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Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

C'est vrai qu'on a les épaules bien plus solides lorsque l'on peut se financer en mettant en garantie l'ensemble de la population, leurs revenus et leurs actifs.

Sinon, sur la difficulté de financer ces montants en fonds propres, c'est justement là le pb. Ces actifs ont été construits sur une pyramide de dette induite par la BC, ils n'ont pas grand chose de naturel.

Oui, oui. Tu participes aussi à la kollaboration quand tu souscris une assurance-vie. Ensuite, je n'étais pas au courant que tous les actifs et les investissements devait être financé exclusivement en fonds propres. :icon_up: Je comprends mieux pourquoi un "credit crunch" ne te dérange pas.

Et puis, tu ne m'as pas répondu : où as-tu trouvé ce graphique ? Au maximum dans les données du BEA, j'ai un pic en 2002 à 40% des profits pour le secteur financier (hors banque centrale) ou 45% (avec banque centrale), mais je n'ai pas trouvé de statistiques avec un pic à 70%.

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Si on doit trouver quelque chose de positif à ce merdier, c'est qu'il y à pas mal de thèmes qui vont disparaitre des écrans et des journaux pour un bon moment, peut-être définitivement

- Le réchauffement climatique

- Les OGM

- La fin du pétrole

- Le développement durable

- etc..

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J'éprouve des difficultés à analyser correctement les raisons de la crise actuelle. On peut comprendre que le secteur bancaire est lié au reste de l'économie, et donc que la crise est susceptible de s'étendre encore bien davantage.

La question qui me semble importante est de savoir comment se porte l'économie indépendament du secteur bancaire. Cette question a t elle un sens ? Si oui, peut on y répondre.

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De nos jours, je ne vois pas comment on peut séparer l'économie du bancaire. Ca n'a aucun sens ; tous les jours, des milliers d'entreprises vont voir leurs banques pour demander de l'argent à court, moyen et long terme, ou prêtent de l'argent à ces banques aux mêmes termes ; les banques se prêtent entre elles ; les états entre eux et avec les banques ; idem avec les particuliers.

Je ne vois pas comment on peut débrancher l'activité bancaire et financière qui représente en réalité les flux de richesse créés à un endroit A par un acteur x et consommé à un endroit B par un acteur y du reste des activités de consommation ou de production per se. Il y a 2000 ans, cela était encore possible. Il y a 200 ans, ça aurait commencé à devenir délicat. Mais maintenant, c'est totalement illusoire.

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Un collègue prof d' éco vient de me donner ce papier, je n'ai pas encore la source…

Et je ne suis pas assez connaisseur pour contre argumenter…

Mais au boulot, toute la gôôôôcjjjeeuhh et extrême gauche n'a plus que cela à al bouche : le capitalisme, c'est la privatisation des biens et la socialisation des pertes…

Au secours…

"Crise Financière : Interventions Publiques et Aléa Moral

Avec les multiples interventions de la puissance publique (Banques centrales et Trésor public) en

réponse aux désordres monétaires (crise de liquidité des marchés en période d'abondance de liquidité

monétaire) et financiers (chute brutale de la valeur des actifs risqués) internationaux, la question de l'aléa

moral se pose une nouvelle fois.

Comment concevoir et accepter un système qui privatise les gains

et socialise les pertes ?

La réponse à cette question de simple bon sens dans le domaine de l'éthique devient très complexe

quand on la pose dans le domaine de l'économie et de la société. Les conceptions du juste et de l'injuste

en économie font appel à simultanément à l'analyse économique, sociologique et philosophique. De

surcroit, faire coïncider les intérêts individuels et collectifs dans le type de situation que nous vivons n'est

pas facile.

Bref, il n'y a pas de réponse simple à la question simple posée. J'ai déjà parlé par ailleurs, voir les liens

ci-dessous des questions d'équité et je ne vais y revenir dans ce billet. Je vais juste tenter de mettre en

évidence les raison pour lesquelles un certain de gré de socialisation des pertes est nécessaire malgré la

privatisation préalable des gains.

Une crise du Crédit

La crise financière actuelle est d'abord une crise du crédit. Le crédit, d'un point de vue micro économique,

est une opération qui met en relation deux agents et dans le cadre de cette relation l'information est par

nature asymétrique.

Cette asymétrie d'information existe ex ante, avant l'échange, et ex post, après l'échange. Cette

double dimension de l'asymétrie de l'information dans la relation de crédit conduit à l'existence potentielle

d'un risque de système, ou risque systémique, lié aux interdépendances entre les agents réalisant de

multiples opérations économiques dans le même système.

Asymétries d'Information ?

Qu'est-ce que l'Antisélection?

