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Système monétaire


MrBozo

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gdm,

Je viens de lire votre article sur la monnaie-promesse, et je voudrais réagir sur ce passage :

"Le contrat de monnaie d'un "substitut monétaire" est identique à un contrat de monnaie d'un "certificat de dépôt d'or". Dans les deux cas, le valorimètre est l'or."

Car vous supposez que comme dans votre modèle, tout contrat de monnaie est un billet sur lequel est inscrit "promesse de verser x gramme d'or", ce qui est faux. En fait, ce n'est vrai que pour les banques pratiquant les réserves fractionnaires.

Dans le cas d'une banque or, le billet est illustré comme ceci : "couvert par x gramme d'or".

Couverture et promesse, c'est sensiblement différent, non ?

un individu détient un papier sur lequel est inscrit le nom de celui qui a rédigé le certificat. Il a écrit "la banque toto certifie que le présent certificat est couvert par un gramme d'or qui est sa disposition dans nos coffres". essayons de traduire en terme juridiques, la signification d'un tel papier. Par ce papier, la banque toto affirme qu'il existe de l'or en quantité égale dans ses coffres. Et d'autre part, la banque toto promet de verser un gramme d'or au détenteur du présent certificat.

La première partie de la phrase n'existe pas dans une banque à réserves fractionnaires. Vous avez donc raison de voir une différence. je corrigerai. Mais la seconde partie est une promesse identique pour le certificat et pour le billet de la banque fractionnaire.

"couvert par X grammes d'or" est" un engagement juridique envers le détenteur du certificat. C'est une affirmation sur l'honneur, d'une part. Et c'est une promesse de verser de l'or d'autre part.

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Merci pour l'explication, c'est beaucoup plus clair.

J'avais bien compris que le contrat de monnaie reposant sur la confiance, c'est aussi d'une certaine manière une promesse de verser l'or, indépendamment du fait qu'elle soit une banque fractionnaire ou non.

Je voulais juste relever cette petite nuance entre monnaie et monnaie-crédit.

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Merci pour l'explication, c'est beaucoup plus clair.

J'avais bien compris que le contrat de monnaie reposant sur la confiance, c'est aussi d'une certaine manière une promesse de verser l'or, indépendamment du fait qu'elle soit une banque fractionnaire ou non.

Je voulais juste relever cette petite nuance entre monnaie et monnaie-crédit.

Oui, la monnaie d'une banque sans réserve fractionnaire et la monnaie d'une banque a réserve fractionnaires sont toutes les deux des "monnaie-promesse". Leurs support monétaires ont de la valeur parce qu'ils sont la preuve d'une promesse de l'émetteur.

La valeur d'une monnaie-marchandise ne dépend pas de la volonté de son émetteur. Son émetteur ne promet rien. La valeur d'une monnaie-promesse provient uniquement de la promesse de l'émetteur.

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Merci pour toutes vos réponses. Il reste néanmoins une interrogation. Pour les autrichiens la monnaie est donc un contrat. Mais qu'est donc l'actif sur lequel est basé ce contrat (ex: l'or). La monnaie c'est le contrat ou l'actif? Il me semble que Mises différenciait la monnaie (actif) et le substitut monétaire (le contrat). Est-ce exact et si ça l'est, cette vision est-elle partagé par tous les autrichiens ou existe-t-il des nuances de définition.

Il existe deux sortes de monnaies. "monnaie-marchandise" et "monnaie-promesse". Et il ne faut pas les confondre. Un substitut monétaire est un contrat. La valeur d'un substitut monétaire provient de la promesse de verser de l'or. Un tel contrat se vend et s'achète comme une marchandise. Une monnaie-promesse est une des sortes de titre financier. C'est le contrat qui est la monnaie et non pas l'or. C'est le contrat qui est échangé. C'est un contre sens de prétendre que l'or serait la monnaie. La seule observation montre que l'or n'est pas échangé. L'or ne sert donc pas de monnaie. L'or sert de valorimètre, c'est a dire d'étalon de mesure de la valeur. L'or n'est pas la monnaie.

