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Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

Cisco, une petite boîte mal gérée, annonce que son C.A. va reculer:

Mais tu ne comprends pas, une boite bien gérée n'a pas besoin de clients voyons…

Une boite qui dépends de ses clients, c’est forcement une boite de blaireaux !

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Crisounette en Allemagne : http://www.romandie.com/ats/news/081106114920.f8qd9afp.asp

Allemagne/industrie: plus fort recul des commandes depuis la Réunification

BERLIN - Les commandes industrielles en Allemagne se sont effondrées en septembre, chutant de 8% sur un mois, soit le plus fort recul depuis la Réunification, soulignent les économistes, surpris de cette brutalité.

Les commandes ont baissé de 8% en septembre par rapport à août, en données réelles et corrigées des variations saisonnières, selon une statistique provisoire publiée jeudi par le le ministère de l'Economie.

Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires avaient prévu une chute bien moins brutale, de 2,6%.

"C'est la chute la plus forte depuis la Réunification. Les prévisions les plus pessimistes ont été largement battues", a commenté Heinrich Bayer, économiste de Postbank, qui parle de "chute libre" des commandes.

Reuters titrait sur un "effondrement économique". Mais ils sont connu pour être des clowns.

On pourra aussi déduire que la Bank Of England, en diminuant son taux directeur de 150 bp, joue à se faire peur.

Les teutons et les anglo-saxons, quelle bande de poules mouillées !

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Lesblaireaux.org s'insurge une fois de plus cet usage supposé péjoratif du mot.

J'ai failli acheter impulsivement le domaine lesblaireaux.org…

Mais j’ai déjà trop de domaines débiles.

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La Banque centrale européenne baisse son principal taux directeur

La Banque centrale européenne a décidé jeudi d'abaisser son principal taux d'intérêt directeur d'un demi-point à 3,25 %, a annoncé un porte-parole de l'institution. (AFP)

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Hmh. Apparemment, pas mal d'indicateurs pointent en direction d'une crise majeure et pas temporaire. Il y a quelques éléments (notamment posté par ton serviteur) qui accréditent cette thèse. Peux-tu en fournir quelques uns de ton côté qui accréditent la tienne ?

Oui. "Normale" et "de grande ampleur" sont bel et bien différents. Moi je dis "grande ampleur", toi tu dis "normale". A mon avis, tu sous-estimes.

C'est une crise majeure temporaire. Et l'histoire économique montre que la survenue de crises majeures est quelque chose de normale.

C'est donc du temporaire qui dure des années.

Oui, ça peut durer des années.

Cisco, une petite boîte mal gérée, annonce que son C.A. va reculer:

http://www.boursorama.com/infos/actualites…mp;news=6061961

Le blaireau John Chambers glapit:

L'équipementier américain en télécoms Cisco Systems a fait état mercredi d'un bénéfice supérieur aux attentes du marché pour le premier trimestre de son exercice 2009, bien que stable, sur fond de ventes en nette hausse.

http://www.romandie.com/infos/news2/200811060622032AWP.asp

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C'est une crise majeure temporaire. Et l'histoire économique montre que la survenue de crises majeures est quelque chose de normale.

Oui, ça peut durer des années.

Ah, on est passé de crise pas majeure à crise majeure, et de crise temporaire à crise temporaire qui peut durer des années.

Nous progressons :icon_up: .

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Ah, on est passé de crise pas majeure à crise majeure, et de crise temporaire à crise temporaire qui peut durer des années.

Nous progressons :icon_up: .

On progresse dans notre compréhension mais je n'ai pas, comme tu le laisses sous-entendre, changé d'avis sur la question. :doigt:

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A propos de Santini qui a écrit cet article (qui j'ai bien peur risque de ne pas passer pour 100% libéralement correct :icon_up: ), voilà ce qu'il a écrit fin décembre 2007:

