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Armageddon économique ?


vincponcet

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On pourra dire que la reprise sera là quand les PIB, les taux de chômage et les indicateurs boursiers auront recouvré leurs niveaux d'avant la crise. Pour l'instant, on en est loin. On est à 50% de reprise mais les indices boursiers sont déjà surévalués. En 29 aussi, il y a eu une reprise de 50% et puis, en 1932, patatras.

Tout indique qu'on se dirige vers une scénario à la japonaise, avec une croissance très molle ou en tôle ondulée et une dette publique qui explose. Les Japonais ont pu durer comme cela pendant 15 ans grâce à leurs exportations. Pour les Etats-Unis, la France et tous les autres pays qui vivent au-dessus de leurs moyens, ça va forcément durer moins longtemps. Quant à la Chine, ce sera Dubai x 1000.

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Cela ne remet pas en cause leurs résultats.

Je sais. C'est du pas vu, pas pris. Mais désormais on les surveillent d'un peu plus près, ça va être plus compliqué de tricher.

Le reprise est présente partout dans le monde.

Tiens, tu reprends le discours mainstream maintenant ? :icon_up:

Je me demande bien en quoi se caractérise concrètement cette relance. Par la hausse des faillites d'entreprises et du chômage ? Si on me sort les stats US du mois dernier alors là je me tord de rire pour de bon.

J'avais dit que c'était une crise comme il y en a régulièrement et que ce ne serait en aucune façon un armageddon ou un nouveau krach de 29 comme beaucoup ici l'ont cru (et le croient encore !). Et manifestement j'ai eu raison.

On a frôlé la chute de Wall Street avec Lehman mais c'est une crise comme une autre, c'est vrai :doigt:

De toute façon il y en aura d'autres prochainement. Une nouvelle sur l'immobilier déjà (rien n'a été réglé), une probable sur la croissance verte, et j'en passe sur les possibles faillites d'état en europe. On a encore appris récemment que la Bulgarie avait tricher sur sa dette (comme la Grèce). Enfin tout le monde triche, là encore c'est le même modus opérandi que pour les banques. Logique puisqu'ils s'entraident.

Au passage, est-il normal de considérer qu'une économie soit fondée sur des bulles ?

Quelle difficultés grecques ? S'il s'agit du déséquilibre de leurs comptes publics, il ne seront résolu que si la grèce sort de l'euro, ou si elle accepte une récession d'au moins 10 %. Mais on n'a pas besoin de ça pour être tranquille. Il suffit qu'elle puisse se financer sur 2010 - 2011, et ça s'est bien parti. C'est juste une histoire à 60 milliards.

Tu as vu la montée des taux d'intérêt de la Grèce ? En 3 mois ils ont doublés. Il leur est impossible d'emprunter. Reste l'aide du FMI, mais après ?

La faillite, si ce n'est de l'état, des banques grecques est programmée. C'est désormais une histoire de calendrier.

Pour le Portugal et l'Irlande, leur gouvernement ont pris les mesures qui s'imposaient (surtout pour l'Irlande). L'espagne et la France sont suffisamment riche pour que les problèmes, si problèmes il y a, ne se pose qu'à échéance de 4 - 5 ans.

Je ne sais pas pour l'Irlande mais vraisemblablement le Portugal suivra la Grèce. Mais la BCE peut se réveiller et décider de stopper pour de bon l'effet domino. Ce qui ne règle toujours rien sur le fond.

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2013 - 2014, peut-être 2012 mais ce serait étonnant. Il faut du temps pour qu'une nouvelle bulle se forme. En tout état de cause, il faut que le CAC remonte au moins à 5500 et plutôt 6000.

Eh bien alors vas-y, fonce! Rentre en force sur call infini CAC40, non?

La bulle est deja la, gonflee par les injections de liquidite qui sont toutes (ou en passe de l'etre) dans les indices d'actions puisque les encours de credit continus de baisser.

Quelle difficultés grecques ? S'il s'agit du déséquilibre de leurs comptes publics, il ne seront résolu que si la grèce sort de l'euro, ou si elle accepte une récession d'au moins 10 %. Mais on n'a pas besoin de ça pour être tranquille. Il suffit qu'elle puisse se financer sur 2010 - 2011, et ça s'est bien parti. C'est juste une histoire à 60 milliards.

