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Armageddon économique ?


vincponcet

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Ces gens qui dépriment ou paniquent, je les vois difficilement comme ces investisseurs à long terme dont parlait neuneu2k plus haut. Investir sur le long terme, c'est le contraire d'adopter le profil mauviette au premier gros temps.

J'avais plutôt l'impression que les vrais gros investisseurs au sang froid se sont retirés depuis un moment du marché, restant en cash. Ne subsistent que les petits apprentis-Kerviel, les centaines de milliers d'analystes-investisseurs et compagnie qui bossent dans des bureaux de Londres (et ailleurs). Et eux, ils ont un chef qui essaie à la fois de leur faire investir et éviter les pertes. Y a qu'à voir la panique sur les pertes de la Caisse d'épargne et l'autre banque (SoGé ?).

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Y a qu'à voir la panique sur les pertes de la Caisse d'épargne et l'autre banque (SoGé ?).

Les pertes supposées, les pertes supposées… Pour l'instant on a pas déclaré (ni fait a ma connaissance d'ailleurs) de perte depuis Kerviel Ier du nom.

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Une baisse du taux directeur n'est-elle pas au contraire une cause d'inflation?

Généralement oui. Mais le keynésianisme hydraulique n'est pas une théorie réaliste : malgré des taux réels nuls, le Japon a connu une décennie de déflation.

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Une baisse du taux directeur n'est-elle pas au contraire une cause d'inflation?

Toutafé ; ce qui veut dire que si Bernanke choisit de diminuer les taux, c'est que l'inflation n'est pas ce qu'il craint le plus actuellement (sinon, les taux auraient augmenté). Je crois donc qu'ils craignent la déflation par-dessus tout, quitte à avoir des taux de plus en plus bas.

Je ne serai pas étonné que lorsque les indices vont à nouveau plonger bien raide, ça continue à paniquer à la FED et la BCE et que tout ce petit monde continue à descendre encore les taux, genre à 0.5%.

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Et maintenant, la vraie question : où c'est qu'il est le pognon ?

http://www.nytimes.com/2008/10/30/business…amp;oref=slogin

A Question for A.I.G.: Where Did the Cash Go?

The American International Group is rapidly running through $123 billion in emergency lending provided by the Federal Reserve, raising questions about how a company claiming to be solvent in September could have developed such a big hole by October. Some analysts say at least part of the shortfall must have been there all along, hidden by irregular accounting.

“You don’t just suddenly lose $120 billion overnight,” said Donn Vickrey of Gradient Analytics, an independent securities research firm in Scottsdale, Ariz. Mr. Vickrey says he believes A.I.G. must have already accumulated tens of billions of dollars worth of losses by mid-September, when it came close to collapse and received an $85 billion emergency line of credit by the Fed. That loan was later supplemented by a $38 billion lending facility.

La production de leur Quarterly report est prévue la semaine prochaine… Ca promet.

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La theorie c'est que dans le "cycle des taux" l'inflation due a une baisse de taux est compensée par la desinflation due la hausse de taux. J'ajoute que l'inflation est la priorité de Ben B., il va aller devoir la chercher. Mais tout ca c'est de la theorie, on n'est pas plus intelligent que les japonais, seulement plus reactif, celà suffira t il ?

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France: "ralentissement extraordinairement fort de l'économie" reconnaît Woerth

Le ministre du Budget, Eric Woerth, a reconnu jeudi qu'il y avait un "ralentissement extraordinairement fort de l'économie" en France.

"La réalité des choses, c'est qu'il y a un ralentissement extraordinairement fort de l'économie et qu'il faut surtout combattre contre ça", a-t-il déclaré sur France Inter.

"On est en train d'essayer d'agir puissamment pour (…) faire en sorte que le choc de la crise soit le moins fort possible pour les Français et en même temps qu'il y ait une réponse mondiale", a-t-il souligné.

Par ailleurs, interrogé sur le plan de relance du crédit, le ministre a estimé que le gouvernement avait "recréé les conditions de fluidité" du crédit. "Les banques doivent suivre", a-t-il ajouté.

