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Armageddon économique ?


vincponcet

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Je n'ai pas creusé le sujet, mais Max Keiser dit depuis longtemps que cette affaire de fracture hydraulique n'est pas rentable au prix actuel du gaz

 

Max Keiser reprend les propos que le CEO de Gazprom a au cours de cet interview, il ajoute également que l'exploitation des ressources gazières conventionnelles russe est plus rentable que d'aller taper dans les shale gas. Je ne suis pas spécialiste mais à première vue c'est un argument recevable. De plus, si les américains se lancent dans cette exploration c'est à mon avis pour augmenter leur production avec l'objectif de devenir exportateur vers l'EU, ce que les russes sont déjà.

 

Gazprom CEO: Shale gas not Russia's concern this century ...

 

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Je vous trouve tous très sévère avec Max Keiser. Il invite des gens très bien comme Peter Schiff, Jim Rickards, Andreas Antonopoulos, Antal Fekete, Mike Maloney, etc. C'est vrai qu'il invite parfois Pierre Jovanovic qui fait dans la théorie du complot, mais c'est l'exception qui confirme la règle. Après, on adore ou on déteste le style. Et puis le coup de KGB Today est de mauvaise foi, c'est comme dire que toute personne qui passe sur Radio Courtoisie est fasciste.

 

Quand même spécial, le type et assez dans la théorie du complot.

 

 

Quant à KGB Today, RT, ça reste RIA Novosti : l'organe de propagande et de subversion de l'occident au service du KGB. Et ceux qui y participent me semblent être les nouveaux idiots utiles.

 

 

L'argument de Nick de Cusa est que la fracture hydraulique change la donne énergétique. Or si finalement l'offre diminue, l'impact sera moindre...

Une question de nuances…

Et puis, si le prix est bas, c'est qu'il y a une forte concurrence, de gros investissements, et donc qu'on espère que ce sera plus rentable dans l'avenir, non ?

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De plus, si les américains se lancent dans cette exploration c'est à mon avis pour augmenter leur production avec l'objectif de devenir exportateur vers l'EU, ce que les russes sont déjà.

 

Les russes seraient donc contre la concurrence ? Étonnant...

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Et puis, si le prix est bas, c'est qu'il y a une forte concurrence, de gros investissements, et donc qu'on espère que ce sera plus rentable dans l'avenir, non ?

Oui, mais on peut se tromper. Une économie de marché fournit deux limitations aux mauvais investissements : la responsabilité et des prix qui reflètent l'offre et la demande. On peut se demander s'il n'y a pas par la réglementation une déresponsabilisation des acteurs et une manipulation des prix. Je ne dis pas que c'est le cas, mais c'est ce que sous entend Max Keiser.

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Suite à la discussion que j'ai eu avec the_student, j'ai maté les sites d'Al Jazeera et de RT. Pour le premier, il est vrai que le ton a pas mal changé. Je regarde toujours quelques sites arabes (en version française et anglaise) et je dois avouer que celui-ci a évolué dans le mauvais sens. Je me rappelle l'avoir surtout regardé en 2011 (et épisodiquement par la suite), il avait alors un réel impact positif dans le monde arabe. Reste que, par exemple, la plupart des sites marocains que je consulte ne me choquent pas. Pour le second, j'ai trouvé de tout... Ce n'était pas parfait, mais ils donnent parfois la parole à des gens bien, je trouve.

 

https://www.youtube.com/watch?v=dY866KAFBpM

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L'inculture économique des francais dans les commentaires de cet article:

 

La France championne des versements de dividendes

 

Bin oui. Parce que si on verse plus de dividendes que d'habitude, c'est peut-etre aussi parce qu'on ne prefere pas financer des nouveaux projets sur les années a venir et donc qu'on rend l'argent aux actionnaires. 11% d'augmentation c'est énorme, et c'est pas franchement une bonne nouvelle.

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40,7 milliards versés à des rentiers....hum hum, ça ferait du bien aux finances publiques ça non ?