Ah oui, la Grece a "juste" a sortir de l'euro, une broutille! Et qu'est-ce que cela donnera cote monnaie grecque une sortie de l'euro? Et quid des dettes grecques detenues a l'etranger qui seraient converties en monnaie de singe?

La situation est explosive a l'extreme en Europe car il n'y a simplement pas de solution.

Pour le Portugal et l'Irlande, leur gouvernement ont pris les mesures qui s'imposaient (surtout pour l'Irlande). L'espagne et la France sont suffisamment riche pour que les problèmes, si problèmes il y a, ne se pose qu'à échéance de 4 - 5 ans.

On croirait entendre "notre" ministre de l'economie: Vous inquietez pas, tout va bien, on est pete de tunes en France.

Quand a dire que l'Espagne est riche, je suppose que c'est une plaisanterie.

AU pire, il y a une recession en Europe. Mais la croissance continuera dans le reste du monde.

C'est vrai que l'Europe c'est une toute petite partie du monde, pas de quoi s'inquieter pour si peu.

Franchement quand je lis ce genre de discours naifs, je me dis que ceux qui vont derouiller le plus quand le chateau de cartes va tomber l'auront bien merite!

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Quand a dire que l'Espagne est riche, je suppose que c'est une plaisanterie.

Ben non c'est un pays riche maintenant, sa situation a extrêmement changé depuis 30 ans.

D'autre part, l'endettement public espagnol est bien moindre qu'en France, il se situait à 65% du PIB en 2009, comparé aux autres pays de l'UE pas de quoi en faire un fromage loin de là, le déficit bugétaire en revanche a plongé c'est ça qui inquiète, mais des années d'excédent la maintiennent à l'écart. De ce point de vue, l'Espagne n'a strictement rien à voir avec la Grèce, le Portugal ni l'Italie, et des pays comme la France et l'Allemagne devraient être envieux. En revanche le gouvernement socialiste prend son temps avant de prendre des mesures énergiques qui aillent dans le bon sens, cela peut générer de l'incertitude sur les marchés.

Le problème de l'Espagne c'est son chômage en masse et donc l'endettement privé, mais c'est un autre débat.

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Eh bien alors vas-y, fonce! Rentre en force sur call infini CAC40, non?

C'est fait. Depuis février 2009. Et mon portefeuille se porte plutôt bien, merci.

La bulle est deja la, gonflee par les injections de liquidite qui sont toutes (ou en passe de l'etre) dans les indices d'actions puisque les encours de credit continus de baisser.

Non pas encore, mais bien sûr, il y aura une autre bulle et une nouvelle crise. C'est le propre du capitalisme. Ces mécanismes de destruction / création ont été masqués jusque dans les années 90 par les états providences qui sont honnis (à mon avis à raison) ici. Comme ces états ne sont plus en mesure d'imposer leurs lois aux marchés, on les retrouvent.

Regarde les bourses au XIX° siècles - et grosso modo jusqu'en 1930 - et tu verras qu'il y a eu des fluctuations de cours de plus de 100 % tout les 5 - 6 ans.

Ah oui, la Grece a "juste" a sortir de l'euro, une broutille! Et qu'est-ce que cela donnera cote monnaie grecque une sortie de l'euro? Et quid des dettes grecques detenues a l'etranger qui seraient converties en monnaie de singe?

La situation est explosive a l'extreme en Europe car il n'y a simplement pas de solution.

Il y a toujours des solutions. Suivant l'amplitude de la crise, elles sont plus ou moins couteuses. Et parfois terriblement couteuses. Mais la fin du monde n'arrive jamais, malgré les Cassandres qui elles existent depuis toujours.

C'est vrai que l'Europe c'est une toute petite partie du monde, pas de quoi s'inquieter pour si peu.

Franchement quand je lis ce genre de discours naifs, je me dis que ceux qui vont derouiller le plus quand le chateau de cartes va tomber l'auront bien merite!

L'europe est une petite partie du monde. Je ne suis pas un grand voyageur, mais dans toutes les autres régions, les gens sont optimistes sur leur capacité à améliorer leur sort et celui de leur famille. Ce n'est pas le ce cas en France. Je pense que la faillite morale (pas encore financière même s'il est possible que cela arrive) de l'état providence y est pour beaucoup.

