Aller au contenu

Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

Que pensent les financiers et les banquiers de cette analyse ? http://paul.kedrosky.com/archives/2010/07/…fectious+Greed)

Here is an idea: What if there were companies and individuals in markets (bonds, equities, etc.) that stood ready to buy (sell) when everyone else was selling (buying). The appeal is obvious: Markets are generally hugely liquid, right up until you need them to be liquid. Liquidity is most scarce, as the trader saying goes, when you need it most.

Of course, we already have these people – they’re called “liquidity providers”. They take many forms, from floor traders to flash trading ‘bots, but these are all sold as liquidity providers. Whether it’s a few balding dudes on the NYSE floor, or a few thousand lines of “C” code on a co-located server, the line of patter for both is that having them is good for us. Why? Because they both stand read to buy and sell we need it, whether it’s piecemeal, as is the case with the NYSE dudes, or blindly and continuously, as the the case with sleepless software.

It’s a good story. The trouble is, like with so many appealing stories, it isn’t true. As we have seen in recent months, these liquidity providers still exist in marketing name only. Just try to find any liquidity when you need it most, whether it’s in the open market, or in dark pool. It doesn’t exist, zip, zero, nil, nada.

Now, that’s not really news. The idea of providing liquidity, especially during market crises, has always been like the “whore with the heart of gold”, more mythologized than observed. After all, it might sound look a good idea to have someone making markets liquid, but most of the time markets already are liquid, and when they’re not … well, let’s just say you won’t find many sane market-makers poking their heads up and saying “Pick me!”. It makes liquidity provision into something more like a regulated utility, at best, but it was easier to demand someone take the other side when market volumes were much smaller than they are today,

Consider this: In the (not so distant) past the provision of liquidity was piecemeal, as was the withdrawal. It took many traders, many different companies, and many different decisions, all with lags, uncertainty, and general unpredictability. That slack in the system made liquidity unpredictable in some ways, but it also arguably made markets less subject to runs, crashes, and similar Wile E. Coyote episodes.

Markets today don’t work that way. There are quiet links and subterranean connections that didn’t exist before: systems are observing systems, adapting in real-time to algorithms about which they know only what they observe by trading with and against them -- like battle-bots playing a tic-tac-toe variant with savage consequences. The result is that most of the time we have far more liquidity than would have been imaginable even a few years ago – you can do block trades on many equities with scarcely a ripple. But liquidity is also now picosecond switchable, something that can ramp endlessly, even on its own in a machine-to-machine feedback; but can also collapse in a click, like a switch being turned off. Pffft, and it’s gone.

The liquidity landscape has been transformed. We have higher peaks and lower valleys, toggling between infinity and zero, both states which flipping in the Boolean if/then logic of a few lines of software running on a computer somewhere. The trouble is, we are still not being provided with liquidity, if by that we mean the ability to trade easily when we need it most. We are, however, being provided with illiquidity – regularly thin markets, provided as a service. We can, increasingly, count on nausea-inducing plunges in the markets on a more regular basis as liquidity click-flashes to zero, and equities tumble behind. Where we once felt victimized by fickle liquidity providers, welcome to the tyranny of the the illiquidity providers

Les drones prennent ils la place des combattants y compris à la corbeille ?

Lien vers le commentaire
La description de la vidéo laisse penser que le gov demande à la fed de lui acheter ses bonds.

avec aucune autre information, cela laisse penser que la fed achète tous les bonds du gov.

au mieux, c'est une erreur pédagogique, au pire, c'est une incompréhension du processus.

Je reviens sur ce post pour essayer de compléter ce que la vidéo présente.

Où est créée la monnaie $ ajd ? A deux endroits: la Fed et les banques US.

En ce qui concerne la Fed, il y a deux façons: achat/vente de bonds (via FOMC),et le QE. Dans le QE, la Fed achète des Tbonds et crée simultanément la monnaie pour cela: c'est exactement le système décrit par la vidéo. Dans le FOMC, la Fed achète et vend des Tbonds: c'est encore le système décrit par la vidéo.

