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Armageddon économique ?


vincponcet

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Salut, quelqu'un peut-il m'expliquer ou iront les 10,5 milliards injectes dans les banques par l'Etat francais? (je ne voulais pas commencer un nouveau post rien que pour ca).

Cet argent sera t-il place sur les comptes personnels des banques en question, a la Banque de France, ou a la Banque Centrale europeenne?

Si 10 milliards sont places a la BCE, avec un taux de reserve obligatoire de 2%, cela nous donnera bien, a travers le systeme des reserves fractionnaires et la multiplication monetaire:

10 milliards de capital + 10 milliards x 49 de credits potentiels, et donc l'injection de 1/2 billion (500 milliards) d'euros dans l'economie francaise/europeenne?

:icon_up:

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Pour ceux qui ont des ronds à investir ; le capitalisme, c'est plus fort que Chuck Norris toi :

Publié le 22/10/2008 à 16:18 Reuters

Les bénéfices de McDonald's en hausse, soutenus par la crise

McDonald's fait état d'un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes, alimenté par des ventes solides aux Etats-Unis et à l'étranger dans un contexte de crise qui incite les consommateurs à privilégier les restaurants bon marché.

Le bénéfice du troisième trimestre a grimpé de 11% et le groupe indique que le trimestre en cours devrait rester porteur.

"Nous entrons dans le dernier trimestre de l'année, la tendance des ventes en octobre reste solide et je suis optimiste sur les perspectives de McDonald's", a déclaré Jim Skinner, le directeur général de la chaîne de restauration rapide.

Les consommateurs américains, confrontés à la perte de la valeur de leurs logements, à la montée du chômage et à la crise du crédit privilégient désormais les repas dans les restaurants de milieu voire d'entrée de gamme.

Le bénéfice de McDonald's a grimpé à 1,19 milliard de dollars sur la période juillet-septembre, soit 1,05 dollar par action, contre 1,07 milliard de dollars (89 cents/action) un an auparavant.

Le chiffre d'affaires mondial ressort à 6,27 milliards de dollars, grâce, notamment, à une hausse de 7,1% des ventes à périmètre comparable. Aux Etats-Unis, les ventes des restaurants ouverts depuis au moins 13 mois ont grimpé de 4,7%, ce qui représente la hausse la plus importante enregistrée depuis le début de l'année.

Vers 14h11 GMT, l'action McDonald's cédait 2,07% à 53,99 dollars, alors que le Dow Jones perdait 4,04%.

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/…se/916/0/284796

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Pendant que McDo vend du burger, les hedge-funds, comme prévu, se pètent la gueule :

http://www.boursorama.com/forum/message.ph…amp;pageForum=1

La vague de faillites des hedge funds se propage au niveau mondial

Alors que de nombreux fonds ont fermé aux Etats-Unis et en Espagne, l’Asie et l’Europe émergente pourraient enregistrer les prochaines fermetures

Plusieurs fonds alternatifs (hedge funds) ont fermé leurs portes ces dernières semaines. Trois pays sont particulièrement touchés : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Espagne. Ceux finalement où l’impact de la crise est le plus grand. Parmi les dernières victimes, un hedge fund de Carlyle début août, les fonds Turnberry Capital Management, Andor Capital, Ospraie Fund… En Espagne, Barclays a annoncé la liquidation de son fonds de hedge funds Alpha Selection par manque de souscriptions, tandis que Santander doit également fermer deux fonds alternatifs et deux fonds de fonds alternatifs.

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Publié le 22/10/2008 à 16:18 Reuters

Les bénéfices de McDonald's en hausse, soutenus par la crise

McDonald's fait état d'un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes, alimenté par des ventes solides aux Etats-Unis et à l'étranger dans un contexte de crise qui incite les consommateurs à privilégier les restaurants bon marché.

Personnellement, je ne trouve pas Mc Donald's si "bon marché", ni bon d'ailleurs :icon_up:

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En vrais Euros dits "bruts", comprendre avant dépouillage, c'est encore plus nettement moins cher aux USA. Partout dans le monde sauf chez nous en fait.

C'est le double effet de la si efficace lutte de notre industrie politique contre notre pouvoir d'achat : avant même que nous puissions dépenser nos sous, ils nous ont déjà presque tout pris, et au moment de les dépenser nous devons payer plus cher grâce à toutes les restrictions à la libre entreprise et au libre commerce (de fait, des taxes allant directement aux groupes de pressions qui savent parler à l'oreille des politichiens).

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Pendant ce temps, à Wall Street, on est déjà un peu tendus. Les mains sont légèrement moites et les regards un peu embués.

http://www.boursorama.com/infos/actualites…mp;news=6013877

LONDRES (Reuters) - Les contrats sur les principaux indices de Wall Street ont tellement baissé au cours des transactions en Europe qu'ils ont dû être gelés à plusieurs reprises au cours de la matinée vendredi.

Vers 11h00 GMT, les futures sur le Dow Jones reculaient de 6,25% à 8.226 points, ceux sur le Nasdaq perdaient 6,76% à 1.168,75, et ceux sur le S&P 500 chutaient de 6,56% à 855,20.

