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Sans vouloir me faire son porte-parole, il me semble plutôt que Harald estimait qu'il y avait plus urgent que cette question de légalisation.

Ca dépend de quel point de vue on se place. C'est certain que la liberté de s'empoisonner n'a pas vraiment un caractère urgent. Par contre, la question du trafic de drogue a aujourd'hui une incidence non négligeable sur le financement du terrorisme international. Ce trafic a aussi un effet de désincitation à l'implication scolaire, puisque le grand frère qui refourgue gagne plus que le père qui fait comptable. Le trafic de drogue, c'est la mafia de la Prohibition à la puissance 10 - sans même parler des effets de la distorsion économique sur l'économie réelle, du mésemploi de ressources policières, judiciaires et carcérales, de l'école du crime qu'est la prison pour le drogué qui se fait prendre… Ca a des effets néfastes sur la société qui sont, selon moi, incontestablement bien plus graves que ceux de la drogue elle-même.

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Ca dépend de quel point de vue on se place. C'est certain que la liberté de s'empoisonner n'a pas vraiment un caractère urgent. Par contre, la question du trafic de drogue a aujourd'hui une incidence non négligeable sur le financement du terrorisme international. Ce trafic a aussi un effet de désincitation à l'implication scolaire, puisque le grand frère qui refourgue gagne plus que le père qui fait comptable. Le trafic de drogue, c'est la mafia de la Prohibition à la puissance 10 - sans même parler des effets de la distorsion économique sur l'économie réelle, du mésemploi de ressources policières, judiciaires et carcérales, de l'école du crime qu'est la prison pour le drogué qui se fait prendre… Ca a des effets néfastes sur la société qui sont, selon moi, incontestablement bien plus graves que ceux de la drogue elle-même.

Tout à fait.

Personnellement je m'en tape, si je veux me droguer je peux. Par contre, que les traffics de drogue viennent se pointer devant, voir dedans, les futurs établissements scolaires de mon fils, ca ca me gêne. Et pour l'instant, toutes les interdictions, règlementations, obligations, propagande, spots publicitaires, etc et les millions dépensés à lutter contre le traffic de drogue ont toujours échoués.

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Si, un peu quand même vu qu'il refuse le principe d'une légalisation. Il ne dit pas "ah oui mais ça doit être interdit aux mineurs".

Sur l'interdiction aux mineurs, cela me semble une telle évidence qu'il m'apparaît superflu d'avoir à le re-préciser. Sur ma position quant à la nécessité de maintenir pour l'heure la prohibition, elle se fonde sur le fait que la consommation de ce type de produits implique un certain niveau d'éducation qui est loin d'être répandu à l'heure actuelle. Parce que la société n'est pas majoritairement composée d'individus rationnels et raisonnables, il m'apparaît préférable de maintenir l'interdit. Interdit qui n'a jamais empêché la consommation bourgeoise socialement intégrée, pour reprendre les termes de Free Jazz.

Sans vouloir me faire son porte-parole, il me semble plutôt que Harald estimait qu'il y avait plus urgent que cette question de légalisation.

Tout à fait. Il y a suffisamment de défenseurs de la coolitude branchouille pour ne pas embrayer derrière ceux qui entendent masquer leur vice derrière le paravent du plus grand nombre.

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Le débat sur la drogue me fait toujours penser au film traffic (à l'époque où je l'ai vu j'etais pour l'interdiction comme tout le monde) et un passage qui m'avait marqué : "le nouveau président demande a ses conseillers ce qu'on pourrait faire de nouveau pour lutter contre les trafficants de drogue, la réponse : gros silence" .. et les chiffres que génère le traffic de drogue, hallucinant.

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Tout à fait.

Personnellement je m'en tape, si je veux me droguer je peux. Par contre, que les traffics de drogue viennent se pointer devant, voir dedans, les futurs établissements scolaires de mon fils, ca ca me gêne. Et pour l'instant, toutes les interdictions, règlementations, obligations, propagande, spots publicitaires, etc et les millions dépensés à lutter contre le traffic de drogue ont toujours échoués.