"Aujourd'hui, le président de la République réunit les trésoriers payeurs-généraux (TPG) et les préfets de chaque département (…) pour vérifier et contrôler les conditions dans lesquelles chaque directeur de banque dans chaque département répond à la demande de crédit des ménages ou des entreprises", a-t-il par ailleurs rappelé.

"Je vais mobiliser à fond les trésoriers-payeurs généraux", a-t-il aussi averti, jugeant que "chaque directeur de banque doit jouer le jeu (…) pour que le crédit revienne dans des conditions normales".

"Chaque personne qui aura un crédit refusé doit pouvoir s'adresser soit au trésorier payeur-général soit au préfet pour faire en sorte qu'on regarde pourquoi ça a été refusé", a-t-il insisté.

AFP

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Pendant qu'AIG continue à planquer/perdre des miyards dans son bas de bilan, Hypo, la banque multi-sauvée de multi-faillites, … demande des sous :

http://www.lecho.be/actualite/entreprises_…8097216-584.art

Hypo Real Estate appelle de nouveau l'Etat à l'aide

La banque allemande Hypo Real Estate (HRE), sauvée récemment deux fois de la faillite, a annoncé avoir demandé une garantie de 15 milliards d'euros dans le cadre du plan de soutien gouvernemental, dans un communiqué diffusé dans la nuit de mercredi.

De plus, la banque va déposer une autre demande pour pouvoir bénéficier de façon plus générale des aides prévues dans le plan de soutien au secteur bancaire de Berlin, y compris pour renflouer son capital, ajoute-t-elle.

Quand y'en a pu, y'en a encor' !

:icon_up:

A quand une Journée Portes Ouvertes à la CDC ?

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Bon, là, on rigole plus. La crise est vraiment là :

2986671650_2c85c3089c.jpg

C'est dans une gare de train ça non?

En Italie, dans une gare le caca coûte plus cher: 80 centimes, peut-être est-ce dû à l'augmentation des matières premières qui le composent :icon_up:

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8.5 euro ce n'est pas le cout du smic horaire.

Le cout du smic horaire c'est 9.75 euro donc il faut plus de 20 pipis par heure, pour que les toilettes soient rentable.

Le Smic horaire c'est 8.71 brut / h pour un salarié. Je sais pas comment tu calcules le 9.75 après.

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En prenant le salaire complet (salaire net + charge salariale + charge patronale) et en le divisant par 151,67.

1480/151.67= 9.75

Bien sur le montant du smic est fonction de la taille de l'entreprise est donc peut bien sur être plus élevé.

Travailleur travailleuse le socialisme vous spolie.

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Je ne serai pas étonné que lorsque les indices vont à nouveau plonger bien raide, ça continue à paniquer à la FED et la BCE et que tout ce petit monde continue à descendre encore les taux, genre à 0.5%.

J'attends avec impatience que les taux tombent en négatif. Après tout, il faudra bien ça pour soutenir la croissance: la sortir du chapeau magique.

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En fait, il a deux causes à la crise : l'extrême règlementation du système financier et du foncier, et l'abus de mathématiques dans la finance. Deux conséquences du constructivisme forcené.

C'est sans doute exact.

Mais ce sont des explications techniques sur pourquoi il y a eu un plantage.

Ce qui devrait poser problème ce n'est pas tant la cause du plantage. Après tout des accidents industriels (yaourt pas bon, avion qui s'écrase) il en arrive tous les jours

Et on s'en fout. (sauf si on est dans l'avion en train de manger du yaourt). En tout cas ça remplit pas les forums libéraux pour savoir comment faire des bons yaourts ou comment construire des avions qui volent.

La fabrique de yaourt pas bon fait faillite. bien fait. L'avionneur fait faillite ou un gros procès pour avoir fait son avion avec des boulons en papier maché. Bien fait.

Il me semble que ce qui pose problème c'est que

1) les banques ne peuvent pas faire faillite..

2) les mauvais banquiers ne peuvent pas avoir de procès.

