Aller au contenu

Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

La Caisse d'Epargne a perdu "de l'ordre de 600 millions d'euros" dans un "incident" dans le cadre de transactions sur les marchés d'actions pendant la semaine du 6 octobre marquée par le krach boursier, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué

http://www.boursorama.com/infos/actualites…ml?news=5985772

:icon_up:

Bah c'est rien, mais bon après on nous dira que c'est encore la faute au libéralisme, au capitalisme etc..Les fonds de la caisse d'épargne sont pleinement garantis par l'Etat, je le rappelle juste au passage.

Lien vers le commentaire

En pratique, je pense que les traders de ces banques (celle-là et les autres) n'ont, pour certains, rien à perdre et tout à tenter pour gagner des thunes : cette année, ils pourront faire tintin pour leurs bonus. Ca, plus les débouclages en urgence de positions risquées ou toxiques, on risque d'assister à ce genre de pipeaux-"incidents" encore un moment.

Lien vers le commentaire

Bien sûr. C'est la lutte entre les tendances "panique" et "déprime". Panique, car il faut vite vite retrouver une solvabilité de façade et placer vite vite les miyiards confiés. Déprime parce que tous les placements baissent quand même du fait de la réalité.

Si vous vouliez une illustration de ce qu'est un jeu à somme négative, la bourse en est un bon, ces jours-ci. Ils essaient tous d'échapper à la baisse pourtant générale des cours en sautant sur le premier titre qui a l'air de monter - et on a des vagues de flux et reflux boursier alternées. Superbe phénomène d'émergence, directement comparable à la formation des vagues en pleine mer sous l'effet du vent.

Lien vers le commentaire
Bien sûr. C'est la lutte entre les tendances "panique" et "déprime". Panique, car il faut vite vite retrouver une solvabilité de façade et placer vite vite les miyiards confiés. Déprime parce que tous les placements baissent quand même du fait de la réalité.

51TVRV50PAL._SL500_AA240_.jpg

Lien vers le commentaire
Ne parlons plus de main invisible. Parlons plutôt de boulette magique. Ou, éventuellement, de Noisettes Transparentes :

http://www.boursorama.com/infos/actualites…ml?news=5985772

Ce n'est plus l'économie de casino, mais l'économie de jeu vidéo. "J'ai perdu 600 millions lol"

Lien vers le commentaire
Pourquoi parler de main ? Une main implique un contrôle alors qu'il n'y a justement pas contrôle de ce qu'il se passe. On peut décrire des tendances, mais aucune divinité du commerce n'est au dessus de la masse en train de nous faire faire ce qu'elle veut.

L'image de la main, c'est l'image de quelque chose qui fait bouger les choses dans la direction appropriée. Ce que font les acteurs en réagissant aux informations contenues dans les prix. Il n'est pas nécessairement opportun d'utiliser cette image aujourd'hui vu qu'elle est en général mal comprise, mais le concept qui y est relié a un sens et est particulièrement important. Enfin, ce que tu dis est un strawman par rapport à ce que Smith décrit.

Lien vers le commentaire

J'ai trouvé pire que h16 aujourd'hui. A Londres j'ai entendu un mec qui travaille chez Barclays dire qu'il attendait dans les mois à venir une hyperinflation et que la loi martiale serait instaurée. Et il était sérieux.

Lien vers le commentaire
J'ai trouvé pire que h16 aujourd'hui. A Londres j'ai entendu un mec qui travaille chez Barclays dire qu'il attendait dans les mois à venir une hyperinflation et que la loi martiale serait instaurée. Et il était sérieux.

Pour la loi martiale, ce n'est pas rigoureusement impossible. J'ai lu certains papiers à droite à gauche à ce sujet, et ce n'est pas absurde si effectivement il y a hyperinflation pour un pays puissant.

Cependant, cette hyperinflation me semble en elle-même fort peu probable (et pour le moment, on n'en prend pas le chemin du tout). Pour y arriver, il faudrait une fermeture de beaucoup de frontières, ce qui me semble très difficile à réaliser de nos jours.

Dans 6 mois, je ne sais pas. Mais pour le moment, ça déflate.