Le financier qui achète des produits dérivés sur un sous-jacent sait bien qu'il achète et vend des produits dérivés, mais pas le sous-jacent. Celui qui affirme le contraire commet une erreur juridique évidente. Cette erreur semblera évidente à tous les opérateurs du marché. De même, lorsqu'une "monnaie-promesse" est une promesse d'or, la monnaie est la promesse et non pas l'or.

Le support monétaire d'une monnaie-promesse prouve l'existence d'une promesse de l'émetteur. C'est la promesse qui est la monnaie et non pas le support monétaire. La preuve d'une telle promesse peut être en papier, en métal, en plastic, ou être une donnée informatique. Quelle que soit la preuve, ce qui importe est la promesses. c'est ainsi que la preuve sur du papier a autant de valeur que la preuve en data informatiques. C'est ainsi que la monnaie fiduciaire, c'est a dire le billet de banque, est parfaitement équivalente, pour l'utilisateur, à la monnaie scripturale, c'est à dire un nombre sur un compte bancaire. Il est absurde de faire une différence de nature entre ces deux formes matérielles d'une même promesse, d'une même monnaie. Un contrat reste exactement le même contrat lorsqu'il rédigé sur du papier ou sur du bois ou sur du métal. Le droit de de possesseur du support monétaire provient de la promesse, c'est à dire du contrat.

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Il existe deux sortes de monnaies. "monnaie-marchandise" et "monnaie-promesse". Et il ne faut pas les confondre. Un substitut monétaire est un contrat. La valeur d'un substitut monétaire provient de la promesse de verser de l'or. Un tel contrat se vend et s'achète comme une marchandise. Une monnaie-promesse est une des sortes de titre financier. C'est le contrat qui est la monnaie et non pas l'or. C'est le contrat qui est échangé. C'est un contre sens de prétendre que l'or serait la monnaie. La seule observation montre que l'or n'est pas échangé. L'or ne sert donc pas de monnaie. L'or sert de valorimètre, c'est a dire d'étalon de mesure de la valeur. L'or n'est pas la monnaie.

Le financier qui achète des produits dérivés sur un sous-jacent sait bien qu'il achète et vend des produits dérivés, mais pas le sous-jacent. Celui qui affirme le contraire commet une erreur juridique évidente. Cette erreur semblera évidente à tous les opérateurs du marché. De même, lorsqu'une "monnaie-promesse" est une promesse d'or, la monnaie est la promesse et non pas l'or.

Le support monétaire d'une monnaie-promesse prouve l'existence d'une promesse de l'émetteur. C'est la promesse qui est la monnaie et non pas le support monétaire. La preuve d'une telle promesse peut être en papier, en métal, en plastic, ou être une donnée informatique. Quelle que soit la preuve, ce qui importe est la promesses. c'est ainsi que la preuve sur du papier a autant de valeur que la preuve en data informatiques. C'est ainsi que la monnaie fiduciaire, c'est a dire le billet de banque, est parfaitement équivalente, pour l'utilisateur, à la monnaie scripturale, c'est à dire un nombre sur un compte bancaire. Il est absurde de faire une différence de nature entre ces deux formes matérielles d'une même promesse, d'une même monnaie. Un contrat reste exactement le même contrat lorsqu'il rédigé sur du papier ou sur du bois ou sur du métal. Le droit de de possesseur du support monétaire provient de la promesse, c'est à dire du contrat.

On ne dit pas acheter ou vendre un produit dérivé, on devrait parler de contrat dérivé.

De manière générale, on n'achète pas un contrat, on conclue un contrat avec un ou plusieurs contreparties.

Cependant, lorsque le contrat devient standardisé, on l'assimile à une chose.

L'analogie avec les produits dérivés me semble trompeuse. Quand on a une position long via contrat forward sur une action, on sait très bien qu'on n'a pas acheté l'action. L'intérêt du contrat dérivé, c'est de démultiplier les variations par rapport au sous-jacents.

Celui qui prend une monnaie-promesse, il ne veux pas que sa variation soit démultipliée par rapport au sous-jacent.

C'est justement pour cela qu'il peut y avoir confusion dans la nature des choses à l'usage.

Cependant, une promesse est une créance, et on voit bien qu'une créance ne vaut pas le prix nominal, elle a un discount par rapport au nominal.

Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ces jeux de l'esprit, parce que je ne vois pas comment ces "monnaies" pourraient être utilisées comme des monnaies. Je ne vois pas le "produit" passer le test du marché.

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On ne dit pas acheter ou vendre un produit dérivé, on devrait parler de contrat dérivé.

De manière générale, on n'achète pas un contrat, on conclue un contrat avec un ou plusieurs contreparties.

Une reconnaissance de dette est un contrat. Un tel contrat s'achète et se vend. La vente d'un tel contrat se fait par un contrat de vente. Mais il ne faut pas confondre les deux contrats. La reconnaissance de dette est un contrat. La vendre à un acheteur est un tout autre contrat. C'est ainsi qu'on possède un contrat. On vend un contrat. On achète un contrat.

Cependant, lorsque le contrat devient standardisé, on l'assimile à une chose.

Lorsque le contrat est unilatéral, il peut se vendre librement. Un tel contrat devient aussitôt une marchandise. Que le contrat soit ou non standardisé ne change rien au fait qu'un contrat puisse être cessible librement. Un titre financier est un contrat unilatéral. Une action d'une société par action est un contrat entre les actionnaires. Une telle action se vend librement. Elle est une marchandise.

L'analogie avec les produits dérivés me semble trompeuse. Quand on a une position long via contrat forward sur une action, on sait très bien qu'on n'a pas acheté l'action.

oui, on a alors acheté ce "contrat forward".

L'intérêt du contrat dérivé, c'est de démultiplier les variations par rapport au sous-jacents.

Celui qui prend une monnaie-promesse, il ne veux pas que sa variation soit démultipliée par rapport au sous-jacent.

Un titre financier est un contrat entre l'émetteur et le propriétaire de ce titre financier. Une "monnaie-promesse" est un titre financier très spécifique. Ce titre financier est destinée à conserver une certaine valeur en la comparant à un valoriser, un étalon de mesure. Il n'est pas destiné à varier. Chaque titre financier est défini par un contrat. La monnaie-promesse est un titre financier défini par un "contrat de monnaie". Tous les "contrats de monnaie", toutes les monnaies-promesse sont des titres financiers. Ces titres financiers ont en commun de chercher à fabriquer un titre financier dont la valeur est stable et très liquide. Concevoir une nouvelle monnaie est une question d'ingénierie financière.

C'est justement pour cela qu'il peut y avoir confusion dans la nature des choses à l'usage.

Cependant, une promesse est une créance, et on voit bien qu'une créance ne vaut pas le prix nominal, elle a un discount par rapport au nominal.

Vous énoncez une règle trop générale. Certes, dans son principe, elle est logique. Il existe nécessairement un discount minime entre la valeur d'une promesse et la chose proprement dite. Et ce discount selon vous ne pourrait pas être nul. Et, selon vous cette objection condamnerait le fonctionnement d'une telle monnaie.

Si l'émetteur prend à sa charge le coût de ce discount dans tous les échanges sur certains marché, votre objection tombe. Or c'est ce qui se passait en Ecosse. Et cette prise en charge est qui se passe nécessairement dans ce modèle de monnaie-promesse. Le coût de cette éventuelle prise en charge est faible, plus faible que le gain obtenu par la banque. Le gain de la banque est la masse monétaire multipliée par le taux d'intérêt.

N'oubliez pas qu'un certificat de dépôt d'or est lui aussi une "monnaie-promesse". Le coût important de la possession de l'or physique est une des raisons de cette absence de discount.

Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ces jeux de l'esprit, parce que je ne vois pas comment ces "monnaies" pourraient être utilisées comme des monnaies. Je ne vois pas le "produit" passer le test du marché.

Une telle "monnaie-promesse" est un "produit", une marchandise. Un investisseur dans le lancement d'une telle monnaie se penchera sur chaque détail de la mise en oeuvre. Je ne vois aucune faille ni de principe, ni de fonctionnement réel. Vous doutez qu'un investisseur trouve un profit à la faire fonctionner. Il me semble avoir répondu à votre objection d'une hypothétique existence d'un discount dans les échanges.

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Si l'émetteur prend à sa charge le coût de ce discount dans tous les échanges sur certains marché, votre objection tombe. Or c'est ce qui se passait en Ecosse. Et cette prise en charge est qui se passe nécessairement dans ce modèle de monnaie-promesse.

