Aller au contenu

Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

http://www.boursorama.com/infos/actualites…3929df23597f0ce

Stress tests : dix banques américaines pourraient devoir lever des capitaux

(AOF) - Parmi les 19 plus grandes banques américaines soumises au «stress test» du gouvernement, dix établissements pourraient avoir besoin de lever des capitaux frais selon les sources de l'agence Bloomberg. La Réserve fédérale doit communiquer les résultats de ces tests de résistance aux banques américaines aujourd'hui avant de les dévoiler publiquement jeudi après la clôture. Les banques étudieraient actuellement des plans visant à remplir les exigences du gouvernement en matière de capitaux. Ces plans passeraient notamment par des conversions d'actions préférentielles.

Selon les sources de Reuters, Citigroup et Bank of America feraient probablement partie des banques qui auront besoin de renforcer leurs capitaux. Wells Fargo et JPMorgan pourraient également faire partie des établissements visés par la Fed.

Lien vers le commentaire
La fraude fiscale et celle qui touche les dispositifs sociaux ont un coût estimé pour les finances publiques de 30 milliards d'euros, a indiqué mardi le ministre du Budget Éric Woerth, qui devait réunir dans la journée 600 contrôleurs à Bercy.

"La fraude, on a un peu de mal à la mesurer parce qu'elle n'est par définition pas révélée, mais selon les derniers rapports, c'est de l'ordre de 30 milliards d'euros pour la fraude fiscale et la fraude sociale", a déclaré M. Woerth sur i-Télé. Le ministre a donc décidé de réunir mardi "pour la première fois" à Bercy des contrôleurs travaillant dans les domaines social et fiscal, pour leur dire qu'ils vont "travailler ensemble", qu'ils doivent "communiquer d'un service à l'autre" leurs informations et "se concentrer sur les fraudes importantes". 600 contrôleurs sur les 23.000 chargés d'effectuer des contrôles dans les différentes administrations devaient assister à cette rencontre.

Interrogé sur des informations parues dans la presse sur la dissimulation présumée dans les paradis fiscaux de plusieurs centaines de millions par les sociétés du CAC 40, M. Woerth a répondu vouloir travailler dans toutes les directions, sans se concentrer particulièrement sur ces entreprises : "Le CAC 40 n'est pas nécessairement un endroit fraudogène, je ne vais pas faire haro sur les patrons. Ce qui m'intéresse, c'est la fraude dans son ensemble", a-t-il dit.

M. Woerth a cité la fraude à l'Urssaf (cotisations patronales et salariales), à l'assurance-maladie, aux caisses d'allocations familiales, "ceux qui touchent (…) un RMI sur la base de fausses déclarations (…) jusqu'à l'entreprise éphémère qui se crée pour frauder la TVA".

:icon_up:

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/…la/916/0/340544

Lien vers le commentaire
Invité rogermila

JC Juncker a la trouille.

Alors que la Commission européenne a indiqué qu'en dépit des "signaux positifs" entrevus ces dernières semaines, des "incertitudes considérables" continuaient de peser sur l'activité dans l'UE, Jean-Claude Juncker s'est dit lundi très préoccupé par la montée du chômage. "Nous sommes au milieu d'une crise économique et financière, nous allons vers une crise sociale", a-t-il estimé, appelant les employeurs à ne pas procéder à des licenciements massifs.

"Je suis très inquiet de la montée du chômage (…) Il ne faut pas sous-estimer le caractère explosif que peut revêtir cette recrudescence du chômage", a-t-il ajouté. "J'ai l'impression que beaucoup d'hommes politiques sous-estiment ce phénomène" en Europe, a-t-il ajouté, à trois jours de la tenue d'un sommet européen sur l'emploi prévu à Prague, sous les auspices de la présidence tchèque de l'UE. Il a indiqué à ce sujet "regretter profondément" le "format réduit" de ce sommet qui donne le sentiment que les dirigeants européens ne se soucient guère du problème.

http://www.latribune.fr/actualites/economi…explosive-.html

Lien vers le commentaire
Le chef de la Fed attend une reprise lente aux USA avant la fin de l'année

Il y a 2 heures

WASHINGTON (AFP) — L'économie américaine devrait se reprendre d'ici à la fin de l'année, a déclaré mardi le président de la Réserve fédérale des Etats-Unis, Ben Bernanke, en prévenant que cette reprise serait "graduelle" et que le chômage risquait de "rester élevé" un certain temps.