Les plans de type TAF ne sont pas fait pour augmenter la masse monétaire, mais pour sortir du système des assets "illiquides". Les activités sur les taux influencent les banques, mais ne créent pas directement de la monnaie.

Les banques elles créent de la monnaie lorsqu'elles font un prêt.

Donc dans les deux cas, la monnaie nouvellement créée est bien adossée à de la dette (d'état ou de particuliers).

Lien vers le commentaire

La Chine publie son premier rapport de notation de crédit souverain

News très intéressante signalée par "waccsa" sur http://www.forum-gold.fr :

Source :

http://french.news.cn/economie/2010-07/12/c_13395442.htm

BEIJING, 12 juillet (Xinhuanet) -- Dimanche, une entreprise chinoise a publié le premier rapport jamais rédigé par la Chine sur la notation des crédits souverains, document qui évalue 50 pays ; cette société est la première agence de notation non occidentale à évaluer les risques et les crédits souverains du monde entier.

Ce rapport, établi par la Dagong Global Credit Rating Co., Ltd., première agence de notation locale en Chine, est publié au moment où nombreux sont ceux qui reprochent aux évaluations d'agences comme Moody's Investors Service, Standard & Poors and Fitch Ratings d'être en partie responsables de la récente crise financière mondiale et des malheurs de la crise de la dette grecque.

Le rapport Dagong couvre 50 pays dont le PIB total représente 90% de l'économie totale du monde, et donne, par rapport aux agences occidentales rivales comme Moody's, Standard & Poors and Fitch, des évaluations nettement différentes pour 27 pays.

Ainsi, par exemple, le Brésil et d'autres économies émergentes ont ils été mieux notés par la société chinoise, qui cite leur stabilité politique et leur forte croissance économique.

Et dans le même temps, des pays comme les Etats-Unis, la France ou d'autres nations développées ont reçu une note bien plus basse dans le rapport Dagong, du fait d'une faible croissance économique et d'un fardeau de la dette en augmentation.

Guan Jianzhong, président de Dagong, a déclaré durant une conférence de presse à Beijing destinée à présenter le premier rapport chinois de notation du crédit souverain, que le système de notation actuel, dirigé par l'Occident, « donne des informations relatives au classement du crédit erronées », et ne réussit pas à refléter les changements qui interviennent dans les capacités de remboursement de la dette.

« Nous voulons faire des classements réalistes et impartiaux et marquer un nouveau début dans la réforme du système mondial de notation, qui est irrationnel », a dit M. Guan.

D'après M. Dagong, les 50 pays ont été notés selon les propres critères de notation de sa société de l'entité souveraine d'un gouvernement central, comme « la capacité à gouverner un pays, la puissance économique, les capacités financières, le régime fiscal et les réserves en devises ».

Dans son rapport, Dagong a ainsi noté la dette gouvernement américain AA avec une perspective négative, note plus basse que le classement le plus haut de l'entreprise, qui est AAA. Il avertit aussi que Washington, ainsi que le Royaume-Uni, la France et d'autres pays, pourraient avoir des problèmes pour trouver plus d'argent si jamais ils laissaient leurs risques fiscaux devenir hors de contrôle.

« Le taux d'intérêt sur les instruments de la dette va augmenter rapidement et le risque de défaillance de ces pays va devenir encore plus grand », dit le rapport.

Dagong a donné à la dette chinoise libellée en Yuans une note « AA-plus » avec des perspectives stables, soit plus haut que le « A1 » de Moody et le « A-plus » de S&P, du fait de sa croissance rapide et de sa dette relativement faible. Et dans le rapport Dagong, la note devises étrangères de la Chine est AAA.

En termes de dette libellée en monnaie locale, la Norvège, le Danemark, le Luxembourg, la Suisse, Singapour, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont reçu la note maximale de AAA. Le Canada, les Pays-Bas et l'Allemagne ont reçu la note « AA-plus ».

D'après le rapport Dagong, le Japon a reçu une note de « AA-moins ».