Partout, l'état est considéré comme au mieux neutre, au pire prédateur. Il n'y a qu'en France (et peut-être dans d'autres pays d'europe continentale) qu'on en attend une protection contre les dangers de la vie. Le problème, c'est qu'en France, l'état n'est plus en mesure de le faire. D'où la désespérance Française.

Je suis attristé - mais pas vraiment surpris - que cette désespérance touche aussi des gens qui se réclame du libéralisme.

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Nouvelle étape dans la crise: la SEC met le nez dans les conflits d'intérêts …

http://news.yahoo.com/s/ap/20100416/ap_on_…n_sachs_charged

The government has accused Goldman Sachs & Co. of defrauding investors by failing to disclose conflicts of interest in mortgage investments it sold as the housing market was faltering.

The Securities and Exchange Commission said in a civil complaint Friday that Goldman failed to disclose that one of its clients helped create — and then bet against — subprime mortgage securities that Goldman sold to investors.

Investors in the mortgage securities lost more than $1 billion, the SEC said. The agency is seeking to recoup profits reaped on the deal.

Goldman Sachs denied the allegations. In a statement, it called the SEC's charges "completely unfounded in law and fact" and said it will contest them.

Toutes les bourses ont chuté …

Texte intégral de la plainte: http://www.sec.gov/litigation/complaints/2…p-pr2010-59.pdf

GS&Co marketing materials for ABACUS 2007-AC1 – including the term sheet, flip book and offering memorandum for the CDO – all represented that the reference portfolio of RMBS underlying the CDO was selected by ACA Management LLC (“ACA”), a third-party with experience analyzing credit risk in RMBS. Undisclosed in the marketing materials and unbeknownst to investors, a large hedge fund, Paulson & Co. Inc. (“Paulson”), with economic interests directly adverse to investors in the ABACUS 2007-AC1 CDO, played a significant role in the portfolio selection process. After participating in the selection of the reference portfolio, Paulson effectively shorted the RMBS portfolio it helped select by entering into credit default swaps (“CDS”) with GS&Co to buy protection on specific layers of the ABACUS 2007-AC1 capital structure. Given its financial short interest, Paulson had an economic incentive to choose RMBS that it expected to experience credit events in the near future.
"Goldman wrongly permitted a client that was betting against the mortgage market to heavily influence which mortgage securities to include in an investment portfolio, while telling other investors that the securities were selected by an independent, objective third party," Khuzami said in a statement.

Est-ce que c'est une pratique courante ?

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…k7vfA&pos=1

“I wouldn’t want to own Goldman stock right now,” said Keith Goddard, president of Capital Advisors, which oversees $810 million in Tulsa, Oklahoma. “If this turns out to be remotely true, do you want to be doing business with someone who doesn’t have your best interests in mind? That’s the accusation here.”
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Ce matin ils parlaient des prochains accords de Bâle 3 sur BFM, en préparation, et qui auront pour objectif de fixer aux banques un montant minimum de fond propre. Les invités dont j'ai oublié le nom étaient plutôt opposés à cette mesure, expliquant qu'elle coutera 6 points de croissance à l'Europe.

La question qui m'est venu à l'esprit était comment faire en sorte que les banques puissent avoir suffisamment de liquidités pour affronter un crack boursier sans qu'elles y soient obliger ?

Nouvelle étape dans la crise: la SEC met le nez dans les conflits d'intérêts …

Si la fraude est avérée, Goldman Sachs mérite de finir dans les poubelles du Dow Jones.

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La question qui m'est venu à l'esprit était comment faire en sorte que les banques puissent avoir suffisamment de liquidités pour affronter un crack boursier sans qu'elles y soient obliger ?

Un moyen a été essayé, historiquement parlant, avec un succès certain : la combinaison "liberté bancaire et liberté monétaire". La dernière, supprimant la banque centrale, pousse à l'étalonnage de la monnaie sur quelque chose de raisonnable et diminue l'ampleur des cycles économiques ; la première crée une forte concurrence entre banques poussant chacune à se protéger d'un run.

J'ignore si d'autres méthodes seraient efficaces.

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La question qui m'est venu à l'esprit était comment faire en sorte que les banques puissent avoir suffisamment de liquidités pour affronter un crack boursier

Il faut supprimer les institutions qui génèrent les conditions de la mise en place d'un risque systémique et supprimer en même temps les bailouts et autre sauvetages de derniers recours.