Il faut croire que non puisqu'il vous faut rechercher dans l'ancien modèle des banques écossaises.

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Actuellement j'étudie en institution monétaire l'école de la régulation (Aglietta) qui défend l'idée que la monnaie est une institution (sociale). Il montre que la monnaie est une institution en retraçant son histoire et en montrant qu'au début la monnaie représentait et était effectivement sa valeur (en poids) puis à travers le seigneuriage et plus récemment (gold exchange strandard puis 100% fiat money en 71) la monnaie c'est déconnectée de toute valeur réelle.

Une institution? C'est-à-dire?

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Si l'émetteur prend à sa charge le coût de ce discount dans tous les échanges sur certains marché, votre objection tombe. Or c'est ce qui se passait en Ecosse. Et cette prise en charge est qui se passe nécessairement dans ce modèle de monnaie-promesse. Le coût de cette éventuelle prise en charge est faible, plus faible que le gain obtenu par la banque.

Ceci élude la question. La "prise en charge" ne fait pas tomber l'objection parce qu'elle ne signifie pas que le coût en question disparait mais qu'il serait, dans le cas le plus charitable qu'on puisse envisager envers votre thèse, supporté par la banque comme un don. Maintenant dans un marché libre, cette banque doit subir la concurrence potentielle de ceux qui n'ont pas à supporter ce genre de coûts.

Une telle "monnaie-promesse" est un "produit", une marchandise. Un investisseur dans le lancement d'une telle monnaie se penchera sur chaque détail de la mise en oeuvre. Je ne vois aucune faille ni de principe, ni de fonctionnement réel.

Vous semblez totalement ignorer l'origine de la monnaie (Menger). Franchement, un investisseur qui "lance une monnaie", je ne sais pas ce que c'est et par quelle opération du saint esprit il pourrait faire une telle chose, y compris dans un marché libre. Vous ne voyez aucune faille mais vous ne nous expliquez pas comment un tel miracle peut survenir.

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Une reconnaissance de dette est un contrat. Un tel contrat s'achète et se vend. La vente d'un tel contrat se fait par un contrat de vente. Mais il ne faut pas confondre les deux contrats. La reconnaissance de dette est un contrat. La vendre à un acheteur est un tout autre contrat. C'est ainsi qu'on possède un contrat. On vend un contrat. On achète un contrat.

Lorsque le contrat est unilatéral, il peut se vendre librement. Un tel contrat devient aussitôt une marchandise. Que le contrat soit ou non standardisé ne change rien au fait qu'un contrat puisse être cessible librement. Un titre financier est un contrat unilatéral. Une action d'une société par action est un contrat entre les actionnaires. Une telle action se vend librement. Elle est une marchandise.

oui, on a alors acheté ce "contrat forward".

Un titre financier est un contrat entre l'émetteur et le propriétaire de ce titre financier. Une "monnaie-promesse" est un titre financier très spécifique. Ce titre financier est destinée à conserver une certaine valeur en la comparant à un valoriser, un étalon de mesure. Il n'est pas destiné à varier. Chaque titre financier est défini par un contrat. La monnaie-promesse est un titre financier défini par un "contrat de monnaie". Tous les "contrats de monnaie", toutes les monnaies-promesse sont des titres financiers. Ces titres financiers ont en commun de chercher à fabriquer un titre financier dont la valeur est stable et très liquide. Concevoir une nouvelle monnaie est une question d'ingénierie financière.

Vous énoncez une règle trop générale. Certes, dans son principe, elle est logique. Il existe nécessairement un discount minime entre la valeur d'une promesse et la chose proprement dite. Et ce discount selon vous ne pourrait pas être nul. Et, selon vous cette objection condamnerait le fonctionnement d'une telle monnaie.

Si l'émetteur prend à sa charge le coût de ce discount dans tous les échanges sur certains marché, votre objection tombe. Or c'est ce qui se passait en Ecosse. Et cette prise en charge est qui se passe nécessairement dans ce modèle de monnaie-promesse. Le coût de cette éventuelle prise en charge est faible, plus faible que le gain obtenu par la banque. Le gain de la banque est la masse monétaire multipliée par le taux d'intérêt.

