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Sinon, je pensais à ce passage-ci :

Ce que je mettais en exergue était la rédaction de l'article sur les amphétamines où l'on voit chaque phrase soupesée au milligramme pour ne pas être hors la loi (en l'occurrence la loi sur l'interdiction de l'incitation à la consommation). En effet les effets positifs des amphétamines sont lâchés du bout du clavier et immédiatement contrebalancés par une liste d'effets secondaires somme toute comparable à celle de n'importe quel médicament.

Je ne parlais donc pas de la légalisation du produit, mais de la liberté d'expression concernant l'information sur ce produit.

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Ce que je mettais en exergue était la rédaction de l'article sur les amphétamines où l'on voit chaque phrase soupesée au milligramme pour ne pas être hors la loi (en l'occurrence la loi sur l'interdiction de l'incitation à la consommation). En effet les effets positifs des amphétamines sont lâchés du bout du clavier et immédiatement contrebalancés par une liste d'effets secondaires somme toute comparable à celle de n'importe quel médicament.

Je ne parlais donc pas de la légalisation du produit, mais de la liberté d'expression concernant l'information sur ce produit.

Hé bien, merci de confirmer mon propos : cela ressemble fort aux paranoïaques procès d'intention zekiens pour d'autres questions.

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Ce que je mettais en exergue était la rédaction de l'article sur les amphétamines où l'on voit chaque phrase soupesée au milligramme pour ne pas être hors la loi (en l'occurrence la loi sur l'interdiction de l'incitation à la consommation). En effet les effets positifs des amphétamines sont lâchés du bout du clavier et immédiatement contrebalancés par une liste d'effets secondaires somme toute comparable à celle de n'importe quel médicament.

Toutafè :icon_up:http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…st&p=471177

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Je crois plutôt que certaines drogues sont prohibés pour des intérêts financiers. :icon_up:

C'est généralement le contraire.

Ca ne répond pas à la question.

Pas plus que tu ne prends en compte ce que j'ai pu dire sur la nécessité de l'éducation dans le processus d'acquisition de la liberté.

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Question 2 : Personne n'a relevé l'exemple croisé des interdictions/permissions de l'acool et du Kat en France et au Yémen (qui montre par l'exemple l'arbitraire à l'oeuvre dans la prohibition des produits).

Il n'est pas arbitraire de considérer que des peuples différents doivent avoir des lois, des coutumes et des usages différents.

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Pas plus que tu ne prends en compte ce que j'ai pu dire sur la nécessité de l'éducation dans le processus d'acquisition de la liberté.

Au contraire. Je pose la question dans ce cadre-là. Quand est-ce que l'Etat décide que les citoyens adultes sont suffisamment adultes pour pouvoir jouir de leur droit à consommer les produits qu'ils veulent? Quel est le test?

Que signifie "il y a plus urgent?" On attend quoi?

Il n'est pas arbitraire de considérer que des peuples différents doivent avoir des lois, des coutumes et des usages différents.

Comme le disait Friedman, la drogue c'est le psychotrope de l'étranger.

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Au contraire. Je pose la question dans ce cadre-là. Quand est-ce que l'Etat décide que les citoyens adultes sont suffisamment adultes pour pouvoir jouir de leur droit à consommer les produits qu'ils veulent? Quel est le test?

Que signifie "il y a plus urgent?" On attend quoi?

Sur le il y a plus urgent, il me semble que la résolution de dossiers tels que celui de l'emploi par exemple me semble autrement plus prioritaire que la satisfaction des petits désirs de fumette contrariés. On m'objectera qu'une liberté bridée reste une liberté bridée, ce qui est ma foi vrai. Cependant sans vouloir faire mon chiant, j'ai comme l'intuition que la résolution de l'accès à l'emploi dégagerait pour l'ensemble (oh le vilain mot) plus de libertés que l'accès total à la défonce.

Lorsque l'on observe le comportement de nos concitoyens, force est de constater que nous ne nous dirigeons pas vers l'acquisition de la responsabilité. J'en fais malheureusement l'expérience au quotidien. Pour être honnête, je n'ai pas vraiement d'idée sur la manière de renverser la tendance. La seule chose que je constate, c'est que lorsque l'éducation était encore comprise comme étant du domaine exclusif des parents, que l'instruction délivrée était autrement plus solide qu'elle ne peut l'être aujourd'hui et que les religions avaient un impact plus important sur les individus composant la société, les assistés étaient forts rares.

