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La question qui n'intéresse personne mais qui est inévitable.


Quelle personnalité voudriez vous voir devenir le prochain premier secrétaire du PS ?   

79 membres ont voté

  1. 1. Qui voudriez vous voir devenir le premier secrétaire du PS ?

    • Martine Aubry
      2
    • Bertrand Delanoë
      8
    • Julien Dray
      2
    • Pierre Moscovici
      2
    • Ségolène Royal
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Du fin gourmet : "c'est l'Etat qui doit régler les problèmes socio-économiques graves mettant en grande difficulté ses citoyens, notamment en veillant à la juste redistribution des richesses produites. S'en remettre aux bonnes volontés de groupes privés, attendre un geste, un "mécénat" de leur part, c'est acter une sorte de principe de "charité chrétienne", qui va à l'encontre de l'idéal républicain d'émancipation des citoyens. C'est justement pour être libres que les citoyens remettent leur pouvoir de décision à l'Etat, garant de l'intérêt général."

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S'en remettre aux bonnes volontés de groupes privés, attendre un geste, un "mécénat" de leur part, c'est acter une sorte de principe de "charité chrétienne", qui va à l'encontre de l'idéal républicain d'émancipation des citoyens.

La solidarité forcée c'est tellement mieux :icon_up:

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l‘idéal républicain d‘émancipation des citoyens. C‘est justement pour être libres que les citoyens remettent leur pouvoir de décision à l‘Etat, garant de l‘intérêt général

En effet, on atteint l’apogée là…

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Il me fait penser à Arnaud Montebourg. Sans doute le côté prétentieux et chanceux (Montebourg a conservé son siège de député de justesse).

Moi il me fait penser à Apollon, pour les mêmes raisons. Mais Apollon, au moins, est libéral et gentil, ce qui lui donne un sérieux avantage. :icon_up:

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Le must au PS en ter :icon_up: me de connerie c'est quand même Madame :

http://www.najat-vallaud-belkacem.com/

La vacuité totale.

Je crois au changement et je crois au progrès. J’ai la conviction qu’un autre monde est possible, qu’une autre France est possible,

C'est beau, et ça veut rien dire surtout …

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La liberté c'est ne pas être libres, vous comprenez ?

Voyons, qui a besoin de se faire expliquer cela? C'est tellement logique… Miam, du filet mignon ce Dray.

  • « La guerre, c'est la paix. »
  • « La liberté, c'est l’esclavage. »
  • « L'ignorance, c'est la force. »

War is peace. Freedom is slavery. Ignorance is strength. Merci à Orwell pour nous avoir enseigné les vertus de la Newspeak dont les socialistes français sont si épris…

Voilà mon candidat idéal:

1997-hercule-2.jpg

C'est quand même la classe d'avoir un Dieu de l'Olympe comme secrétaire général du parti :icon_up:

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Rassurez vous, la relève arrive:

Point de vue

Réconcilier le PS et le travail : le temps est venu !, par François Kalfon

LE MONDE | 28.08.08 | 14h18

Il est aujourd'hui temps pour la gauche et le PS de se réconcilier avec le monde du travail : à la veille de son congrès - et ce de façon relativement unanime -, la direction du PS propose une nouvelle déclaration de principe qui donne enfin le signal d'une gauche qui sort des postures confortables pour repartir du réel. Au même moment, l'imposture de notre hyperprésident, qui s'était présenté pendant la campagne comme le candidat des travailleurs et du pouvoir d'achat, apparaît clairement en échec. Le moment est donc venu pour les socialistes de se muer en force de proposition crédible qui allie une méthode, celle des réformes concertées, et une exigence, celle d'une radicalité renouvelée face aux inégalités émergentes, conséquences de la mondialisation et de la révolution du travail.

Pour réussir cet enjeu, trois conditions indispensables doivent être réunies. D'abord, notre perception du travail doit passer de l'image d'Epinal à l'appréhension du travail tel qu'il est. Ensuite, il s'agira de trouver une nouvelle articulation entre la loi et le contrat, qui fasse davantage confiance à la négociation collective. Enfin, il nous faudra répondre vraiment aux attentes des salariés face aux souffrances au travail ou à la question salariale.

Si, pendant la campagne, la supercherie sarkozyste a fonctionné, c'est que la gauche s'est trop souvent contentée de postures et de slogans faciles, comme sur le smic à 1 500 euros, au lieu de traiter sérieusement, par exemple, la question de la précarité ou du temps partiel subi.

Si, pendant cette période, le PS a peiné à formuler des idées nouvelles, c'est qu'il est encore trop marqué par la domination intellectuelle d'une certaine gauche incapable de changer de paradigme ; elle est enfermée dans l'espace national de la République, elle appréhende mal les transformations de l'emploi : la désindustrialisation et l'émergence des services, la montée inexorable du travail féminin, l'élévation du niveau de qualification de la main-d'oeuvre, le vieillissement de la population…

On comprend mieux alors pourquoi, dans la précipitation des écritures programmatiques ou dans l'opposition à chaud au gouvernement, faute d'un socle idéologique nouveau, les grilles de lecture traditionnelles s'imposent. Alors, des propositions, perçues comme confuses, au mieux, comme partielles au pire, et comme éloignées par rapport aux préoccupations des salariés, sont avancées.