 

Et si on te supprimait ta retraite, tu crois que ça ferait pas du bien aux finances publiques connard de rentier ?

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Cet article est un bon foutage de gueule car la période d'étude est seulement de 1 trimestre or il s'agit de la période où généralement les entreprises françaises payent leurs dividendes car elles n'ont pas forcément le même calendrier que les boîtes américaines qui payent parfois un dividende par trimestre tandis que les françaises payent leurs dividendes de manière annuelle ou semi-annuelle.

 

Pour faire un article sérieux, il faut prendre en compte la structure complète du bilan et donc les intérêts + les dividendes. Car en fonction de la structure du passif (répartition entre capitaux propres et dettes), on peut avoir de fortes différences dans le financement des entreprises et c'est lié à plusieurs facteurs et notamment la politique monétaire des BC et la facilité de trouver des capitaux sous différentes formes (actions, obligations, prêts bancaires).

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Au fait quelle est la part des dividendes de l'État actionnaire dans cette croissance ?

 

Chiant à calculer mais sur l'ensemble de l'année 2014, l'état restera un vautour qui se comporte comme un actionnaire prédateur.

 

 

Bercy reste exigeant en matière de dividendes
Les dividendes versés à l’Etat actionnaires vont diminuer cette année, mais nettement moins que prévu initialement dans le budget.

C’est un casse-tête pour l’Etat : quelle doit être la politique de la puissance publique en matière de dividendes ? S’il exige trop des entreprises dans lesquelles il est actionnaire, il court le risque d’entraver leur capacité de développement. A l’inverse, s’il cède aux sirènes syndicales qui le pressent de réduire les dividendes, il prête le flanc aux critiques de mauvaise gestion du patrimoine public.

A ce titre, les années 2013 et 2014 sont emblématiques. L’an passé, l’Etat a touché 4,4 milliards d’euros de dividendes de la part des entreprises cotées et non cotées, un chiffre en baisse de 200 millions. Cette année, ils devraient à nouveau diminuer, à 3,8 milliards. Mais l’Agence des participations de l’Etat souligne qu’en loi de finances initiale, un montant nettement inférieur était anticipé (3,2 milliards), signe que les risques d’un accroissement des besoins de provisions ne se sont pas matérialisés.

Il n’empêche, les dividendes versés sont un peu moins dynamiques. La faute en incombe d’abord à GDF Suez et à Orange, qui ont réduit leurs versements. Chez l’opérateur télécoms, malmené par Free Mobile, le management et les syndicats avaient depuis longtemps déjà demandé à l’Etat de desserrer la vis. L’APE s’est donc montrée compréhensive diront les uns, réaliste estimeront les autres. Mais elle insiste dans son rapport annuel sur le fait que cette réduction de ses exigences ne peut être que temporaire. « L’Etat considère que l’ajustement à la baisse des dividendes ne saurait, sur le long terme, se substituer à un rétablissement des équilibres fondamentaux de l’entreprise et à la recherche d’un niveau de profitabilité ­durable conforme aux besoins d’investissement et de développement de l’entreprise. L’Etat attend des dividendes qu’il perçoit de ses participations un rendement en ligne avec celui observé en moyenne période chez leurs principaux comparables sectoriels. » Pas question d’être laxiste dans la gestion des affaires. Orange ne pourra pas à terme verser un dividende inférieur à celui de Deutsche Telekom, par exemple. « Cette exigence vise à optimiser la valeur créée pour la collectivité et à maîtriser le risque de réinvestissement dans des projets dont la rentabilité serait inférieure au coût des ressources. »

L’Etat peut aujourd’hui difficilement se plaindre du rendement que lui procurent ses participations. Les entreprises cotées dans lesquelles il est présent font apparaître un rendement de 6,97 % en 2013, soit près de deux fois plus que celui du CAC 40. Il est vrai que plus des trois quarts de la valeur du portefeuille de participations de l’Etat proviennent de l’énergie et des télécoms. Deux secteurs qui demandent de forts investissements et qui, en retour, versent d’importants dividendes.

http://www.lesechos.fr/06/08/2014/lesechos.fr/0203689320504_bercy-reste-exigeant-en-matiere-de-dividendes.htm

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Explore the different areas of Inflation Island, see how people react to inflation and deflation, and how the scenery changes. You can also test your knowledge and try to identify the different inflation scenarios.