Il faudrait aussi s'interroger sur les origines du crash.

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Finalement, une solution qui se rapproche surement de la liberté bancaire serait la responsabilisation bête et con. Pas de sauvetage de l'Etat en cas de faute de trésorerie. Ca les ferait surement réfléchir.

edit: grillé par pierreyves et les sauvetages de dernier recours.

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Il faudrait aussi s'interroger sur les origines du crash.

Il me semble que ce point crucial n'ait été évoqué par aucun des intervenants. Le journaliste semblait désemparé. Sa seule motivation pour Bâle 3 se résumait à "agir pour agir" et ne pas rester les bras croisés. Je l'ai trouvé assez pitoyable.

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GS répond:

http://www.businesswire.com/portal/site/ho…amp;newsLang=en

We want to emphasize the following four critical points which were missing from the SEC’s complaint.

* Goldman Sachs Lost Money On The Transaction. Goldman Sachs, itself, lost more than $90 million. Our fee was $15 million. We were subject to losses and we did not structure a portfolio that was designed to lose money.

* Extensive Disclosure Was Provided. IKB, a large German Bank and sophisticated CDO market participant and ACA Capital Management, the two investors, were provided extensive information about the underlying mortgage securities. The risk associated with the securities was known to these investors, who were among the most sophisticated mortgage investors in the world. These investors also understood that a synthetic CDO transaction necessarily included both a long and short side.

* ACA, the Largest Investor, Selected The Portfolio. The portfolio of mortgage backed securities in this investment was selected by an independent and experienced portfolio selection agent after a series of discussions, including with Paulson & Co., which were entirely typical of these types of transactions. ACA had the largest exposure to the transaction, investing $951 million. It had an obligation and every incentive to select appropriate securities.

* Goldman Sachs Never Represented to ACA That Paulson Was Going To Be A Long Investor. The SEC’s complaint accuses the firm of fraud because it didn’t disclose to one party of the transaction who was on the other side of that transaction. As normal business practice, market makers do not disclose the identities of a buyer to a seller and vice versa. Goldman Sachs never represented to ACA that Paulson was going to be a long investor.

Il semble donc bien que ce soit une pratique habituelle.

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C'est fait. Depuis février 2009. Et mon portefeuille se porte plutôt bien, merci.

Non, non, maintenant, 100% de ton capital en call infini sur un indice, cac ou autres. Alors, toujours aussi certain?

Et pour ce qui est de ton portefeuille, pense a placer des stops, juste au cas ou…

Non pas encore, mais bien sûr, il y aura une autre bulle et une nouvelle crise. C'est le propre du capitalisme. Ces mécanismes de destruction / création ont été masqués jusque dans les années 90 par les états providences qui sont honnis (à mon avis à raison) ici. Comme ces états ne sont plus en mesure d'imposer leurs lois aux marchés, on les retrouvent.

La creation de bulles correspond au phenomene de foule et d'illusion propre aux individus. Le capitalisme n'a rien a voir la-dedans, en soit il ne cree aucune bulle puisqu'"il" ne s'occupe pas des repartitions sur les actifs mais du moyen de parvenir a l'accumulation initiale.

En soit la creation de bulle n'a pas d'importance tant qu'elle limite le risque a ceux qui ont investi. Avec l'etat providence et le monopole d'emission monetaire, les effets des bulles sont demultiplies et surtout le risque associe est dirige dans un sens unique, portant sur l'ensemble des acteurs economiques.

Il y a toujours des solutions. Suivant l'amplitude de la crise, elles sont plus ou moins couteuses. Et parfois terriblement couteuses. Mais la fin du monde n'arrive jamais, malgré les Cassandres qui elles existent depuis toujours.

Qui parle de fin du monde? En revanche voir une majorite des habitants des pays europeens plonges dans une quasi-misere merite que l'on denonce l'illusion de la reprise actuelle via les injections de liquidites. Avec les montants de dettes en jeu, les couts seront humains et pas uniquement des reductions de capital.

L'europe est une petite partie du monde. Je ne suis pas un grand voyageur, mais dans toutes les autres régions, les gens sont optimistes sur leur capacité à améliorer leur sort et celui de leur famille. Ce n'est pas le ce cas en France. Je pense que la faillite morale (pas encore financière même s'il est possible que cela arrive) de l'état providence y est pour beaucoup.