Du coup, les bourses sont extrêmement fragilisées et il y règne une volatilité telle qu’il n’est pas rare que l’indice Down Jones s’effondre de 200 à 300 points par séance. Du surcroît, l’accélération de l’inflation aux Etats-Unis augure du plus mauvais scénario possible pour les bourses, scénario plausible car cette inflation limitera l’assouplissement de cette politique monétaire privant les bourses d’un combustible indispensable à tout rebond. Les marchés boursiers américains sont ainsi très nettement engagés dans un « bear market », tendance baissière aggravée par une détérioration des ventes de détail, par la chute des prix de l’immobilier, par une crise des secteurs des transports, enfin par un secteur financier totalement sinistré dont la capitalisation a perdu plus de 25% depuis le mois de Juillet dernier. La crise - devrait-on dire l’effondrement - de l’immobilier est si aigu que le gouverneur de Californie Schwarzenegger s’est résigné à annoncer une urgence fiscale afin de faire face à un déficit budgétaire de 14 Milliards de Dollars provoqué par la crise des subprimes. C’est pourtant seulement depuis peu que les économistes reconnaissent ce que certains analystes financiers craignaient depuis des mois, soit l’ancrage de l’économie américaine dans une récession ou, dans le meilleur des cas, dans une période de ralentissement majeure. De fait, selon nos analyses, cette récession dépassera en amplitude et en gravité celle provoquée par l’éclatement de la bulle internet au début des années 2000. Cette précédente récession avait été accompagnée d’une réduction massive des investissements d’affaire ( industriels et commerciaux ) qui comptaient pour 13% dans le Produit Intérieur Brut américain de l’époque. De nos jours, le consommateur américain - dont les dépenses représentent 72% du P.I.B – semble en état de prostration, pour ne pas dire de capitulation…

[…]

Dans une telle conjoncture, on le comprend aisément, les injections répétitives de liquidités de la Fed n’accorderont qu’un répit provisoire aux banques dont certaines – et non des moindres – connaîtront des faillites retentissantes dès lors que la panique s’installera sur les marchés.

http://www.gestionsuisse.com/ArticleDetail.asp?id=410"]http://www.gestionsuisse.com/ArticleDetail.asp?id=410

Au mois de décembre dernier, ça s'appelait jouer les prophètes de malheur, avec le recul, je pense qu'on peu lire ce que raconte ce monsieur.

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:icon_up:

C'est surtout un aggrégateur d'articles. Hormis leur fixette sur le réchauffement climatique, il a quoi de mal ce site ?

Je ne savais pas que c'était simplement (?) un aggrégateur. J'y ai trouvé pas mal d'articles très … à gauche, disons. Mais je me trompe peut-être.

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On progresse dans notre compréhension mais je n'ai pas, comme tu le laisses sous-entendre, changé d'avis sur la question. :icon_up:

Tien je suis en train de me remettre à lire le blog de chevalier en ce moment, ça fait froid dans le dos

http://www.jpchevallier.com/article-23724945.html

Paul Vreymans, un des économistes de Work For All signale des études très instructives d’économistes belges, en particulier de Paul De Grauwe du Centre for European Policy Studies qui montrent que
des banques ne respectent pas le ratio Tier 1
avec des dettes qui dépassaient largement les capitaux propres au 30 juin dernier : 61 fois pour Barclays, 53 pour Deutsche Bank, 47 pour UBS, 49 pour ING, 36 pour BNP, 33 pour Fortis, 20 pour HSBC, 19 pour RBS.

Effectivement, BNP Paribas publie au 30 juin un endettement total de €1 761 milliards pour €56 milliards de capitaux propres, ce qui est
très loin du ratio Tier1
, chiffre qui n’est d’ailleurs
jamais mentionné
dans les documents de la banque !

http://www.jpchevallier.com/article-23802316.html

Ainsi, la communauté des banquiers a fait pression dans le monde pour que les autorités comptables admettent que les banques n’enregistrent pas certaines pertes.

En France, l’Autorité des marchés financiers, la Commission bancaire, le Conseil national de la comptabilité et l’Autorité de contrôle des assureurs et des mutuelles viennent d’autoriser " l’utilisation d’hypothèses internes développées par l'entreprise (…) lorsque les marchés sont inactifs ", c’est à dire : quand un instrument financier a perdu toute valeur sur le marché du fait qu’il n’a plus d’acheteur, une banque est libre de lui attribuer une certaine valeur !

C’est, comme je l’ai écrit précédemment, la spéculation jamais perdante !

Les banques peuvent retenir à partir des comptes publiés au… 30 septembre dernier la valeur qu’elles veulent (au prix d’acquisition par exemple) pour des produits qui n’en ont plus !

Il est même possible, pour un produit précis, d’autoriser une banque à déterminer un prix différent du prix du marché quand il est fortement décoté à la suite de ventes forcées !

L'aléa moral les promesses politique de non faillite tournent à plein.

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Je ne savais pas que c'était simplement (?) un aggrégateur. J'y ai trouvé pas mal d'articles très … à gauche, disons. Mais je me trompe peut-être.