N'oubliez pas qu'un certificat de dépôt d'or est lui aussi une "monnaie-promesse". Le coût important de la possession de l'or physique est une des raisons de cette absence de discount.

Une telle "monnaie-promesse" est un "produit", une marchandise. Un investisseur dans le lancement d'une telle monnaie se penchera sur chaque détail de la mise en oeuvre. Je ne vois aucune faille ni de principe, ni de fonctionnement réel. Vous doutez qu'un investisseur trouve un profit à la faire fonctionner. Il me semble avoir répondu à votre objection d'une hypothétique existence d'un discount dans les échanges.

Vous parliez de l'usage des mots dans le monde de la finance à propos des dérivés et des sous-jacents, je vous reprenais sur ce point là.

Dans le monde de la finance, on utilise "acheter/vendre" uniquement pour les contrats dérivés standardisés, options, futures (et encore, ça ne marche pas pour les futures). Parce que celui qui fournit un engagement dans le futur est l'émetteur. et dans ce cas, acheter/vendre semble intuitif. L'acheteur doit payer et bénéficie d'un engagement dans le futur de la part de l'émetteur et le vendeur reçoit de l'argent en échange de son bénéfice dans le futur de la part de l'émetteur.

Mais prenez l'exemple de celui qui s'engage à vous remboursez un dégât par exemple, un assureur. Vous voyez bien que si il "vend" son engagement, il va en fait devoir payer. C'est contre-intuitif de devoir payer pour vendre. et cela ne se dit pas, comme quoi, plus généralement, acheter/vendre un contrat est limité dans l'usage.

Dans le cycle de vie d'un contrat, il y a son établissement, qui est entre généralement deux contreparties qui s'engagent à des obligations réciproques, des paiements dans un sens ou dans l'autre selon tel ou tel évènement.

Ensuite, chaque contrepartie peut se démettre de son engagement dans le contrat et le transmettant à une autre contrepartie, par un processus que l'on appelle novation (et il me semble que cela ne peut se faire sans l'aval de l'autre contrepartie initiale, car un engagement de SG ne vaut pas un engagement de dédé). Et là, il peut y avoir paiement de la contrepartie initiale qui fait le transfert par la nouvelle ou le contraire.

De même, d'un commun accord, les contreparties peuvent éteindre un contrat, ce qui peut impliquer un paiement dans un sens ou dans l'autre.

Par exemple, l'assureur qui vous a assuré pour 1 an et qui voudrait éteindre son engagement avant 1 an, il va devoir vous payer.

Pour les contrats standardisés (options), ou les titres (actions, obligations), celui qui a l'engagement contraignant (càd impliquant des paiements futurs) est fixe, il ne peut pas transférer son engagement.

à l'établissement de ce type de contrat, on parle d'émission. Celui qui s'engage est l'émetteur (on ne dit pas "vendre" dans ce cas), et sa contrepartie initiale est un "acheteur" et il doit payer en échange.

Et ensuite, on utilise "vendre" pour dire que la contrepartie bénéficiaire dans le futur transmet son bénéfice futur à quelqu'un d'autre et qu'il touche donc de l'argent en échange.

Et réciproquement, "acheter" pour dire que l'on devient bénéficiaire dans un contrat existant, et donc que l'on doit payer pour devenir bénéficiaire dans un contrat existant.

Au final, je trouve les concepts utilisés pour les swaps, comme étant les plus corrects.

Les concepts comme "acheter/vendre un contrat", "contrat unilatéral" ne s'appliquent qu'à un type de contrat et sont donc limités dans leur usage.

Je pense que vous devriez voir la notion de novation.

http://www.dictionnaire-juridique.com/defi…on/novation.php

Et sur les produits dérivés plus précisement, voir le protocole novation de l'ISDA (International Swaps and Derivatives Association), organisme qui définit le contrat cadre de la plupart des dérivés de marché.

http://www.isda.org/isdanovationprotII/isd…tionprotII.html

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Ceci élude la question. La "prise en charge" ne fait pas tomber l'objection parce qu'elle ne signifie pas que le coût en question disparait mais qu'il serait, dans le cas le plus charitable qu'on puisse envisager envers votre thèse, supporté par la banque comme un don.