Ex ante, l'asymétrie d'information prend la forme de l'antisélection, c'est-à-dire la situation dans

laquelle les préteurs ont de grandes difficultés à discriminer parmi les emprunteurs potentiels. Autrement

dit, ils ont des grandes difficultés à distinguer parmi eux les bons débiteurs à partir d'une estimation

incorrecte des risques. Les créanciers vont donc appliquer un prix moyen (taux d'intérêt) trop élevé pour

les potentiels emprunteurs solvables mais peu élevé pour les emprunteurs dont le risque de solvabilité est

élevé et qui sont donc prêts à souscrire un crédit, fut-il à un prix élevé.

L'antisélection, ou sélection adverse, favorise donc la signature de contrats avec les mauvais

emprunteurs, en termes de solvabilité, au détriment des bons emprunteurs.

Qu'est-ce que l'Aléa Moral ?

Ex post, l'asymétrie d'information prend la forme de l'aléa moral ou hazard moral, c'est-à-dire la

situation dans laquelle les emprunteurs disposent de marges de manoeuvre dans l'usage des fonds.

L'emprunteur peut prendre des risques dont il fera supporter le cout au préteur en cas de défaillance liée à

des paris trop risqués, parce qu'il est à la recherche de rendements trop élevés. L'usage des fonds n'étant

pas forcement inscrit précisément dans le contrat de crédit, l'emprunteur est incité à prendre des risques

inconsidérés puisqu'il ne sera pas le seul à être sanctionné. Il peut donc espérer que son créancier vienne à

son secours pour le sauver et se sauver aussi lui-même.

Défauts de coordination par le mécanisme du marché

Ces défauts de coordination des décisions individuelles des entre agents économiques, ayant des

intérêts divergents, par le mécanisme du marché conduit à un risque collectif de nature systémique dans

la mesure ou les asymétries d'information provoquent des externalités négatives qui sont à l'origine

d'une plus grande fragilité du système financier dans son ensemble.

Ces caractéristiques spécifiques du système de crédit montrent d'une part, que les risques subis par les

agents lors de l'opération de crédit ne sont pas exogènes et d'autre part, que le principe de la couverture

privée des risques n'empêche nullement l'existence d'un risque collectif et systémique.

Les risques ne sont pas exogènes car ils dépendent des comportements des agents en situation

d'asymétrie d'information. Les risques sont donc endogènes, ils sont liés à la nature du système.

Le principe de la couverture privée des risques, en situation d'symétries d'information, n'empêche

nullement l'existence d'un risque collectif et systémique car le principe de l'assurance privée par la

diversification des risques est mis en défaut par le principe d'interdépendance des opérations et des

agents qui réalisent des opérations.

Dans ces conditions, l'intervention publique va se révéler indispensable pour donner à l'ensemble des

agents qui échangent, mais plus encore au reste de l'économie et de la société, une assurance collective

contre le risque de système. Il ne semble, en effet, pas logique que des innocents payent le prix des

erreurs des responsables et/ou coupables.

Intervention publique contre le risque systémique

Or, si dans son principe cette intervention publique apparait indispensable lorsque les dégâts sont révélés

et sur le point de se diffuser au reste de l'économie, et de la société, l'existence potentielle de cette

intervention peut favoriser la prise de risques inconsidérés puisque celui qui les prend sait qu'il a

toutes les chances d'être sauvé au nom de la protection d'un collectif plus large.

Au fond, la question qui se pose est la suivante : dans quelle mesure et comment faire supporter les

risques à ceux qui les prennent sans que cela ne mettent en Péril, ni ne menace, ceux qui ne les ont

pas pris et/ou qui sont mal informés ?

Nous allons voir qu'en ce qui concerne la crise financière actuelle, qui trouve son origine dans la crise des

crédits subprimes, la réponse à cette question n'est pas simple du tout et que les réponses apportées par les

pouvoirs publiques peuvent susciter des réactions d'une légitime perplexité de la part de ceux qui

subissent les conséquences perverses et souvent dramatiques d'un jeu dangereux auquel ils n'ont pas joué.

Que se passe-t-il aujourd'hui ?

Comme cela a été montré dans divers billets, c'est la combinaison de plusieurs phénomènes qui nous a

conduit là ou nous en sommes désormais. Une liquidité mondiale (base monétaire) mondiale trop

abondante en raison du recyclage des énormes réserves de change en dollar des pays émergents (liées aux

excédents extérieurs de la Chine notamment) et des pays exportateurs de pétrole ; des politiques

monétaires excessivement expansionniste aux Etats-Unis en particulier (des taux d'intérêts durablement

bas et très inférieurs aux taux de croissance du PIB ; crédit facile et donc endettement croissant ; des

instruments financiers de plus en plus complexes et de moins en moins transparents (ABS, …) donnant

lieu à des montages financiers du type finance de Ponzi, …

Pas de ralentissement de la croissance de la liquidité mondiale

Les signes de cette croissance toujours trop rapide de la liquidité globale restent toujours

identifiables dans le suivi de l'évolution de la base monétaire mondiale qui continue à croître très

rapidement et qui est alimentée par l'accumulation de réserves de change dans les pays émergents et

exportateurs de matières premières.

