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Armageddon économique ?


vincponcet

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Quelle est la différence entre la valeur et le volume du PIB ?

L'inflation. On aurait même pu le deviner d'après le graphe, pour quiconque connait un peu l'historique de son ampleur en France.

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Tout ceci est sain. Et s'explique par des fondamentaux solides. Et puis la descente des mois précédents était trop forte, bien sûr. Et y'a du volume. Y'a des bonnes nouvelles. Etc…

Quand ça va se retourner, ça va faire mal. Je suis d'autant plus inquiet que ça monte haut.

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Aux abris : les cons veulent nous refaire les remakes d'Allemagne 1923 et de Chili 1973.

U.S. Needs More Inflation to Speed Recovery, Say Mankiw, Rogoff

What the U.S. economy may need is a dose of good old-fashioned inflation.

So say economists including Gregory Mankiw, former White House adviser, and Kenneth Rogoff, who was chief economist at the International Monetary Fund. They argue that a looser rein on inflation would make it easier for debt-strapped consumers and governments to meet their obligations. It might also help the economy by encouraging Americans to spend now rather than later when prices go up.

“I’m advocating 6 percent inflation for at least a couple of years,” says Rogoff, 56, who’s now a professor at Harvard University. “It would ameliorate the debt bomb and help us work through the deleveraging process.”

[…]

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…&refer=home

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Une nouvelle vidéo de Peter Schiff qui est tombé par terre lorsque ce week-end, Mike Norman professeur à Princeton ou Harvard je sais plus, aurait dit à la TV lors d'un débat sur la couverture de santé des américains: "de toutes manières maintenant qu'il n'y a pu d'étalon-or on peut financer comme on veut une sécurité sociale géante pour tous les américains puisque l'Etat peut imprimer de l'argent. On peut avoir ce qu'on veut!"

Il en parle dans son vidéo blog:

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Logiquement :

<h1 class="title"> La France aura du mal à négocier la sortie de crise</h1> Mauvais élève, la France sera l'un des pays qui aura le plus de mal à se remettre de la crise économique. C'est du moins ce qui ressort de l'enquête réalisée par la "business school" suisse IMD, qui a effectué des "stress tests" sur les pays pour savoir lequel est le mieux armé face à la récession. La France ne se classe ainsi qu'en 44ème position… sur 57 nations étudiées, loin derrière le Pérou et le Kazakhstan. Le redressement de la conjoncture dans l'hexagone devrait être contrarié par des "rigidités structurelles", notamment au niveau de son système social. Le directeur de l'étude, Stéphane Garelli, souligne que "les plus petites économies, ayant une forte dépendance aux exportations et avec un environnement politique stable sont mieux équipées pour profiter immédiatement d'un retournement de l'économie".

Le grand vainqueur de ce palmarès est le Danemark. Singapour et le Qatar complètent le podium.

Les Etats-Unis ne se classent que 28ème. L'ampleur de la crise outre-Atlantique, et le temps nécessaire à remettre sur pied le système financier devraient en effet retarder la reprise la première économie mondiale.

Pour établir ce classement, IMD s'est basé sur pas moins de 20 critères économiques (PIB, inflation…), politiques (déficit public…), sociaux (flexibilité…) et entrepreneuriaux (qualité du management…), qu'il a ensuite pondéré.

Ces "stress test" s'appuient sur l'étude réalisée chaque année par IMD sur la compétitivité mondiale. Cette enquête cherche à définir le pays qui exploite au mieux toutes ses compétences afin d'aboutir à la plus grande prospérité possible. En plus de la croissance, des critères comme la qualité de vie, la technologie et l'environnement sont aussi pris en compte. Au total, 329 données sont analysées. Dans le classement 2009, les Etats-Unis sont à nouveau arrivés en tête, suivi de Hong Kong et Singapour.

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/…de-crise-380633

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Entre autres scénarios, Christine Lagarde fait phosphorer les équipes de Bercy sur une hypothèse d’inflation, voire d’hyperinflation, à l’horizon 2011-2012. Nombre d’experts sont convaincus que l’exceptionnelle modération des prix actuelle ne résistera pas longtemps à une reprise. Surtout, ils redoutent les effets possiblement dévastateurs de la politique des grandes banques centrales américaine, britannique et japonaise qui inondent le marché de liquidités pour soutenir les économies en pleine récession. H.L.