Vponcet remarque que deux billets de deux banques différentes ne sont pas à parité strictement nominale. Vponcet a encore raison lorsqu'il affirme qu'il existera toujours un discount entre la valeur d'un billet et la valeur de l'autre billet. Il existe un "discount vponcet".

La pression des clients exige que les banques concurrentes s'accordent pour effectuer des compensations entre deux banques. Il existe un coût de transaction et un "discount vponcet". Ces deux difficultés doivent être surmontées afin de parvenir à une compensation. La compensation est avantageuse pour les banques concurrentes.

Si son billet a une valeur inférieure au nominal, la banque aura avantage à le racheter avec le "discount vponcet" en moins. Son gain est alors le "discount vponcet". Et si la banque rachète son billet au nominal, ce coût était prévisible structurellement pour toute émission monétaire. La banque peut aussi choisir de payer les coûts techniques de la transaction de la compensation.

Nous sommes revenu à un problème purement commercial de rentabilité de cette banque libre. Si les billets circulent plus longtemps, la banque aura plus de gains. Cette question est commerciale et marketing. Pourquoi un emprunteur préfère emprunter dans telle banque. Et pourquoi un utilisateur de monnaie préfère les billets de telle banque plutôt que de telle autre banque.

Maintenant dans un marché libre, cette banque doit subir la concurrence potentielle de ceux qui n'ont pas à supporter ce genre de coûts.

Chaque banque libre est confronté au même problème de savoir comment attirer le client. Car, encore une fois, son gain est lié à la durée de circulation de sa monnaie.

Vous semblez totalement ignorer l'origine de la monnaie (Menger).

En quoi la question de l'origine de la monnaie interviendrait dans ce débat?

Franchement, un investisseur qui "lance une monnaie", je ne sais pas ce que c'est et par quelle opération du saint esprit il pourrait faire une telle chose, y compris dans un marché libre. Vous ne voyez aucune faille mais vous ne nous expliquez pas comment un tel miracle peut survenir.

Une monnaie n'est pas un miracle. Une monnaie est un titre financier ordinaire. Un support monétaire est une marchandise ordinaire. On "lance une monnaie" comme on lancerait un produit commercial grand public. Car la monnaie est un produit commercial grand public. Un des principaux rôles de la monnaie est la publicité faite à l'émetteur par la seule utilisation de cette monnaie.

L'économiste Selgin, auteur de "théorie de la banque libre", raconte qu'a une certaine époque, les banques commerciales conservaient le droit d'émettre des pièces de petit monnaie. cette émission était un coût. Un coté de la pièce était une publicité pour la banque qui l'avait émise.

Une des raison du monopole étatique est de laisser croire aux utilisateurs que seul l'Etat pourrait émettre de la monnaie. Pour des milliards d'individus, "leur" monnaie nationale est un symbole d'identité nationale, un symbole d'unité nationale, de fierté nationale, de patrimoine national et affectif.

Le lancement d'une nouvelle monnaie est particulièrement facile. Du moins à condition qu'elle utilise le même valorimètre que d'autres monnaies bien connues. Ainsi, un émetteur lancera facilement une monnaie dont il garantit l'équivalence avec l'euro. C'est ce que font les grands magasins. C'est ce que font chaque jour les banques de second rang. C'est ce que fait le forain lorsqu'il vend des tickets en carton pour ses attraction foraines.

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Vous parliez de l'usage des mots dans le monde de la finance à propos des dérivés et des sous-jacents, je vous reprenais sur ce point là.

Dans le monde de la finance, on utilise "acheter/vendre" uniquement pour les contrats dérivés standardisés, options, futures (et encore, ça ne marche pas pour les futures). Parce que celui qui fournit un engagement dans le futur est l'émetteur. et dans ce cas, acheter/vendre semble intuitif. L'acheteur doit payer et bénéficie d'un engagement dans le futur de la part de l'émetteur et le vendeur reçoit de l'argent en échange de son bénéfice dans le futur de la part de l'émetteur.