Lien vers le commentaire

Voui, pour l'instant la tendance "déprime" l'emporte au niveau des prix. Leçon de 1929: on peut enfler la masse monétaire mais se retrouver avec une contraction monétaire quand même, si les faillites vont plus vite encore.

Mais il y a un nombre limité de banques et entreprises, tandis que l'impression de billets dure, dure, dure… Le revirement de tendance est inéluctable.

On aura droit à un "super-combo fatality" si la cessation de paiement des états arrive exactement en même temps que ce revirement: l'hyper-inflation se fera en une seule journée particulièrement épique :icon_up:

"Tu vois ton fric, là ? Tu le vois ? Tu le vois ? Tu le vois plus !"

Lien vers le commentaire

Je ne suis pas un fan (du tout) de Jorion, mais certains faits qu'il relate sont troublants :

http://www.pauljorion.com/blog/?p=856

Le monde se partage en deux : ceux qui pensent que le 21/10 sera une date décisive et ceux qui pensent qu’il s’agit d’un pétard mouillé. Je fais partie des partisans de la première hypothèse même si mes raisons pour le penser sont indirectes.

Tout ce que l’on sait, c’est que le montant total des CDS portant sur Lehman Brothers se monte à 400 milliards de dollars.

Quel est le chiffre réel ? Il se situe nécessairement quelque part entre 0 et 365,5 milliards de dollars. Zéro, c’est très peu et 365,5 milliards, c’est beaucoup.

Quels sont les indications chiffrées : il y a d’abord les 250 milliards de dollars que Mr. Paulson a déjà tiré sur son fonds de 700 milliards et a imposé comme prise de participation forcée aux neuf principales banques américaines. Il y a ensuite les 85 milliards de dollars qui ont servi à renflouer l’assureur pseudo-nationalisé AIG, grand vendeur de CDS devant l’éternel, à quoi a été ajoutée récemment la somme étonnamment précise de 37,8 milliards, suggérant qu’un calcul de pertes éventuelles a été effectué. Et il y a d’autres informations complémentaires, comme l’assureur Ethias qui doit trouver 1,5 milliard d’euros pour mardi, ou la Fed qui a annoncé que sa fenêtre d’escompte permettant aux banques d’emprunter des fonds restera exceptionnellement ouverte tard, le 21, etc.

Alors à combien s’élèveront les versements mardi ? Impossible à dire, la seule chose qui soit sûre, c’est qu’un nombre important de fonds d’investissement spéculatifs y laisseront leur peau.

Et si l'on y ajoute les cartes en plastique …

http://www.lemonde.fr/archives/article/200…_1108096_0.html

Nouveau signe inquiétant de la contagion de la crise financière : après l'effondrement du marché des subprimes, c'est celui des cartes de crédit aux Etats-Unis qui semble sur le point de flancher. Dans une note datée du jeudi 16 octobre, l'agence de notation Moody's s'inquiète "du défi exceptionnel qu'affrontera l'industrie des cartes de crédit (…) jusqu'à fin de 2009".

Depuis quelques mois, le taux des défauts sur ces crédits de la vie courante s'est en effet dangereusement accéléré. De 3,09 % en 2006, le taux d'impayés est passé à 4,03 % en 2007 puis à 5,1 % au deuxième trimestre 2008, selon la FDIC, l'agence fédérale de garanties des dépôts bancaires aux Etats-Unis. Et "les choses ne peuvent qu'empirer", estime William Black chez Moody's.

Lien vers le commentaire
Il est impossible de décrire le comportement de chaque molécule de gaz, leur trajectoire et leur interaction dans un ballon, pourtant je peux écrire la loi des gaz parfaits et prédire si le ballon va s'élever dans les airs ou non. Ne pensez-vous pas qu'il y a un peu de cela également en économie ?

La grosse différence, c'est qu'en science de la nature, l'humain est l'observateur uniquement (quoiqu'en physique quantique, l'observateur fait partie du système), alors qu'en science sociale, l'humain est sujet et objet et en plus, il a une conscience de ce qu'il fait. Càd que si tu fais un modèle statistique qui montre que deux événements ont une corrélation forte, le fait de le savoir va modifier les comportements, déjà de celui qui a fait la découverte, parce qu'il va arbitrer les actions supposées des autres. Ce qui fait qu'il n'est pas possible de faire un modèle quantitatif des comportements des humains.