Dagong a déclaré espérer « briser le monopole » de Moody's, Standard & Poors et Fitch, dont la réputation a été entachée par leurs bonnes notes accordées à des investissements liés à des prêts, qui ont été responsables de la crise financière mondiale.

Wu Hong, qui a dirigé un groupe de travail pour étudier la notation du crédit et la sécurité nationale en Chine, dit qu'établir ses propres agences de notation de crédit et rejeter l'actuel système international de notation, inéquitable et contrôlé par des entreprises occidentales, est devenu une tendance.

« Cela veut dire que la Chine a une occasion historique de participer à l'élaboration des nouvelles règles de notation internationale », a dit M. Wu, ajoutant que la Chine avait cependant encore beaucoup de chemin à faire pour accroître sa propre influence dans le système de notation du crédit.

De même, les agences de notation occidentales n'ont pas pleinement reconnu la force économique de la Chine, ce qui a eu pour conséquence d'augmenter le coût des emprunts faits par la Chine, a également précisé M. Wu.

L'Association Nationale des Investisseurs Institutionnels sur les Marchés Financiers songe également à établir une autre agence de notation, en coopération avec des banques commerciales chinoises et des compagnies d'assurances chinoises.

Fondée en 1994, Dagong, société privée, offre des notations de crédit et des recherches en analyse de risques pour tous les émetteurs de titres en Chine, et elle compte plus de 500 employés.

Elle conçoit aussi la plupart des instruments locaux liés à la dette et domine le marché chinois de la notation du crédit pour les titres d'entreprises, les titres financiers et les titres de financement structurés.

Pas à pas, le gouvernement chinois marque de plus en plus ouvertement sa défiance croissante envers les USA (et l'Europe), tant sur leur solvabilité présente qu'à venir, que sur leur intégrité morale et celle de leur système (ce qui amha aura beaucoup plus de répercussions à long terme que le problème de la seule notation).

Lien vers le commentaire
Le fameux rapport pour ceux que ça intéresse. :doigt:

A première vue il me semble assez pertinent à part pour la France et l'Italie dont les positions relatives est selon moi étrange. La France devrait être au même niveau au mieux ou au pire derrière.

Excellent cette agence de rating ! Enfin de la concurrence, et là encore elle vient de la Chine (grand pays libéral devant l'éternel :icon_up:)

Les notes me semblent bien plus fiables que celles des 3 agences établies.

La différence Italie/France ne me choque pas du tout ; l'Italie doit traîner tout de même le fardeau du sud du pays, de la mafia, et surtout d'une natalité de 1,2 enfants par femme quand la France est à 1,9.

Lien vers le commentaire
Le fameux rapport pour ceux que ça intéresse. :doigt:

A première vue il me semble assez pertinent à part pour la France et l'Italie dont les positions relatives est selon moi étrange. La France devrait être au même niveau au mieux ou au pire derrière.

La présentation du rapport fait amateur, mais la notation me semble excellente :icon_up:

Lien vers le commentaire
La différence Italie/France ne me choque pas du tout ; l'Italie doit traîner tout de même le fardeau du sud du pays, de la mafia, et surtout d'une natalité de 1,2 enfants par femme quand la France est à 1,9.

Oui mais l'Italie a perdue 2% de PIB de déficit structurel depuis 2000 quand la France en a gagné 2. La dynamique budgétaire est bien plus positive en Italie sans compter que les mesures d'économies italiennes sont plus importantes. Quant à la charge fiscale du mezzogiorno pour le nord elle est en chute libre grâce aux au fédéralisme fiscal qui se met en place.

Lien vers le commentaire
Oui mais l'Italie a perdue 2% de PIB de déficit structurel depuis 2000 quand la France en a gagné 2. La dynamique budgétaire est bien plus positive en Italie sans compter que les mesures d'économies italiennes sont plus importantes. Quant à la charge fiscale du mezzogiorno pour le nord elle est en chute libre grâce aux au fédéralisme fiscale qui se met en place.