Les contrats ont tous trois perdu le maximum autorisé en Europe avant le début des transactions aux Etats-Unis.

"Nous sommes en mode panique. Je ne trouve pas d'autres termes pour qualifier ce qui se passe. Et quand c'est le mode panique prévaut, la rationalité n'a plus aucune prise", a déclaré Tom Hougaard, stratège chez City Index.

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Bon, puisque c'est le poste de l'Armageddon, et que les bourses fêtent dignement le 24 octobre 1929 :icon_up: , y'a une news qui m'inquiète: il semblerait qu'AIG se comporte en véritable "trou noir" et se retrouve en très mauvaise posture.

http://bourse.lci.fr/news.hts?urlAction=ne…amp;date=081024

(AOF) - American International Group aurait utilisé les trois quarts du prêt d'Etat de 123 milliards de dollars destiné à sauver la compagnie de la faillite, selon les informations du Washington Post. Hier, le montant total des emprunts de l'ex numéro un mondial de l'assurance aurait atteint 90,3 milliards de dollars. La semaine dernière, AIG avait emprunté au total 83 milliards de la ligne de crédit fédérale, contre 68 milliards la semaine précédente.

Mercredi, le nouveau patron d'AIG a même lancé un avertissement, estimant que les fo nds mis à disposition par le gouvernement pourraient ne pas se révéler suffisants pour maintenir AIG en dehors de la faillite.

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http://www.boursorama.com/international/de…ml?news=6014330

Les contrats à terme sur le Dow Jones et le SP 500 chutent à leur maximum

Les contrats à terme portant sur les indices boursiers Dow Jones et S&P 500 chutaient du maximum autorisé vendredi une heure et demie avant le début de la séance, augurant d'une ouverture en très forte baisse de la Bourse de New York.

Vers 12H00 GMT, le contrat à terme sur le Dow Jones Industrial Average (DJIA) lâchait 550 points, représentant 6,27%, à 8.224 points.

Celui sur l'indice élargi S&P 500 abandonnait 60 points, soit 6,56%, à 855,20 points.

Leur évolution était bloquée, les deux contrats ayant atteint la baisse maximum autorisée par le Chicago Board of Trade (CBoT) et le CME, où ils sont cotés.

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Pendant ce temps là le chiffre d'affaire de Novartis augmente de 12% et son bénéfice de 24%. Les entreprises bien gérées n'ont pas de problème face à la "crise".

Oui, et Nestlé aussi, mais je sais pas trop pourquoi, je reste méfiant :icon_up: . On disait également que l'UBS était parfaitement gérée il y a pas si longtemps. :doigt:

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Pendant ce temps là le chiffre d'affaire de Novartis augmente de 12% et son bénéfice de 24%. Les entreprises bien gérées n'ont pas de problème face à la "crise".

Bien sûr. Et ces entreprises là (Nestlé, Novartis) seront très attrayantes quand le CAC aura fini sa descente.

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Bien sûr. Et ces entreprises là (Nestlé, Novartis) seront très attrayantes quand le CAC aura fini sa descente.

Faudrait que l'euro arrête de descendre face au franc Suisse, parce que ça commence à peser très lourd pour ces entreprises qui exportent majoritairement dans la zone euro, surtout que le "boom" actuel de Nestlé, c'est le café (merci "what else" George :icon_up: ), produit en Suisse.

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Pendant ce temps là le chiffre d'affaire de Novartis augmente de 12% et son bénéfice de 24%. Les entreprises bien gérées n'ont pas de problème face à la "crise".

Sur le semestre précédent. La pharmacie n'est pas une industrie très cyclique. Pas très probant donc.

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25 000 milliards de dollards évanouis

Octobre, mois maudit pour les marchés boursiers. Après 1929, 1987 et 1989 : 2008. En trois semaines et demie, Wall Street et les autres places ont chuté de 25 %. "Peut-être l'automne a-t-il une influence psychologique particulière sur l'humeur des milieux financiers : l'hiver approche", notait l'économiste John Kenneth Galbraith dans son livre consacré au krach de 1929.

Vendredi 24 octobre, qui marquait le 79e anniversaire du plongeon à Wall Street, les Bourses ont connu une nouvelle journée noire. A Paris, l'indice CAC 40 a terminé la séance en baisse de 3,54 %, après avoir perdu plus de 10 % en cours de journée et être passé sous la barre des 3 000 points. Tokyo a cédé 9,60 %, Bombay 11 %. A Wall Street, l'indice Dow Jones a reculé de 3,59 % à l'issue d'une séance marquée par des mouvements de panique. "Une séance comme celle-là ne fait que prolonger l'agonie", a estimé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management, interrogé par l'AFP. "De la peur à l'état pur", a observé pour sa part Gina Martin, de Wachovia Securities.

Les chiffres donnent le vertige. Depuis le début de l'année, les grandes places boursières internationales ont perdu presque la moitié de leur capitalisation. Cela signifie qu'environ 25 000 milliards de dollars sont partis en fumée, soit près de deux fois le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis. Certaines places ont presque disparu du paysage. La Bourse de Reykjavik a perdu 94 % de sa valeur, Moscou 72 %, tout comme Bucarest.

