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Selon un article récent de "Foreign Policy" (octobre 2007 pour l'édition française), les Etats-Unis consacrent chaque année quelque 100 milliards de dollars à la lutte contre la drogue. Le magazine se demande si une telle lutte est bien utile, sachant que, malgré la prohibition, l'offre et la consommation mondiale augmentent.

Ma réponse est non, partant du principe que chaque consommateur est conscient des risques qu'il court en prenant une drogue, quelle qu'elle soit. Le magazine conclut en affirmant qu'une politique plus réaliste, basée non pas sur l'interdiction ou la prohibition, mais sur la prise en compte du phénomène, s'avère beaucoup plus efficace.

La dépénalisation, doublée d'une sérieuse politique de lutte contre l'addiction, permettrait de faire bouger les choses dans le bon sens. C'est-à-dire une diminution drastique du trafic sous-terrain, et surtout la fin de la criminalisation : la drogue deviendrait un problème de santé, et plus un problème de criminalité. Cela changera beaucoup de choses, au niveau de la population carcérale, notamment. D'un point de vue libéral et objectiviste, pas la peine non plus d'insister sur la responsabilité individuelle du consommateur.

Bonjour.

Qu'est ce qui vous fait dire que chaque consommateur est conscient des risques qu'il court ? Chaque consommateur , en europe? dans le monde ? de la même manière en guetto, milieu populaire qu'en soirée étudiante ESCP?

Sinon, Quid des drogues déja Legales? prozak xanax and co..

Et quid des effets co-latéraux ? Ne rentrent-t-ils pas dans l'equation ?

D'ailleur, quelle legitimité pour (sinon l'experience) se prononcer sur la non-dangerosité de tel ou tel substances?

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Bonjour.

Qu'est ce qui vous fait dire que chaque consommateur est conscient des risques qu'il court ?

Non, probablement pas. Et le fait que cela soit un marché opaque n'aide pas.

Chaque consommateur , en europe? dans le monde ? de la même manière en guetto, milieu populaire qu'en soirée étudiante ESCP? […] Et quid des effets co-latéraux ? Ne rentrent-t-ils pas dans l'equation ?

On a plus que la responsabilité personnelle qui rentre en jeu. Le bon sens et la prudence devant être les maîtres mots. Comme quand ces même personne prennent le volant ou traversent une route.

Sinon, Quid des drogues déja Legales? prozak xanax and co..

Pas mieux que pour les drogues illégales.

D'ailleur, quelle legitimité pour (sinon l'experience) se prononcer sur la non-dangerosité de tel ou tel substances?

Les associations "anti-drogues" font souvent des petits fascicules interressants sur les dangers de ces substances. Si ils peuvent être souvent exagérés, c'est déjà un bon point de départ.

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Non, probablement pas. Et le fait que cela soit un marché opaque n'aide pas.

On a plus que la responsabilité personnelle qui rentre en jeu. Le bon sens et la prudence devant être les maîtres mots. Comme quand ces même personne prennent le volant ou traversent une route.

Pas mieux que pour les drogues illégales.

Les associations "anti-drogues" font souvent des petits fascicules interressants sur les dangers de ces substances. Si ils peuvent être souvent exagérés, c'est déjà un bon point de départ.

on est d'accord. :icon_up:

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Pour la bonne et simple raison que l'alcool n'est pas une drogue comme les autres.

Il existe trois types de drogues : les calmants, les excitants et les hallucinogènes.

De toutes les drogues, l'alcool est la seule à rentrée dans les trois catégories.

Il faut donc compenser un triple effet pour venir a bout de la dépendance psychologique (bien plus handicapante que la dépendance physique, puisque n'importe quel toxicomane est sevré en moins de 6 semaines (par exemple, une seule semaine suffit pour sevré un héroïnomane, alors qu’il lui faudra des mois pour se débarrasser de la dépendance psychologique))

De toutes les drogues, l'alcool est la plus consommé, est celle qui compte le plus grand nombre de dépendants profonds, est celle qui tue le plus.

De toutes les drogues, l'alcool est incontestablement la pire.

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De toutes les drogues, l'alcool est incontestablement la pire.

La pire dans l'absolu, je ne sais pas. Celle qui fait aujourd'hui le plus de ravage (car la plus consommée) incontestablement. Illustration du bon mot de Coluche : "L'Alcool fait 30 000 morts par an, la drogue quelques centaines : choisis ton camp camarade !"