Si un négociant à l'enseigne "Chez Momo le roi du spliff" s'installe en face du collège, c'est logiquement moins gênant.

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Le débat sur la drogue me fait toujours penser au film traffic (à l'époque où je l'ai vu j'etais pour l'interdiction comme tout le monde) et un passage qui m'avait marqué : "le nouveau président demande a ses conseillers ce qu'on pourrait faire de nouveau pour lutter contre les trafficants de drogue, la réponse : gros silence" .. et les chiffres que génère le traffic de drogue, hallucinant.

Il y a bien des réponses à cette question. Le seul écueil, c'est qu'aucun politicien n'osera les entendre sans même parler d'envisager leur possible mise ne pratique.

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Sur ma position quant à la nécessité de maintenir pour l'heure la prohibition, elle se fonde sur le fait que la consommation de ce type de produits implique un certain niveau d'éducation qui est loin d'être répandu à l'heure actuelle. Parce que la société n'est pas majoritairement composée d'individus rationnels et raisonnables, il m'apparaît préférable de maintenir l'interdit.

Donc Rolandezzar a raison. A titre personnel, ce type de raisonnement me paraît dangereux, parce que si on le suit, ce n'est certainement pas au libéralisme qu'on va parvenir.

Interdit qui n'a jamais empêché la consommation bourgeoise socialement intégrée, pour reprendre les termes de Free Jazz.

Cet interdit a des conséquences très graves qui dépassent largement la société bourgeoise.

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Donc Rolandezzar a raison. A titre personnel, ce type de raisonnement me paraît dangereux, parce que si on le suit, ce n'est certainement pas au libéralisme qu'on va parvenir.

Le libéralisme professé par certains se contrefiche de ce qui peut arriver aux plus faibles pourvu que leur liberté ne soit pas entravée. Très peu pour moi.

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Le libéralisme professé par certains se contrefiche de ce qui peut arriver aux plus faibles pourvu que leur liberté ne soit pas entravée. Très peu pour moi.

Ceux qui se contrefiche de ce qui peut arriver aux plus faibles sont bien ceux qui veulent garder la situation actuelle en l'état.

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Ceux qui se contrefiche de ce qui peut arriver aux plus faibles sont bien ceux qui veulent garder la situation actuelle en l'état.

Exactement. Et prétexter protéger les faibles afin de juguler la liberté de tous, c'est un discours typiquement socialiste. Chassez le RPR naturel, il revient au galop.

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Pour l'heure, dépénaliser cela reviendrait à donner un flingue à un gosse de 8 ans.

Pouvoir ne signifie pas faire. Ce n'est pas parce qu'un gosse de 8 ans peut boire de l'eau de javel qu'il va le faire.

Le libéralisme professé par certains se contrefiche de ce qui peut arriver aux plus faibles pourvu que leur liberté ne soit pas entravée. Très peu pour moi.

Et enlever de la liberté aux gens pour aider les plus faibles, très peu pour moi.

Exactement. Et prétexter protéger les faibles afin de juguler la liberté de tous, c'est un discours typiquement socialiste.

+1.

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Exactement. Et prétexter protéger les faibles afin de juguler la liberté de tous, c'est un discours typiquement socialiste. Chassez le RPR naturel, il revient au galop.

Allez zou ! Exemple pratique. Comment protéger réellement les droits d'un enfant en gestation dont la mère est toxicomane ? (je pars du principe que je m'adresse à des individus sains d'esprit qui ne considèrent pas l'enfant comme un parasite mais comme un être humain.)

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Je ne vois pas le rapport avec votre question et la légalisation de la drogue.

Car de toute façon, cette question se pose déjà dans la situation actuelle avec l'alcool et se pose avec les psychotropes illégaux et le fait que ses substances soit légales ou illégales ne changent rien quand au devoir de la mère vis-à-vis de son foetus.

Donc que les drogues soient légales ou illégales ne change rien quand à la protection des droits naturels du foetus.