The Island’s cinema features videos and photos showing how inflation and deflation have affected various countries over the years.

http://www.ecb.europa.eu/ecb/educational/inflationisland/html/index.en.html

 

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La Banque centrale européenne (BCE) fait appel au poids lourd de la gestion, l’Américain Blackrock, pour mettre au point son programme d’achats de crédits titrisés

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0203728770584-la-bce-mandate-blackrock-pour-preparer-son-plan-dachats-dabs-1036479.php?xtor=RSS-39&CMS9ZKx7p5gUV6lK.99

 

 

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Draghi: If necessary, the Governing Council is unanimous in its commitment to using additional unconventional instruments within its mandate

 

"attention hein, si ca continue comme ca, bin ca va pas s'arreter, hein!"

 

Ils sont a poil. Ca fait 3 ans qu'il peut le faire, son super QE de la mort, et il l'a toujours pas fait. Quelque part, dans un couloir de Francfort ou Berlin, on lui a fait comprendre qu'il peut faire ce qu'il veut, mais pas de QE, et that's all.

 

A partir de la, il fait ce qu'il peut pour eviter la déflation et la faillite généralisée, donc on vise la stagflation et on prie.

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A partir de la, il fait ce qu'il peut pour eviter la déflation et la faillite généralisée, donc on vise la stagflation et on prie.

Les forces deflationistes ne peuvent pas disparaitre comme ca, l'exces de mauvaise dette n'ayant toujours pas ete purge. Cet exces est desormais quasi a 100% (sauf dans les pays qui conservent une bulle immo) publique.

Donc tant que ce niveau de dette n'aura pas ete fortement reduit, la pression deflationiste restera. Cela signifie une revision forcee des politiques sociales et ca se fera par la force. Comme je le dis depuis longtemps, la quasi-totalite des aides sociales a la francaise devront disparaitre ce qui va entrainer un autre cycle de deleveraging puisque les gens auront encore moins de cash pour s'endetter.

A terme, et sous reserve que l'economie redemarre en France, ca devrait permettre une optimisation de l'utilisation de l'argent public mais ca passera par une forte reduction des depenses.

 

Pour ce qui est de la faillite generalisee, je serais bien moins pessimiste. Le deleveraging va surtout entrainer (et entraine deja) une reallocation des actifs qui fuient desormais l'exces de dettes (sauf, encore une fois, dans les pays ou une bulle immo subsiste)

On le voit avec la pression actuelle sur l'euro, le cash sort vers les zones relativement moins endettees. Le dollar australien reste donc extremement haut par exemple, alors que fondamentalement l'economie australienne devrait l'entrainer vers un retour vers sa moyenne moyen terme (1.65 eur/aud)

 

Malgre l'apparente stabilisation, je reste persuade qu'il faut au minimum sortir une part importante de son cash de la zone euro. Idealement, quitter la zone si on le peut parceque la transition sera tres douloureuse, surtout pour ceux qui n'ont pas reussi a accumuler du capital sur les dix dernieres annees. Globalement, l'episode deflationiste en europe entrainera un reajustement du niveau de vie a ce qu'il devrait etre sans l'endettement public. Une baisse en monnaie constante de l'ordre de 30-50% est donc tout a fait possible.

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En période déflationniste, cependant, cash étant king, ceux qui ont de l'euro maintenant ont intérêt à les conserver. C'est mieux si on peut les convertir en CHF par exemple, mais ce n'est pas indispensable.

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