Oui mais d'abord si les taux d'intérêt remontent de 2 ou 3 points dans les 3 années qui viennent, l'Italie qui a une dette de 110 ou 120% du PIB va subir une hausse de ses dépenses plus plus forte que la France, qui n'est qu'à 80% du PIB, donc la petite rigueur italienne, pouf envolée. Au final, paf je t'ai eu, coup fourré, je sors la carte As du volant, je te mets une carte pneu creuvé et je rejoue. :icon_up:

Lien vers le commentaire
Excellent cette agence de rating ! Enfin de la concurrence, et là encore elle vient de la Chine (grand pays libéral devant l'éternel :icon_up:)

Les notes me semblent bien plus fiables que celles des 3 agences établies.

La différence Italie/France ne me choque pas du tout ; l'Italie doit traîner tout de même le fardeau du sud du pays, de la mafia, et surtout d'une natalité de 1,2 enfants par femme quand la France est à 1,9.

En Italie, les mecs se barrent à 30 ans du cocon familial! Tu m'étonnes qu'ils fassent peu de gamins, c'est de boulets!

Sinon, le rapport semble intéressant et surtout différent, plus en raccord avec la réalité, il était temps, merci pour cette trouvaille.

Lien vers le commentaire
En Italie, les mecs se barrent à 30 ans du cocon familial! Tu m'étonnes qu'ils fassent peu de gamins, c'est de boulets!

Sinon, le rapport semble intéressant et surtout différent, plus en raccord avec la réalité, il était temps, merci pour cette trouvaille.

En même temps je dis tant mieux, les mioches italiens ça braille trop.

la France, qui n'est qu'à 80% du PIB

…et à 100% dans 3 ans

Lien vers le commentaire
Vous vous moquerez moins des ritals (et je le reste) quand les espagnols transvaseront leurs dettes privées vers la dette publique. :icon_up:

Haa merci et sans parler de la France quand toute la moisissure étatique fera faillite et siphonnera toute l'épargne privée mouhahaha on verra qui seront les boulets.

Lien vers le commentaire

"Un décret réglementant la "médecine esthétique", différente de la "chirurgie esthétique" doit être très prochainement publié. Il s'agit notamment de mieux suivre ces pratiques et de mieux former les praticiens." source: tf1 news

Et bim 3ans après la chirurgie esthétique c'est au tour de la médecine esthétique… comme par hasard c'était le dernier secteur médical avec une baisse des prix continue.

Le sénat adopte 2300 pages de vomissement étatique.

Lien vers le commentaire

Cameron Raids Dormant U.K. Accounts as Minister Attacks Banks

http://www.bloomberg.com/news/2010-07-18/c…-off-banks.html

“We’ve got to get rid of the centralized bureaucracy that wastes money and undermines morale,” Cameron said. “In its place, we’ve got to give professionals much more freedom and open up public services to new providers like charities, social enterprises and private companies so we get more innovation, diversity and responsiveness to public need.”

??? wtf?

aussi :

Ireland's credit rating downgraded by Moody's

http://www.irishtimes.com/newspaper/breaki…/breaking7.html

Lien vers le commentaire
Oui mais d'abord si les taux d'intérêt remontent de 2 ou 3 points dans les 3 années qui viennent, l'Italie qui a une dette de 110 ou 120% du PIB va subir une hausse de ses dépenses plus plus forte que la France, qui n'est qu'à 80% du PIB, donc la petite rigueur italienne, pouf envolée. Au final, paf je t'ai eu, coup fourré, je sors la carte As du volant, je te mets une carte pneu creuvé et je rejoue. :icon_up:

deficits-structural.jpg

:doigt:

Lien vers le commentaire
deficits-structural.jpg

:icon_up:

Je trouve toujours cela bizarre, les ratio dettes ou déficit sur le pib.

Comme si je comptais mes découverts par rapport aux revenus de mon quartier.

on devrait parler de deficit / budget de l'Etat, on arrive à 40-50% de déficit pour la france (150 milliards de déficit pour 322 milliards de budget net).

http://www.performance-publique.gouv.fr/fi…_budget2010.pdf

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...