Lien vers le commentaire

Pendant ce temps, le Telegraph arrive à présenter Sarko & Brown comme sauveurs de la crise. On aura tout lu.

http://www.telegraph.co.uk/finance/comment…30s-replay.html

We should be thankful that President Sarkozy and Gordon Brown took action in the nick of time to save our banking systems. Their statesmanship should at least spare us mass bankruptcy and unemployment.

But it will not spare us a decade-long toil of pitiful growth – or none at all – as we purge debt. The world stole prosperity from the future for year after year, with the full collusion of governments, regulators, and central banks. Now the future has arrived.

Les commentaires (en dessous) de l'article sont intéressants.

Lien vers le commentaire
Il est impossible de décrire le comportement de chaque molécule de gaz, leur trajectoire et leur interaction dans un ballon, pourtant je peux écrire la loi des gaz parfaits et prédire si le ballon va s'élever dans les airs ou non. Ne pensez-vous pas qu'il y a un peu de cela également en économie ?

Pas dans le sens où vous l'utilisez, parce que les êtres humains sont capables de conscience (libre). Si une conscience était capable de "modéliser" toutes les autres … on entre dans le mystique, car quelle serait cette conscience supérieure ?

Dans un sens libertarien il y a des lois bien sûr.

Lien vers le commentaire
Pas dans le sens où vous l'utilisez, parce que les êtres humains sont capables de conscience (libre). Si une conscience était capable de "modéliser" toutes les autres … on entre dans le mystique, car quelle serait cette conscience supérieure ?

Dans un sens libertarien il y a des lois bien sûr.

Dans ma comparaison avec les molécules d'air dans un ballon, j'entendais justement qu'il n'est nul besoin de modéliser les trajectoires particulières pour pouvoir modéliser le comportement du ballon. Pour autant que ce modèle statistique soit transposable, il n'y a donc pas besoin d'une "conscience supérieure" qui modélise toutes les autres, puisque justement on cherche à s'affranchir de la modélisation du particulier.

Lien vers le commentaire
Dans ma comparaison avec les molécules d'air dans un ballon, j'entendais justement qu'il n'est nul besoin de modéliser les trajectoires particulières pour pouvoir modéliser le comportement du ballon. Pour autant que ce modèle statistique soit transposable, il n'y a donc pas besoin d'une "conscience supérieure" qui modélise toutes les autres, puisque justement on cherche à s'affranchir de la modélisation du particulier.

Qui modélise celui qui peut modéliser (avec ou sans conscience supérieure) ?

Lien vers le commentaire

Du bon usage des clichés en journalisme économique :

Last-ditch effort to save a column from Armageddon

By Lucy Kellaway

Published: October 20 2008 03:00 | Last updated: October 20 2008 03:00

This is the worst column I've written since 1929.

In scenes not seen in living memory, last Thursday in a late night session, I hammered out the fiendishly complicated details of this article in a last-ditch effort to inject some sense into the system. At 8.05pm, the lights were on in my first floor study and, anticipating a long and tense night ahead, I put in an order to the local curry house for a balti. When the foil wrappers had been cleared and with the clock ticking, I started feverishly drafting sentences about the changed landscape that we are in, the most toxic since the Great Depression. Ashen-faced and reeling, at 1.40am I rose. How would the package go down with shell-shocked readers? Would they roar their approval? Or would their confidence plummet in the worst collapse since the 1930s? Only time would tell.

Actually, I'm writing this column in a perfectly normal way during office hours. I will not order a curry although I might pop out for a sandwich later on. And it is not my worst column since 1929, as my own living memory doesn't go back that far. The only true bit is that the clock is ticking while I write but even that isn't strictly true as my timepiece is quartz and so doesn't tick at all.

The reason that I'm writing in this way is that it is infectious. Newspaper articles in these tumultuous, fatal, not-seen-since-the-Great-Depression times are so tightly packed with cliché it is hard to do anything other than join in.

