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Armageddon économique ?


vincponcet

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Il y a 6 heures, Antoninov a dit :

Je mentirais si je ne disais pas que je n'ai pas l'impression qu'il n'y a pas plus d'une pointe de subtile sarcasme dans ton commentaire.

(je n'ai pas vérifié la phrase ci-dessus)

:lol: en effet

Les quelques billets qu'il a écrit sur le bitcoin sont tellement remplis de bêtises (trucs simplement faux, erreurs de compréhension, sophismes, etc.) que c'en est assez rigolo à lire. Même le néophyte sent qu'il y a comme un petit parti pris.

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https://www.caseyresearch.com/this-trusted-economic-indicator-could-soon-flash-recession/

 

Citation

What the heck is the inverted yield curve?

You might be asking yourself this question. That’s because everyone’s talking about it.

There’s a reason for this.

 

The inverted yield curve is one of the most reliable economic indicators out there. It’s accurately predicted every single U.S. recession since 1957. It also tipped investors off before the last two major market meltdowns.

 

It’s foolish to ignore it. This is especially true since this indicator could flash a major warning signal any day now.

 

This would mean investors are getting paid less to lend money over 10 years than two years.

• The inverted yield curve has predicted the last nine U.S. recessions…

Again, that’s every major economic downturn since 1957.

You’d be hard-pressed to find a more reliable economic indicator.

That said, a return of the inverted yield curve wouldn’t mean that the economy’s going into a tailspin tomorrow.

On average, it inverts 14 months before a recession begins. It’s also worth mentioning that the inverted yield curve tends to appear eight months before the stock market tops out, on average.

So, an inverted yield curve doesn’t signal imminent danger. But it does act as an early warning sign.

 

Très importante.

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il y a 3 minutes, Liber Pater a dit :

Je ne maîtrise pas cet indicateur. Mais de ce que je comprends, on est dans la même situation qu'avant le krach de 2001 ou la crise de 2008. Et les autres indicateurs ne présagent pas une sortie de crise aussi "facile" que les dernières. 

 Les courbes d'intérêts encore ne s'inversent pas, quand ça arriver, la crise est proche (6 - 14 mois en moyenne) en théorie.

 

Le lien pour le graphe: https://fred.stlouisfed.or g/graph/fredgraph.png?g=morW  (il y a un space entre "or" et "g", "org" cas contraire apparaîtrait l'image, il suffit d'ajouter)

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31 minutes ago, Bézoukhov said:

Amha il y a une fébrilité sur les marchés qui augmente la demande sur des taux courts pour se rééquilibrer quand le Brexit trouvera sa forme et que les négociations commerciales sino-americaines s’eclaireront.

Augmentation de la demande des taux courts ça les ferait baisser. C'est l'inverse qui se produit. Le taux a dix ans est passé sous les 3%.

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'tain les analyses vaudoues à base de croisements de courbes, c'est beau, on dirait de la nalyse technique.

A force d'anticiper une récession en 2020 elle va finir par se produire, avec un désinvestissement massif causé par une psychose collective en guise de trigger.

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Le 13/12/2018 à 10:29, Neomatix a dit :

'tain les analyses vaudoues à base de croisements de courbes, c'est beau, on dirait de la nalyse technique.

A force d'anticiper une récession en 2020 elle va finir par se produire, avec un désinvestissement massif causé par une psychose collective en guise de trigger.

 

Tu sais ce qui se passe quand la moyenne 666 jours du Nikkei dépasse le cube de la volatilité intraday du CAC40 ? LA FIN DU MONDE !

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Il faut tout de même avouer que l'état de l'économie suite à 10 ans de QE et de fête du slip de la dette fait un peu peur à voir, et donc il ne paraît pas incohérent que le déclencheur de la crise soit simplement le fait de dire qu'il va y avoir une crise. Même si l'analyse est bidon.

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Non, le propre d'une crise c'est qu'elle prend tout le monde a revers.

 

Le 2Y-10Y a commencé à s'inverser des 2006, donc on a encore le temps de voir avant la prochaine recession et le prochain krach.

C'est plus un indicateur de ou on est dans le cycle économique qu'un prédicateur de crise: un late cycle environment ou on a de l'inflation, un marche obligataire en baisse et un marche actions qui va sideways.

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il y a 25 minutes, Hayek's plosive a dit :

Non, le propre d'une crise c'est qu'elle prend tout le monde a revers.

 

Oui, la crise arrive quand tout le monde est sur qu’il n’y en aura plus jamais et que les robinets de miel ne se tariront plus. 

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il y a 31 minutes, Tramp a dit :

Oui, la crise arrive quand tout le monde est sur qu’il n’y en aura plus jamais et que les robinets de miel ne se tariront plus. 

"Nous sommes entrés dans un nouveau paradigme" est la formule consacrée, je crois. ;)

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Il y a 10 heures, Tramp a dit :

 

Oui, la crise arrive quand tout le monde est sur qu’il n’y en aura plus jamais et que les robinets de miel ne se tariront plus. 

 

En l'occurence c'est parce que les robinets de miel se coupent et que les effets de l'anesthésie générale vont se dissiper que le sujet revient sur la table.

Il y a 9 heures, Rincevent a dit :

"Nous sommes entrés dans un nouveau paradigme" est la formule consacrée, je crois. ;)

 

"uncharted territories".

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  • 2 weeks later...

