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Armageddon économique ?


vincponcet

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Oui

Très bien, avançons pas à pas, je te remercie de ne pas noyer le lecteur sous une information trop abondante.

Seconde chtite question donc : Depuis, les années 1990 pourtant, la Banque centrale n’a plus l’autorisation de faire des avances directes au Trésor public pour financer le déficit budgétaire, principale source historique d'inflation. La Banque centrale peut en revanche prendre en pension les bons du trésor que les banque de second rang ont acheté sur le marché monétaire. C'est là l'astuce, ou bien s'agit-il d'autre chose?

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Très bien, avançons pas à pas, je te remercie de ne pas noyer le lecteur sous une information trop abondante.

Seconde chtite question donc : Depuis, les années 1990 pourtant, la Banque centrale n’a plus l’autorisation de faire des avances directes au Trésor public pour financer le déficit budgétaire, principale source historique d'inflation. La Banque centrale peut en revanche prendre en pension les bons du trésor que les banque de second rang ont acheté sur le marché monétaire. C'est là l'astuce, ou bien s'agit-il d'autre chose?

Ce n'est pas la bulle internet en ce qui concerne 96/2000?

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la création monétaire est le seul motif de création de bond du trésor.

Comment ça marche si c'est pas comme ça ?

JP Chevallier dit exactement cela sans dette étatique il ne peut pas y avoir création monétaire c'est pour cela que selon ses délires il faut une bonne dose de dette (il me semble qu'il avance un chiffre du chapeau magique de 60%) pour que l'économie fonctionne à son potentiel.

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Très bien, avançons pas à pas, je te remercie de ne pas noyer le lecteur sous une information trop abondante.

Seconde chtite question donc : Depuis, les années 1990 pourtant, la Banque centrale n’a plus l’autorisation de faire des avances directes au Trésor public pour financer le déficit budgétaire, principale source historique d'inflation. La Banque centrale peut en revanche prendre en pension les bons du trésor que les banque de second rang ont acheté sur le marché monétaire. C'est là l'astuce, ou bien s'agit-il d'autre chose?

:doigt: Mes excuses. En fait j'avais bien pensé que ma réponse paraitrait courte, mais je devais partir dans la minute ! :icon_up:

Le système bancaire peut créer de la monnaie de bcp de façons. Par exemple, si les ratios prudentiels des banques sont augmentés, ou si un autre élément de la régulation permet aux banques d'augmenter leur leverage, de la monnaie est créée (de la même façon certaines innovations financières permettent aux banques d'augmenter leur leverage "hors régulation").

Ensuite, une partie seulement de la monnaie créée va dans la bourse, suivant un paquet de paramêtres (comme par exemple la taxation des dividendes, des bénéfices boursiers etc…). Bref, ce n'est pas simple, mais le graphique que tu indiques s'explique bien par une augmentation de la masse monétaire.

Ce n'est pas la bulle internet en ce qui concerne 96/2000?

Oui, mais la bulle internet est aussi conséquence du laxisme du système monétaire.

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http://www.youtube.com/watch?v=pC8I3J-1GSM

Le contenu de cette vidéo est précisément ce qui est dans wikipedia, il me semble (par exemple ici: http://en.wikipedia.org/wiki/Money_creation ).

Est-ce une description correcte du système actuel ?

non, cette vidéo omet de rappeler qu'une reconnaissance de dette a de la valeur. En effet, une reconnaissance de dette s'achète et se vend. elle a donc de la valeur.

Or la valeur de la monnaie moderne est fondée sur la valeur des reconnaissances de dettes. Cette vidéo prétend que l'argent serait créée a partir de rien. prétendre que la monnaie est créée a partir du vent n'a aucun sens puisque la monnaie est créée à partir de la valeur des reconnaissances de dette. L'auteur de la vidéo n'a pas compris la logique de la création monétaire.