La base monétaire désigne la quantité de monnaie centrale en circulation dans l'économie. C'est la forme

supérieure de liquidité. La banque centrale crée cette monnaie en accordant des concours au Trésor

Public, aux banques commerciale, ou encore en acquérant des devises ou des titres sur les marchés.

L'accumulation de devises par les banques est une des sources de la création monétaire et l'accumulation

de réserves de change (de devises) par la banque centrale est une des sources de la création de monnaie

centrale. Or, plus les banques disposent ou peuvent disposer de monnaie centrale, plus elles peuvent créer

de la monnaie pour leurs clients. L'accumulation de réserves de change par les banques centrales

contribue bien à augmenter les liquidités dans l'économie mondiale. Tout cela rend plus facile le

financement des opérations, même si elles sont très risquées.

Cette combinaison explosive s'est traduite ipso facto par l'émergence d'un risque systémique

potentiel qui ne permettait pas aux autorités publique de laisser agir la « main invisible » des marchés

selon le principe du « laissez faire » propre à une économie de marché livrée à ses propres secousses. Le

« laissez faire » aurait certes conduit à la disparation ou au moins à de graves sanctions économiques et

financières pour les moins prudents mais il aurait probablement causé des dommages « collatéraux »

d'une telle ampleur que de nombreux innocents auraient pu y laisser des plumes, voire la peau. D'où les

récentes interventions de la puissance publique via les banques centrales, le Trésor public, … pour éviter

la propagation des difficultés à une trop grande échelle, pour contrecarre tout risque de crise sytémique.

Qu'est-ce que le Risque Systémique

On déduit logiquement de ce qui précède que la crainte d'une crise systémique survient lorsqu'un

déséquilibre profond apparaît dans une dimension du système avant de se propager comme dans un jeu de

domino au reste du monde.

Selon une définition proposée par Michel AGLETTA et P.MOUTOT, le risque de système désigne «

l'éventualité qu'apparaissent des états économiques dans lesquels les réponses rationnelles des agents

individuels aux risques qu'ils perçoivent, loin de conduire à une meilleure répartition des risques par

diversification, amène à élever l'insécurité générale. »

Selon ces auteurs, cette définition permet d'insister sur la non neutralité des structures financières,

l'ensemble des règles qui organisent les transactions monétaires et financières, lesquelles influencent le

champ des possibles en matière d'équilibre macroéconomique. Autrement dit, de graves

dysfonctionnements dans l'allocation des ressources financières (par exemple, l'octroi de crédits à des

ménages peu solvables avec les subprimes …) peuvent conduire à des équilibres macroéconomiques

inefficients. Mais ces équilibres ne proviennent pas (seulement) de l'irrationalité des agents, mais surtout

des défauts de la coordination de milliers de choix individuels (microéconomiques) par les marchés

financiers qui doivent en outre permettre une coordination intertemporelle des projets d'agents ayant des

intérêts divergents. D'où un résultat macroéconomique « anormal », au sens de on souhaité par les

acteurs. On parle alors de phénomène émergent.

Mais il faut admettre que dans un système économique dynamique on observe « naturellement » un

processus permanent de destruction-créatrice d'activité, d'entreprise, d'emplois, dans lequel des risques

sont régulièrement pris par les uns (avec le concours volontaire ou involontaire des autres) et cette

situation ne peut se traduire que par une certaine dose d'instabilité. En effet, un système dynamique, par

nature, ne peut se reproduire à l'identique.

Les risques pris étant fondés simultanément sur des choix plus ou moins rationnels et sur la confiance

(facteur irrationnel) en l'avenir (par nature incertain) de ceux qui prennent des paris, les effets qui en

résultent peuvent être un puissant facteur d'instabilité, en raison des successions de phases de réussite

(pour certains) et d'échecs (pour d'autres).

Le risque de crise systémique est donc inhérent à une économie capitaliste de marché dans laquelle

les marchés financiers qui permettent de faire le lien entre les choix du présent, du passé et de l'avenir,

jouent un rôle majeur. Il n'est donc aucunement surprenant de s'interroger sur les conséquences réelles

effectives et potentielles de la crise financière actuelle, laquelle à l'instar des crises du passé pourraient

provoquer bien plus de dégâts qu'elle n'en a déjà causés sans les interventions répétées de la puissance

publique.

De la nécessité d'un Préteur en Dernier Ressort - PDR

J'ai insisté, dans plusieurs billets précédents sur l'inéluctabilité et l'inséparabilité, des effets de la crise

financière sur l'économie réelle. Les banques centrales en ont eu conscience dés les premiers

symptômes de la crise du Subpime car elles sont intervenues dés le moi d'août 2007. Depuis début

septembre 2008, les interventions se multiplient et se diversifient. En alimentant les marchés en liquidité,

les banques centrales espèrent non seulement contenir les effets négatifs présents mais également juguler

les impacts pervers des prochains mois. Pour autant, comme le dit clairement Patrick ARTUS dans son

livre « Les incendiaires : les banques centrales dépassées par la globalisation » , il faudra prendre garde à

ne pas créer les conditions d'occurrence de la prochaine crise financière en luttant contre la crise présente.