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Peut être que les enfants sont tout bêtement la génération de demain. :doigt:

Mais non voyons, ce sont seulement de futurs clients, les cibles d'un marché à venir. La détestation de l'Etat et de tout ce qui peut ressembler peu ou prou à de l'autorité non consentie (comme si l'on n'obéissait jamais qu'à soi dans la vie :icon_up: ) élevée en dogme peut aveugler.

Qu'est ce qui vous fait dire que chaque consommateur est conscient des risques qu'il court ? Chaque consommateur , en europe? dans le monde ? de la même manière en guetto, milieu populaire qu'en soirée étudiante ESCP?

Rien et ils s'en foutent. Le dogme de base, c'est que nous sommes tous responsables. S'il y a des individus plus faibles, influençables, c'est la vie. En fait le libéralisme de certains ressemble à un darwinisme, seuls les plus forts survivent.

Et on comprendra la forte audience du socialisme.

Vous, vous n'avez pas lu ma signature…

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Ne pas tenir compte de la pression sociale dans le milieu adolescent est à mon avis une erreur communément répandue au sein de la petite communauté libérale. On a par trop tendance à les appréhender comme des individus autonomes, capables de raisonner et aptes à ne pas prendre en compte de ce que pensent les autres, ce qu'ils ne sont majoritairement pas.

Je suis d'accord avec vous, mais pourtant le libéralisme ne considère pas forcément les enfants comme des êtres reponsables, je ne puis m'empêcher de penser à Milton Friedman qui, dans "Capitalism and Freedom", explique que la liberté ne peut pas s'appliquer à deux types d'individus: les enfants (donc les non majeurs) et les fous, car ils ne possèdent pas la raison nécessaire à une gestion de leurs droits et devoirs, ils ne sont pas reponsables, en somme. Et je peux vous le dire, car je suis à peine sorti de terminale et la plupart de mes condisciples étaient, j'en ai bien peur, une bande d'immatures. C'est bien pour cela que j'ai dans mon article parlé de certaines limites, comme justement un âge minimal requis pour consommer ces drogues.

Cela suffit donc pour se contrefoutre de leur sort. En fait la société libérale c'est je m'occupe de ma gueule, les autres peuvent bien crever, ça m'est égal.

Non, le libéralisme n'est pas ça, il est la maximisation de la sphère privée de chacun, mais cela ne veut pas dire que la solidarité ne peut pas exister, c'est seulement une solidarité différente (et plus vraie à bien des égards) de celle prônée par l'Etat-providence et son illusoire redistribution.

Les plus faibles n'ont qu'à crever. Et l'on s'étonnera ensuite de la faible audience du libéralisme…

A mon modeste avis, la faible audience du libéralisme, qui est un fait incontestable (en France), est plus due à une profonde méconnaissance de cette doctrine, plus souvent assimilée systématiquement aux patrons et au FMI qu'à ce qu'elle est vraiment: un mouvement pour les individus tous azimuts compris, une doctrine dont le but est la liberté et la paix intérieure. Cela a certainement aussi beaucoup à voir avec la diabolisation de l'entreprise et les tendances protectionnistes de maints Français qui ne comprennent pas un traître mot de la théorie des avantages comparatifs. Si tous lisaient "The Road to Serfdom", ils seraient très certainement moins complaisants à l'égard du socialisme que beaucoup semblent encore idéaliser… Du fait d'une inculture économique chronique et de vieux penchants gauchos, actually.

Selon un article récent de "Foreign Policy" (octobre 2007 pour l'édition française), les Etats-Unis consacrent chaque année quelque 100 milliards de dollars à la lutte contre la drogue. Le magazine se demande si une telle lutte est bien utile, sachant que, malgré la prohibition, l'offre et la consommation mondiale augmentent.

La dépénalisation, doublée d'une sérieuse politique de lutte contre l'addiction, permettrait de faire bouger les choses dans le bon sens. C'est-à-dire une diminution drastique du trafic sous-terrain, et surtout la fin de la criminalisation : la drogue deviendrait un problème de santé, et plus un problème de criminalité. Cela changera beaucoup de choses, au niveau de la population carcérale, notamment. D'un point de vue libéral et objectiviste, pas la peine non plus d'insister sur la responsabilité individuelle du consommateur.