Parmi les raisons de cette panne, il y a le changement de centre de gravité du parti. Dans le PS d'aujourd'hui, marqué par une forte culture municipale, les cadres et les élus locaux délaissent la question sociale au profit de la question territoriale. La relation entre le syndicalisme et les socialistes, absents des entreprises, se distend. Maîtrisant moins les subtilités du jeu d'acteur social, c'est naturellement qu'ils préfèrent agir par la loi plutôt qu'en faisant confiance à la négociation sociale.

L'actualité récente vient d'en fournir encore un nouvel exemple : ce n'est pas la mobilisation politique qui a eu raison du CNE, c'est le dialogue social. Or, quand il s'est agi de voter la loi de transcription de l'accord interprofessionnel du 11 janvier prévoyant des éléments de modernisation concertée du marché du travail - pourtant approuvé par quatre centrales syndicales réformistes -, quelle fut la réaction des parlementaires socialistes ? Se réfugier dans une "courageuse" abstention. On peut espérer plus d'engagement au moment où viendra au Parlement l'accord sur la réforme de la représentativité qui permettra enfin de sortir de l'émiettement et donnera une plus grande légitimité aux accords par leur caractère majoritaire.

Mais prendre en compte le réel signifie-t-il pour autant abandonner notre idéal ? A rebours d'une droite sarkozyste pour qui la valeur travail est une ruse et le contrat social un moyen de consacrer plus de flexibilité sans sécurité, plus de rente pour l'actionnaire sans réduction des inégalités salariales, il existe un chemin.

Ce chemin passe notamment par la réforme de la formation professionnelle, en cours de discussion, un meilleur suivi, et le retour à l'emploi des chômeurs, la construction de carrières à l'échelle de la trajectoire professionnelle. Il s'inspire des nombreux pays, notamment au nord de l'Europe, qui connaissent de meilleurs résultats que le nôtre, où les modèles sociaux sont soumis aux mêmes règles de concurrence mais où des institutions publiques innovantes, des partenaires sociaux puissants et des politiques managériales équilibrées accompagnent davantage les politiques de santé au travail, la lutte contre le stress, le dialogue social, la démocratie dans l'entreprise.

Pour réussir cette voie, il convient d'abord de renvoyer dos à dos deux archaïsmes et deux nostalgies : les garants de l'âge d'or de la lutte des classes dont la seule expression est le monopole d'un syndicalisme de contestation et les nostalgiques des maîtres des forges et de leurs pratiques d'un autre temps. Si la gauche fait le choix de la clarté, elle pourra de nouveau, face aux excès du capitalisme, proposer un projet rénové et réellement émancipateur.

François Kalfon, membre du conseil national du PS, président du "think tank" La Fabrique

http://www.lemonde.fr/opinions/article/200…88912_3232.html

Rassurez vous, la relève arrive:

Point de vue

Réconcilier le PS et le travail : le temps est venu !, par François Kalfon

LE MONDE | 28.08.08 | 14h18

Il est aujourd'hui temps pour la gauche et le PS de se réconcilier avec le monde du travail : à la veille de son congrès - et ce de façon relativement unanime -, la direction du PS propose une nouvelle déclaration de principe qui donne enfin le signal d'une gauche qui sort des postures confortables pour repartir du réel. Au même moment, l'imposture de notre hyperprésident, qui s'était présenté pendant la campagne comme le candidat des travailleurs et du pouvoir d'achat, apparaît clairement en échec. Le moment est donc venu pour les socialistes de se muer en force de proposition crédible qui allie une méthode, celle des réformes concertées, et une exigence, celle d'une radicalité renouvelée face aux inégalités émergentes, conséquences de la mondialisation et de la révolution du travail.

Pour réussir cet enjeu, trois conditions indispensables doivent être réunies. D'abord, notre perception du travail doit passer de l'image d'Epinal à l'appréhension du travail tel qu'il est. Ensuite, il s'agira de trouver une nouvelle articulation entre la loi et le contrat, qui fasse davantage confiance à la négociation collective. Enfin, il nous faudra répondre vraiment aux attentes des salariés face aux souffrances au travail ou à la question salariale.

Si, pendant la campagne, la supercherie sarkozyste a fonctionné, c'est que la gauche s'est trop souvent contentée de postures et de slogans faciles, comme sur le smic à 1 500 euros, au lieu de traiter sérieusement, par exemple, la question de la précarité ou du temps partiel subi.