Les marchés financiers restent toutefois soumis à une "tension considérable" et leur éventuelle rechute pourrait tuer la reprise dans l'oeuf, a averti M. Bernanke devant la commission économique mixte du Congrès américain.

Pour lui, "les entreprises devraient se montrer prudentes dans leurs embauches" et "le taux de chômage pourrait par conséquent rester élevé pendant un certain temps, même une fois que l'économie se sera reprise".

"Dans ces conditions, nous prévoyons que l'inflation reste faible", a-t-il ajouté.

http://www.google.com/hostednews/afp/artic…LGjaAEibjC2OvOQ

Plus dure sera la chute?

Lien vers le commentaire

Billet flippant s'il en est. Personnellement, de manière totalement intuitive cette année j'ai appliqué le "sell in may and go away". Qu'en pense les spécialistes ici ?

http://www.la-chronique-agora.com/articles…90508-1793.html

Au soir du 30 avril, le marché parisien venait d'engranger 30% en huit semaines, sans avoir matérialisé la moindre consolidation. Ce rally haussier était historique, tant par sa forme que par son amplitude. Mais ce n'était qu'un hors-d'oeuvre puisque le mois de mai débute sur une hausse de 6% supplémentaires avec un CAC 40 qui s'envolait jeudi midi de 2,1% supplémentaires à 3 354 points -- avant de retomber sous 3 260 points.

De nombreux analystes s'interrogeaient depuis déjà une quinzaine de jours sur la formation d'une bulle boursière, l'expression "phase haussière maniaque" était même sur beaucoup de lèvres fin avril. Beaucoup de nos correspondants -- aussi bien traders que gérants d'OPCVM -- parlent désormais d'un rouleau compresseur dont on aurait retiré le frein et bloqué le levier de vitesse sur puissance maximum.

** Mais certains intervenants tiennent en aparté un tout autre discours ! Le très politiquement correct "le marché poursuit son rattrapage avec une vigueur rarement observée" se transforme vite au fil de la conversation en "c'est un truc de dingue, les vendeurs se font étriper, il n'y a pas de volumes mais ça monte comme lorsqu'on traitait 10 milliards d'euros par jour… jamais vu un marché grimper de cette façon linéaire, sans acheteurs". Ceci est une de synthèse de plusieurs commentaires, mais les extraits sont authentiques.

Même son de cloche du côté des analystes techniques. Officiellement, nous assistons à une tendance en ligne d'une durée exceptionnelle. Aucun indice de retournement ne se dessine, bien au contraire, la tendance haussière se renforce de nouveau et c'est tout bénéfice pour les acheteurs puisque "the trend is our friend" ["la tendance est votre amie", en français].

Traduit off the record, cela donne plutôt ceci : le pouvoir de prédiction de l'analyse technique tire sa substance de la psychologie du marché… mais la réalité aujourd'hui, c'est qu'il n'y aucune psychologie à analyser.

** Cette hausse est réglée comme du papier à musique, ou plutôt comme un programme informatique. Le plus singulier, c'est que des divergences baissières apparaissent mais le taux d'échec est de 100%, du jamais vu !

De tels mouvements d'expansion indiciels n'existent pas sans accroissement des volumes, or nous n'en détectons pas. Les acheteurs qui volent traditionnellement au secours de la victoire -- ce qui marque souvent l'imminence d'un retournement à la baisse -- ne se manifestent pas.

Tout fonctionne comme si n'y avait qu'un seul acheteur -- il pourrait s'agir de la catégorie des investisseurs institutionnels -- bien déterminé à tirer les cours le plus haut possible, en totale déconnection avec toute forme de réalité économique ou d'anticipation conjoncturelle plausible.

L'optimisme linéaire, cela n'existe pas et cela n'a jamais existé. Même si la confiance des investisseurs est au zénith pendant une période aussi longue que deux mois, les indices subissent des consolidations ponctuelles et proportionnelles à l'ampleur des mouvements de cours les ayant précédés, certaines catégories d'opérateurs mettant en place des stratégies de couverture, arbitrant au profit d'autres classes d'actifs, etc.

Rien de tel ne se passe cette fois-ci. A force de vouloir orchestrer la hausse parfaite, ceux qui tiennent le marché dans le creux de leur main démontrent paradoxalement qu'il n'y a justement plus de véritable marché et que les cours de Bourse n'ont plus aucune autonomie. La manipulation indicielle qui était l'exception -- il fallait des circonstances particulières pour que cela fonctionne sans anicroche -- est apparemment devenue la règle… car plus rien ne semble s'y opposer.