Ne pas jouer au Pyromane-Pompier

En d'autres termes, les banques centrales ne doivent pas jouer au jeu du pompier pyromane. En effet,

paradoxalement, à force de venir « trop facilement » au secours de ceux qui ont allumé un feu, on joue le

rôle d'assistant à l'allumage du prochain incendie. C'est la situation d'Aléa Moral bien connue des

économistes. Celui qui est certain d'être secouru en cas de trop grande prise de risques non rentables, in

fine, va être incité à prendre toujours davantage de risques. Tant qu'il ne paie pas l'addition tout en

encaissant les recettes, il peut continuer son jeu de funambule.

Il ne faut pas oublier que ce sont les choix effectués dans le présent, afin de gérer les conditions présentes,

qui installent progressivement les conditions de l'avenir dans le cadre desquelles, les mêmes causes

produisant les mêmes effets, se mettront inévitablement en scène les mêmes jeux dangereux de dominos.

La question initiale revient : comment et dans quelle mesure socialiser les pertes quand les gains

préalables sont restés privés ?

Du Prêteur en Dernier Ressort (PDR) …

Ce que nous montrent les derniers épisodes de faillites et d'interventions des banques centrales et du

Trésor public, c'est que l'existence d'un PDR, prêteur en dernier ressort, ne suffit plus. La création et

l'intervention d'un AADR, Acheteur d'Actifs en dernier ressort, est tout autant nécessaire.

En l'espace de quelques jours, la crise financière connaît une série de rebondissements aux conséquences

lourdes et réveille un peu plus les incertitudes. Avec la faillite de Lehman Brothers, le rachat de Merrill

Lynch par Bank of America, le sauvetage d'AIG, et logiquement le retour de la menace « fantôme »

systémique. Menace qui « comme un ciel bas et lourd pèse comme un couvercle sur les esprits gémissants

en proie aux longs » stress lié aux incertitudes.

Si la banque centrale américaine, la Réserve Fédérale ou Fed, a choisi de laisser inchangé à 2 % son taux

directeur à l'issue du FOMC qui s'est tenu le 16 septembre, elle a pris une décision qui va à l'encontre des

anticipations de baisse que les marchés avaient formulées. A noter que ce statu quo monétaire a été

obtenu à l'unanimité du vote.

Pour autant, si la Fed n'a pas souhaité actionner une nouvelle fois la politique monétaire via la baisse des

taux d'intérêt, elle reste très active sur le front de la liquidité à l'instar des autres banques centrales, qui

mettent sous perfusion les marchés, en attendant le retour de la confiance.

En effet, c'est le rôle de PDR qui est privilégié désormais par rapport à la politique monétaire

expansionniste stricto sensu car « la réponse appropriée aux derniers développements de la crise

financière est de garantir coûte que coûte la liquidité du marché. Ce que font la Fed et toutes les autres

banques centrales par leurs injections massives de liquidités. Il est vrai que, théoriquement, la politique

de taux peut aussi aider en agissant sur le coût de la ressource. Cependant, la transmission de la

politique monétaire est considérablement affaiblie dans la période actuelle d'aversion au risque, de

deleveraging et de credit crunch. » CA, Jean-Paul BETBEZE, Etudes Economiques, 18 septembre 2008

… à l'Acheteur d'Actifs en Dernier Ressort (AADR)

Selon, Patrick ARTUS dans une note récente, Natixis, Artus, Report,26 septembre 2008 N° 97, « Le but

ultime du plan de sauvetage des banques aux Etats-Unis s'il est mis en place est de redonner de la

rentabilité aux banques ». La structure présente se nomme TAPP ou Troubled Assets Purchase Program.

L'élément de base du plan de sauvetage mis en place par le Trésor public américain, consiste en un

swap (échange) d'actifs dans les bilans des banques.

Concrètement, « Si le Trésor des Etats-Unis émet X milliards de dollars de dette publique (X = 700 ?), se

sert de l'argent levé pour acheter X milliards de dollars d'actifs risqués (des MBS par exemple) aux

banques, celles-ci reçoivent X milliards de dollars de cash. Elles peuvent s'en servir pour rembourser des

dettes, acheter d'autres actifs, mais nous pensons que le plus raisonnable est qu'alors les banques

utilisent ce cash pour détenir elles mêmes les X milliards de dollars de Treasuries émis. »

Ce plan est donc un simple échange ABS contre Treasuries entre les banques et le Trésor des Etats-

Unis. Vendredi 19 septembre 2008, le Trésor des Etats-Unis à annoncé un plan d'achat d'actifs financiers

à risques détenus par les banques.

