantes de Suède, cité par The Economist, les réformes scolaires sont populaires chez les parents d’élèves, et les politiciens savent que s’ils s’en mêlent, c’est à leurs risques et périls. La concurrence avec les écoles publiques ne lui fait pas peur : « Nos écoles indépendantes peuvent se battre d’égal à égal avec celle du public. Elles sont très bonnes ». Commentaire d’Aldric Boulangé : « L’émulation entre privé et public est nécessaire. Partout où ce type de réformes a été appliqué, le niveau de chaque secteur s’est élevé.

http://www.paris-liberal.fr/blog/index.php…odèle-suédois

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Je bosse en ce moment dans une école privée (pas sous contrat), les élèves ont commencé leur rentrée par … des examens sur table.

Concernant les parents d'élèves, quand j'étais pion, on avait une représentante qui léchait les bottes du dirlo pour avoir des avantages comme le fait de pas avoir à faire de mot à son mioche pour sortir plus tôt. Quand il venait au bureau demander un bon de sortie, on lui disait, pour le faire chier évidemment, qu'il n'avait qu'à appeler sa mère et 5 minutes après le dirlo nous téléphonait pour le laisser sortir.

Un jour, le mioche a défoncé la tronche d'un autre élève qui est parti à l'hosto avec une fracture, il n'a eu aucune punition alors que d'autres prenaient 3 jours d'exclusion pour des conneries.

Ca constraste avec la bahut privé où j'étais élève : le dirlo avait viré son propre neveu qui était une brêle finie et il n'était pas rare de voir des fils de profs finir en conseil de discipline ou même de se faire virer.

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A défaut d'école privée complète, il y a le soutien scolaire informel et les activités extra-scolaires pour tâcher de corriger le tir.

Mais bon, comme d'hab, le problème renvoie au manque de bonnes volontés, soit pour s'y coller, soit pour rémunérer.

Ce qui m'inquiète le plus, ce ne sont pas les résultats scolaires, ça, je sais que je peux gérer le soir et fiston à l'air d'aimer apprendre.

Ce que je reproche le plus au public, c'est le manque de discipline. J'apprends à mon fils qu'il faut obéir à l'adulte, respecter les autres, ne pas dire de gros mots, se laver les mains, faire la sieste… oh évidemment, je n'y arrive pas forcément ou parfaitement, mais je m'y emploie, j'essaye, je fais des efforts… Et ces efforts ne sont pas suivis (je me demande même s'ils sont compris, puisque je ne suis pas une écocitoyenne festive qui laisse le gosse se coucher à 22h). Si je me plains d'un petiot et de ses manières on me rétorque qu'il a pas de chance, sa mère est pire…

Et encore, il n'est qu'en maternelle, mais je vais péter un plomb s'il arrive en primaire et qu'on commence à lui expliquer que les riches sont méchants et les pauvres gentils (vous me suivez là ?) et que le petit morveux qui dit des gros mots est une pauvre victime de la société.

Un jour, le mioche a défoncé la tronche d'un autre élève qui est parti à l'hosto avec une fracture, il n'a eu aucune punition alors que d'autres prenaient 3 jours d'exclusion pour des conneries.

C'est dans le public ça, rassures moi.

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