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Or la valeur de la monnaie moderne est fondée sur la valeur des reconnaissances de dettes. Cette vidéo prétend que l'argent serait créée a partir de rien. prétendre que la monnaie est créée a partir du vent n'a aucun sens puisque la monnaie est créée à partir de la valeur des reconnaissances de dette. L'auteur de la vidéo n'a pas compris la logique de la création monétaire.

Reconnaissance de dette et vide, ça revient à peu près au même. Tout dépend de l'horizon temporel dans lequel on se place.

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Reconnaissance de dette et vide, ça revient à peu près au même. Tout dépend de l'horizon temporel dans lequel on se place.

Un entrepreneur signe une reconnaissance de dette a son banquier. Le banquier lui donne de la monnaie en échange de cette reconnaissance de dette. Vous ne pouvez pas valablement affirmer que cette reconnaissance de dette serait "du vide". en effet, cette reconnaissance de dette de l'entrepreneur a de la valeur. elle se négocie chaque jour. elle se vend, elle s'achète. Même celui qui n'est pas banquier peut trouver un avantage à acheter une reconnaissance de dette.

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L'endettement privé excessif devient rapidement un endettement public.

Sans même parler de bailout, si l'éco privée fait faillite, les recettes de l'Etat vont dégringoler en vitesse, le déficit va exploser, et la dette avec.

Il ne peut pas exister d'endettement privé excessif. En effet, chaque banquier prête, à ses risques, à ses clients, aux agents économiques privés. Chaque banquier prend un risque mesuré. C'est le coeur du métier d'un banquier de maitriser le risque de prêter à un agent économique privé. Un tel risque est bien maitrisé par les banquiers. Un important endettement privé ne peut donc pas être excessif aux yeux du banquier qui a prêté. Sinon, il n'aurait pas prêté.

Aujourd'hui, une conséquence d'un important endettement privé serait un risque de dépréciation de la monnaie. Cela révèle que le dysfonctionnement monétaire provient d'une absence d'étalon monétaire sérieux, de valorimetre sérieux, et non pas d'une quantité de l'endettement.

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C'est le coeur du métier d'un banquier de maitriser le risque de prêter à un agent économique privé. Un tel risque est bien maitrisé par les banquiers. Un important endettement privé ne peut donc pas être excessif aux yeux du banquier qui a prêté. Sinon, il n'aurait pas prêté.

Certes, mais il ne faut pas négliger le fait que le risque est mesuré dans le contexte de l'existence de l'état et des bailouts, donc le banquier mesure correctement le risque, mais en prenant compte du fait qu'il peut le mutualiser partiellement, donc en dessous de la valeur qu'il aurait sans l'état.

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Certes, mais il ne faut pas négliger le fait que le risque est mesuré dans le contexte de l'existence de l'état et des bailouts, donc le banquier mesure correctement le risque, mais en prenant compte du fait qu'il peut le mutualiser partiellement, donc en dessous de la valeur qu'il aurait sans l'état.

Le banquier ne mutualise pas le risque de prêter à son client. Il ne s'agit pas de mutualisation des risques. au contraire, le banquier assume seul le risque de prêter a son client. Si le client ne rembourse pas, le banquier subit une perte sèche égale au montant du prêt non remboursé. La nature du prêt bancaire n'est pas la mutualisation d'un risque.

Il n'existe aucune garantie étatique qui réduirait le risque du prêt bancaire. Peut-être confondez-vous avec le prêt en dernier ressort. C'est un tout autre mécanisme.

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JP Chevallier dit exactement cela sans dette étatique il ne peut pas y avoir création monétaire c'est pour cela que selon ses délires il faut une bonne dose de dette (il me semble qu'il avance un chiffre du chapeau magique de 60%) pour que l'économie fonctionne à son potentiel.

J'ai lu un peu son blog, fort intéressant au demeurant, bien que tributaire d'une grille d'interprétation exclusivement friedmanienne.