Comme le disait Friedman, la drogue c'est le psychotrope de l'étranger.

A moins d'être le chantre de la globalisation, il ne m'apparaît pas insoutenable que chaque pays ait ses règles. Charbonnier est maître chez lui.

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Sur le il y a plus urgent, il me semble que la résolution de dossiers tels que celui de l'emploi par exemple me semble autrement plus prioritaire que la satisfaction des petits désirs de fumette contrariés.

La société n'est pas constituée de cases, avec emploi, sécurité, éducation, etc.. NON c'est un tout. Et free jaz l'a bien rappelé assez clairement à la page précédente de ce même sujet.

On peut pas résoudre le problème de l'emploi en mettant de côté le problème de la drogue. Il y a des milliers, des dizaines de milliers de jeunes en France, dans nos jolies getto de banlieux en général, qui préfère faire bussiness dans la drogue, que de se faire chier à bosser comme un con. Si j'étais pas issu d'un milieu favorisé avec un minimum d'éducation, j'aurais certainement pas hésité.

Drogue - emploi - insécurité, tout est lié.

Réduire le problème de la drogue à "je veux juste me défoncer tranquillement" faut vraiment vivre sur une autre planète, ou se contrefoutre complètement de l'état actuel de notre société.

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La cohérence est une condition nécessaire de la vérité.

Rappelons qu'avant la cohérence, la première condition nécessaire de la vérité est l'adéquation au réel, aux faits ; et que la cohérence mathématique peut mener à une confrontation avec le réel, voire sa négation. Or, justement, en ce qui concene l'usage des drogues, Harald rappelle quels sont les faits, quelle est la réalité de la consommation de drogue. Alors il ne sert à rien de faire à ce dernier un mauvais procès en lèse-libéralisme parce qu'il part de la réalité pour penser un politique libérale de l'usage des drogues et non pas à partir d'une liberté idéelle, alpha et oméga d'un monde libéral fantasmé.

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La société n'est pas constituée de cases, avec emploi, sécurité, éducation, etc.. NON c'est un tout. Et free jaz l'a bien rappelé assez clairement à la page précédente de ce même sujet.

On peut pas résoudre le problème de l'emploi en mettant de côté le problème de la drogue. Il y a des milliers, des dizaines de milliers de jeunes en France, dans nos jolies getto de banlieux en général, qui préfère faire bussiness dans la drogue, que de se faire chier à bosser comme un con. Si j'étais pas issu d'un milieu favorisé avec un minimum d'éducation, j'aurais certainement pas hésité.

Drogue - emploi - insécurité, tout est lié.

Réduire le problème de la drogue à "je veux juste me défoncer tranquillement" faut vraiment vivre sur une autre planète, ou se contrefoutre complètement de l'état actuel de notre société.

C'est beau comme du David Pourunjoint avec en plus un certain nombre de considérations éclairées que ne renieraient en aucune façon les chroniqueurs du Monde ou de Libération. Le problème de l'insécurité dans certains quartiers tient essentiellement que la plupart des jeunes n'ont pas accès à l'emploi et qua partant de là ils se tournent vers le traffic et/ou la consommation de stupéfiants. Seulement pour en avoir conscience, encore faut-il se confronter avec la réalité du terrain en lieu et place d'une connaissance livresque fournie généralement par ouvrages pondus par des individus non dépourvus d'arrière-pensées idéologiques. Sinon comment expliquer que tel jeune qui a décidé de mettre fin à ses errances en acceptant de suivre une formation professionnelle se range dès qu'il a trouvé un boulot ? La plupart d'ailleurs cessent également de consommer.

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Seulement pour en avoir conscience, encore faut-il se confronter avec la réalité du terrain en lieu et place d'une connaissance livresque fournie généralement par ouvrages pondus par des individus non dépourvus d'arrière-pensées idéologiques.

J'approuve grandement, que ce soit au niveau social, personnel ou médical d'ailleurs…

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Il faut tout de même être un peu naïf pour croire que libéraliser les stupéfiants est la solution à leur consomation et aux dégâts addictifs et sociaux qui leur sont liés. Si la consommation est légale, tous les jeunes en prendront, et nombre d'adultes qui n'essaient pas s'y mettront, pour voir, comme ils consomment de l'alcool. Partant, si on reconnaît le phénomène d'accoutumance, je ne vois pas bien le gain qu'on en récoltera, à mons bien sûr que le seul but visé soit la baisse du prix. Et qu'on ne dise pas que la baisse du prix réduira le marché, puisqu'on aurait élargi le marché (la baisse des prix n'a jamais réduit le marché, bien au contraire). Et, en l'occurence, l'Etat aurait tout intérêt financier à libéraliser, pour ensuite taxer.