J'ai enfin tout compris à la crise financière grâce à au texte ci dessous ;  et d'ailleurs, je me demande si ça ne pourrait pas faire l'objet d'un petit article tout sympa pour CP (faudrait peut-être que son auteur soit ok...) @Séverine B @Hobbart

 

"Explication de la crise financière !
Marcel est propriétaire d'un bistrot.
> Il réalise soudain que tous ses clients sont des alcoolos qui n'ont pas de boulot et ne peuvent donc plus fréquenter son comptoir, car ils ont vite dilapidé leur RSA.
> Il imagine alors un plan marketing génial : "Picole aujourd'hui, paie plus tard".
> Il tient rigoureusement à jour son ardoise de crédits, ce qui équivaut donc à consentir un prêt à ses clients.
> Chiffre d'affaires et bénéfices explosent et son bistrot devient vite, sur le papier, le plus rentable de la capitale.
> Les brasseurs et grossistes se frottent les mains, et allongent bien volontiers les délais de paiement.
> Les clients de Marcel s'endettant chaque jour davantage acceptent sans rechigner des augmentations régulières du prix du godet, gonflant ainsi (toujours sur papier) les marges du bistrot.
> Le jeune et dynamique représentant de la banque de Marcel, se rendant compte que ce tas de créances constitue en fait des contrats à terme (Futures) et donc un actif, propose des crédits à Marcel avec les créances-clients en garantie.
> Sa trouvaille géniale vaut au banquier visionnaire un plantureux bonus.
> Au siège de la banque, un trader imagine alors un moyen pour se faire de belles commissions: il convertit les dettes en PICOLOBLIGATIONS. Les Picolobligations sont alors "titrisées" (converties en paquets de titres négociables) afin d'être vendues sur le marché à terme.
> Confiants à l'égard de leur banquier et avides de hauts rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont fourgués comme "obligations AAA", ne sont en fait que les créances bidons d'alcoolos feignasses.
> Les Picolobligations deviennent la star des marchés, on se les arrache et leur valeur crève tous les plafonds.
> Un beau matin, un "risk manager" oublié dans les caves de la banque se réveille et signale qu'il est temps de demander à Marcel que ses clients règlent leur ardoise.
> Marcel essaie, mais ses clients ne bossant pas, .. bernique !
> La banque exige alors le remboursement du crédit et le bistrot fait logiquement faillite, vire ses employés entrainant la faillite de ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent également leurs employés.
> Le cours des Picolobligations chute brutalement de 90%.
> La dépréciation de cet actif vaporise les actifs et donc les liquidités de la banque. Problemos : sa banqueroute ruinerait trop d'électeurs ("too big to fail" qu'on dit)
> La banque est donc renflouée par l’État.
> Ce renflouement est financé par de nouvelles taxes prélevées chez des employés, les classes moyennes et un tas de gens qui bossent, ne picolent pas, qui n'ont jamais mis les pieds dans le bistrot du Marcel...
> C’est pourtant pas difficile à comprendre, non ?"

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il y a 24 minutes, Bisounours a dit :

J'ai enfin tout compris à la crise financière grâce à au texte ci dessous ;  et d'ailleurs, je me demande si ça ne pourrait pas faire l'objet d'un petit article tout sympa pour CP (faudrait peut-être que son auteur soit ok...) @Séverine B @Hobbart

 

"Explication de la crise financière !
Marcel est propriétaire d'un bistrot.
> Il réalise soudain que tous ses clients sont des alcoolos qui n'ont pas de boulot et ne peuvent donc plus fréquenter son comptoir, car ils ont vite dilapidé leur RSA.
> Il imagine alors un plan marketing génial : "Picole aujourd'hui, paie plus tard".
> Il tient rigoureusement à jour son ardoise de crédits, ce qui équivaut donc à consentir un prêt à ses clients.
> Chiffre d'affaires et bénéfices explosent et son bistrot devient vite, sur le papier, le plus rentable de la capitale.
> Les brasseurs et grossistes se frottent les mains, et allongent bien volontiers les délais de paiement.
> Les clients de Marcel s'endettant chaque jour davantage acceptent sans rechigner des augmentations régulières du prix du godet, gonflant ainsi (toujours sur papier) les marges du bistrot.
> Le jeune et dynamique représentant de la banque de Marcel, se rendant compte que ce tas de créances constitue en fait des contrats à terme (Futures) et donc un actif, propose des crédits à Marcel avec les créances-clients en garantie.
> Sa trouvaille géniale vaut au banquier visionnaire un plantureux bonus.
> Au siège de la banque, un trader imagine alors un moyen pour se faire de belles commissions: il convertit les dettes en PICOLOBLIGATIONS. Les Picolobligations sont alors "titrisées" (converties en paquets de titres négociables) afin d'être vendues sur le marché à terme.
> Confiants à l'égard de leur banquier et avides de hauts rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont fourgués comme "obligations AAA", ne sont en fait que les créances bidons d'alcoolos feignasses.
> Les Picolobligations deviennent la star des marchés, on se les arrache et leur valeur crève tous les plafonds.
> Un beau matin, un "risk manager" oublié dans les caves de la banque se réveille et signale qu'il est temps de demander à Marcel que ses clients règlent leur ardoise.
> Marcel essaie, mais ses clients ne bossant pas, .. bernique !
> La banque exige alors le remboursement du crédit et le bistrot fait logiquement faillite, vire ses employés entrainant la faillite de ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent également leurs employés.
> Le cours des Picolobligations chute brutalement de 90%.
> La dépréciation de cet actif vaporise les actifs et donc les liquidités de la banque. Problemos : sa banqueroute ruinerait trop d'électeurs ("too big to fail" qu'on dit)
> La banque est donc renflouée par l’État.
> Ce renflouement est financé par de nouvelles taxes prélevées chez des employés, les classes moyennes et un tas de gens qui bossent, ne picolent pas, qui n'ont jamais mis les pieds dans le bistrot du Marcel...
> C’est pourtant pas difficile à comprendre, non ?"

Et qui est l'auteur ? Clouteau ?

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