Toujours selon Patrick ARTUS, pour les banques, le remplacement des ABS par des Treasuries à

l'actif de leur bilan présente plusieurs avantages et c'est une stratégie analogue à celle qui a permis le

redressement des banques japonaises à partir de 1998.

Cette annonce à entrainé une réaction très positive sur les marchés car les investisseurs « pensent que

ces achats de titres par le Trésor américain vont améliorer la situation à la fois des actionnaires et des

porteurs d'obligations des banques. »

Mais, si « ceci est certain pour les banques qui ne demanderont pas d'aide au Trésor des Etats-Unis :

les achats du Trésor vont faire remonter les prix des actifs financiers (directement et en évitant des ventes

forcées), donc vont faire remonter la valeur de l'actif des banques et vont réduire leur risque de défaut, ce

qui profite à la fois aux actionnaires et aux porteurs d'obligations. Mais ce n'est pas sûr en ce qui

concerne les banques qui vendront des actifs au Trésor des Etats-Unis. », en revanche il existe de réelles

incertitudes en ce qui concerne les banques qui vont vendre des actifs au Trésor des Etats-Unis.

Ces incertitudes sont de deux types : comptables et politiques.

Incertitudes comptables et incertitudes politiques

Les incertitudes comptables sont liées à l'absence d'information précise sur les prix auxquels les

actifs vont être achetés aux banques par le Trésor. En effet, « si ces actifs sont achetés aux prix de

marché alors que les prix de marché sont considérablement inférieurs aux prix ayant un sens économique

(…) et que les banques ont pu valoriser dans leurs bilans ces actifs à des prix (…) supérieurs aux prix de

marché, alors les ventes d'actifs au Trésor provoqueront de fortes pertes comptables additionnelles pour

les banques. »

Les incertitudes politiques trouvent leur origine dans le fait que « l'opinion publique américaine et le

Congrès ne sont certainement pas prêts à utiliser l'argent public pour enrichir les actionnaires des

banques. »

La socialisation des pertes présente donc des limites politiques irréductibles

Par exemple, dans le cas de la mise sous tutelle de Fannie Mae, Freddie Mac et l'intervention pour AIG,

« les sauvetages publics (…) étaient faits de telle manière que les actionnaires étaient ruinés » Natixis,

Patrick ARTUS, Report,26 septembre 2008 N° 91

Face à l'ampleur de la crise financière et à ses effets sur l'économie réelle, la réaction des autorités

financières semble marqué par un certain pragmatisme car les Banques centrales et le Trésor US sont

certes déterminés à aider les banques à se débarrasser de leurs actifs risqués et le système financier à

retrouver de la stabilité dans la durée, mais cette volonté manifeste de parer à tout risque systémique

ne se fera pas à n'importe quel prix. C'est ce qu'on peut visiblement dire pour le moment., mes semblet-

il …

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L'analyse de la crise par les deux côtés du manche : d'un côté, les libéraux, de l'autre, les étatistes. Devinez qui est qui, et devinez les solutions proposées.

Caricatural. Le Moôôonde dans toute sa splendeur.

:doigt: En effet, c'est à se rouler par terre de rire. Même Roubiniol est d'habitude mieux inspiré.

Un passage particulièrement rigolo:

Tout le travail des prochaines années consistera à élaborer des règles qui remettront le dentifrice du capitalisme financier dans son tube.

Je propose d'accueillir ce monsieur avec un tube de dentifrice vidé et de lui demander de remettre le dentifrice dans le tube. :icon_up:

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Et je ne suis pas assez connaisseur pour contre argumenter…

Mais au boulot, toute la gôôôôcjjjeeuhh et extrême gauche n'a plus que cela à al bouche : le capitalisme, c'est la privatisation des biens et la socialisation des pertes…

tu remplace capitalisme par Etat et tu leur rappel que les démocrates approuvent le plan et pas les républicains.

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Si on doit trouver quelque chose de positif à ce merdier, c'est qu'il y à pas mal de thèmes qui vont disparaitre des écrans et des journaux pour un bon moment, peut-être définitivement

- Le réchauffement climatique

- Les OGM

- La fin du pétrole

- Le développement durable

- etc..

Tout à fait :

Financial Crisis Making Climate Pact `Difficult' (Update1)

By Jeremy van Loon

Sept. 30 (Bloomberg) -- The financial turmoil that led to the collapse of Lehman Brothers Holdings Inc. and Fortis's bailout by three governments is making talks on a new climate change accord ``more difficult,'' Germany's foreign minister said.

As the U.S. discusses a $700 billion rescue package for banks rocked by the credit crisis and European governments step in with financial lifelines for firms such as Fortis, societies will change their ``priorities,'' Frank-Walter Steinmeier said today in Berlin.

``No one is saying that climate change isn't a serious problem but when a bank goes under, there's an immediate need for a reaction,'' he said. ``That same sense of urgency is not there when you're dealing with a process that happens over a longer period'' like reaching an agreement on slowing carbon-dioxide emissions.