Oui, c'est la raison pour laquelle Milton Friedman a éreinté si longtemps la politique menée aux Etats-Unis qui était basée sur une repression aveugle et était affreusement dispendieuse pour des résultats on ne peut plus médiocres, en plus de laisser fleurir des marchés noirs en dehors de tout contrôle. Par contre comment entendez-vous lutter contre l'addiction? Pour ma part, je pense à une documentation aussi exhaustive que possible pour prévenir des risques liés à la consommation de ces substances, mais quoi qu'il en soit, il y'aura toujours des gens pour vouloir se droguer en permanence, devenant des intoxiqués, je ne pense pas qu'ils seront nombreux, ceci dit, mais je refuse de voir la société payer pour les désirs de ces gens; ce n'est pas mon problème si quelqu'un a sciemment décidé de se droguer, ce n'est donc pas à moi d'en faire les frais, surtout pour des individus si pitoyables.

Bonjour.

Qu'est ce qui vous fait dire que chaque consommateur est conscient des risques qu'il court ? Chaque consommateur , en europe? dans le monde ? de la même manière en guetto, milieu populaire qu'en soirée étudiante ESCP?

Et qui déciderait à leur place? Vous, moi, l'Etat? Je ne suis pour la légalisation que si une documentation très précise est obtenue sur les risques encourues, mais pour ce qui est du choix de consommer ces substances, en quoi serait-ce à quelqu'un d'autre d'en décider à la place de la personne dûment informée (ou trop paresseuse pour s'informer)? Ce n'est pas mon affaire.

D'ailleur, quelle legitimité pour (sinon l'experience) se prononcer sur la non-dangerosité de tel ou tel substances?

Je n'ai pas parlé de dangerosité personnellement, je sais que d'autres l'ont fait, mais certains composants de ces drogues, comme le THC pour le cannabis, sont bien connus de même que leurs effets et ce sont des scientifiques qui les ont identifié, des gens dont c'est la profession et qui en savent certainement bien plus long que vous ou moi. Mais ce n'était pas le point abordé, est libre de se tuer qui le souhaite en consommant les produits qu'il souhaite. Personne ne peut décider à la place de ces gens.

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1 - le trafic de drogure n'existe que parce que la drogue est interdite. Si elle était autorisée, le prix chuterai et la production dudit bien ne serait plus rentable. La mafia ne se fait des c… en or sur ce produit que parce que la drogue est interdite.

2 - méfiez-vous, le chocolat génère une dépendance physique et nuit à la santé, il serait nécessaire de le classer dans les produits à prohiber

3 - la drogure est une bonne excuse (pas une raison) pour justifier un Etat

4 - la plupart des crimes liés aux drogues concernent les agressions et délis nécessaires pour récupérer l'argent pour payer les doses

5 - la production ou la consommation de drogues ne sont pas des crimes contre les autres. Les seuls srimes seraient de forcer autrui à consommer de la drogue afin de créer les accoutumances.

6 - dans un système libre, la drogue existerai peu ou pas (en raison de faibles marges). Mais surtout, dans un système libre, toute personne opposée à la drogue pourra aider les dépendants à s'en passer, si ceux-ci veulent s'en passer.

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Par contre comment entendez-vous lutter contre l'addiction? Pour ma part, je pense à une documentation aussi exhaustive que possible pour prévenir des risques liés à la consommation de ces substances, mais quoi qu'il en soit, il y'aura toujours des gens pour vouloir se droguer en permanence, devenant des intoxiqués, je ne pense pas qu'ils seront nombreux, ceci dit, mais je refuse de voir la société payer pour les désirs de ces gens; ce n'est pas mon problème si quelqu'un a sciemment décidé de se droguer, ce n'est donc pas à moi d'en faire les frais, surtout pour des individus si pitoyables.

Sur les paquets de cigarette, il est indiqué "Fumer tue".

Sur les bouteilles d'alcool et dans les pubs, il est indiqué "A consommer avec modération".

Lorsque la vente de drogue ne sera plus illégale, rien n'empêche de transmettre, sur l'emballage, un message de prévention.

Après cela, le consommateur ne pourra pas dire qu'il n'a pas été prévenu.

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Sur les paquets de cigarette, il est indiqué "Fumer tue".

Sur les bouteilles d'alcool et dans les pubs, il est indiqué "A consommer avec modération".

Lorsque la vente de drogue ne sera plus illégale, rien n'empêche de transmettre, sur l'emballage, un message de prévention.