"Confidentiels Paris Match 17/05/09"

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Econo…-Lagarde-96721/

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Surtout, ils redoutent les effets possiblement dévastateurs de la politique des grandes banques centrales américaine, britannique et japonaise qui inondent le marché de liquidités pour soutenir les économies en pleine récession. H.L.

On se console comme on peut mais ça me rassure de savoir qu'il en existe qui en sont conscients.

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Dans la série apocalypse monétaire, excellent article :

« La crise finale, sous la forme d’une faillite des Etats, ne s’est pas encore produite »

Marc Faber, conseiller en finance et auteur de la lettre mensuelle «Gloom, Boom & Doom Report»

(…)

Dans une démocratie parfaite, le gouvernement devrait défendre les intérêts de tous, ou en tout cas d’une grande majorité. Aux Etats-Unis, mais également en Suisse, les mondes économique et politique sont très proches l’un de l’autre. Le sauvetage actuel aux Etats-Unis ne constitue pas un sauvetage de l’économie américaine. La population n’en profite pas. Mais, si on sauve AIG, cela permet de sauver Goldman Sachs et Citigroup. Car chacune a des contreparties chez l’autre. Leurs intérêts sont beaucoup trop présents en politique.

(…)

– Dans ce contexte, les gouvernements auraient-ils dû laisser les faillites se produire?

– Oui. Ils auraient pu choisir la manière douce, en garantissant les dépôts des clients. En revanche, les actifs des banques, tels que leurs placements en compte propre, n’auraient pas été garantis. Ainsi, AIG, UBS, Goldman Sachs, Citigroup et Bank of America auraient fait faillite. Une grande leçon aurait été tirée. Elle aurait appris aux banques à ne pas s’engager dans ce type de transactions, sous peine de tout perdre et de disparaître. Mais maintenant, ce que font les gouvernements est hallucinant. Ils donnent de l’argent aux banques pour qu’elles continuent à réaliser des transactions malsaines. Le système n’est pas juste.

– Quelles leçons le monde financier devrait-il retenir de la crise actuelle?

– Revenons d’abord à LTCM. Ce hedge fund aurait dû faire faillite en 1998, plutôt qu’être sauvé. Cela aurait donné un signal aux banques que le niveau d’endettement doit être moins élevé.

Le 18 septembre 2007, la Fed a abaissé les taux d’intérêt à 0%. Ensuite, le secteur bancaire a continué à s’endetter jusqu’à fin 2007 et Lehman Brothers a fait faillite au printemps 2008. Si la Fed n’avait pas autant baissé ses taux d’intérêt, les banques auraient commencé à réduire leur endettement beaucoup plus tôt. La récession se serait produite avant et elle aurait été moins sévère. Tout le système financier a besoin d’une énorme réforme. Nous avons beaucoup trop de dettes, en fonction du capital dont nous disposons. Le gouvernement devrait obliger les banques à convertir leurs obligations en actions. Les banques seraient moins endettées, les détenteurs d’obligations perdraient beaucoup. Mais, au fond, qu’est-ce que le capitalisme?

Assiste-t-on à une faillite du capitalisme?

– Non. L’intervention du gouvernement dans les marchés libres a provoqué cette crise. Le pire a été vu chez Freddie Mac et Fannie Mae (ndlr: deux piliers du refinancement hypothécaire américain), des sociétés contrôlées par l’Etat. Elles avaient un endettement de 155 fois leurs fonds propres. C’est une faillite totale. De plus, sous l’ère Clinton, des régulations ont été modifiées pour accommoder Wall Street. La distinction entre banque commerciale et banque d’affaires a été abolie. Ainsi, l’endettement des banques a pu exploser.

(…)

– Pensez-vous que les programmes de relance mis en place par les gouvernements pour atténuer la crise sont susceptibles d’en créer une autre encore plus grande?