Son argumentaire repose sur le principe que le système bancaire ne crée pas de monnaie, car il joue seulement sur l'accélération ou la décélération des diverses masses monétaires, mais reste neutre dans le processus tant que les règles monétaristes sont respectées par les BC et que l'Etat ne porte pas secours aux Gos Banques à court de fonds propres. Dans cette hypothèse d'un système bancaire relativement sain, les banques ne font que correspondre l'offre et la demande de capitaux. La mauvaise gestion des cycles de destruction créatrice viendrait selon lui des dysfonctionnements comptables de la balance des paiements étatiques.

Voilà qui va à l'encontre de l'opinion commune couramment formulée par ici concernant la pratique de la planche à billets, qui serait un mythe. Ainsi il explique que l'augmentation de la masse monétaire ne vient pas des banques ni de la BC, mais des déséquilibres des finances publiques. En particulier la surévaluation des actifs souverains et donc des bonds du Trésor, la dérive de la dette publique via une comptabilité occulte des Etats qui ne prend pas en compte la dette des systèmes de protection sociale.

http://www.jpchevallier.com/article-creati…s-52423503.html

Création monétaire pour les nuls

Tout est simple, je ne comprends pas pourquoi tant de gens ne comprennent pas ces problèmes de création monétaire disait (à peu près) Milton Friedman…

La plus grande confusion règne à ce sujet, surtout en France, d’autant plus que Maurice Allais qui est considéré comme un spécialiste en la matière, a fait lui aussi des erreurs monumentales en soutenant par exemple que les banques font de la création monétaire en accordant des prêts !

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, entre autres à la suite des déclarations de ce bon vieux Greenspan, il n’en est rien : les banques ne font pas de création monétaire en accordant des prêts !

En effet, elles ne font que faciliter le fonctionnement des marchés financiers en rapprochant les offreurs et les demandeurs de capitaux, ce qui est bien leur fonction de base.

L’argent épargné par les uns est transféré aux emprunteurs par l’intermédiaire du système bancaire qui est maintenant mondialisé.

La seule acrobatie réalisée par les banques est de jouer sur les échéances : généralement, les sommes prêtées le sont à plus court terme que celles qui sont empruntées, mais la gestion de ce risque est du ressort ordinaire des banques dont c’est le métier de base.

L’argent circule alors plus rapidement, mais il ne s’agit pas de création monétaire. Il ne faut pas confondre ces deux concepts !

Dans cette perspective, le système bancaire des Etats-Unis est particulièrement efficace et les Américains l’utilisent parfaitement bien en laissant très peu de dollars inertes (M1 ne représente que 10 à 12 % du PIB).

En effet, l’argent non dépensé, c’est-à-dire l’épargne, doit être investie en totalité pour que la croissance atteigne l’optimum d’après ce bon vieux… Keynes.

Il n’en est pas de même dans la zone euro où M1 se monte à plus de 50 % du PIB !

La création monétaire y est forte. Elle provient en particulier des engagements de retraite qui ne sont pas comptabilisés à leur juste valeur, surtout en France.

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, et inversement, l’hypertrophie de la masse monétaire est le pire mal qui puisse sévir dans une nation.

Il provient de l’argent non gagné qui circule à la suite de graves dysfonctionnements comptables.

Par ailleurs, un nouveau problème est curieusement posé par un certain nombre de personnes (des idiots inutiles…) dans la zone euro à propos des rachats par la BCE de bons de Trésors.

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, ces rachats ne correspondent pas à de la création monétaire : ils sont au contraire à la base même de la régulation de la masse monétaire par la banque centrale comme l’a fort clairement exposé jadis Milton Friedman, ce que fait ordinairement la Fed depuis des décennies (c’est là l’un de ses moyens d’intervention les plus puissants).

En rachetant des bons, la banque centrale transforme des valeurs mobilières en valeurs monétaires.