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Il faut tout de même être un peu naïf pour croire que libéraliser les stupéfiants est la solution à leur consomation et aux dégâts addictifs et sociaux qui leur sont liés. Si la consommation est légale, tous les jeunes en prendront, et nombre d'adultes qui n'essaient pas s'y mettront, pour voir, comme ils consomment de l'alcool. Partant, si on reconnaît le phénomène d'accoutumance, je ne vois pas bien le gain qu'on en récoltera, à mons bien sûr que le seul but visé soit la baisse du prix. Et qu'on ne dise pas que la baisse du prix réduira le marché, puisqu'on aurait élargi le marché (la baisse des prix n'a jamais réduit le marché, bien au contraire). Et, en l'occurence, l'Etat aurait tout intérêt financier à libéraliser, pour ensuite taxer.

Ce qui était le cas lorsque fut créée la régies des tabacs et du kif. Mais pour cela il faudrait que ce qui a été écrit soit lu.

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Le problème de l'insécurité dans certains quartiers tient essentiellement que la plupart des jeunes n'ont pas accès à l'emploi et qua partant de là ils se tournent vers le traffic et/ou la consommation de stupéfiants.

Je crois que malheureusement ce n'est pas aussi simple. Pas accès à l'emploi? Beaucoup n'ont tout simplement pas la mentalité de travailler, surtout si le seul boulot disponible implique beaucoup de fatigue et peu de prestige. Quant au trafic, il disparaîtrait de lui-même avec une libéralisation des drogues, par définition. L'argent facile des stupéfiants est une plaie, ça, on ne peut pas le nier, mais ça n'existe que de par la pénurie artificielle induite par la prohibition.

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Il faut tout de même être un peu naïf pour croire que libéraliser les stupéfiants est la solution à leur consomation et aux dégâts addictifs et sociaux qui leur sont liés. Si la consommation est légale, tous les jeunes en prendront, et nombre d'adultes qui n'essaient pas s'y mettront, pour voir, comme ils consomment de l'alcool. Partant, si on reconnaît le phénomène d'accoutumance, je ne vois pas bien le gain qu'on en récoltera, à mons bien sûr que le seul but visé soit la baisse du prix. Et qu'on ne dise pas que la baisse du prix réduira le marché, puisqu'on aurait élargi le marché (la baisse des prix n'a jamais réduit le marché, bien au contraire).

Cependant la baisse du prix réduit la criminalité générée par les junkies. Je n'ai jamais entendu parler de criminalité générée par le commerce du Nutella, pourtant, et au delà de la qualité intrinsèque du produit qui a déjà été débattue, il s'agit d'un aliment très accoutumant, qui parfois provoque des dégâts "sociaux" et des drames personnels. Cela dit je ne devrais pas l'écrire, on ne sait jamais Bachelot serait capable de le taxer.

La question n'est pas de "protéger les personnes en situation de faiblesse", ce serait nier la qualité humaine de cette personne et de son entourage, et l'encourager à l'irresponsabilité, mais de protéger les victimes collatérales des trafics, quand on sait qu'une très grande part des aggressions partagent cette cause.

Enfin, pour l'attrait financier du deal, on sait qu'il est assez faible, puisque la VA du trafic de drogues est hyper-concentrée dans le sommet de la hiérarchie criminelle.

Et, en l'occurence, l'Etat aurait tout intérêt financier à libéraliser, pour ensuite taxer.

L'Etat oui, les mafieux non. Or on connait la proximité des hommes de ces deux milieux.

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Vous aurez réduit les intermèdiaires mais généralisé la consommation, et celle-ci menant à l'accoutumance et aux dégâts corporels liés, je ne vois pa bien où est le gain sinon d'assurer des rentes supplémentaires énormes à l'Etat qui devra les consacrer à la désintoxication, enclenchant un processus économique où, en fin de compte, le produit sera cher, parce que l'Etat le taxera à 80%, comme l'essence, pour assurer sa politique sociale.