Après cela, le consommateur ne pourra pas dire qu'il n'a pas été prévenu.

Et même sans imposer des labels stupides (ceux des cigarettes sont particulièrement ridicules et contre-productifs parce que ridicules), les consommateurs sont anciennement des enfants, ils sont sensé avoir été éduqués par leur parents (et oui, la mauvaise éducation ca existe, c’est le prix de la liberté d’en avoir une bonne)

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1 - le trafic de drogure n'existe que parce que la drogue est interdite. Si elle était autorisée, le prix chuterai et la production dudit bien ne serait plus rentable. La mafia ne se fait des c… en or sur ce produit que parce que la drogue est interdite.

2 - méfiez-vous, le chocolat génère une dépendance physique et nuit à la santé, il serait nécessaire de le classer dans les produits à prohiber

3 - la drogure est une bonne excuse (pas une raison) pour justifier un Etat

4 - la plupart des crimes liés aux drogues concernent les agressions et délis nécessaires pour récupérer l'argent pour payer les doses

5 - la production ou la consommation de drogues ne sont pas des crimes contre les autres. Les seuls srimes seraient de forcer autrui à consommer de la drogue afin de créer les accoutumances.

6 - dans un système libre, la drogue existerai peu ou pas (en raison de faibles marges). Mais surtout, dans un système libre, toute personne opposée à la drogue pourra aider les dépendants à s'en passer, si ceux-ci veulent s'en passer.

+6 Je suis d'accord avec tous les points, le 6ème en particulier, car c'est seulement de la charité que les toxicomanes devraient dépendre (outre leurs propres moyens) pour leur guérison, l'Etat n'a pas à les prendre en charge.

Sur les paquets de cigarette, il est indiqué "Fumer tue".

Sur les bouteilles d'alcool et dans les pubs, il est indiqué "A consommer avec modération".

Lorsque la vente de drogue ne sera plus illégale, rien n'empêche de transmettre, sur l'emballage, un message de prévention.

Après cela, le consommateur ne pourra pas dire qu'il n'a pas été prévenu.

Pourquoi pas, je n'y vois pas d'inconvénient, là effectivement plus aucune excuse pour se dérober à ses responsabilités.

Et même sans imposer des labels stupides (ceux des cigarettes sont particulièrement ridicules et contre-productifs parce que ridicules), les consommateurs sont anciennement des enfants, ils sont sensé avoir été éduqués par leur parents (et oui, la mauvaise éducation ca existe, c’est le prix de la liberté d’en avoir une bonne)

Pour ma part, je n'y vois pas d'inconvénient comme je l'ai dit, de toute manière ce n'est pas moi qui les verrait étant donné que je suis trop attaché à ma santé pour aller tester ces immondices.

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Ce n'est pas parce que se droguer serait un acte vertueux qu'il faut légaliser la drogue (car il s'agit plutôt d'un vice s'il faut lui donner un qualificatif moral), mais parce qu'il n'est pas acceptable de condamner des crimes sans victime.

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Ce n'est pas parce que se droguer serait un acte vertueux qu'il faut légaliser la drogue (car il s'agit plutôt d'un vice s'il faut lui donner un qualificatif moral), mais parce qu'il n'est pas acceptable de condamner des crimes sans victime.

Cf mes points 4 et 5

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Ce n'est pas parce que se droguer serait un acte vertueux qu'il faut légaliser la drogue (car il s'agit plutôt d'un vice s'il faut lui donner un qualificatif moral), mais parce qu'il n'est pas acceptable de condamner des crimes sans victime.

:icon_up:

+1, si il y a des victimes (et donc un crime), ce sont ceux qui ne sont pas responsables de leurs actes (les très jeunes, les handicapés mentaux), et dans ce cas, que le produit soit légal ou non ne change rien au fait que le responsable est le tuteur légal, pas le fournisseur du produit.

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+1, si il y a des victimes (et donc un crime), ce sont ceux qui ne sont pas responsables de leurs actes (les très jeunes, les handicapés mentaux), et dans ce cas, que le produit soit légal ou non ne change rien au fait que le responsable est le tuteur légal, pas le fournisseur du produit.

Exact.

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+1, si il y a des victimes (et donc un crime), ce sont ceux qui ne sont pas responsables de leurs actes (les très jeunes, les handicapés mentaux), et dans ce cas, que le produit soit légal ou non ne change rien au fait que le responsable est le tuteur légal, pas le fournisseur du produit.