Il n’y a donc qu’une transformation de la forme de valeurs et non pas création ex nihilo de valeur.

Tout est simple, à condition de comprendre ce qui est simple, mais il faut constater que beaucoup de gens ont des difficultés pour comprendre ces problèmes liés à la masse monétaire.

C’est la diversité biologique dirait un toubib de ma connaissance…

Déclin de la culture économique

Alan Greenspan a déclaré à maintes reprises que les marchés devraient mieux fonctionner à l’avenir (donc avec moins de volatilité et davantage de rationalité) parce que les investisseurs devraient avoir de meilleures connaissances économiques au fil du temps.

Il s’est lourdement trompé sur ce point !

Le déclin de la culture économique est très marqué, surtout en Europe depuis l’adoption de l’euro…

Avant, du temps du système de Bretton Woods, tout le monde savait, y compris l’homme de la rue et la ménagère (!), qu’un pays était condamné à dévaluer (sa monnaie) quand les entreprises et la res publica étaient mal gérées.

C’est ce qui s’est passé pour le franc français un certain nombre de fois, en particulier par rapport au Deutschemark.

Ensuite, lorsque le franc français est entré dans un système de changes libres, les parités ont évolué naturellement et spontanément en fonction de la bonne et de la mauvaise gestion des affaires en France par rapport à ses partenaires, ce qui obligeait tout le monde à réagir correctement pour rétablir une situation saine en cas de débordements potentiellement dangereux.

Tout le monde comprenait (plus ou moins bien) ces problèmes. Maintenant, c’est l’incompréhension la plus totale, les délires les plus extravagants ayant le plus de succès !

De petites mises au point rapides sont nécessaires…

D’abord, les banques centrales et les banques ordinaires ne créent pas de monnaie, normalement du moins, sauf quelques cas extraordinaires comme par exemple au Zimbabwe.

En effet, dans tous les pays, les règles comptables sont (à peu près) bien respectées (en dehors de quelques exceptions comme par exemple en France et dans d’autres pays où les engagements de retraite ne sont pas comptabilisés à leur juste valeur).

Dans chaque pays, la banque centrale établit la balance des paiements, et toutes les banques centrales sont en relation entre elles par l’intermédiaire de la Banque des Règlements Internationaux (BRI, Bank for International Settlements, BIS).

Elles doivent toutes avoir à tout moment une position nette créditrice vis-à-vis de la BRI.

Compte tenu de ces règles, le système bancaire mondial est parfaitement bien organisé et son fonctionnement est pérenne (cf. mon autre billet à ce sujet, Balances des paiements et équilibres systémiques du 15 avril, cliquer ici pour le lire).

Dans la zone euro, le gros problème vient du fait que les déficits qui se sont produits dans ces cochons de pays du Club Med ont été compensés par les excédents, en particulier de l’Allemagne, ce qui a occulté la gravité de ces déséquilibres.

(…)

http://www.jpchevallier.com/article-declin…e-50973275.html

Son analyse vous semble-t-elle si délirante?

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J'ai lu un peu son blog, fort intéressant au demeurant, bien que tributaire d'une grille d'interprétation exclusivement friedmanienne.

Son argumentaire repose sur le principe que le système bancaire ne crée pas de monnaie, car il joue seulement sur l'accélération ou la décélération des diverses masses monétaires, mais reste neutre dans le processus tant que les règles monétaristes sont respectées par les BC et que l'Etat ne porte pas secours aux Gos Banques à court de fonds propres. Dans cette hypothèse d'un système bancaire relativement sain, les banques ne font que correspondre l'offre et la demande de capitaux. La mauvaise gestion des cycles de destruction créatrice viendrait selon lui des dysfonctionnements comptables de la balance des paiements étatiques.