Partout, l'état est considéré comme au mieux neutre, au pire prédateur. Il n'y a qu'en France (et peut-être dans d'autres pays d'europe continentale) qu'on en attend une protection contre les dangers de la vie. Le problème, c'est qu'en France, l'état n'est plus en mesure de le faire. D'où la désespérance Française.

Les gens optimistes? Surement pas, surtout que partout ailleurs on se preoccupe du risque enorme que font peser les deficits publics sur l'avenir. Meme en Australie ou le chomage est retombe a son plus-bas apres n'etre que legerement monte personne ne fait preuve d'un optimisme beat.

Il y a une tres forte apprehension de l'avenir, les moins pessimistes etant les asiatiques peut-etre a l'exception du Japon mais c'est principalement du a l'illusion chinoise qui est pure speculation.

Esperons que cette bulle n'explosera pas en meme temps que celle des obligations…

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Je suis attristé - mais pas vraiment surpris - que cette désespérance touche aussi des gens qui se réclame du libéralisme.

Si on a pas la win attitude c'est qu'on est pas libéral ! :icon_up:

Est-ce que c'est une pratique courante ?

Oui. On a toujours essayer d'écouler les CDS et de se faire de l'argent dessus.

Encore une fois ça montre la corruption du système. Et vous pouvez constater qu'il n'y a pas une seule trace de l'état dans cette histoire. Tout comme pour les autres fraudes que j'ai cités dans la page d'avant. Et on risque d'en découvrir encore beaucoup d'autres :

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Si la fraude est avérée, Goldman Sachs mérite de finir dans les poubelles du Dow Jones.

Tout va bien, c'est déjà (et encore) la faute d'un petit Frenchie : Fabrice Tourre.

Je ne suis pas certain des bonnes pratiques sur ce forum pour citer ou renvoyer vers des articles de presse, je vous invite donc simplement à googliser ce Monsieur.

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Tout va bien, c'est déjà (et encore) la faute d'un petit Frenchie : Fabrice Tourre.

Je ne suis pas certain des bonnes pratiques sur ce forum pour citer ou renvoyer vers des articles de presse, je vous invite donc simplement à googliser ce Monsieur.

Tu peux linker, sans souci. Et citer avec link une partie de l'article.

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Tout va bien, c'est déjà (et encore) la faute d'un petit Frenchie : Fabrice Tourre.

Je ne suis pas certain des bonnes pratiques sur ce forum pour citer ou renvoyer vers des articles de presse, je vous invite donc simplement à googliser ce Monsieur.

Ça sent le bouc émissaire, exactement comme pour l'affaire Kerviel. Ses supérieurs pas au courant, mais bien sûr…

En outre il a fait la liaison entre Paulson et GS mais je ne vois toujours pas en quoi ça exonère Paulson d'être au courant de l'escroquerie (surtout qu'il a empocher de l'argent à la clé).

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Ça sent le bouc émissaire, exactement comme pour l'affaire Kerviel. Ses supérieurs pas au courant, mais bien sûr…

En outre il a fait la liaison entre Paulson et GS mais je ne vois toujours pas en quoi ça exonère Paulson d'être au courant de l'escroquerie (surtout qu'il a empocher de l'argent à la clé).

Oui, certains vont essayer de tout lui mettre sur le dos, mais contrairement à l'affaire Kerviel ce sera ici impossible car effectivement l'arnaque a été montée à plusieurs et tout le monde savait de quoi il retournait (sauf les clients lésés bien sûr).

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Encore une fois ça montre la corruption du système. Et vous pouvez constater qu'il n'y a pas une seule trace de l'état dans cette histoire. Tout comme pour les autres fraudes que j'ai cités dans la page d'avant.

En effet, il n'y a pas besoin d'état pour qu'existe la fraude. Les institutions n'influencent en tout état de cause que les incitations … et qui dit "incitation" dit qu'on a encore le choix de se comporter de façon corrompue ou pas …

Lorsque les institutions sont liberticides, les comportements frauduleux deviennent peu à peu la norme (néanmoins le choix de participer ou pas à l'activité du secteur persiste).