– Les interventions actuelles des gouvernements ne résolvent pas le problème du surendettement. Ils le renvoient à plus tard. Nous aurions une chance de réduire l’endettement. Le secteur privé l’a fait, par exemple aux Etats-Unis. Les crédits ont fortement diminué, d’un taux annuel de croissance de 18% au début 2007 à pratiquement 0% au­jourd’hui. L’Etat devrait suivre le mouvement. Or, selon les chiffres officiels du gouvernement américain, le déficit budgétaire devrait atteindre cette année 1800 milliards de dollars. Je crains même qu’il ne dépasse allégrement 2000 milliards. Ce chiffre n’inclut pas l’endettement des fonds de pension du gouvernement ni le trou de la sécurité sociale et du système de santé, etc. Si on inclut tous ces postes, le déficit américain devrait avoisiner 5000 milliards de dollars cette année.

En définitive, la crise finale ne s’est pas encore produite. Avant qu’elle n’arrive sous la forme de faillite des Etats, les gouvernements, pas seulement les Etats-Unis, vont imprimer de l’argent. C’est ce qu’ils font aujourd’hui déjà. Ils créent ainsi de la richesse artificiellement.

– Quand voyez-vous la crise finale se produire?

– Difficile à dire. Peut-être en 2012, voire en 2015. Peut-être même que, grâce à l’inflation, les Etats survivront jusqu’en 2020. Le système financier a trop de dettes et pas assez de cash-flow pour les rembourser. Aussi longtemps que les gouvernements créeront de l’inflation, les revenus ne seront pas suffisants pour payer les intérêts des dettes, actuels et futurs. Si je doute aujourd’hui de la capacité du système financier à se transformer, c’est en raison des quelques personnes qui ont provoqué la crise actuelle: Larry Summers, ancien secrétaire au Trésor américain, Alan Greenspan et Ben Bernanke à la Réserve fédérale (Fed), et Tim Geithner, secrétaire au Trésor. Ces personnes sont censées résoudre la crise?

– On observe un rally boursier depuis plus de deux mois. Quand la correction se produira-t-elle?

– Nous avons entamé une correction il y a deux semaines, quand le Nasdaq n’est pas parvenu à dépasser son plus haut. Il y a dix jours, l’indice S & P a commencé à baisser. Nous sommes dans un mode de correction, mais nous n’atteindrons pas de nouveaux planchers, en tout cas à court terme. Toutefois, les marchés vont à nouveau baisser, car l’économie se porte très mal. Mais plus l’économie ira mal, plus les gouvernements imprimeront de l’argent pour l’injecter dans le système. Cela se produira aussi en Suisse, avec Philipp Hildebrand (ndlr: prochain numéro un de la Banque nationale). C’est un imprimeur d’argent qui veut détruire la valeur du franc suisse, parce qu’il pense que cela aidera le pays. Il se trompe.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b9a05aee-4…d83a6db9c5d%7C1

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Dans la série apocalypse monétaire, excellent article :

Merci pour le lien :icon_up: - Ce qui devient inquiétant c'est qu'on commence à trouver des articles de plus en plus alarmistes dans des médias de plus en plus mainstream. Généralement, ça ne produit pas plus de zénitude.

Dans la même veine "Mais qu'est-ce qui pue si bon ?" :

http://www.lesechos.fr/info/inter/4866873.htm

Standard & Poor's tire la sonnette d'alarme sur la dette britannique

L'agence américaine a revu hier à la baisse la perspective de la notation du Royaume-Uni. Un désaveu embarrassant pour le Premier ministre, Gordon Brown, en pleine tempête politique.

L'agence Standard & Poor's (S&P) a provoqué un accès de défiance sur la livre hier, en modifiant à la baisse la perspective attachée à la notation du Royaume-Uni. S&P estime que la dette publique pourrait atteindre 100 % du PIB en 2013, « même en tenant compte de resserrements fiscaux supplémentaires », un niveau incompatible avec la notation AAA, dont elle bénéfice actuellement. De quoi embarrasser un peu plus Gordon Brown, mis en cause par l'opposition pour la manière dont il a laissé s'envoler les déficits publics.