** Nous avons multiplié les interviews, les tables rondes, les coups de fil à droite et à gauche, nous ne trouvons aucun correspondant qui se déclare acheteur. Comme nous l'expliquions hier, les particuliers restent hors jeux, les gérants de portefeuille ne rentrent pas dans un marché où ne s'ouvre aucune fenêtre après 25% ou 30% de progression et les assureurs -- privés de marges de manoeuvre par l'hémorragie vers les Livrets A -- courent après l'argent…

Alors d'où vient-il, ce précieux argent ? Nous sommes incapables de trouver en France un intervenant qui déclare avoir investi dans les actions les liquidités qu'il conservait "au cas où".

La réponse ne vous surprendra guère : cet argent, c'est celui des contribuables américains et dont quelques très grosses banques américaines sont inondées.

C'est donc de l'argent emprunté et pour le restituer à leurs légitimes propriétaires, il va falloir trouver de bonne âmes -- nous redoutons qu'il s'agisse plutôt de pigeons -- pour racheter au prix fort ce que les brasseurs d'argent sponsorisés par le Trésor US vont bientôt tenter de revendre.

En d'autre temps, ils auraient pu compter sur le troupeau -- c'est-à-dire les éternels suiveurs de tendance, secondés par les malchanceux qui opèrent toujours à contretemps --, mais le troupeau a été tondu très ras depuis la mi-octobre 2007.

Ils se retrouvent donc tous seuls face à une salle de spectacles déserte. Il n'y a plus qu'à attendre que le rideau tombe sur la version 2009 de "Neuf semaines et demie". Les acteurs de cette pantalonnade boursière n'ont plus qu'à aller se rhabiller.

Philippe Béchade,

Paris

Lien vers le commentaire
C'est donc de l'argent emprunté et pour le restituer à leurs légitimes propriétaires, il va falloir trouver de bonne âmes -- nous redoutons qu'il s'agisse plutôt de pigeons -- pour racheter au prix fort ce que les brasseurs d'argent sponsorisés par le Trésor US vont bientôt tenter de revendre.

J'ai du mal à comprendre l'intérêt qu'auraient les banques à revendre ce qui aujourd'hui fait leur "richesse". Sauf pour anticiper un gros gadin qu'elles verraient arriver, se serait comme se tirer une balle dans le pied.

Lien vers le commentaire
J'ai du mal à comprendre l'intérêt qu'auraient les banques à revendre ce qui aujourd'hui fait leur "richesse". Sauf pour anticiper un gros gadin qu'elles verraient arriver, se serait comme se tirer une balle dans le pied.

J'imagine que c est un peu comme un pneu percé : tant que tu souffles ça se tient, mais dès que tu arrêtes d'injecter ça tombe en charpie. Les banques injectent et veulent filer la patate chaude aux "suiveurs", car d'après ce que j'ai compris elles ne pourront pas souffler éternellement. Le souci étant … que personne ne suit.

Lien vers le commentaire

Le patron de Tesla Motors disait dans une interview récemment : les marchés ont deux modes de marche, greed et fear.

Ici, ça serait un peu spécial, donc : le marché en mode fear sauf trois ploucos bourrés d'argent des contribuables américains en mode greed.

Amusant.

Lien vers le commentaire
Le patron de Tesla Motors disait dans une interview récemment : les marchés ont deux modes de marche, greed et fear.

Ici, ça serait un peu spécial, donc : le marché en mode fear sauf trois ploucos bourrés d'argent des contribuables américains en mode greed.

Amusant.

Ca correspond à une idée que William Bonner avait exprimée à propos de l'affaire Madoff. Selon l'oncle de Bonner, qui avait fait fortune en louant des cabinets de coiffure, il y a deux techniques de vente.

La première, la plus courante, consiste à faire des promotions, de la publicité, pour faire croire à l'acheteur qu'il fait une super-affaire. C'est la méthode: "achetez maintenant, vous ne trouverez pas mieux ailleurs!", "il est beau, il est frais, mon poisson!", etc. Ce qui déclenche l'achat est l'appât du gain.

La seconde technique est celle de Madoff. Il s'agit au contraire de snober les clients: "non, on ne veut pas pas de vous parce que vous n'êtes pas assez bien pour nous". Devant ses refus répétés, il paraît que certains "clients" de Madoff en sont arrivés à littéralement le supplier de s'occuper de leur argent. Ce qui fait marcher l'acheteur est ici la peur de rater une super-affaire, de n'être pas de ce petit cercle d'élus, malgré ses millions de dollars. La peur de perdre fait prendre des risques plus grands que pour un gain de la même ampleur.