Et on risque d'en découvrir encore beaucoup d'autres :

:icon_up: c'est ce qui rend cette news importante: les marchés ne s'y sont pas trompés …

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Et on risque d'en découvrir encore beaucoup d'autres :

A noter que Janet Tavakoli qui parle de "widespread malfeasance" n'est pas vraiment une bleue:

http://en.wikipedia.org/wiki/Janet_Tavakoli

Tavakoli has worked in finance since completing her M.B.A. in 1981. She has traded, structured, and sold derivatives and structured products in both New York and London. In addition, she has held senior positions in the global financial markets division at Westdeutsche Landesbank in London, the capital markets group for Bank One in Chicago, the Swap (finance) trading desk and mortgage-backed securities marketing for Merrill Lynch in New York, and MBS marketing to Japanese clients for PaineWebber (now UBS) in New York. She has also worked for Bear Stearns and Goldman Sachs. Also Salomon Brothers, and Bank of America. [4]

She taught "Derivatives: Futures, Forwards, Options and Swaps" at the University of Chicago Booth School of Business as adjunct associate professor of finance.

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http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…1WJo&pos=15

The worst global financial crisis in 70 years arrived in Saint-Etienne this month, as embedded financial obligations began to blow up.

A bill came due for 1.18 million euros ($1.61 million) owed to Deutsche Bank AG under a contract that initially saved the French city money. The 800-year-old town refused to pay, dodging for now one of 10 derivatives so speculative no bank will buy them back, said Cedric Grail, the municipal finance director. They would cost about 100 million euros to cancel today, he said.

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Un article qui donne la big picture concernant les activités de GS supposées frauduleuses:

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…CL36I&pos=1

Extrait:

Abacus deals were filled with default swaps that offered payouts to Goldman Sachs if certain mortgage bonds didn’t pay as promised, in return for regular premiums from the bank.

[…]

At least $192 million of the debt was granted top grades by credit-rating companies, and an additional $1.1 billion was supposedly even safer, according to Bloomberg data. The latter, super-senior portions were derivatives and not securities.

“This would never have been possible if the ratings had been correct,” said Gene Phillips, director of PF2 Securities Evaluations, a New York-based advisory firm. “For these trades to come out so well for Paulson, the ratings agencies would not have been able to identify as well as Paulson did that these were crappy assets.”

A lire en entier si cela vous intéresse.

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Cela ne remet pas en cause leurs résultats.

Si, la variation de la valeur de leurs actifs occasionne des appréciations ou dépréciations qui viennent sur le résultat.

Par ailleurs, on ne juge pas une entreprise qu'à son résultat. C'est facile de se faire du résultat positif en détruisant son bilan.

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Les vieux terrils de Saint-Etienne et le volcan islandais annoncent-ils le début de la fin ?

Je n'ose imaginer ce qu'il en est des finances d'une ville comme Paris ou Marseille.

A part ça, on vient tout doucement à ce que j'ai écrit :

Goldman Sachs pourrait ne pas être un cas isolé

BOSTON/NEW YORK (Reuters) - L'affaire Goldman Sachs n'est peut-être pour Wall Street que le prélude à l'ouverture d'une multitude de contentieux émanant directement de la crise des subprimes.

La SEC accuse la banque de fraude pour n'avoir pas dit aux acheteurs de CDO émis par un véhicule d'investissement du nom d'Abacus que le gérant de fonds spéculatifs John Paulson, qui avait contribué à la constitution du portefeuille de dérivés de créances immobilières de ce placement, pariait contre les dérivés en question.

La Securities and Exchange Commission (SEC) est l'organisme de tutelle des marchés financiers aux Etats-Unis. Les CDO (collateralized debt obligation) sont des titres adossés à divers types de créances que l'on a titrisées.

La pratique de créer des CDO synthétiques n'était pas rare en 2006 et 2007. Alors que la bulle immobilière touchait à sa fin, des investisseurs perspicaces cherchaient d'autres moyens de faire du profit.

L'action Goldman Sachs a plongé de 13% vendredi et les actions d'autres établissements financiers créateurs de CDO ont également fortement reculé. Deutsche Bank a perdu 9%, Morgan Stanley 6%, Bank of America 5% et Citigroup 5%.