Voilà qui va à l'encontre de l'opinion commune couramment formulée par ici concernant la pratique de la planche à billets, qui serait un mythe. Ainsi il explique que l'augmentation de la masse monétaire ne vient pas des banques ni de la BC, mais des déséquilibres des finances publiques. En particulier la surévaluation des actifs souverains et donc des bonds du Trésor, la dérive de la dette publique via une comptabilité occulte des Etats qui ne prend pas en compte la dette des systèmes de protection sociale.

Son analyse vous semble-t-elle si délirante?

JP Chevalier a raison sur le fait de dire qu'il n'existe pas de "planche a billet" dans nos pays. Il a raison de dire qu'il n'existe pas de monnaie qui serait créée "ex nihilo". En effet, toute monnaie est créée en échange d'une reconnaissance de dette. Or une reconnaissance de dette n'est pas "le vide", c'est pas "nihilo". Au moment du prêt bancaire, une reconnaissance de dette a de la valeur. Sauf certaines créances sur certains États.

mais jp chevallier se contredit lui-même lorsqu'il affirme que les banques ne créent pas de monnaie. en effet, il ajoute plus loin que les banques créent de la monnaie "temporaire". a mon avis, c'est une formulation maladroite du concept de monnaie. JP Chevallier analyse bien qu'il existe une création monétaire des banques de second rang, création qui ignore la banque centrale. C'est une sorte de monnaie privée, mais dont l'usage est tres restreint. jp chevalier s'en offusque et la qualifiant de "détournement". Il a tort. Cette création de monnaie privée par les banques de second rang, mais à usage restreint, est sain et responsable.

JP chevalier dit que le déséquilibre provient d'un déséquilibre comptable du aux dettes de l'Etat. il a entièrement raison sur ce point. le déséquilibre ne peut pas provenir des prêts faits aux agents économiques privés. seul l'Etat ne rembourse pas ses emprunts bancaires. La loi étatique permet a l'Etat de ne pas rembourser ses emprunts en faisant des montages financiers frauduleux mais légaux.

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Le banquier ne mutualise pas le risque de prêter à son client. Il ne s'agit pas de mutualisation des risques. au contraire, le banquier assume seul le risque de prêter a son client. Si le client ne rembourse pas, le banquier subit une perte sèche égale au montant du prêt non remboursé. La nature du prêt bancaire n'est pas la mutualisation d'un risque.

Il n'existe aucune garantie étatique qui réduirait le risque du prêt bancaire. Peut-être confondez-vous avec le prêt en dernier ressort. C'est un tout autre mécanisme.

Je ne comprends pas comment on peut tenir cette position vu les milliers de milliards qui ont été injectés dans les banques ces 3 dernières années par les banques centrales et les gouvernements.

Aussi, je ne vois pas en quoi le préteur de dernier ressort serait un tout autre mécanisme. L'objet de cette fonction est bien de fournir de la monnaie à des banques qui ne peuvent pas répondre à leurs engagements, donc des banques dont le business est en défaut. On est bien dans le pur privilège. Aussi, il faut voir la qualité des collatéraux qu'elles ont pris, c'est ahurissant.

JP Chevalier a raison sur le fait de dire qu'il n'existe pas de "planche a billet" dans nos pays. Il a raison de dire qu'il n'existe pas de monnaie qui serait créée "ex nihilo". En effet, toute monnaie est créée en échange d'une reconnaissance de dette. Or une reconnaissance de dette n'est pas "le vide", c'est pas "nihilo". Au moment du prêt bancaire, une reconnaissance de dette a de la valeur. Sauf certaines créances sur certains États.

mais jp chevallier se contredit lui-même lorsqu'il affirme que les banques ne créent pas de monnaie. en effet, il ajoute plus loin que les banques créent de la monnaie "temporaire". a mon avis, c'est une formulation maladroite du concept de monnaie. JP Chevallier analyse bien qu'il existe une création monétaire des banques de second rang, création qui ignore la banque centrale. C'est une sorte de monnaie privée, mais dont l'usage est tres restreint. jp chevalier s'en offusque et la qualifiant de "détournement". Il a tort. Cette création de monnaie privée par les banques de second rang, mais à usage restreint, est sain et responsable.