En janvier, lors de la dernière évaluation, S&P avait chiffré à 83 % le fardeau de la dette britannique à horizon 2013, contre 49 % en 2008. Mais l'agence souligne que l'endettement public se dégrade plus rapidement que prévu outre-Manche. En particulier, le « soutien du gouvernement au secteur bancaire pourrait coûter entre 100 et 145 milliards de livres, soit entre 7 et 10 % du PIB estimé de 2009 », souligne David Beers, analyste crédit chez Standard & Poor's. La perspective d'élections l'an prochain risque en outre de faire perdre du temps pour prendre les mesures d'austérité adéquates.

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Bon. Pour GM, ça sent le sapin : http://marches.lefigaro.fr/news/societes.h…_NEWS=107313712

General Motors : la faillite est inéluctable

Le constructeur américain n’a pas réussi à convaincre ses créanciers d’abandonner 90 % de leur mise.

Le dépôt de bilan de General Motors n’est plus qu’une question de jours. Le numéro un américain, qui a jusqu’au 1er juin pour présenter à la Maison-Blanche un plan assurant sa viabilité à long terme, a annoncé hier l’échec de sa tentative pour restructurer sa dette. Il s’agissait de l’une des conditions sine qua non exigées par Barack Obama pour éviter la faillite.

GM avait proposé fin avril à ses créanciers obligataires d’accepter une dépréciation de 90 % des 27 milliards de dollars qu’ils détiennent contre 10 % du capital du groupe. Les actionnaires actuels ne posséderaient après restructuration plus que 1 % du capital. Le solde, soit 89 %, revenant à l’État (majoritaire) et au syndicat des ouvriers UAW.

GM a indiqué hier que son offre, qui expirait mardi soir, avait recueilli une adhésion «substantiellement» inférieure au montant visé. «Les créanciers ont estimé qu’ils pourraient obtenir plus si GM était placé sous la loi de protection des faillites», souligne Xavier Mosquet, directeur associé au BCG, à Detroit. Nombre d’entre eux considéraient être injustement traités par rapport à l’État et à l’UAW.

Après cet échec, le conseil d’administration du constructeur se réunira dans la semaine pour décider de la suite des événements. Mais tant le groupe, maintenu sous perfusion grâce à des prêts publics d’un montant de 19,4 milliards de dollars, que l’État se sont préparés à la faillite. Selon le Wall Street Journal, l’État pourrait injecter jusqu’à 50 milliards de dollars pour éviter une liquidation. Une somme considérable qui pourrait renforcer la part publique au capital à l’issue de la restructuration. On évoque 70 % pour l’État. L’UAW verrait sa part réduite à 17,5 %.

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Tiens, dans le luxe, ça cartonne aussi, dirait-on : http://www.boursorama.com/infos/actualites…1b282137dcb122f

La maison de haute couture Christian Lacroix en cessation de paiements

La maison de haute couture Christian Lacroix, propriété du groupe américain Falic, s'est déclarée en cessation de paiements, frappée par "la crise financière mondiale qui touche de manière significative le domaine du luxe", a annoncé jeudi la maison de couture.

Dans un communiqué, la maison Lacroix a indiqué "avoir déposé auprès du tribunal de commerce de Paris une déclaration de cessation des paiements", confirmant une information parue le même jour dans le quotidien Le Figaro.

La maison "va proposer un plan de continuation au tribunal de commerce et entend maintenir ses activités pendant cette période", ajoute un communiqué.

Selon un porte-parole de la maison, le tribunal devrait se prononcer "sous une semaine".

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Tiens, dans le luxe, ça cartonne aussi, dirait-on :

Les maisons de haute couture ne sont pas non plus des activités rentables, elles sont souvent même en temps normal déficitaires, elles constituent avant tout une vitrine pour le prêt à porter et les produits dérivés comme les parfums.

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De là a être en cessation de paiements :icon_up:

Elle est en cessation de paiements car les actionnaires estiment qu'ils perdent trop d'argents.