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Donc que les drogues soit légales ou illégales ne changent rien quand à la protection des droits naturels du foetus.

En terme de recours, ça m'étonnerait grandement. Idem quant à la qualification juridique de l'acte.

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Allez zou ! Exemple pratique. Comment protéger réellement les droits d'un enfant en gestation dont la mère est toxicomane ? (je pars du principe que je m'adresse à des individus sains d'esprit qui ne considèrent pas l'enfant comme un parasite mais comme un être humain.)

En suggérant à la mère de se faire suivre par un médecin.

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Le cas de la mère tox est bien trouvé : celui où la toxicomanie (tu parles bien d'une tox, pas d'une utilisatrice occasionnelle, usage récréatif toussa) nuit aux droits d'autrui.

Il me semble que toutes les consommations ne posent pas de problème (si ce n'est à l'usager), je note tes 17 ans de carrière, je pourrai rétorquer par mes 15 ans de consommation (et je ne me considère pas comme une bourgeoise éclairée)…

Ce n'est pas parce que ce serait un problème "secondaire" que la prohibition devient libérale dans ce cas, et, enfin, si on attend que les individus soient libres et responsables pour promouvoir des idées libérales, on est mal. C'est au contraire parce qu'une société deviendrait libérale que les individus auraient intérêt à devenir responsables.

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si on attend que les individus soient libres et responsables pour promouvoir des idées libérales, on est mal. C'est au contraire parce qu'une société deviendrait libérale que les individus auraient intérêt à devenir responsables.

Sur ce point, tout à fait d'accord. Mais pour qu'une société devienne libérale, il faudrait qu'une majorité vote (dans notre système démocratique actuel) pour un projet de société libéral, ce qui présuppose une percée significative des idées libérales.

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Sur ce point, tout à fait d'accord. Mais pour qu'une société devienne libérale, il faudrait qu'une majorité vote (dans notre système démocratique actuel) pour un projet de société libéral, ce qui présuppose une percée significative des idées libérales.

Oui. Et comme on a pas le temps d'attendre que la société devienne libérale, ses droits il faut les exercer tout de suite sans se laisser culpabiliser.

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Oui. Et comme on a pas le temps d'attendre que la société devienne libérale, ses droits il faut les exercer tout de suite sans se laisser culpabiliser.

En France, ça relève même de l'utopie, je dirais… Je ne suis pas concerné par la consommation de drogue personnellement, donc je ne vois pas comment je pourrais culpabiliser, ceci dit, je pense que les consommateurs de drogue qui l'utilisent chez eux, sans faire de mal à personne, ne devraient pas culpabiliser non plus.

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Le cas de la mère tox est bien trouvé : celui où la toxicomanie (tu parles bien d'une tox, pas d'une utilisatrice occasionnelle, usage récréatif toussa) nuit aux droits d'autrui.

Merci.

Il me semble que toutes les consommations ne posent pas de problème (si ce n'est à l'usager), je note tes 17 ans de carrière, je pourrai rétorquer par mes 15 ans de consommation (et je ne me considère pas comme une bourgeoise éclairée)…

J'évacue le cannabis car les problèmes, si ils sont néanmoins réels, sont moindres que dans le cas d'une addiction (le premier qui me dit que le cannabis n'entraîne pas une addiction s'en prend une)à des drogues autrement plus dures.

J'attends toujours ma réponse.

En suggérant à la mère de se faire suivre par un médecin.

:icon_up: Comme si le médecin d'un coup de baguette magique allait effacer les effets accumulés sur plusieurs années.

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Le libéralisme professé par certains se contrefiche de ce qui peut arriver aux plus faibles pourvu que leur liberté ne soit pas entravée. Très peu pour moi.

+1.

C'est ce que je pense depuis un moment.

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:icon_up:

La réponse à ta question est là, que ça te plaise ou non.

Il n'y a rien d'autre à faire.

Et ça ?

Article 4 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits.

OSEF ?

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