JP chevalier dit que le déséquilibre provient d'un déséquilibre comptable du aux dettes de l'Etat. il a entièrement raison sur ce point. le déséquilibre ne peut pas provenir des prêts faits aux agents économiques privés. seul l'Etat ne rembourse pas ses emprunts bancaires. La loi étatique permet a l'Etat de ne pas rembourser ses emprunts en faisant des montages financiers frauduleux mais légaux.

un agent privé ne fait jamais défaut selon vous ?

pourtant, aux Etats - Unis, concernant les banques, il y en a bien une par semaine reprise par l'Etat, qui en éponge les dettes.

Et pour celles qui vivent encore, c'est à coup de prêts avec des collatéraux dont la fed refuse de donner le contenu, preuve s'il en fallait que ces collatéraux ont une valeur bien inférieure à ce qu'ils sont sensés couvrir.

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Je ne comprends pas comment on peut tenir cette position vu les milliers de milliards qui ont été injectés dans les banques ces 3 dernières années par les banques centrales et les gouvernements.

ces milliards ont été prêtés et non pas "injectés". Il s'agit d'un prêt destiné à être remboursé.

Aussi, je ne vois pas en quoi le préteur de dernier ressort serait un tout autre mécanisme.

la Banque Centrale prête à la banque de second rang à la condition que la valeur des actifs de la banque soit suffisants, c'est a dire supérieur à ses engagements. les reconnaissances de dettes font partie des actifs de la banque.

Si la banque de second rang montre un bilan insuffisant, alors, la banque centrale refuse de prêter et laisse la banque faire faillite. La faillite d'une banque de second rang provoque une perte sèche pour la banque centrale. Cette perte sèche de la banque centrale est égale au montant des euros émis par cette banque et qui ne seront pas remboursés.

Lorsqu'il est possible d'évaluer correctement la valeur des actifs d'une banque de second rang, ce système de prêteur en dernier ressort fonctionne correctement. Ce mécanisme est alors sain, honnête et logique. Mais, s'il est impossible de faire une évaluation correcte des actifs de cette banque, alors, le mécanisme de prêteur en dernier ressort fonctionne mal. Or, c'est une illusion étatique qu'un organisme unique, la banque centrale, puisse indiquer une valeur des actifs d'une banque, valeur qui serait absolue. Le fonctionnement de prêteur en dernier ressort est nécessairement médiocre. Il fonctionne bien par beau temps, mais fonctionne mal en cas de tempête. C'est une des faiblesses de la monnaie étatique.

En aucun cas, ce mécanisme de prêteur en dernier ressort ne constitue une mutualisation des risque. soit la banque de second rang est saine et la banque centrale recouvrera la totalité du prêt octroyé a la banque. Soit la banque fait faillite et il existe alors une perte sèche pour la banque centrale.

L'objet de cette fonction est bien de fournir de la monnaie à des banques qui ne peuvent pas répondre à leurs engagements, donc des banques dont le business est en défaut.

Non, la fonction de prêteur en dernier ressort fait intégralement partie du système de banque centrale. Il est naturel qu'une banque saine fasse appel a la banque centrale afin d'emprunter de la monnaie de banque centrale. Encore une fois, une banque saine se définit comme étant une banque dont la valeur des reconnaissances de dettes est supérieure au montant des engagements.

On est bien dans le pur privilège. Aussi, il faut voir la qualité des collatéraux qu'elles ont pris, c'est ahurissant.