Je suis désolé mais c'est faux.

Une personne vendant de la drogue à un incapable est un empoisonneur, de même qu'une personne ayant des rapports sexuels avec un incapable est un violeur.

La drogue pour les adultes, oui. La drogue pour les gamins, non.

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D'accord avec vous, Jabial.

J'en profite pour dire que l'un des vices contemporains résite dans la dissolution de la ligne qui sépare les mineurs des majeurs. Ona tendance à vouloir donner tous les "droits" aux mineurs pendant que l'on tend de plus en plus à considérer les adulter comme des mineurs à vie.

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C'est aussi dû au fait que la majorité est un âge arbitraire qui me paraît nettement trop tard. Je serais personnellement pour une majorité à 16 ans sauf cas particulier (retard mental). Etre majeur n'a de sens que tant que des parents peuvent effectivement contrôler un enfant. Ensuite, les rendre responsables de ses dégâts est tout à fait injuste. Or, on ne peut pas en même temps juger une personne comme un adulte - c'est-à-dire lui donner les devoirs d'un adulte, sans lui en donner les droits.

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4 - la plupart des crimes liés aux drogues concernent les agressions et délits nécessaires pour récupérer l'argent pour payer les doses

Par quel miracle ces délits disparaîtraient une fois la drogue légalisée ?

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Par quel miracle ces délits disparaîtraient une fois la drogue légalisée ?

Principalement parce que la drogue, n'étant plus en pénurie artificielle, serait nettement meilleur marché. Mais il existe aussi un autre phénomène : faire des drogués des délinquants contribue à brouiller la frontière entre ce qui est un crime et ce qui n'en est pas. Si on vous punit plus sévèrement pour avoir fumé que pour avoir volé, qu'est-ce qui retient encore de le faire ?

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C'est aussi dû au fait que la majorité est un âge arbitraire qui me paraît nettement trop tard. Je serais personnellement pour une majorité à 16 ans sauf cas particulier (retard mental). Etre majeur n'a de sens que tant que des parents peuvent effectivement contrôler un enfant. Ensuite, les rendre responsables de ses dégâts est tout à fait injuste. Or, on ne peut pas en même temps juger une personne comme un adulte - c'est-à-dire lui donner les devoirs d'un adulte, sans lui en donner les droits.

Je ne suis pas de cet avis, la majorité à 16 ans serait très peu recommandable au vu de la manière dont agissent beaucoup d'adolescents à cet âge là, peu ont alors un sens aigu de la responsabilité et sont capables de s'assumer. Certains ne le pourront toujours pas bien plus tard, il est vrai, mais disons que nous limitons les dégâts, faites voter les enfants de 16 ans et vous aurez un Besançenot au pouvoir… C'est bien pour cela que je défends une restriction de la légalisation de la drogue en déterminant un âge minimal; vous seriez tout juste sorti du lycée comme c'est mon cas, vous auriez constaté que seule une infinitésimale partie de la jeunesse actuelle est capable de se comporter autrement qu'une bande de babouins obnubilée par l'alcool…

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Je ne suis pas de cet avis, la majorité à 16 ans serait très peu recommandable au vu de la manière dont agissent beaucoup d'adolescents à cet âge là, peu ont alors un sens aigu de la responsabilité et sont capables de s'assumer.

C'est tout aussi valable pour les soi-disant majeurs de 18 ans. 21 ans c'était une bonne limite que notre bon Giscard en prog-démago qui se respecte a voulu balayer.

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C'est aussi dû au fait que la majorité est un âge arbitraire qui me paraît nettement trop tard. Je serais personnellement pour une majorité à 16 ans sauf cas particulier (retard mental). Etre majeur n'a de sens que tant que des parents peuvent effectivement contrôler un enfant. Ensuite, les rendre responsables de ses dégâts est tout à fait injuste. Or, on ne peut pas en même temps juger une personne comme un adulte - c'est-à-dire lui donner les devoirs d'un adulte, sans lui en donner les droits.

Ce n'est pas la question que j'abordais. Vous évoquez un autre problème. On peut discuter de toutes sortes de manières de déterminer cette frontière entre les irresponsables et les majeurs, mais elle doit exister. A mesure qu'on fait la promotion du jeunisme, on traite les adultes comme des bébés demeurés.

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