(…)

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…mp;refer=energy

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Un collègue prof d' éco vient de me donner ce papier, je n'ai pas encore la source…

Et je ne suis pas assez connaisseur pour contre argumenter…

Ex ante,

Qu'est-ce que l'Aléa Moral ?

Ex post, l'asymétrie d'information prend la forme de l'aléa moral ou hazard moral, c'est-à-dire la

situation dans laquelle les emprunteurs disposent de marges de manoeuvre dans l'usage des fonds.

Comme quoi on peut causer latin sans maîtriser l'orthographe.

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Tout d'abord, je suis trés réticent à adopter une attitude poujadiste anti-fonctionnaire basée sur l'école du public choice en affirmant que les justifications données à la construction étatique ne sont qu'un leurre. Il existe une réelle demande de la population, mal informée sans doute en vue de l'assistance des tiers. Cela n'empêche pas les humains d'être égoïste et de faire peu de choses pour leurs semblables, mais dans les relations entre les tiers, quand cela ne leur coute rien, ils tiennent à ce qu'ils estiment être juste ( et qui ne l'est pas toujours).

Donc l'état providence répond non pas seulement à des lobbies de fonctionnaires mais aussi à une demande liée à la sensibilité publique. En réalité, les deux effets se conjuguent, plus ou moins fortement selon les cas.

D'accord avec ce constat.

Pour ce qui est de l'effet de la redistribution, il faut tenir compte de son impact négatif sur la croissance et donc sur l'évolution du salaire réel et également sur la désincitation à travailler. Si j'annule ces effets, elle fournit mécaniquement un revenu complémentaire à celui qui en bénéficie et il est sans doute important.

Taxer les riches pour redistribuer aux pauvres, cela nécessite de déterminer qui sont les riches et qui sont les pauvres, donc, de calculer les revenus. Ce calcul est une barrière à l'entreprenariat pour les microactivités : la compta et les paperasses poussent au salariat la grande majorité de la population.

Un impôt forfaitaire égal pour tous, en plus de remettre chacun au même niveau de dignité, libérerait la multitude des tout petits entrepreneurs. Bien sûr, un financement fixe impliquerait des administrations moins tentaculaires et qui ne grossissent pas.

De plus, avant de vouloir redistribuer des riches vers les pauvres, il faudrait savoir quelles sont les valeurs que l'on défend. Par exemple, si chacun gagnait idéalement en fonction de l'utilité à la société et de la quantité de travail fourni, faudrait-il encore redistribuer ? Si non, alors c'est qu'on soigne les effets et non les causes.

Entre parenthèses, quand tu dis que les êtres humains sont égoïstes et font peu de choses pour leurs semblables, c'est précisément l'une des raisons de la forme de l'État actuel. Pour ne plus s'embarrasser des problèmes de l'entourage et pour éviter de leur être redevable en cas de souci.

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D'accord avec ce constat.

Taxer les riches pour redistribuer aux pauvres, cela nécessite de déterminer qui sont les riches et qui sont les pauvres, donc, de calculer les revenus. Ce calcul est une barrière à l'entreprenariat pour les microactivités : la compta et les paperasses poussent au salariat la grande majorité de la population.

Un impôt forfaitaire égal pour tous, en plus de remettre chacun au même niveau de dignité, libérerait la multitude des tout petits entrepreneurs. Bien sûr, un financement fixe impliquerait des administrations moins tentaculaires et qui ne grossissent pas.

De plus, avant de vouloir redistribuer des riches vers les pauvres, il faudrait savoir quelles sont les valeurs que l'on défend. Par exemple, si chacun gagnait idéalement en fonction de l'utilité à la société et de la quantité de travail fourni, faudrait-il encore redistribuer ? Si non, alors c'est qu'on soigne les effets et non les causes.

Entre parenthèses, quand tu dis que les êtres humains sont égoïstes et font peu de choses pour leurs semblables, c'est précisément l'une des raisons de la forme de l'État actuel. Pour ne plus s'embarrasser des problèmes de l'entourage et pour éviter de leur être redevable en cas de souci.

En premier lieu, il faut remettre ce que j'ai dit dans le cadre d'un réponse à Vincponcet qui affirmait que les financiers étaient les grands gagnants de l'étatisme. Je suis par ailleurs d'accord avec ce que tu dis. Je reste favorable à un état minimal avec éventuellement une forme de redistribution minimale en matière de santé. Les gens peuvent recevoir une somme d'argent en fonction de leurs revenus et de leurs risques pour être en mesure de s'assurer. Ils peuvent ne pas le faire. Dans le cas contraire et s'ils sont malades l'état intervient pour qu'ils soient soignés mais leur demande de rembourser ensuite.