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Vous aurez réduit les intermèdiaires mais généralisé la consommation, et celle-ci menant à l'accoutumance et aux dégâts corporels liés, je ne vois pa bien où est le gain sinon d'assurer des rentes supplémentaires énormes à l'Etat qui devra les consacrer à la désintoxication.

Etat ?

Les autres se détruisent la santé s'ils veulent. Et ne doivent pas compter sur moi pour les désintoxiquer.

Le gain consiste à ce que les junkies n'aient plus à voler le sac de la vieille dame pour s'offrir leur fix. Pour parler en termes utilitaristes, ce que vous semblez souhaiter faire, le fait que la vieille dame ne soit pas agressée vaut les quelques drogués supplémentaires. Ils pouvaient toujours dire non, et peuvent toujours s'arrêter.

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Oui, l'Etat, celui si décrié sur ce forum. Libéraliser les stupéfiants c'est les étatiser, puisque l'Etat se fera un plaisir de taxer selon ses besoins cette consommation devenue généralisée. Les alcools forts sont fortement taxés, et nous ne sommes pas précisément dans un pays d'esthètes raisonnés du bon vin.

J'ajoute que votre choix obligé entre la vieille dame agressée et les "quelques" shootés supplémentaires est absurde…

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Il faut tout de même être un peu naïf pour croire que libéraliser les stupéfiants est la solution à leur consomation et aux dégâts addictifs et sociaux qui leur sont liés. Si la consommation est légale, tous les jeunes en prendront, et nombre d'adultes qui n'essaient pas s'y mettront, pour voir, comme ils consomment de l'alcool. Partant, si on reconnaît le phénomène d'accoutumance, je ne vois pas bien le gain qu'on en récoltera, à mons bien sûr que le seul but visé soit la baisse du prix. Et qu'on ne dise pas que la baisse du prix réduira le marché, puisqu'on aurait élargi le marché (la baisse des prix n'a jamais réduit le marché, bien au contraire). Et, en l'occurence, l'Etat aurait tout intérêt financier à libéraliser, pour ensuite taxer.

kane.gif

… Et à promouvoir encore plus de politiques de prévention pour faciliter une consommation dite "responsable".

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Oui, l'Etat, celui si décrié sur ce forum. Libéraliser les stupéfiants c'est les étatiser, puisque l'Etat se fera un plaisir de taxer selon ses besoins cette consommation devenue généralisée. Les alcools forts sont fortement taxés, et nous ne sommes pas précisément dans un pays d'esthètes raisonnés du bon vin.

Le jour où la cocaïne sera libéralisée, alors l'opinion publique sera tellement libérale qu'une imposition sera inconcevable. Peut-être même que le concept d'Etat sera historique.

J'ajoute que votre choix obligé entre la vieille dame agressée et les "quelques" shootés supplémentaires est absurde…

On peut ajouter une troisième et une quatrième option : dilapider l'argent du contribuable en "lutte contre la drogue" sans résultat probant, ou bien permettre l'efficacité cette lutte en restreignant les libertés individuelles au point que le concept d'Etat de Droit ne signifie plus rien, comme c'est le cas pour le terrorisme ou pour la fraude fiscale.

Choisis ton camp, camarade !

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Il faut tout de même être un peu naïf pour croire que libéraliser les stupéfiants est la solution à leur consomation et aux dégâts addictifs et sociaux qui leur sont liés. Si la consommation est légale, tous les jeunes en prendront, et nombre d'adultes qui n'essaient pas s'y mettront, pour voir, comme ils consomment de l'alcool. Partant, si on reconnaît le phénomène d'accoutumance, je ne vois pas bien le gain qu'on en récoltera, à mons bien sûr que le seul but visé soit la baisse du prix. Et qu'on ne dise pas que la baisse du prix réduira le marché, puisqu'on aurait élargi le marché (la baisse des prix n'a jamais réduit le marché, bien au contraire). Et, en l'occurence, l'Etat aurait tout intérêt financier à libéraliser, pour ensuite taxer.

Avec ce genre de raisonnement, il faut arrêter toute activité car de toute facon l'Etat va nous taxer.

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Le jour où la cocaïne sera libéralisée, alors l'opinion publique sera tellement libérale qu'une imposition sera inconcevable. Peut-être même que le concept d'Etat sera historique.

Je ne parierai pas la dessus…

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