Merrill Lynch, maintenant propriété de Bank of America, Citigroup et Deutsche Bank étaient les leaders du placement de CDO en 2006 et en 2007, selon des données de Thomson Reuters. Mais la plupart des ces opérations reposaient sur des valeurs mobilières adossées à des créances immobilières (MBS) réelles et non pas sur des dérivés comme dans le cas d'Abacus.

Des gérants de hedge funds (fonds spéculatifs) comme John Paulson avaient l'habitude de parier contre ces CDO synthétiques, fondés sur des contrats de dérivés et non sur des valeurs mobilières réelles. Ces CDO-là étaient moins courants.

AU-DELÀ D'ABACUS

Quoi qu'il en soit, l'acte d'accusation de la SEC contre Goldman Sachs mobilise déjà des investisseurs qui ont perdu gros sur ces CDO, affirme l'avocat Jake Zamansky.

"J'ai été contacté par des clients de Goldman afin d'engager des poursuites pour récupérer leurs pertes", a-t-il dit. "Ca dépassera largement le seul Abacus. Les autorités et les avocats des plaignants vont examiner d'autres opérations et quels types de conflits se jouent chez Goldman".

Une enquête du site internet ProPublica sur les paris contre des créances liées à des CDO engagés en 2007 par le hedge fund de Chicago Magnetar avait également débouché sur des allégations de conflit d'intérêt contre Deutsche Bank, Merrill et JPMorgan Chase.

La banque néerlandaise Rabobank a porté plainte en juin contre Merrill Lynch au sujet de l'implication de Magnetar dans un CDO appelé Norma.

"Merrill Lynch a fait équipe avec l'un de ses hedge funds clients les plus prisés - un vendeur à découvert réputé qui avait aidé Merrill Lynch à monter quatre autres CDO - pour créer Norma, un instrument personnalisé en vue de parier contre le marché des valeurs mobilières adossées à des créances immobilières", explique Rabobank dans sa plainte déposée le 12 juin à la Cour suprême de New York.

La SEC et d'autres autorités financières ont fait savoir que le cas Abacus ne serait pas le seul étudié.

"Nous examinons avec soin ces produits et ces transactions", explique Robert Khuzami, responsable de l'application des règlements de la SEC. "Nous explorons la totalité du spectre pour déterminer s'il y a eu des cas de fraude".

Le procureur général du Connecticut Richard Blumenthal a déclaré que ses services s'étaient d'ores et déjà saisis du dossier Goldman.

"L'une des questions primordiales consiste à savoir s'il s'agit d'un incident isolé ou s'il y a un fait de collusion entre banques d'investissement et hedge funds en vue de laisser couler des valeurs qu'ils ont créées et vendues à des investisseurs qui n'en savaient rien", explique-t-il dans un communiqué.

Avec Dan Wilchins et Rachelle Younglai, Wilfrid Exbrayat pour le service français

(badurl) http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100418.REU6668/goldman-sachs-pourrait-ne-pas-etre-un-cas-isole.html (badurl)

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Je n'ose imaginer ce qu'il en est des finances d'une ville comme Paris ou Marseille.

A part ça, on vient tout doucement à ce que j'ai écris :

Quoi qu'il en soit, l'acte d'accusation de la SEC contre Goldman Sachs mobilise déjà des investisseurs qui ont perdu gros sur ces CDO, affirme l'avocat Jake Zamansky.

"J'ai été contacté par des clients de Goldman afin d'engager des poursuites pour récupérer leurs pertes", a-t-il dit. "Ca dépassera largement le seul Abacus. Les autorités et les avocats des plaignants vont examiner d'autres opérations et quels types de conflits se jouent chez Goldman".

Une enquête du site internet ProPublica sur les paris contre des créances liées à des CDO engagés en 2007 par le hedge fund de Chicago Magnetar avait également débouché sur des allégations de conflit d'intérêt contre Deutsche Bank, Merrill et JPMorgan Chase.

La banque néerlandaise Rabobank a porté plainte en juin contre Merrill Lynch au sujet de l'implication de Magnetar dans un CDO appelé Norma.

"Merrill Lynch a fait équipe avec l'un de ses hedge funds clients les plus prisés - un vendeur à découvert réputé qui avait aidé Merrill Lynch à monter quatre autres CDO - pour créer Norma, un instrument personnalisé en vue de parier contre le marché des valeurs mobilières adossées à des créances immobilières", explique Rabobank dans sa plainte déposée le 12 juin à la Cour suprême de New York.