A ton troisième paragraphe : je ne crois pas que l'idée de redistribution puisse répondre à la notion d'utilité d'un individu pour la société, notion qui impliquerait, si on la poussait jusqu'au bout de laisser mourir de faim ceux qui ne sont pas aptes au travail : les jeunes enfants, les vieillards, certains handicapés. Je ne parle pas seulement ici de redistribution par l'état.

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… Pendant ce temps, en Fraônce, tout va bien.

Sauf que …

http://www.boursorama.com/infos/actualites…mp;news=5923727

La Caisse d'Epargne aurait besoin de 6,5 mds EUR, selon le Canard Enchaîné

Le groupe mutualiste Caisse d'Epargne serait à la recherche de 6,5 milliards d'euros pour consolider sa situation financière affaiblie par la crise, affirme Le Canard Enchaîné dans un article à paraître mercredi.

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Bien sûr, c'est un affreux mensonge :

http://www.euronext.com/news/companypressr…60&cha=1721

Le Groupe Caisse d'Epargne dément catégoriquement les allégations infondées du Canard Enchaîné et déjà contestées à plusieurs reprises auprès de la rédaction du journal avant publication de l'article.

Dans le contexte actuel de crise financière, cet article relève clairement d'une intention de nuire au Groupe Caisse d'Epargne, à ses collaborateurs, ses sociétaires et ses clients.

Bon, d'un autre côté, quand on voit le cours de Natixis (une filiale spécialisée dans … l'immobilier), il y a de quoi douter.

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Mouai !

En même temps, en 1947 beaucoup de gens n'avaient aucun ou un seul compte en banque, on ne proposait pas de produit d'épargne sophistiqué, l'actionnariat populaire s'est fortement développé depuis, beaucoup de gens n'avaient aucune assurance, y compris pour la santé.

Toute ces choses sont des produits financiers, il est tout à fait normal que la part de ce secteur dans les profits ait crue.

On peut en dire autant du marché du tourisme, on ne parle pas pour autant de "touristisation" de l'économie !

tourisme-graphique-cetri.jpg

Ton graphique n'a rien à voir avec celui que j'apporte.

Je parle du ratio entre profits du secteur financier et profits de toutes les entreprises.

Est-ce que le secteur du tourisme représente 30-40% de tous les profits ?

J'en doute.

Et puis, dire qu'il n'y avait pas de banque/finance avant 1947, c'est osé.

La crise de 1929 n'avait sans doute rien à voir avec wall street.

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@ Vincponcent :

Et puis, tu ne m'as pas répondu : où as-tu trouvé ce graphique ? Au maximum dans les données du BEA, j'ai un pic en 2002 à 40% des profits pour le secteur financier (hors banque centrale) ou 45% (avec banque centrale), mais je n'ai pas trouvé de statistiques avec un pic à 70%.

Bis repetita (ou plutôt ter repetita).

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Oui, oui. Tu participes aussi à la kollaboration quand tu souscris une assurance-vie. Ensuite, je n'étais pas au courant que tous les actifs et les investissements devait être financé exclusivement en fonds propres. :icon_up: Je comprends mieux pourquoi un "credit crunch" ne te dérange pas.

:doigt:

Aucun pb avec le crédit … quand il provient de l'épargne.

Mais ajd, l'essentiel du crédit, ça vient de la réserve fractionnaire et de la BC.

Sinon, il n'y aurait justement pas de "credit crunch" massif comme aujourd'hui.

Et puis, tu ne m'as pas répondu : où as-tu trouvé ce graphique ? Au maximum dans les données du BEA, j'ai un pic en 2002 à 40% des profits pour le secteur financier (hors banque centrale) ou 45% (avec banque centrale), mais je n'ai pas trouvé de statistiques avec un pic à 70%.

Source : http://suddendebt.blogspot.com/2007/12/tri…-wore-suit.html

Il me semble que tu n'utilises que les données annuelles, il y a aussi des données trimestrielles et même mensuelles selon les périodes. Le pic est peut-être là dedans.

Néanmoins, ce n'est pas un pic localisé qui est interressant, mais la tendance générale. La finance prend de plus en plus de part des profits totaux. Et rien ne peut vraiment expliquer cela … sauf si ce n'est pas un marché, mais un cartel ou un privilège puissant.

@ Vincponcent :

Bis repetita (ou plutôt ter repetita).

Répondu :mrgreen:

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Source : http://suddendebt.blogspot.com/2007/12/tri…-wore-suit.html

Il me semble que tu n'utilises que les données annuelles, il y a aussi des données trimestrielles et même mensuelles selon les périodes. Le pic est peut-être là dedans.

Non. Les données de ton graphique donnent presque systématiquement au delà de 40% depuis le milieu des années 80, mon graphique donne un seul pic extrême à 40% en 2002 - le pourcentage depuis le milieu des années 80 étant vers 25% dans mon cas. Il n'est absolument pas possible que les différences viennent de la variation des données mensuelles. Mon graphique indique qu'il y a une différence de tendance entre ce qui se passait entre 1940 et 1985 et ce qui se passe après, où, en gros, la part des profits des entreprises financières gagne grosso modo 10 points, phénomène concomitant à la désintermédiation financière et à la déréglementation des marchés financiers.