Mais prenez l'exemple de celui qui s'engage à vous remboursez un dégât par exemple, un assureur. Vous voyez bien que si il "vend" son engagement, il va en fait devoir payer. C'est contre-intuitif de devoir payer pour vendre. et cela ne se dit pas, comme quoi, plus généralement, acheter/vendre un contrat est limité dans l'usage.

Dans le cycle de vie d'un contrat, il y a son établissement, qui est entre généralement deux contreparties qui s'engagent à des obligations réciproques, des paiements dans un sens ou dans l'autre selon tel ou tel évènement.

Ensuite, chaque contrepartie peut se démettre de son engagement dans le contrat et le transmettant à une autre contrepartie, par un processus que l'on appelle novation (et il me semble que cela ne peut se faire sans l'aval de l'autre contrepartie initiale, car un engagement de SG ne vaut pas un engagement de dédé). Et là, il peut y avoir paiement de la contrepartie initiale qui fait le transfert par la nouvelle ou le contraire.

De même, d'un commun accord, les contreparties peuvent éteindre un contrat, ce qui peut impliquer un paiement dans un sens ou dans l'autre.

Par exemple, l'assureur qui vous a assuré pour 1 an et qui voudrait éteindre son engagement avant 1 an, il va devoir vous payer.

Pour les contrats standardisés (options), ou les titres (actions, obligations), celui qui a l'engagement contraignant (càd impliquant des paiements futurs) est fixe, il ne peut pas transférer son engagement.

à l'établissement de ce type de contrat, on parle d'émission. Celui qui s'engage est l'émetteur (on ne dit pas "vendre" dans ce cas), et sa contrepartie initiale est un "acheteur" et il doit payer en échange.

Et ensuite, on utilise "vendre" pour dire que la contrepartie bénéficiaire dans le futur transmet son bénéfice futur à quelqu'un d'autre et qu'il touche donc de l'argent en échange.

Et réciproquement, "acheter" pour dire que l'on devient bénéficiaire dans un contrat existant, et donc que l'on doit payer pour devenir bénéficiaire dans un contrat existant.

Au final, je trouve les concepts utilisés pour les swaps, comme étant les plus corrects.

Les concepts comme "acheter/vendre un contrat", "contrat unilatéral" ne s'appliquent qu'à un type de contrat et sont donc limités dans leur usage.

Je pense que vous devriez voir la notion de novation.

http://www.dictionnaire-juridique.com/defi…on/novation.php

Et sur les produits dérivés plus précisement, voir le protocole novation de l'ISDA (International Swaps and Derivatives Association), organisme qui définit le contrat cadre de la plupart des dérivés de marché.

http://www.isda.org/isdanovationprotII/isd…tionprotII.html

Une reconnaissance de dette est un contrat unilatéral. Il est librement cessible par le bénéficiaire. Le promettant reste évidement toujours le même. Il ne s'agit pas ici de contrat où les deux parties s'engagent. Seul le promettant s'engage. Par ce contrat le bénéficiaire ne s'engage pas envers le promettant. Les titres financiers sont des contrats unilatéraux librement cessibles. L'émetteur est le promettant. Le bénéficiaire change à chaque fois que le contrat est vendu à un autre bénéficiaire. C'est un titre "au porteur".

Je n'évoque pas du tout les novations. Une novation ne concerne évidement pas un contrat librement cessible. Dans ce que j'évoquais, je parlais bien du même contrat unilatéral. Ce contrat unilatéral permet au bénéficiaire de substituer un autre bénéficiaire sans autorisation du promettant, c'est à dire sans l'autorisation de l'émetteur. Une reconnaissance de dette de l'État est une obligation que chacun peut acheter sans obtenir une quelconque autorisation d'acheter.

Le vocabulaire est important. Une imprécision de vocabulaire peut conduire à ne pas se comprendre. J'aurai du mieux rappeler que je ne parlais que des contrats unilatéraux. J'aurais du rappeler qu'une reconnaissance de dette est un contrat unilatéral, librement cessible. Votre remarque m'a conduit à faire un article "reconnaissance de dette" dans wikiliberal.