La SEC et d'autres autorités financières ont fait savoir que le cas Abacus ne serait pas le seul étudié.

l'été sera finalement caniculaire …

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Un autre avec un peu plus de détails:

http://www.chicagotribune.com/business/sns…0,1061669.story

The fraud charges against Goldman Sachs & Co. that rocked financial markets Friday are no slam dunk, as hazy evidence and strategic pitfalls could easily trip up government lawyers.

Yet that hardly matters, experts say, because the allegations will kick off a new era of litigation that could entangle Goldman and other banks for years to come.

The charges against Goldman relate to a complex investment tied to the performance of pools of risky mortgages. In a complaint filed Friday, the Securities and Exchange Commission alleged that Goldman marketed the package to investors without disclosing a major conflict of interest: The pools were picked by another client, a prominent hedge fund that was betting the housing bubble would burst.

Goldman said the charges are "unfounded in law and fact." In a written response to the charges, the bank said it had provided "extensive disclosure" to investors and that the largest investor had selected the portfolio — not the hedge fund client. Goldman said it lost $90 million on the deal.

That doesn't contradict the SEC complaint, which says the largest investor selected the mortgage investments from a list provided by the hedge fund. And the fact that Goldman lost money has no impact on the fraud charges.

The charges will unleash a torrent of lawsuits, and likely signal that the government is prepared to file more lawsuits related to the overheated market that preceded the financial crisis, experts said.

"This is just the tip of the iceberg," said James Hackney, a professor at Northeastern University School of Law. "There are a lot of folks out there in different deals who played similar roles, and once it starts building steam, plaintiffs' lawyers will figure out this is where the money is and there should be a lot of action."

Among the legal action expected in the coming months:

— Class-action suits by Goldman shareholders who believe Goldman alleged misconduct made their stakes less valuable could come as early as Monday. Such suits are common when companies are accused of wrongdoing. Goldman shares fell almost 13 percent Friday as the bank lost $12.5 billion in market capitalization.

— Suits by investors who believe Goldman sold them on deals that were doomed to fail. The investors in the transaction at the heart of the SEC case could sue first, followed by others who believe their losses were similar.

— Possible criminal charges, if the SEC's civil case reveals evidence that meets the higher standard of "proof beyond a reasonable doubt." Experts said it's unlikely the company as a whole will face criminal charges, but evidence could emerge that would expose the Goldman executive named in the SEC complaint, 31-year-old Fabrice Tourre, to criminal prosecution.

— Charges by regulators about other mortgage investments at Goldman and elsewhere. SEC enforcement chief Robert Khuzami told reporters Friday the agency is racking up evidence on other deals in the overheated market that preceded the financial crisis.

Already the case has provoked legal questions from foreign governments, according to published reports. That's because the financial crisis forced many countries to bail out banks that lost money on investments arranged by Goldman.

German regulators are considering legal action against Goldman, newspaper Welt am Sonntag reported, quoting a spokesman for Chancellor Angela Merkel.

[… article complet sur la page du WP]

A noter:

To prove its fraud case against Goldman, the government must show that Goldman misled investors or failed to tell them facts that would have affected their financial decisions.

Et aussi:

"Goldman could've easily paid a fine already," said John Coffee, a securities law professor at Columbia University. "So I don't think it's money they're fighting over."

On peut en effet s'interroger sur les motivations de la SEC (http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…o8WwI&pos=3. )

The case has been assigned to U.S. District Judge Barbara Jones of New York. Jones is the federal judge who five years ago presided over the $11 billion criminal fraud case that toppled WorldCom Corp. and sent its former CEO Bernard Ebbers to prison for 25 years.

Ah ouaih …

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Comme toujours, le marche finit par remettre en avant ce qui aurait du etre la solution que les etats n'ont pas employe depuis le debut: passer aux cribles tous les contrats lies aux sub-prime et condamner lourdement les fraudes dont ont ete victimes les investisseurs.

Cela aurait eu l'avantage de reconstruire les relations de confiance dans la finance et surtout d'evacuer le risque moral qui est aujourd'hui a son plus haut.

Certes les bourses mondiales seraient restees autour de leurs plus bas un moment mais au moins aujourd'hui on pourrait voir le debut d'une saine hausse venir et non pas une montee sur gonflement par voie de depenses publiques.

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