Lien vers le commentaire
ici tous les pretres du vingt heures commencent a raconter que les marches financiers vont mieux et blabla.

D'un autre côté, avec +30% en deux mois, ils ne vont pas raconter que les marchés financiers n'en finissent pas de s'enfoncer.

Lien vers le commentaire
[…] La seconde technique est celle de Madoff. […]

Comme quoi, il n'était pas si mauvais bougre: dans un premier temps, il refuse de plumer les pigeons, et ce n'est que dans un deuxième temps, devant l'insistance des pigeons à se faire plumer, qu'il finit par se plier à leurs supplications.

[…]

Pour le moment, je parie toujours sur le CAC à moins de 2000 avant la fin de l'année, <2500 avant fin avril (j'ai du mentionner qq chose comme #2000 pour fin avril).

Prévision effectuée le 6 mars quand le CAC était au plancher à 2500… Finalement, ce fut 3160 fin avril et 3313 aujourd'hui. Il te reste quelque sou pour jouer encore? :icon_up:

Lien vers le commentaire
J'imagine que c est un peu comme un pneu percé : tant que tu souffles ça se tient, mais dès que tu arrêtes d'injecter ça tombe en charpie. Les banques injectent et veulent filer la patate chaude aux "suiveurs", car d'après ce que j'ai compris elles ne pourront pas souffler éternellement. Le souci étant … que personne ne suit.

De mon point de vue, pour que ça tombe en charpie il faut que ceux qui ont mit leurs billes sur les marchés les retirent pour x raisons. Dans cette logique, ne plus rien injecter reviendrait à faire stagner les cours. Et si c'est dans l'intérêt des gros fonds de spéculations de faire du blé en prenant leur bénéfices, je doute que ce soit dans celui des banques, qui à mon avis préfèrent renforcer la branche sur laquelle elles sont assises plutôt que de la couper.

Lien vers le commentaire
Prévision effectuée le 6 mars quand le CAC était au plancher à 2500… Finalement, ce fut 3160 fin avril et 3313 aujourd'hui. Il te reste quelque sou pour jouer encore? :icon_up:

J'avais fait plus ou moins la même sur un timing un peu différent… je me suis clairement planté.

Néanmoins, je pense toujours que le cac va filer sous les 2000 à un moment ou à un autre …

De mon point de vue, pour que ça tombe en charpie il faut que ceux qui ont mit leurs billes sur les marchés les retirent pour x raisons. Dans cette logique, ne plus rien injecter reviendrait à faire stagner les cours. Et si c'est dans l'intérêt des gros fonds de spéculations de faire du blé en prenant leur bénéfices, je doute que ce soit dans celui des banques, qui à mon avis préfèrent renforcer la branche sur laquelle elles sont assises plutôt que de la couper.

C'est tout ce qui m'a fait louper ma prévision: on peut même imaginer que les indices continuent à monter indéfiniment.

Je me demande quand ça s'arrête… ils laisseront pas couler une autre banque, ni n'arrêteront de soutenir la finance, donc il faudrait un choc externe…

Lien vers le commentaire
Après avoir longuement hésité, la BCE a décidé de suivre la voie de l'assouplissment quantitatif tracée par ses homologues américaine et britannique. L'institution va ainsi acheter pour environ 60 milliards d'euros d'obligations sécurisées pour aider l'économie.

Les modalités techniques de ces achats seront dévoilées après la prochaine réunion du 4 juin, a précisé jeudi 7 mai le président de la BCE, Jean-Claude Trichet. Ces obligations, équivalentes aux "pfandbriefe" en Allemagne, sont couvertes par des crédits hypothécaires ou des créances du secteur public et sont considérées comme relativement sûres.

Par ces nouvelles mesures, la BCE emprunte donc le chemin pris par ses grandes homologues américaine et britannique, qui ont déjà lancé des programmes d'achats de titres de créance pour stimuler leurs économies. Ces mesures dites "d'assouplissement quantitatif" sont censées prendre le relais des baisses de taux directeurs. Ces dernières se sont pour l'instant révélées peu efficaces pour relancer l'économie, et les banques centrales n'ont désormais plus de marge de manœuvre étant donné le niveau proche de zéro des taux.

http://www.e24.fr/economie/europe/article8…-de-la-BoE.html

Lien vers le commentaire
C'est tout ce qui m'a fait louper ma prévision: on peut même imaginer que les indices continuent à monter indéfiniment.