Rien n'y fait. Ni la mise en œuvre de gigantesques plans de sauvetage bancaires, ni l'annonce de plans de relance économique massifs ou les appels au calme lancés par les dirigeants politiques et monétaires ne parviennent à enrayer la chute des Bourses. Les investisseurs sont de plus en plus convaincus que l'économie mondiale n'échappera pas à une récession longue et douloureuse.

Le dernier espoir qui subsistait, celui que les pays émergents résistent à la crise, est en train de s'envoler. En Chine, le marché immobilier donne des signes de craquement, ce qui risque de fragiliser l'ensemble du système bancaire. Les fermetures d'usines se multiplient, les entreprises se trouvant privées de leurs débouchés dans les pays occidentaux. En Russie et dans tous les pays producteurs de pétrole, les revenus tirés des ventes de brut fondent au fur et à mesure que le prix du baril s'écroule. Le cours du brent est tombé vendredi à 62 dollars, soit une baisse de plus de 55 % en trois mois.

La crise des subprimes dégénère en crise économique globale, qui menace les pays les plus faibles. Vendredi, l'Islande, au bord de la faillite, a annoncé avoir signé un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 2,1 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros). Et la liste des pays en grande difficulté ne cesse de s'allonger : Ukraine, Pakistan, Argentine, Hongrie,etc.

Aux Etats-Unis et en Europe, la contamination de"l'économie réelle "commence à se matérialiser. Selon les chiffres publiés vendredi, l'économie britannique s'est contractée de 0,5 % au troisième trimestre, soit le recul le plus important depuis 1990. EnEspagne, le taux de chômage est remonté à son plus haut niveau depuis quatre ans. En France, le climat des affaires est tombé à son plus bas niveau depuis 1993. Quant au marché immobilier, il donne des signes de craquement. Le nombre de transactions devrait chuter de 25 % en 2008, ont indiqué jeudi les notaires.

Certains secteurs vacillent. Au premier rang d'entre eux, l'automobile. Renault va fermer ses usines en Europe de l'Ouest durant les vacances de la Toussaint. Le président du conseil de surveillance de Volkswagen, Ferdinand Piëch, prédit "une traversée du désert".

Au vu de cette détérioration du paysage économique, les opérateurs boursiers s'attendent à un effondrement des profits des entreprises.Tous les secteurs sont touchés. Selon une étude du courtier Cazenove, les plus exposés sont, dans l'ordre, la construction, les mines, les grands magasins, l'assurance-vie et la banque. Les valeurs refuges défensives se réduisent à une peau de chagrin : produits de grande consommation, spiritueux… A la Bourse de Paris, la moins mauvaise performance revient à GDF Suez, qui affiche un recul de 21,66 % depuis le début de l'année. La plus mauvaise est le fait de Renault, dont l'action a baissé de 77,12 % depuis le1 er janvier.

L'inquiétude des investisseurs est d'autant plus grande que les marges de manœuvre monétaires et budgétaires commencent à s'épuiser. En premier lieu, les taux d'intérêt s'approchent de leur plancher. Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale (Fed) pourrait annoncer, mardi, une nouvelle baisse de son taux directeur, fixé aujourd'hui à 1,5 %. En Europe, les opérateurs s'attendent aussi à un geste de la Banque centrale européenne,dont le taux principal s'établit à 3,75 %. Au Japon, la banque centrale est dans l'incapacité d'agir, son taux directeur se situant à 0,5 %.

Sur le plan budgétaire, les injections de fonds publics pour sauver les banques vont se traduire par une hausse sensible des dettes publiques et par un recours massif à l'emprunt de la part des Etats. Cet afflux d'obligations du Trésor sur les marchés financiers risque de provoquer une forte remontée des taux d'intérêt à long terme qui jouent un rôle majeur dans le financement de l'économie. "Les marchés broient du noir et imaginent le pire avec un caractère autoréalisateur, notent les économistes du Crédit agricole. La question de la confiance reste centrale, et personne ne sait bien aujourd'hui quel élément catalyseur est susceptible de la restaurer de manière durable."

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/…#ens_id=1089411

Et la France ? :icon_up:

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Une étude (il faudrait que je retrouve le lien) Natixis / Patrick Artus mettait la France avec l'Angleterre et l'Espagne dans les pays les plus touchés par la crise quand la partie purement financière sera apaisée.

Compte-tenu des signes micro-économiques qui s'accumulent (problèmes de paiement des collectivités locales, entreprises qui ferment d'un coup, chutes de commandes rarement vues, etc…) avec une rare violence, je pense que la crise qui va heurter le paquebot France dans les trois prochains mois promet d'être d'une violence remarquable.

En 29/30, la France disposait d'un atout non-négligeable : c'était une nation encore très rurale, encore assez libérale (disons, plus que maintenant). De nos jours, avec une nation tournée dans le tertiaire et dans laquelle le socialisme est devenu une évidence, la remise en route de l'économie promet d'être longue et pénible.

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