C'est un aggrégateur avec une ligne éditoriale, donc c'est orienté.

Par contre je trouve que depuis la réouverture du site après les vacances, il y a de plus en plus d'articles alter-bidules ce qui n'était pas forcément le cas avant. Disons qu'ils sont un peu en train de hurler avec les loups socialistes alors que leur vocation devrait être de remonter des articles allant dans le sens contraire. Il y a eut-être eu un changement dans la modération, je ne sais pas.

Sinon pour aller dans le sens de l'armageddon :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2284

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Paul Vreymans, un des économistes de Work For All signale des études très instructives d’économistes belges, en particulier de Paul De Grauwe du Centre for European Policy Studies qui montrent que des banques ne respectent pas le ratio Tier 1 avec des dettes qui dépassaient largement les capitaux propres au 30 juin dernier : 61 fois pour Barclays, 53 pour Deutsche Bank, 47 pour UBS, 49 pour ING, 36 pour BNP, 33 pour Fortis, 20 pour HSBC, 19 pour RBS.

Effectivement, BNP Paribas publie au 30 juin un endettement total de €1 761 milliards pour €56 milliards de capitaux propres, ce qui est très loin du ratio Tier1, chiffre qui n’est d’ailleurs jamais mentionné dans les documents de la banque !

N'est ce pas l'effet "produit dérivé à effet de levier" ?

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Y faut pas dire "aléa moral" y faut dire "corruption" :doigt: ou "irresponsabilité" :icon_up: .

Corruption de qui? Irresponsabilité de quoi? Peux-tu préciser?

J'ai moi aussi du mal à encaisser le fait que les Etats puissent prêter autant d'argent aux banques privées… en sachant très bien qu'elles ne prêteront pas plus aux particuliers et aux entreprises.

Le grand absent dans cette affaire c'est le peuple, qui n'a rien eu à dire et rien eu à faire dans toute cette histoire. Comme d'habitude. C'est beau la démocratie occidentale. Surtout pour les plus fragiles (petits patrons, salariés, chômeurs… dans le même sac) qui commencent à se prendre le retour de bâton.

Tant que les gens se laisseront guider par des blaireaux publics et des banquiers privés on ne s'en sortira pas.

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Corruption de qui? Irresponsabilité de quoi? Peux-tu préciser?

J'ai moi aussi du mal à encaisser le fait que les Etats puissent prêter autant d'argent aux banques privées… en sachant très bien qu'elles ne prêteront pas plus aux particuliers et aux entreprises.

Question naïve: si effectivement elles avaient prêtés ce que leur donnait la BC: ça n'aurait du pas mécaniquement augmenter l'inflation ?

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Tien je suis en train de me remettre à lire le blog de chevalier en ce moment, ça fait froid dans le dos

http://www.jpchevallier.com/article-23724945.html

Paul Vreymans, un des économistes de Work For All signale des études très instructives d’économistes belges, en particulier de Paul De Grauwe du Centre for European Policy Studies qui montrent que
des banques ne respectent pas le ratio Tier 1
avec des dettes qui dépassaient largement les capitaux propres au 30 juin dernier : 61 fois pour Barclays, 53 pour Deutsche Bank, 47 pour UBS, 49 pour ING, 36 pour BNP, 33 pour Fortis, 20 pour HSBC, 19 pour RBS.

Effectivement, BNP Paribas publie au 30 juin un endettement total de €1 761 milliards pour €56 milliards de capitaux propres, ce qui est
très loin du ratio Tier1
, chiffre qui n’est d’ailleurs
jamais mentionné
dans les documents de la banque !

http://www.jpchevallier.com/article-23802316.html

Ainsi, la communauté des banquiers a fait pression dans le monde pour que les autorités comptables admettent que les banques n’enregistrent pas certaines pertes.

En France, l’Autorité des marchés financiers, la Commission bancaire, le Conseil national de la comptabilité et l’Autorité de contrôle des assureurs et des mutuelles viennent d’autoriser " l’utilisation d’hypothèses internes développées par l'entreprise (…) lorsque les marchés sont inactifs ", c’est à dire : quand un instrument financier a perdu toute valeur sur le marché du fait qu’il n’a plus d’acheteur, une banque est libre de lui attribuer une certaine valeur !

C’est, comme je l’ai écrit précédemment, la spéculation jamais perdante !

Les banques peuvent retenir à partir des comptes publiés au… 30 septembre dernier la valeur qu’elles veulent (au prix d’acquisition par exemple) pour des produits qui n’en ont plus !