Je me demande quand ça s'arrête… ils laisseront pas couler une autre banque, ni n'arrêteront de soutenir la finance, donc il faudrait un choc externe…

C'est également mon sentiment. Plus les marchés actions seront gorgés de fonds publics et plus il faudra vendre des fonds privés pour provoquer une purge et assainir si besoin.

A court et moyen terme, le moyen le plus simple pour éviter une chute des marchés c'est de les nationaliser, au maximum.

Lien vers le commentaire
Prévision effectuée le 6 mars quand le CAC était au plancher à 2500… Finalement, ce fut 3160 fin avril et 3313 aujourd'hui. Il te reste quelque sou pour jouer encore? :icon_up:

Pour l'instant, j'ai réalisé une jolie PV sur mes placements à la baisse (je suis sorti lorsqu'il était à 2500). Je pensais que le rebond aurait lieu après avril, et serait moins fort. Pour le <2000 à la fin de l'année, je maintiens. Et je pense que la prochaine chute sera sévère.

Comme tu l'as dit, +30% en quelques semaines, c'est inédit. En fait, c'est tellement inédit que c'est même effrayant. La dégringolade qui aura lieu ensuite n'en sera que plus forte. Pour rappel : 0 nouvelle favorable soutient cette remontée historiquement vigoureuse.

Lien vers le commentaire

La reprise récente est un feu de paille alimenté par les centaines de milliards injectés dans l'économie par les plans de relance américains (républicain et démocrate) et européens. Une fois que l'on se sera rendu compte que les fondamentaux sont toujours aussi mauvais (notamment parce que l'érosion de la capacité productive occidentale et la virtualisation de la monnaie ont continué), le soufflé retombera. La seule question intéressante est quand cela se produira. Si c'est en septembre, cela signfiera qu'environ 13 000 milliards n'auront guère duré que 6 mois.

Lien vers le commentaire
Pour l'instant, j'ai réalisé une jolie PV sur mes placements à la baisse (je suis sorti lorsqu'il était à 2500). […]

Ouf ! Heureusement que tu n'as pas cru à tes propres prévisions ! Sinon, tu aurais continué à jouer à la baisse en plein rebond…

Lien vers le commentaire
Je pense qu'il veut dire "on raconte que le gouvernement allemand a sciemment favorisé l'hyperinflation pour échapper au paiement des réparations de guerre, mais c'est faux".
Il dit que l'hyperinflation qui aurait existé pour ne pas payer les réparations n'était en fait pas voulue.

D'ailleurs, je veux bien quelques infos complémentaires. Ca peut me servir :icon_up:

Ah je n'avais pas vu ces messages. C'est soutenu par Mises je ne sais plus où. Il sait certainement de quoi il parle vu ses responsabilités au trésor autrichien. On a beaucoup expliqué l'hyperinflation des pays allemands par la volonté d'échaper au paiement des réparations. L'explication de Mises est plus convainquante : incompétence des dirigeants.

Lien vers le commentaire
On a beaucoup expliqué l'hyperinflation des pays allemands par la volonté d'échaper au paiement des réparations.

Plus exactement, l'État allemand a voulu échapper à la charge des réparations en faisant tourner la planche à billet. Il ne cherchait pas à strictement parler à créer une hyperinflation, mais bien à payer en douce les Alliés en monnaie de singe, générant ainsi inévitablement une inflation. Sinon, l'hyper inflation a bien débarassé l'État allemand de pratiquement toute sa dette - auprès des Alliés et de tous ceux qui lui avaient prêté le moindre pognon. Et le soupçon sur le fait que l'hyperinflation était bien voulue ou au moins assumée, c'est bien le fait que du jour au lendemain, celle-ci prit fin dès que le gouvernement allemand décida d'y mettre fin - curieusement dès que sa dette fut éteinte.

Lien vers le commentaire
Ouf ! Heureusement que tu n'as pas cru à tes propres prévisions ! Sinon, tu aurais continué à jouer à la baisse en plein rebond…

Je suis sorti à temps, mais je pensais être sorti trop tôt. C'est un pur coup de bol. Et pour ce qui est de la nouvelle vague de baisse, je l'attends sagement. Nous ne sommes plus très loin.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...