Il ne s'agit pas d'un privilège de la banque de second rang. Il s'agit d'un droit prévu de longue date dans le système même de banque centrale. je suis de ceux qui considèrent que l'Etat ne devrait pas intervenir dans la production de monnaie. ainsi, dans une hypothèse d'absence d'intervention étatique, une banque privée pourrait jouer un rôle contractuel de banque centrale, franchiseur de plusieurs banques de "second rang". et son rôle serait alors analogue au rôle actuel d'une banque centrale.

un agent privé ne fait jamais défaut selon vous ?

je disais qu'une banque maîtrise suffisamment bien la défaillance éventuelle de ses emprunteurs privés. C'est son savoir-faire, c'est son métier de base de savoir qu'un emprunteur remboursera. Le volume des défaillances des emprunteurs d'une banque est ainsi maîtrisé par le savoir-faire de cette banque. Sinon, elle mérite de cesser aussitôt son activité bancaire.

pourtant, aux Etats - Unis, concernant les banques, il y en a bien une par semaine reprise par l'Etat, qui en éponge les dettes.

Et pour celles qui vivent encore, c'est à coup de prêts avec des collatéraux dont la fed refuse de donner le contenu, preuve s'il en fallait que ces collatéraux ont une valeur bien inférieure à ce qu'ils sont sensés couvrir.

Je ne suis pas d'accord avec votre mot "éponger". Il s'agit de prêt de la banque centrale. encore une fois, le seul critère valable est de savoir si la valeur des actifs de la banque est suffisante. Or encore une fois, la valeur de ces actifs est la valeur des reconnaissance de dettes des emprunteurs.

Je suis bien conscient de la grande difficulté d'une banque centrale de donner une évaluation absolue de la valeur des actifs d'une banque. Dans le doute de cette évaluation, je comprend bien que la FED, ou toute autre banque centrale, préfère augmenter les prêts pour éviter une faillite immédiate. Le coût d'une faillite de la banque coûte parfois plus cher a la banque centrale que la continuation de l'activité.

Nous sommes ici au coeur de la faiblesse du mécanisme de prêteur en dernier ressort.

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Or encore une fois, la valeur de ces actifs est la valeur des reconnaissance de dettes des emprunteurs.

Vous ne devez pas être au courant des opérations de la fed nommée maiden lane I,II,III qui ont repris les actifs les plus pourris de bear sterns afin que jp morgan puisse récupérer les actifs meilleurs, de même les garanties de AIG dont la fed a pris la responsabilité afin d'éponger les bilans des banques et de leur injecter du cash au titre d'appel de marge.

Tout cela marche encore parce que construit sur une montagne de crédits dont les derniers servent à financer les premiers.

Les Etats et les BCs font cela afin de masquer la solvabilité réelle des banques.

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Certains d'entre vous semblent reconnaitre qu'il y a nécessité d'endettement d'état, et par voie de conséquence, d'état, afin d'assurer au secteur privé la poursuite du profit. Cependant, comment reconnaitre cela tout en se reconnaissant anarcap ?

Bref, le système monétaire avec reconnaissance de dettes ne semble pas possible en anarcapie.

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Leur page d'accueil est explicite en terme de moyen de paiement, pas franchement en terme de création monétaire.

J'y regarderais à 10 fois avant d'accepter d'adhérer à un système monétaire privé : d'ailleurs, je ne suis pas certain que tout un chacun souhaite faire de longues études afin de comprendre tout ce qu'ils doivent signer, simple question pratique.

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Certains d'entre vous semblent reconnaitre qu'il y a nécessité d'endettement d'état, et par voie de conséquence, d'état, afin d'assurer au secteur privé la poursuite du profit. Cependant, comment reconnaitre cela tout en se reconnaissant anarcap ?

Euh… en quel honneur ? :icon_up:

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De ce que j'en comprend, c'est un système de paiement, un peu à la paypal, pas un système de monnaie.

Cela présuppose une ou des monnaie(s).

Le papier d'origine est plus clair.

Il s'agit d'un système bancaire distribué, basé sur un réseau de garanties de crédit.