Il est même possible, pour un produit précis, d’autoriser une banque à déterminer un prix différent du prix du marché quand il est fortement décoté à la suite de ventes forcées !

L'aléa moral les promesses politique de non faillite tournent à plein.

Il y a un Tier1 ratio selon la réglementation de Bâle et un Tier1 brut.

Il doit être de 12. càd que la banque doit avoir 1/12 en fonds propres par rapport à ses encours de crédit.

Mais selon Bâle2, il y a des pondérations de risque selon la nature des créances.

Ce qui incite des banques à aller vers des montages qui ont une pondération plus intéressantes pour elles, on appelle cela l"arbitrage réglementaire".

Ce qui fait que le Tier1 Bâle2 a un chiffre plus petit que le Tier1 brut.

AIG était notamment un gros assureur de titres créances que les banques ont dans leur bilan, pour 400 milliards auprès des banques EU.

En fait, le sauvetage d'AIG est un sauvetage des banques qui avaient des assurances AIG sur leurs titres de créances afin de pouvoir un effet de levier réel plus élevé, en détournant en quelque sorte la réglementation.

http://paul.kedrosky.com/archives/2008/09/…he_us_save.html

Et le sauvetage de l'arbitrage réglementaire des banques via AIG continue : http://www.ft.com/cms/s/0/1b1b2622-ad2c-11…0077b07658.html

( les produits assurés par AIG perdant de la valeur, les assurés (les banques) demandent à AIG de mettre en dépôt du cash. AIG étant nationalisé, c'est la fed qui dépose ce collatéral pour assurer les actifs des banques.). (question mystère : évaluation selon quel modèle ? mark-to-market ? une évaluation des assurés par leurs propres modèles ?, je n'en sais rien)

Donc ce que dit JPC est faux. Les banques sont dans la réglementation.

D'ailleurs, elles doivent l'être sinon, elles sont déclarées insolvables et saisies par l'assurance de garantie des dépôts.

Par contre, on peut bien entendu critiquer ce critère de solvabilité.

Sur la deuxième partie, JPC montre juste que ceux qui critiquent le mark-to-market pour les actifs peu liquides ne font que demander ce qui est déjà dans la réglementation comptable en question (la catégorisation en "level 3" selon FASB 157 : http://ftalphaville.ft.com/blog/2008/11/07…s-on-the-rise/). Aussi, il faut savoir que pour bcp de dette structurées, il n'y avait quasiment pas de marché secondaire même avant la crise. Celui qui achetait ce type de titre le gardait dans son portefeuille. Donc il n'est pas devenu illiquide avec la crise, c'est surtout qu'avec la crise, des fonds ont du liquider des positions et vendre à n'importe quel prix. Ceux qui ont ces produits là dans leur portefeuille et les gardent n'ont pas le même horizon temporel, ils veulent donc le valoriser à ce qu'ils estiment être les revenus futurs de ces créances, et non pas au prix auquel un fond en recherche de cash s'est débarrassé de ce type de produit, ce qui est d'ailleurs le sens de la norme comptable mark-to-market nouvellement en vigueur qui énonce des cas d'exemption en cas de faible liquidité d'un produit.

Le problème de fond, c'est qu'il ne peut pas y avoir un seul moyen de valoriser un produit/entreprise. Le problème de fond, c'est le monopole de la norme comptable. à mon avis, en marché libre, on aurait plusieurs modèles comptables, et les entreprises afficheraient leurs comptes selon différents modèles en fonction de la demande des investisseurs. Dans les grosses catégories, on aurait des valorisations historiques, de marché et des projections futurs. Évidemment, comme la compta est la base pour la fiscalité, l'Etat impose un modèle comptable. Donc tant qu'il y a des taxes sur les entreprises, j'ai bien peur qu'il y aura un monopole du modèle comptable.

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Dans l'émission de F.O.G. sur France 5, Michel Rocard et Charles Pasqua ont rappelé que le "dollar est complètement libre" et que la suppression de "la convertibilité avec l'or en 1971" avait été le début de la spéculation et de la finance folle. C'est la première fois que j'entends des hommes politiques ou des économistes rappeler à la télévision cette cause essentielle de la crise.

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Question naïve: si effectivement elles avaient prêtés ce que leur donnait la BC: ça n'aurait du pas mécaniquement augmenter l'inflation ?

Oui. Et une belle flambée, qui plus est, puisqu'elles ont le droit de le multiplier (par 12, fut-il dit plus haut).

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