Est ce qu'il faudrait pas surtout determiner les conditions qui permettraient aux banques de faire vraiment faillite (sans provoquer la fin du monde) ou qui permettraient aux banquiers fraudeurs d'être poursuivis 5 ans après avoir vendu du yaourt empoisonné par négligence ?

Et si les banques peuvent faire faillites, ça devrait les rendre assez sages pour qu'elles n'utilisent pas des modèles mathématiques qu'elles savent être largement bidons. mais qu'elles utilisent tout de même parceque en cas de doute, il vaut mieux prendre les risques maximums (un peu le contraire de beaucoup de secteurs économiques ou la faillite en cas de bétise est rapide).

Certes la réglementation deresponsabilise.

Selon l'école autrichienne, la reserve fractionnaire est source de beaucoup de maux.

Mais est ce que ces deux conditions permettraient vraiment de rendre sage les banques ou plutot qu'elles puissent couler sans faire couler le reste de leurs concurrentes ?

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Dans la panique actuelle, il n'est pas surprenant de voir les incultes s'accrocher à ce qu'ils peuvent, en l'occurence les vieilles lunes marxistes proposées par Liem Hoang-Ngoc, qui n'en est pas à son coup d'essai.

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Il me semble que ce qui pose problème c'est que

1) les banques ne peuvent pas faire faillite..

2) les mauvais banquiers ne peuvent pas avoir de procès.

Exact … en système capitaliste d'Etat. Dans un système capitaliste libéral les banques font réellement faillites, mais elles sont éventuellement rachetées par leurs concurrents plus lucides. C'est ce qui avait commencé à se produire à la mi-2008.

Des économistes libéraux recommandent la méthode du laisser faire faillite, par exemple Lew ROCKWELL pour les GSE ou Jeffrey A. MIRON pour les banques.

Rappelons aussi que certains plans mis en place pour gérer la crise proposent certes des finances publiques mais en contrepartie évincent les dirigeants des entreprises qui y font appel.

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Dans la panique actuelle, il n'est pas surprenant de voir les incultes s'accrocher à ce qu'ils peuvent, en l'occurence les vieilles lunes marxistes proposées par Liem Hoang-Ngoc, qui n'en est pas à son coup d'essai.

Un paragraphe: priceless.

Laurent : Peut-on mener une politique keynésienne en période de crise ?

Liem Hoang-Ngoc : Oui, c'est le principe même des politiques anticycliques que de permettre aux gouvernements de laisser filer les déficits en période de récession et d'affecter les recettes au désendettement lorsque le plein-emploi revient.

Le truc étant que quand les régulateurs du type LHN se retrouvent à la direction d'un état (aïe)

1/ en situation de crise: ils sont incapables de "parvenir" au plein emploi avec leurs pratiques politiques (du moins sans l'élimination de l'économie de marché et le recours au goulag) - et laissent de plus en plus filer les déficits.

2/ hors période de crise: ils ne manquent jamais de de plans à la gomme sur les moyens de "redistribuer les ressources" et si par hasard il apparaît qu'un petit surplus de recettes fiscales apparaît quelque part, on voit exploser un feu d'artifices d'idées merdiques pour le dépenser vingt fois. C'est tout le paradoxe de la synthèse keynésiano-marxiste: en période de vaches maigres, on doit laisser filer les déficits, mais en période de vaches grasses, on doit aussi laisser filer les déficits.

Dans cette optique il faut de l'aplomb pour sortir l'argument de l'état qui pense plus à long terme que les acteurs des marchés. Mais puisqu'on vous dit qu'un état ne peut pas faire faillite même s'il dépense inconsidérément… d'ailleurs ce n'est pas arrivé depuis au moins, pfiou… 5 ans, en Argentine.

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Dans cette optique il faut de l'aplomb pour sortir l'argument de l'état qui pense plus à long terme que les acteurs des marchés. Mais puisqu'on vous dit qu'un état ne peut pas faire faillite même s'il dépense inconsidérément… d'ailleurs ce n'est pas arrivé depuis au moins, pfiou… 5 ans, en Argentine.

C'est une caractéristique de ces économistes de Prisunic en culotte courte : ils ont surtout de l'aplomb dans l'aile.

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