To get the tone right, one needs to use clichés of four different sorts. First is the geological seam of seismic shifts, landscapes, earthquakes and meltdowns. Second is the newer, more vicious, medical imagery of injected, sharp, toxic, pumped, fatal and reeling. Third is the cliché of banal detail: what time it is, what people are eating, what their complexions look like (but only if pale) followed by another look at the clock. The only mundane cliché not to have been seen once in the last six weeks is "smoke-filled rooms" as that is now illegal. The fourth sort of cliché is to declare everything the worst since 1929 or the worst in living memory. This is the most popular of the lot but is it even true?

I have just been listening to someone who worked on Wall Street in 1929, and it seems it isn't. Irving Kahn, now 102, was last week interviewed on the BBC World Service and crisply said that today "things are a great deal better. People are spoiled". The main villains, he said, were the journalists - "the reporters who want to get attention writing up headlines saying how bad it is".

So is he right? Certainly the current reporting has been bad. So bad, in fact, it has been the worst since . . . 1929.

I have had a look at newspaper stories of the time and there is little to choose between then and now. An article in the Times from 1929 talked of a "Niagara of liquidation", a "deluge" and the "panicky state of traders' minds".

The only two stylistic advantages of the earlier era was that in 1929 they didn't have 1929 to make endless comparisons with, and there was no appetite for banal detail. Back then, they didn't distract readers by telling them whether the lights were on or what time it was or what President Hoover was eating or what floor of the building he was on as he held meetings to shore up confidence.

Otherwise there were so many clichés that on November 4 1929 that a Times columnist called Callisthenes wrote an article moaning about them. "'Bulls' and 'bears', 'margins' and 'covers' have been thrown about with as much freedom as if they were the jargon of the football field," he complained, going on to disparage words such as "avalanches", "hectic" and "crashed" and "thousands ruined".

The answer, he said, was for everyone to get a grip and do some proper work. "There is more profit and more pleasure in hard work than in any lucky deal ever made on the stock exchange," he wrote.

This was just the sort of column I would have written then; indeed it is just the sort of column I am writing now. The only difference between Callisthenes and me was that his column was bizarrely sponsored by Selfridges, the Oxford Street shop.

The demonising of bankers and speculators was just as popular then as now, if not more so. In Time magazine in 1930, a new derogatory word, "banksters", was coined, while the New Yorker's "Talk of the Town" column gleefully called the crash "amusing". All those dull people who have bored one over breakfast going on about their shares would now have to do some work like everyone else. "It is amusing to see a fat land quivering in paunchy fright", it said.

Even the jokes were much the same. The New Yorker in December 1929 published a cartoon with a woman in a fur coat giving a coin to a tramp. The caption read: "You poor fellow! The stock market, I suppose." "No, lady, I always was a bum."

The modern variant, also making fun of the impoverishment of bankers, goes like this: "What's the difference between a City banker and a pigeon? Answer: a pigeon can still put a deposit on a Maserati."

http://www.ft.com/cms/s/0/4d4a813e-9e3f-11…?nclick_check=1

Lien vers le commentaire
3D276C1D154070B4EC85DEF6C725B4D66L.jpeg

Bonjour le monde, je suis la main invisible du marché, et je voudrais laisser bien clair que la faute de ce merdier revient à des mains bien visibles.

Que voilà une bonne initiative : faire un peu de traduction mais attention à la traduction littérale. Je voudrais laisser bien clair n'est pas très français.

Lien vers le commentaire
Vi, je sais. Mais, le français est si pauvre.

Et je vous le dis, le front pâle et le regard hagard, alors que les minutes s'égrainent lentement dans cette triste journée, le Français est sur le point de le devenir bien plus encore que dans ses pires mémoires, avec un mouvement sismique d'amplitude inouïe.

J'ai bon ?

Lien vers le commentaire
Et je vous le dis, le front pâle et le regard hagard, alors que les minutes s'égrainent lentement dans cette triste journée, le Français est sur le point de le devenir bien plus encore que dans ses pires mémoires, avec un mouvement sismique d'amplitude inouïe.