Il se trouve que lorsque l'Etat déréglemente un secteur, de nouveaux acteurs interviennent et se trouvent en position de faire des profits. Je ne crois pas qu'il faille te l'apprendre.

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C'est très bien qu'il existe un type comme cela. Tu peux me donner son nom et des articles où il exprime cet opinion fort honorable ?

C'est simplement dommage qu'il n'écrive pas plus dans les grands journaux financiers.

Aussi, il me semble bien seul face à la masse de banquiers pro-BC.

Et puis, la banque privée, ce n'est pas non plus l'essentiel du secteur banque/finance. Elles ne font pas de finance de marché, il me semble, non ? Quoique UBS s'est pris une sévère veste en voulant jouer au casino financier, ce qui lui a couté cher en terme d'image pour sa branche banque privée justement.

Il s'agit de Konrad Hummler.

http://archives.bilan.ch/BI/BILAN/manager/…te-est-immuable

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Non. Les données de ton graphique donnent presque systématiquement au delà de 40% depuis le milieu des années 80, mon graphique donne un seul pic extrême à 40% en 2002 - le pourcentage depuis le milieu des années 80 étant vers 25% dans mon cas. Il n'est absolument pas possible que les différences viennent de la variation des données mensuelles. Mon graphique indique qu'il y a une différence de tendance entre ce qui se passait entre 1940 et 1985 et ce qui se passe après, où, en gros, la part des profits des entreprises financières gagne grosso modo 10 points, phénomène concomitant à la désintermédiation financière et à la déréglementation des marchés financiers.

Il se trouve que lorsque l'Etat déréglemente un secteur, de nouveaux acteurs interviennent et se trouvent en position de faire des profits. Je ne crois pas qu'il faille te l'apprendre.

On parle quand même de >30% des profits totaux de tous les secteurs qui se trouvent dans 1 seul secteur.

Au moment de la dérèglementation et quelques années après oui, mais pas 20 ans après.

En marché libre, il ne peut pas y avoir de taux de profit durablement largement supérieur dans un secteur par rapport à d'autres. Parce que si un secteur est largement plus profitables que les autres, les gens changent de secteur et la concurence fait baisser le taux de profit. Si le taux de profit est durablement largement supérieur aux autres secteurs, cela est un lourd indice qu'il s'y passe des choses en dehors du marché libre. Et les évènements récents nous donne encore un lourd indice que ce secteur n'est pas considéré comme un secteur comme les autres par l'Etat. Il n'a jamais été question de donner d'un coup 700 milliards aux fabricants de voitures ou transporteurs aériens ( et en plus des 700 déjà injectés par la fed).

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En marché libre, il ne peut pas y avoir de taux de profit durablement largement supérieur dans un secteur par rapport à d'autres. Parce que si un secteur est largement plus profitables que les autres, les gens changent de secteur et la concurence fait baisser le taux de profit.

Ceci tient si la taille du secteur en question est (relativement) constante, ce qui est en général le cas au bout d'un certain moment pour les biens de consommation. Le fait que ça ne soit pas le cas pour le secteur financier tient d'ailleurs au fait que ça n'est pas un secteur "productif".

Il n'a jamais été question de donner d'un coup 700 milliards aux fabricants de voitures ou transporteurs aériens ( et en plus des 700 déjà injectés par la fed).

J'ai déjà répondu au moins quatre fois à ça, mais bon, de là à ce que tu comprennes que ça n'est pas en ces termes que le problème se pose…

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La production d'or n'a jamais été aussi forte depuis 1979 et n'arrive pas à répondre à la demande

"The investors’ response is a rush into physical gold not seen since the second oil crisis in 1979, bankers say. The shift into gold coins and bars is so extreme that it is causing shortages at refineries and mints around the world.

“This is absolutely unprecedented,” says Mark O’Byrne of Gold Investment, a company that sells bullion to retail investors in Dublin and London. "

à lire http://www.ft.com/cms/s/0/9ce251de-8f37-11…00779fd18c.html

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Ton graphique n'a rien à voir avec celui que j'apporte.

Je parle du ratio entre profits du secteur financier et profits de toutes les entreprises.

Il est juste la pour montrer que d'autre secteurs ont monté en croissance.

Nous avons bien plus de services financiers qu'autrefois.

En soit ça n'est pas une information qui permette plus de parler de "financiarisation" que de "touristisation".

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N'empêche que pour le moment, même si je sais que prétendre que le capitalisme c'est la privatisation des gains et la nationalisation des pertes est une ânerie (enfin, ici les sauvetages semblent donner raison aux marxistes), je n'ai rien à avancer de concret….

:icon_up:

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