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Une reconnaissance de dette est un contrat unilatéral. Il est librement cessible par le bénéficiaire. Le promettant reste évidement toujours le même. Il ne s'agit pas ici de contrat où les deux parties s'engagent. Seul le promettant s'engage. Par ce contrat le bénéficiaire ne s'engage pas envers le promettant. Les titres financiers sont des contrats unilatéraux librement cessibles. L'émetteur est le promettant. Le bénéficiaire change à chaque fois que le contrat est vendu à un autre bénéficiaire. C'est un titre "au porteur".

Je n'évoque pas du tout les novations. Une novation ne concerne évidement pas un contrat librement cessible. Dans ce que j'évoquais, je parlais bien du même contrat unilatéral. Ce contrat unilatéral permet au bénéficiaire de substituer un autre bénéficiaire sans autorisation du promettant, c'est à dire sans l'autorisation de l'émetteur. Une reconnaissance de dette de l'État est une obligation que chacun peut acheter sans obtenir une quelconque autorisation d'acheter.

Le vocabulaire est important. Une imprécision de vocabulaire peut conduire à ne pas se comprendre. J'aurai du mieux rappeler que je ne parlais que des contrats unilatéraux. J'aurais du rappeler qu'une reconnaissance de dette est un contrat unilatéral, librement cessible. Votre remarque m'a conduit à faire un article "reconnaissance de dette" dans wikiliberal.

Pour que votre "contrat unilatéral" de reconnaissance de dette soit créé, je suppose qu'il y a en même temps un versement d'argent entre celui qui prête et celui qui emprunte.

C'est d'ailleurs pour cela que l'on utilise la facilité sémantique de dire "acheter une reconnaissance de dette", bien que cela est de mon point de vue entaché d'ambiguïtés, de même, je trouve que "contrat unilatéral" pose le même problème.

Question de forme, s'il vous plait, arrêtez vos "Le vocabulaire est important. ….", on est d'accord là dessus, c'est justement l'objet de la discussion. Il n'y a pas besoin de le redire tous les 3 posts, ce n'est pas très agréable pour vos interlocuteurs.

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Pour que votre "contrat unilatéral" de reconnaissance de dette soit créé, je suppose qu'il y a en même temps un versement d'argent entre celui qui prête et celui qui emprunte.

oui, le prêteur paye pour acquérir les droits du bénéficiaire d'une reconnaissance de dette. Ce droit du préteur, donc du bénéficiaire, fonctionne exactement comme le droit de propriété classique d'une marchandise. C'est donc un droit de propriété classique de marchandise, c'est à dire cessible librement.

Mais ce n'est pas "mon" contrat unilatéral. Une reconnaissance de dette est, à l'évidence, un contrat unilatéral. Le promettant est l'emprunteur Le premier bénéficiaire est le préteur. Le préteur n'a aucune obligation envers l'emprunteur. C'est la définition du contrat unilatéral.

De plus, le bénéficiaire de ce contrat peut substituer celui qu'il aura décidé sans l'accord préalable de l'emprunteur. C'est ainsi que ce contrat unilatéral est librement cessible. Il existe ainsi une successions de bénéficiaires différents, une succession de propriétaires différents. Mais il existe évidement un seul emprunteur, un seul promettant.

Les plus anciens articles du Code Civil proviennent souvent d'une ancienne et sage jurisprudence de l'époque. Le code civil rappelle justement qu'une reconnaissance de dette est un contrat unilatéral cessible librement.

Plus généralement, un titre financier est un contrat unilatéral librement cessible. Une obligation est un contrat unilatéral librement cessible.

C'est d'ailleurs pour cela que l'on utilise la facilité sémantique de dire "acheter une reconnaissance de dette", bien que cela est de mon point de vue entaché d'ambiguïtés,

La "reconnaissance de dette" s'achète et se vend comme une marchandise. C'est une marchandise ordinaire. De même, un titre financier est une marchandise ordinaire. Il faut parler du propriétaire de la reconnaissance de dette. De même, on parle du propriétaire d'une action Renault, ou du propriétaire d'une obligation de l'Etat.

de même, je trouve que "contrat unilatéral" pose le même problème.

Le contrat unilatéral signifie que l'engagement du bénéficiaire n'existe pas. le nom du bénéficiaire peut ne pas exister. le contrat est alors "au porteur". Il existe des "actions au porteur". ce sont des contrats unilatéraux.

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