En effet, il suppose des nominaux sous-jacents, et de la même manière que le produit sous-jacent d'une monnaie bancaire traditionnelle peut être de la monnaie fiat autant qu'une monnaie métallique, mais au final, ce qui est échangé, c'est de la monnaie bancaire, avec, dans le mode le plus décentralisé, chaque individu qui est a la fois banque et bureau de change, et probablement dans la réalité si le système se met en place, des intermédiaires de confiance, connus comme riches et honnêtes, qui fluidifient le réseau, des banques quoi !

Le système permet la réserve fractionnelle, imaginons que j'ai 3 amis pour lesquels je suis prêt a me porter garant a hauteur de 20 000€, je ne vais pas nécessairement immobiliser 60k€, en fait, je suis sur que je ne vais pas le faire, mais ça ne m'empêche pas de me porter garent.

J'y regarderais à 10 fois avant d'accepter d'adhérer à un système monétaire privé : d'ailleurs, je ne suis pas certain que tout un chacun souhaite faire de longues études afin de comprendre tout ce qu'ils doivent signer, simple question pratique.

Truc de ouf, tu veux dire qu'ils préféreraient passer par un banquier que de gérer le risque tous seuls, attention, tu va finir par découvrir l'avantage comparatif dans la finance !

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Armageddon ? Heureusement certains ont une solution:

Certains économistes…

July 6th, 2010 | Author: Emmanuel Martin

… ont visiblement passé trop de temps sous le soleil d’Aix-en-Provence. Lors des Rencontres du cercle des Économistes, MM Attali et consorts n’ont pas manqué d’idées pour aller “À la recherche d’une nouvelle croissance”.

On se propose de mettre en place un grand emprunt européen (si, si), car dixit le Sage Attali : L’Europe “a de la chance, car contrairement au Japon ou aux Etats-Unis, elle n’a pas encore fait le plein de dettes“… Il faut donc de renforcer “le poids des prélèvements obligatoires sans pénaliser ni l’innovation ni le travail”…

Et bien sûr, parce qu’elle a si bien marché au niveau national (!), mettre en place une politique industrielle européenne.

Mais il faudra aussi “un partage des risques entre public et privé, où l’Etat supporte le risque majeur de long terme comme un réassureur”, ce qui est “indispensable pour diminuer l’aversion au risque”. Visiblement nos brillants économistes ont raté un épisode de la crise financière : c’est précisément parce que la responsabilité a été diluée et le risque refourgué au “public” que les agents privés ont pu prendre trop de risques irraisonnés. C’est plus en assainissant le climat des affaires, en simplifiant la réglementation et en évitant les changements constants de règles du jeu qu’on favorisera une saine prise du risque, certainement pas en la subventionnant…

Si les gouvernements sont conseillés par ce type d’économistes, on ne peut être qu’inquiet pour l’avenir…

http://www.unmondelibre.org/blog/?p=208

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Un graph intéressant:

http://economicedge.blogspot.com/2010/03/m…of-century.html

Diminishing%20Productivity%20of%20DEBT%20(2).jpg

(comprends pas pourquoi l'image ne s'affiche pas …)

This is the dilemma created by our top down debt backed money structure. Because all money is backed by a liability, and carries interest, it guarantees mathematically that there will be losers and that the system will eventually reach the natural limits, the ability of incomes to service debt.

[…]

This table makes clear what is happening. Business, household, and financial debt is trying to cleanse itself, to bring the level of debt back within the ability of incomes to support it. Our governments, armed with people who cannot explain the common sense behind debt saturation, are attempting to compensate by producing prolific amounts of Governmental debt.

[…]

Compared to our $2.2 Trillion in income, interest expense last year nearly took it all. That means that nearly all your productive effort used to pay Federal taxes last year were transferred to the central banks.

[…]

That chart of diminishing returns is the window to understanding why humankind is trapped in a central banker debt backed money box.

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