La maison de haute couture est totalement séparée des autres activités de Lacroix, et il n'en est que le salarié.

D'autres maisons de hautes coutures sont déficitaires mais parce qu'ils en sont les propriétaires, que c'est leur passion et aussi une vitrine, les couturiers les financent avec les bénéfices de leurs autres activités.

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La justice immanente du marché a enfin puni Christian Lacroix, qui avait commis ces attentats irréparables au bon goût et à l'ordre public…

:icon_up: De fait, le mois dernier, lorsque j'ai pris le train pour aller à Strasbourg, j'avais été scié par le look de plouc ultime qu'avaient les contrôleurs et chefs de trains. P'tain, je serais d'eux que je porterais plainte pour conditions de travail inhumaines. Non, mais il faut voir en direct live la casquette qu'ils portent pour le croire. Là, sur la photo, ça rend pas bien le look de capote usagée pour éléphant.

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Tant mieux, c'est logique. C'est nécessaire.

La justice immanente du marché a enfin puni Christian Lacroix, qui avait commis ces attentats irréparables au bon goût et à l'ordre public :

Non c'est la société de haute couture qui est en cessation de paiements pas la société, pas la société qui s'occupe des uniformes des agents de la SNCF, du personnel Air France, ou de l'habillage des TGV.

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Non c'est la société de haute couture qui est en cessation de paiements pas la société, pas la société qui s'occupe des uniformes des agents de la SNCF, du personnel Air France, ou de l'habillage des TGV.

Certes mais il est évident à l'aune des attentats susmentionnés, que l'image de marque de la Maison en a pris un coup. Mélange des genres. Comme elle vend du prêt-à-porter prétendant à la haute couture, ce genre de faute ne pardonne pas. Surtout en période de crise où l'on voit ceux qui se baignent à poil. C'est la justice immanente du marché, vous dis-je.

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Tant mieux, c'est logique. C'est nécessaire.

La justice immanente du marché a enfin puni Christian Lacroix, qui avait commis ces attentats irréparables au bon goût et à l'ordre public :

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D'un autre côté, Lacroix a réussi le tour de force de ridiculiser des fonctionnaires.

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Alors que l'Arabie Saoudite prédit un baril à 150$ dans 2 ou 3 ans, Sarko part en guerre contre le prix du pétrole. Polluer c'est mal, moins cher c'est mieux. :icon_up:

G8: la France va faire des propositions sur les prix du pétrole

AFP - Il y a 2 jours

ABOU DHABI, Emirats arabes unis (AFP) — La France fera des propositions à la prochaine réunion du G8, en juillet en Italie, pour "lutter contre la volatilité des prix du pétrole", a indiqué mardi le président français Nicolas Sarkozy lors d'une visite aux Emirats arabes unis.

"Il nous faut travailler ensemble pour lutter contre la volatilité des prix du pétrole. La volatilité des prix du pétrole ne fait l'affaire de personne", a déclaré M. Sarkozy lors d'une allocution prononcée à Abou Dhabi devant le prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohammad ben Zayed Al-Nahyane.

"Nous avons tous besoin d'une meilleure stabilité des prix de l'énergie. Je le dis en prenant mes responsabilités. des prix trop élevés déstabilisent gravement l'économie mondiale. Des prix durablement trop bas sont porteurs de chocs futurs (…), la stabilité des prix du pétrole est une condition des investissements de demain", a-t-il ajouté.

"Pourquoi ne pas se mettre d'accord, entre pays producteurs et consommateurs, sur une orientation de prix générale à donner au marché, je dirais même sur une fourchette de prix qui assurerait la pérennité des investissements mais n'accablerait pas les économies consommatrices?", a également lancé le président français.

"La France va faire des propositions au sein du G8", a poursuivi Nicolas Sarkozy.

Lors de ses voeux au corps diplomatique en janvier, il avait déjà appelé à "tendre la main aux pays producteurs de pétrole" afin de leur "garantir un niveau moyen acceptable des cours".

Le prochain sommet du G8 se tiendra à L'Aquila, dans le centre de l'Italie, du 8 au 10 juillet.

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