Si, pendant cette période, le PS a peiné à formuler des idées nouvelles, c'est qu'il est encore trop marqué par la domination intellectuelle d'une certaine gauche incapable de changer de paradigme ; elle est enfermée dans l'espace national de la République, elle appréhende mal les transformations de l'emploi : la désindustrialisation et l'émergence des services, la montée inexorable du travail féminin, l'élévation du niveau de qualification de la main-d'oeuvre, le vieillissement de la population…

On comprend mieux alors pourquoi, dans la précipitation des écritures programmatiques ou dans l'opposition à chaud au gouvernement, faute d'un socle idéologique nouveau, les grilles de lecture traditionnelles s'imposent. Alors, des propositions, perçues comme confuses, au mieux, comme partielles au pire, et comme éloignées par rapport aux préoccupations des salariés, sont avancées.

Parmi les raisons de cette panne, il y a le changement de centre de gravité du parti. Dans le PS d'aujourd'hui, marqué par une forte culture municipale, les cadres et les élus locaux délaissent la question sociale au profit de la question territoriale. La relation entre le syndicalisme et les socialistes, absents des entreprises, se distend. Maîtrisant moins les subtilités du jeu d'acteur social, c'est naturellement qu'ils préfèrent agir par la loi plutôt qu'en faisant confiance à la négociation sociale.

L'actualité récente vient d'en fournir encore un nouvel exemple : ce n'est pas la mobilisation politique qui a eu raison du CNE, c'est le dialogue social. Or, quand il s'est agi de voter la loi de transcription de l'accord interprofessionnel du 11 janvier prévoyant des éléments de modernisation concertée du marché du travail - pourtant approuvé par quatre centrales syndicales réformistes -, quelle fut la réaction des parlementaires socialistes ? Se réfugier dans une "courageuse" abstention. On peut espérer plus d'engagement au moment où viendra au Parlement l'accord sur la réforme de la représentativité qui permettra enfin de sortir de l'émiettement et donnera une plus grande légitimité aux accords par leur caractère majoritaire.

Mais prendre en compte le réel signifie-t-il pour autant abandonner notre idéal ? A rebours d'une droite sarkozyste pour qui la valeur travail est une ruse et le contrat social un moyen de consacrer plus de flexibilité sans sécurité, plus de rente pour l'actionnaire sans réduction des inégalités salariales, il existe un chemin.

Ce chemin passe notamment par la réforme de la formation professionnelle, en cours de discussion, un meilleur suivi, et le retour à l'emploi des chômeurs, la construction de carrières à l'échelle de la trajectoire professionnelle. Il s'inspire des nombreux pays, notamment au nord de l'Europe, qui connaissent de meilleurs résultats que le nôtre, où les modèles sociaux sont soumis aux mêmes règles de concurrence mais où des institutions publiques innovantes, des partenaires sociaux puissants et des politiques managériales équilibrées accompagnent davantage les politiques de santé au travail, la lutte contre le stress, le dialogue social, la démocratie dans l'entreprise.

Pour réussir cette voie, il convient d'abord de renvoyer dos à dos deux archaïsmes et deux nostalgies : les garants de l'âge d'or de la lutte des classes dont la seule expression est le monopole d'un syndicalisme de contestation et les nostalgiques des maîtres des forges et de leurs pratiques d'un autre temps. Si la gauche fait le choix de la clarté, elle pourra de nouveau, face aux excès du capitalisme, proposer un projet rénové et réellement émancipateur.

François Kalfon, membre du conseil national du PS, président du "think tank" La Fabrique

http://www.lemonde.fr/opinions/article/200…88912_3232.html

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En bref, du blabla et du blabla, mais nous savons bien combien le PS es infatué de tergiversations et délibérations sans fin… Rien de concret dans ces articles, l'Immonde nous propose une fois de plus une vision terne et insipide. J'en suis à me dire que Ségolène ce serait pas mal, elle au moins, elle est marrante.

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  • 2 weeks later...
En bref, du blabla et du blabla, mais nous savons bien combien le PS es infatué de tergiversations et délibérations sans fin… Rien de concret dans ces articles, l'Immonde nous propose une fois de plus une vision terne et insipide. J'en suis à me dire que Ségolène ce serait pas mal, elle au moins, elle est marrante.

Eh bien ce sera sans elle, plus ou moins, va savoir : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/…lene_royal.html

Il semble que sa candidature ne soit pas un préalable.

Le à quoi, à qui est laissé comme exercice au lecteur.

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Le must au PS en ter :icon_up: me de connerie c'est quand même Madame :
http://www.najat-vallaud-belkacem.com/

La vacuité totale.

Moi j'aime le

"La meilleure école de la vie, c’est l’école"

J'aurais plutôt dit "La meilleure école de la vie, c'est la vie" mais ça semble moins porteur.

On remarquera d'ailleurs que ce n'est pas SMC qui a commencé les allusions graveleuses puisqu'elle nous assène "[ses] projets pour Montchat".

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[…]

On remarquera d'ailleurs que ce n'est pas SMC qui a commencé les allusions graveleuses puisqu'elle nous assène "[ses] projets pour Montchat".

Sans doute prévoit-elle un jumelage avec Mont-Cuq, afin que ce ne soient plus des trous perdus au milieu de nulle-part.

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