Une faute de style et une faute d'orthographe dans une seule phrase. :icon_up:

Lien vers le commentaire

Les anglais ressortent Keynes :

Le gouvernement britannique opte pour une relance keynésienne

En Grande-Bretagne, Keynes fait un retour en force. Alors que le gouvernement devrait annoncer, vendredi 24 octobre, une contraction de son produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre après une croissance zéro au deuxième, et que le pays s'apprête à entrer en récession, Downing Street fait appel à l'économiste né à Cambridge pour rassurer les Britanniques. Le premier ministre, Gordon Brown, et son équipe sont sur tous les fronts pour leur affirmer que l'Etat sera là pour les aider à passer ce moment difficile, en mettant en oeuvre une politique de relance keynésienne. "C'est la bonne politique", a affirmé M. Brown devant les députés, lundi.

Dans un entretien au Sunday Telegraph, dimanche, Alistair Darling avait déclaré vouloir "soutenir l'économie" et "changer les priorités budgétaires", pour mieux aider l'énergie, le logement et les petites entreprises. Dans ces deux derniers cas, le chancelier de l'Echiquier compte aussi sur les banques nationalisées (Northern Rock, Bradford & Bingley, HBOS, Lloyds TSB et Royal Bank of Scotland) pour mener une politique de crédit stimulante pour l'économie, au même niveau qu'en 2007.

Mardi, Peter Mandelson, le ministre du commerce, a annoncé un plan d'aide aux PME, de 350 millions de livres (444 millions d'euros). L'Etat s'y engage notamment à payer ses factures dans les dix jours, contre trente jours aujourd'hui. Pour le reste, le gouvernement fera plus de logements sociaux et construira de nouveaux hôpitaux. En guise de grands travaux, il a aussi confirmé l'achat de deux porte-avions pour près de 4 milliards de livres, des contrats dont dépendent quelque 10 000 emplois, ainsi que son engagement pour un nouveau programme de dissuasion nucléaire. Autre investissement-clé, les 9,3 milliards de livres qui devraient être dépensés pour les Jeux olympiques de Londres de 2012, une somme quatre fois plus importante que ce qui était prévu mais qui pourrait créer 15 000 emplois. Ou encore une nouvelle voie de chemin de fer à travers la capitale, Crossrail, pour 16 milliards de livres.

HAUSSE DE LA DETTE PUBLIQUE

Pour connaître l'intégralité du plan de relance, il faudra attendre la présentation du prébudget d'ici à trois semaines. Pour le financer, le gouvernement peut reventiler les dépenses qu'il avait prévues, en 2007, de faire d'ici à 2010 (en Grande-Bretagne, les dépenses sont votées pour trois ans) mais aussi anticiper des dépenses qui ne devaient intervenir qu'ensuite. Quitte à accroître encore la dette publique qui, entre le 1er avril et le 30 septembre, s'est alourdie de 37,6 milliards de livres, selon des chiffres dévoilés lundi. Sur l'année fiscale qui s'achèvera le 31 mars 2009, le Trésor tablait sur 43 milliards de livres de nouveaux emprunts. Mais pour M. Brown, le pays peut s'offrir ce dérapage, car la dette publique, qui représente 37,9 % du PIB (43,4 % si l'on tient compte de la nationalisation de Northern Rock), contre 56,4 % pour la zone euro, laisse des marges de manoeuvre.

"Je veux éviter que nous nous retrouvions dans la position que les gouvernements ont adoptée dans le passé, qui est de faire face à un problème immédiat en sacrifiant ce dont le pays a besoin dans le futur", a expliqué M. Darling. Toujours est-il que le gouvernement qui sortira gagnant des prochaines élections, prévues d'ici à la mi-2010, n'aura plus beaucoup de marges de manoeuvre.

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/…#ens_id=1110013

Lien vers le commentaire

Pas bête. Finalement, à voir les injections réellement réduites de la BCE et la "tenue" de Trichet, on dirait bien qu'on aura que de la déflation et pas d'inflation juste après en Europe - ceci serait limitée aux USA et quelques autres.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...